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    « Les idées claires : un préalable pour l’action » Nabil Wakim, journaliste au Monde interroge la responsabilité des médias

    frApril 03, 2023
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    Summarise the key points discussed in the episode?
    Were there any notable quotes or insights from the speakers?
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    Were any current events or trending topics addressed in the episode?

    About this Episode

    Ouverture, transversalité, transparence, formation, déconstruction des modèles, y compris au sein du journal : comment passer du savoir à l’action ? Nabil Wakim, journaliste au journal Le Monde, s’attache à décrypter les enjeux interdépendants qui nous occupent et aborde le rôle des médias dans les transitions environnementales et plus largement sociétales indispensables à opérer.

    0:45 - Présentation de Nabil Wakim et du sujet des médias et de leur responsabilité, de l’acceptation de la complexité et de la transversalité des enjeux climats et des nouveaux récit.

    02:00 – Parcours de Nabil Wakim jusqu’au journal Le Monde

    05:40 - Journalisme, podcast et écriture d’un ouvrage sur sa langue : rôles de la culture, de la transparence et de la déconstruction dans le procédé journalistique ?

    08:10 - Évolution de la place du lecteur dans le journal : effet des interactions entre un média et son public et nouveau rôle du journaliste

    10:00 - Mai 2022 : Que doit faire le président s'il veut vraiment prendre au sérieux la question climatique ? L’idée du Guide du Routard climatique

    11:10 - Objectif, étapes et planification : la traversée du désert, ou on est sur la bonne voie ?

    12:45 - Gouvernance, modèles d’affaires, structuration, formation, subjectivité : les médias, freins au changement ?

    15:00 – Des acteurs qui en appellent à la responsabilité des journalistes et médias. Réactions ?  

    16:40 - Comment les médias peuvent-ils devenir un levier de transition ? Se doter de compétences scientifiques, adresser les dissonances, se former, casser les silos : les étapes ?

    20:30 - La formation en interne, et l’enjeu d’adresser le sujet des dissonances dans les sujets journalistiques et le modèle publicitaire

    21:15 - Le fact checking peut-il être appliqué à tous les sujets ? De la difficulté de vérifier les allégations des entreprises, avec un focus sur le greenwashing

    23:30 - invitation à lire le rapport « Integrity Matters » sur le greenwashing, sous l’impulsion de

    Catherine McKenna, paru à l’occasion de la COP 27 à Charm-el-Cheikh en Égypte : https://www.un.org/sites/un2.un.org/files/high-

    24:15 - La différence entre la communication et l’action : une question de crédibilité

    25:30 - Et que font les journalistes des infos qui leur sont proposées ? Leçon de communication : les relations presse vues de l’intérieur de la rédaction

    28:00 - Entreprises comme médias : de l’importance de la transparence pour retrouver la confiance.

    30:25 - Sujet de l’adaptation : comprendre le parcours journalistique – pourquoi se poser les

    questions de ses pratiques journaliste ? Nabil Wakim revient sur l’importance de savoir décrypter ses choix journalistiques à la lumière de son cadre et de sa construction personnelle. Parallèle entre l’approche scientifique et journalistique sur le sujet de la crédibilité quand les émotions sont abordées

    34:00 - Nécessité d’une approche transdisciplinaire entre sciences sociales et sciences dures, et d’une variété de regard pour comprendre le monde£

    36:20 - Le « trouple » politique économie énergie – un dilemme insoluble ? Entre grands projets bloquants et nouvelles générations de décideurs, nécessité de faire entrer la puissance publique pour une planification et de la visibilité au niveau des entreprises

    40:50 - Peut-on apprendre à traiter l’éco anxiété ?

    43:20 - Question traditionnelle : comment changer le monde depuis sa chaise de bureau ?

    44:50 - Question traditionnelle avec du goût : quelle est l’œuvre qui a été importante 

    dans le cheminement de Nabil ? Dune, de Frank Herbert, pour son rapport à la ressource… 

    Et sa recette de cuisine ? Un dessert, écoutez pour ce petit miracle culinaire !

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    Sébastien Mabile, Seattle : un avocat au service de l’écologie

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    Sébastien Mabile, partenaire chez Seattle, accompagne les entreprises dans leurs transformations tout en s’engageant au côté d’ONG. En explorant les leviers innovants dans le champ juridique, il questionne les sujets de la justice climatique y compris sur le front du social et pose le sujet de la nécessaire intégration par les entreprises du coût des préjudices, aujourd’hui payés par la société, qui pourrait faire remettre en question certains modèles d’affaires… il propose un focus sur le devoir de vigilance et détaille quelques cas juridiques emblématiques.



    Chapitrage


    0:35 – Présentation de Sébastien Mabile, avocat au Barreau de Paris spécialisé en droit pénal de l'environnement et devoir de vigilance, partenaire chez Seattle Avocats Vice, vice-président du Comité français de l'UICN et fondateur du Mas Baudran.


    1 :45 – le contexte


    2 :30 - présentation des 3 thèmes développés dans le podcast :


    1 - le métier d'avocat "au service de" causes climat – et vos combats à vous
    2 - les outils du droit pour l’environnement

    3 – des exemples - avec un éclairage ou un décryptage de quelques cas emblématiques


    Première partie :


    3:15 La naissance de l’engagement et une première expérience de tribunal…


    6:55 Pourquoi Seattle ?


    8:55 Entre engagé, militant et activiste : quelle posture ?


    13:10 En tant qu’avocat, est-il possible de travailler avec les entreprises et les aider à avancer dans leurs propres pratiques ? Notion de la Convergence d’intérêts.


    17:05 Logique anticipatrice de réparation du préjudice écologique – permet donc de baisser l’intensité du risque réputationnel en faisant prendre les devants aux entreprises – c’est à dire assumer les conséquences civiles avant d’être condamné


    18:50 la tendance : de la recherche de dédommagement après dommages, à la recherche de dommages à venir à éviter.

    20 :50 le poids des symboles : un juste combat contre les privilèges pour l’acceptabilité sociale de la transition.


    27:35 Allier le droit, les ONG et l’art pour toucher les consciences différemment

    Seconde partie


    28:20 « La question du climat fait naitre un nouveau régime de responsabilité pour l’avenir ». Quels sont les instruments du droit de l’environnement ?


    33:15 la formation pour aborder la technicité des sujets – en embarquant des scientifiques qui comprennent les enjeux et les impacts.

    34:55 Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Parlons du poids des engagements - entreprise à mission, SBTi, CSRD – peut-on attaquer sur le fond d’une promesse non réalisée ?


    39:15 Un peu de prospective. Exemple : un groupe de travail de IERDJ* qui travaille sur le droit des générations futures


    45:05 Peut-on s’inspirer des class action pour créer de nouveaux instruments juridiques ?

    48:45 Faire bouger les entreprises en faisant peur à leur actionnariat, c’est un bon calcul ? Cf un article de The Guardian**

    52:15 Des alliances à venir ? Quand le lobbying d’entreprises rejoint ceux d’ONG…

    Troisième partie :


    53:35 l’heure des comptes : des exemples pour montrer que le devoir de vigilance fait bouger les lignes ?


    58:25 devoir de vigilance : un flou pour les juges ?

    59:35 ce qui sortira du trilogue pour faire adopter la directive européenne : de quoi clarifier le texte pour tous les acteurs

    1 :01:35 En quoi un procès contre une entreprise peut faire bouger un secteur ?

    1:07:35 comment faire réparer le préjudice écologique causés ?


    1 :12:35 Vers les procès pour atteinte aux droits de l’Homme


    Dernière question traditionnelle de ce podcast :


    1 :14 :50 Quelle est l’œuvre qui vous a inspirée sur votre parcours ? Le film Erin Brockovich réalisé par Steven Soderbergh - et teaser pour l’essai de Sébastien Mabile sur la question des inégalités climatiques.


    Poke surfrider Europe cité
    * https://gip-ierdj.fr/fr/publications/etude-droits-des-generations-futures/
    **
    https://www.theguardian.com/environment/2023/may/19/fossil-fuel-firms-owe-climate-reparations-of-209bn-a-year-says-study

    Le moteur du numérique pour une offre de services plus durables, par Frédérique Tribondeau, Pluxee

    Le moteur du numérique pour une offre de services plus durables, par Frédérique Tribondeau, Pluxee


    Pass restaurant, bien-être, carte cadeaux et culture : comment incarner sa responsabilité vis-à-vis des publics, côté clients comme côté bénéficiaires, quand on est un nouveau géant de l'engagement et des avantages collaborateurs ? Frédérique Tribondeau, Pluxee, explique l’importance de l’intégration de la RSE dans les métiers avec un focus sur le caractère transformatif du numérique, pour une offre de services plus responsable.



    0 à 1 :55 Présentation Frédérique Tribondeau, Pluxee


    1 :55 Quelles sont les obligations, sur le front de la RSE, d’une nouvelle structure spin-off du groupe, cotée en bourse, avec son propre système de gouvernance ?


    3 :55 Pluxee en quelques chiffres – et notamment côté clients – et services pour les bénéficiaires ?


    7 :00 Et quels avantages côté services ? Restaurants ?


    8 :40 : quels enjeux RSE, entreprise de services ? Triptyque carbone, lutte contre le gaspillage alimentaire et numérique responsable. Quels engagements ?


    11 :20 focus numérique responsable, et volet green IT. Déclinaison du chantier au sein de l’entreprise, en transversal, en partenariat avec la RH et la DSI et le marketing.


    14 :20 Du marketing à la RSE : un chemin. Et l’importance du partage et du collectif


    17 :10 Le sens du collectif et l’expertise en « share » : l’exemple du partage d’expérience du volet RSE pour répondre à des appels d’offres


    21 :00 Raison d’être et limites planétaires : l’interprétation dans le cas de Pluxee

    26 :00 Quid de la responsabilité sur une offre cadeaux ?


    27 :00 Et vous, connaissez-vous le Dift ?


    27 :50 Responsabilité et dématérialisation vont-elles systématiquement de pair ?


    31 :35 Parlons du changement du modèle d’affaires. Illustration via l’outil qui permet de calculer l’impact de la carte restaurant – et du papier - pour les clients. Comment cet outil est utilisé dans le reporting ?


    35 :30 En quoi la mutation vers le digital permet-elle d’embarquer les équipes sur la RSE ? Et illustration de la transversalité avec les autres services ?


    35 :50 De l’importance de l’intégration du sujet RSE dans les métiers. Focus sur les ressources RSE dans les équipes – la fausse bonne idée ?


    41 :45 Que peut-on conseiller à quelqu’un du marketing pour s’orienter vers la RSE ? La force de l’intégration. Page pub pour www.myjobglasses.com 


    46 :30 Qualités requises pour être dans un job RSE


    48 :20 En entreprise : la Fresque, et après ?


    53 :30 Comment changer le monde depuis sa chaise de bureau ?


    55 :15 Quelle œuvre t’a marquée dans ton parcours ? L’overview effect 😉

    Merci Frédérique

    Double matérialité en marche ? Instrument de nouveaux modèles d’affaires ? La CSRD, c’est ça et plus encore.

    Double matérialité en marche ? Instrument de nouveaux modèles d’affaires ? La CSRD, c’est ça et plus encore.


    Nous sommes à présent à quelques jours de l’une des plus grandes avancées européennes sur le plan de la règlementation avec l’entrée en vigueur de la directive européenne CSRD ainsi que les normes européennes d’informations de durabilité qui s’appliqueront progressivement dès janvier 2024. Au-delà d’expliquer comment les entreprises préparent (ou pas assez ?) la mise en œuvre de ce nouveau cadre réglementaire, Sébastien Mandron, directeur RSE du groupe Worldline, membre du bureau du C3D et pilote du groupe de travail sur la CSRD de l’association, explique comment elles peuvent surtout prendre à bras le corps sa sa capacité transformative.

    00:45 

    Présentation Sébastien Mandron, Directeur RSE & Immobilier du Groupe

    Worldline


    2:15 

    Présentation du groupe de travail sur la CSRD et de ses travaux


    4:10 

    le potentiel de transformation de la CSRD concrètement 


    8:15

    les 12 sujets de la CSRD – les 12 travaux d’Hercule ?


    9:25 

    Quel est le calendrier pour les entreprises ?


    11:20 

    CSRD, la double matérialité en marche ?


    15:15: 

    Où en sont les entreprises ?


    20:35 

    Qui est concerné ? 50 000 entreprises en Europe – la 2eme vague de la

    règlementation arrive et concerne beaucoup d’entreprises


    25:05 

    Quelles sont les questions que les entreprises se posent ?

    Spoiler : RSE vs Loi : oui, la CSRD, c’est obligatoire…


    28:35 

    Question quasi philosophique : le reporting est-il transformatif ?


    30:35 

    La CSRD un atout pour valoriser l’entreprise ? Ou encore de la paperasse ?

    Concrètement qu’est ce qui est attendu ? Qui s’occupe de ces collectes ? Finance ?

    RSE ?


    32:35 

    Qu’est-ce que ça change ? En quoi la mise à disposition de cette donnée est-

    elle structurante ?


    34:35 

    Un sujet qui concerne la direction RSE mais aussi les comités de direction, la

    finance, etc., tout le monde monte en compétence et le sujet – stratégique ! – devient

    un sujet partagé. Prospective : quelle équipe pour le pilotage ?


    40:25 

    Est ce que la CSRD aide l’entreprise à se projeter dans un monde moins

    prévisible ?


    43:25 

    La CSRD risque-t-elle d’être affaiblie ?


    51:35 

    Dernière question traditionnelle de ce podcast : comment changer l’entreprise

    depuis sa chaise de bureau ?

    Le soft power dans la salle de bain, par Elodie Bernadi, directrice développement durable France, L’Oréal.

    Le soft power dans la salle de bain, par Elodie Bernadi, directrice développement durable France, L’Oréal.

    Pour l’Oréal, entreprise née de et basée sur la science, il y a plus important que les engagements : il y a les résultats, lisibles et opposables. Être la plus grande entreprise et la marque la plus connue de sa catégorie dans le monde entier rend responsable et oblige. Elodie Bernardi, directrice développement durable de L’Oréal, nous explique comment la raison d’être de la marque réconcilie le temps long de la transformation et le temps court du business.



    Chapitrage : 


    0:00 

    Présentation

    2:10

    Contexte « parce que je le vaux bien », de la construction de la personne à la responsabilité ?

    4 :18 

    De raison d’être à raison d’être : celle du C3D est « l’association de référence au service des transformations de modèles d’affaires respectueuse des limites planétaires et socialement responsables. » à celle de l’Oréal : comment est-ce que le sujet des limites planétaires résonne pour L’Oréal ?

    5 :30 

    Peux-tu nous rappeler quels sont les enjeux du secteur des cosmétiques ? Globalement ? Quelle responsabilité quand on est numéro 1 ?

    7 :00 

    Quels sont les chantiers du plan 2020 – 2030 les plus structurants ? Une approche holistique.

    9:20 

    La Communication : quelle responsabilité quant à créer des standards « green »
    et les rendre désirable ? 

     

    10 :50 

    Nouveaux récits : focus contrat climat pour les annonceurs 


    12 :50 

    Quid de la représentation de la femme ?

    16 :45 

    Les impacts – Usage et sourcing, la moitié de l’impact - le scope 3, les enjeux externes à l’activité de production de L’Oréal. Les 3R et les sujets stratégiques. Sujet de la recharge.

    20 :15 

    Focus sur la phase d’usage : trouver des produits en phase avec ses habitudes et ses valeurs

    23 :50 

    Quid du plastique ?
    L’innovation pour le packaging du futur.

    25 :50 

    Se transformer d’abord – les clés de l’efficience côté fabrication – pour aller vers le scope 3, en travaillant en amont sur les ressources et en aval vers les usages. Explication des articulations entre les différents volets.

    28 :50 

    Les partenaires : embarquer sur toute la ligne.

    31 :50 

    Le sourcing – comment intégrer les enjeux sur une chaine aussi vaste que les gammes ? Le sujet de l’ « équitable » au sein du durable.

    34 :10 

    Côté fournisseur : l’effet papillon, entre l’accompagnement de l’Oréal et l’engagement côté fournisseurs.

    35 :40 

    L’équipe RSE / DD : coup de projecteur sur l’équipe et son fonctionnement dans
    l’entreprise.

    38 :20 

    L’Oréal, entreprise scientifique et de scientifiques, avec sa culture du KPI, et le dialogue avec L’Oréal, entreprise marketing.

    41 :15  

    L’Oréal, Science base driven industry.

    42 :00 

    Le cadre de la CSRD dans le cadre de l’Oréal.


    43 :00 

    Qu’est-ce que l’innovation chez L’Oréal ? « Saisir ce qui commence », toujours d’actualité.


    44 :10 

    Changer, c’est aussi « surprendre » face aux habitudes : compliqué une fois passé les « early adopters ». Comment soulever les freins ?

    48 :00 

    Comment les changements peuvent-ils devenir « mainstream » ?

    49 :00 

    Un focus sur la circularité : pas une évidence pour une marque de produits consommables. L’exemple du merchandising.

    50 :40 

    Comment allier la standardisation liée au sujet de la recharge et identification des produits ?

    51 :55 

    Qu’est ce qui stimule pour être n°1 en termes de durabilité ? Un enjeu de pérennité : se saisir de ce qui commence.

    53 :30 

    La force du collectif - l’importance des consortium.

    55 :15 

    Un point sur les modèles d’affaires : quid du serviciel et de l’expérientiel ?


    59 :45 

    Quid des renoncements qui s’imposent au prisme de la raison d’être – l’indice spot, fourche caudine interne avant lancements.

    1 :01 

    Le régénératif chez L’Oréal.


    1 :02 :30 

    Comment changer le monde depuis sa chaise de bureau ? Être curieux, chercher l’impact et se tenir informé…


    1 :03 :30 

    L’œuvre fondatrice d’Elodie ? Le Petit Prince, d’Antoine de Saint Exupéry, version audio raconté par Gérard Philippe – on est responsable de l’héritage que l’on laisse à nos enfants.

    Merci Elodie ! 

    Carine de Boissezon, directrice impact d’EDF, femme d’énergie au cœur du réacteur de la RSE

    Carine de Boissezon, directrice impact d’EDF, femme d’énergie au cœur du réacteur de la RSE

    Permettre à un pays de décarboner son économie grâce à une énergie propre et compétitive, offrir aux clients un service juste, investir dans le bien commun, se transformer pour transformer la société : le décryptage de l’intérieur par Carine de Boissezon, directrice impact d’EDF.



    Chapitrage :


    1:05
    Présentation de Carine de Boissezon, directrice impact d’EDF, quelques ordres de grandeur pour le secteur énergétique, transition au croisement des utilities et de la finance, fil rouge du service public Et importance de l'engagement des salariés citoyens
    dans la transition écologique  

    4:50
    Mission au conseil d’administration du C3D – ouvrir le cercle et faire en sorte que RSE infuse dans tous les métiers. 

    6:50
    Le C3D s’est doté d’une raison d’être, EDF en a une bien sûr également : en quoi une RE sert-elle une ambition ? 

    9:20
    Focus sur la RE d’EDF

    11:10
    Comment se sert-on d’une RE en interne ?

    15:05
    Comment une RE peut être à la fois gardienne du temple et facteur d’accélération de changements de modèles dans l’entreprise ?

    17:45
    EDF plus gros prod au monde d’énergie décarbonnée :
    quelle ambition pour accompagner la transition des autres secteurs économiques ? Comment travailler sur d’autres limites planétaires et embarquer, comme sur le foncier et l’eau ?
    A quoi ressemble l’économie décarbonée ?

    23:05
    EDF est un service public et l’accès à l’énergie pour tous est un sujet central pour une entreprise qui se doit compétitive mais a 300 conseillers dédiés à la précarité pour les publics précaires et travaille avec beaucoup d’acteurs ONG pour être sur le terrain – en France et à l’international.

    27:35
    Pourquoi et comment appréhender les enjeux sociaux et environnementaux en amont du développement de nouveaux projets, notamment à l’étranger. 

    29:50
    Comment la connaissance des sujets financiers et de l’international dans une structure comme EDF permettent-elles d’y éclairer différemment les politiques RSE ?

    33:35
    focus sur le travail sur l’adaptation et des modèles de pilotages d’EDF, abordés de manière
    territoriale et systémique. 

    36:05
    Les modèles d’affaires doivent se réinventer justement pour pouvoir être qualifiés de responsable : est-ce que EDF est concerné ? 

    39:15
    la transformation industrielle économique dépend aussi de la visibilité permise par EDF

    40:05
    Carine de Boissezon a participé au premier green bond d’EDF en 2013 : quelles sont les conditions de pertinence de ce qui peut être appelé finance dite « verte » ? Comment ne pas tomber dans le green finance washing ? Enjeux, définition et conditions.

    44:30
    EDF, un bon asset malgré des conditions de marché sont toujours tendues ?

    46:25
    Que change la taxonomie pour une entreprise comme EDF ?

    48:25
    Comment les tendances du marché, le contexte national et international et les macro décisions réorientent les décisions d’EDF dans une logique de temps long ?
    Quelle R&D pour travailler avec les politiques publiques ?

    50:45
    Efficacité et sobriété : définitions et enjeux pour accompagner les politiques publiques et les comportements. Sujet de la communication.

    53:05
    Réindustrialisation, souverainement énergétique et compétitivité :
    trouver le juste entre investissements, service et signal prix.

    56:00
    La décarbonation de l’économie impose plus d’électricité. L’énergie :
    un atout économique phare pour la France, un acquis précieux mais les investissements doivent être mis en avant. 

    57:55
    Changement de culture : la quadrature du cercle pour EDF en vue de passer d’un prisme ingénieur  à une logique de rentabilité tout en maintenant le sujet social et servir le bien commun via l’énergie. 

    1:01:15
    comment changer le monde depuis sa chaise de bureau ? 

    1:04:25
    Peux-tu partager avec nous une œuvre qui aura été marquante dans ton parcours et nous dire pourquoi ? 

    Deux œuvres qui mettent le sujet de la danse et de l’hybridation
    aux premières loges, et un livre : Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce Livre de Corinne Morel Darleux

    Merci Carine ☺  

    La communication, clé de transformation puissante… à actionner dans le bon sens, Partie 2, Décryptage par Valérie Martin.

    La communication, clé de transformation puissante… à actionner dans le bon sens, Partie 2, Décryptage par Valérie Martin.

    Valérie Martin, cheffe du service mobilisation citoyenne et media ADEME, nous livre une analyse précise et concrète des enjeux de transformation de l’entreprise sous le prisme de la communication, dans un podcast dense et complet, en 2 épisodes. Une mine pour étudier et mettre en musique les nouveaux récits dans nos organisations !


    Chapitrage


    00:20 Prendre en compte la question des limites planétaires conduit à la notion de renoncement et donc de sobriété. Comment les faire accepter ? Quel marketing de la sobriété ? Le sujet de la désirabilité des offres vraiment durables.

    02:55 La communication autour de la neutralité carbone pour les entreprises : la loi a tranché. Retour sur le contexte et le processus de recadrage. Précision sur les allégations utilisées par les entreprises, dont celle portée par la compensation carbone, et les recommandations de l’ADEME. 

    15:15 Le greenwashing ne semble ne pas perdre de terrain. Commentaire sur l’étude "Publicité et environnement" de l’ADEME et ARPP. Quelles conclusions ? Quelles pistes ? La dénonciation du greenwashing par les lanceurs d’alerte, y compris des scientifiques, est-elle efficace ? https://bit.ly/45WqM1V

    20:25 Quid de l’influence alors que les budgets du marketing d’influence explosent par rapport à ceux la publicité ? Rémunération, rôle de l’agent, contractualisation, localisation, plateformes, éducation : que va changer la loi ? Les implications des changements en cours pour les différentes parties prenantes. 

    28:30 Focus sur l’étude de l’ADEME sur les jeunes et la crise environnementale : quel est le – prétendu ou réel – fossé générationnel quant aux sujets climat ? Injonctions contradictoires, engagement, lucidité, fatalisme, source d’information, confiance et paradoxes : une mine de compréhension pour comprendre les jeunes et favoriser le dialogue intergénérationnel. https://bit.ly/45V77j4 

    40:10 Point sur le baromètre de l’ADEME « les Français aspirent à changer de modèle de société mais sont pris dans des injonctions contradictoires ». Quels sont tes constats et les pistes ? Focus sur le rôle des « transfereurs » : laissez faire le coming out des salariés ! https://bit.ly/45WwjFK 

    45:00 Question - métaphorique ou terre à terre : comment changer le monde depuis sa chaise de bureau ? 

    49:00 Valérie Martin partage avec nous une qui l’a inspirée, guidée, marquée – La force de la sororité avec Sœur en Écologie : des femmes, de la nature et du réenchantement du monde, aux éditions La Mer Salée, par Pascale d’Erm. https://bit.ly/3F22dFj 

    La communication, clé de transformation puissante… à actionner dans le bon sens. Décryptage par Valérie Martin.

    La communication, clé de transformation puissante… à actionner dans le bon sens. Décryptage par Valérie Martin.

    Valérie Martin, cheffe du service mobilisation citoyenne et media ADEME, nous livre une analyse précise et concrète des enjeux de transformation de l’entreprise sous le prisme de la communication, dans un podcast dense et complet, en 2 épisodes. Une mine pour étudier et mettre en musique les nouveaux récits dans nos organisations ! 


    Chapitrage


    00 Présentation Valérie Martin, cheffe du service mobilisation citoyenne et media ADEME, très investie sur les sujets de communication avec 30 ans d’engagement à l’ADEME ! 

    2 :50 Les missions de l’ADEME – évolue-t-elle avec les attentes sociétales ? Y a-t-il eu un tournant après l’accord de Paris ? 

    7 :15  Valérie Martin incarne l’ouverture de l’ADEME vers ses publics avec plusieurs casquettes de communication. Comment ces rôles s’articulent-ils et pour quel objectif ? 

    11 :30 Qu’est-ce que la communication responsable ? Définition.

    11 :40 « Ce qu’on peut dire c’est que tout l’enjeu de la communication responsable c’est qu’elle ne soit pas une communication qui fasse de la responsabilité une simple thématique. On est à un moment charnière c’est qui doit être capable de prendre ses responsabilités dans un contexte de transition écologique. En tant que communicant … on a une responsabilité énorme sur les imaginaires que nous véhiculons. »

    14 :30 2eme opus du guide de la communication responsable de l’ADEME : les différents métiers et les enjeux portés par les mots, les images, la publicité, le numérique… Quelle ouverture aux parties prenantes dans un contexte de défiance ? Quelle transformation pour les directions de la communication ? La communication et la transformation des entreprises ? Lien : https://bit.ly/3CzDMhS

    33 :00 L’ADEME conduit de nombreuses études notamment prospectives dont l’étude prospective Transition(s) 2050, présentant 4 scenarios, qui accorde une place clé à la notion de sobriété. Quelles implications pour les entreprises ? Lien : https://bit.ly/3Z4FMbA

    41 :40 Quid des risques géo stratégiques ? De l’impact sur la perception des gens du vécu des bouleversements climatiques ? Quelle responsabilité pour le marketeur et de la communication ?

    Merci Valérie, nous allons faire une pause et nous continuerons cette conversation à l’occasion de la 2eme partie de cet épisode 

    La consommation responsable, un mythe ? Décryptage, par Fanny Parise, anthropologue de nos modes de vies.

    La consommation responsable, un mythe ? Décryptage, par Fanny Parise, anthropologue de nos modes de vies.

    Fanny Parise, spécialiste de l’évolution des modes de vies et de la société, présente ses conclusions en tant qu’anthropologue observant à la loupe les tactiques des consommateurs, entre désirs, conformisme et réalisme. Quel est le rôle tenu par les entreprises dans la construction du récit dominant ? Quel est celui qu’elles pourraient avoir dans une quête de soutenabilité sociétale réelle ? Fanny Parise, en décortiquant le mythe de la consommation responsable, invite à une « insurrection des consciences ».

    00:35 Présentation de Fanny Parise, autrice du livre Les Enfants Gâtés, anthropologie du mythe du capitalisme responsable, paru chez Payot en 2022.

    3:50 Commençons par une définition de l’anthropologie - anthrôpos, qui signifie « homme », et logos, et de la démarche anthropologique.

    5:15 Que demande une marque quand elle fait appel à un anthropologue ?

    10:15 Le sauvage devant nous… contrairement à un anthropologue que l’on imagine travaillant loin et détaché de ses sujets d’études, nous faisons et tu fais partie de tes sujets d’étude. Comment prendre la distance nécessaire face à ce miroir ?

    13:25 Se raconter des histoires pour ne pas changer de logiciel, continuer à consommer, la bonne conscience en plus… Le comble du greenwashing institutionnalisé ?

    16:35 On sait décrypter le greenwashing. Mais comment repérer les entreprises qui nous donnent l’illusion d’agir ?

    19:35 L’entreprise sait raconter des histoires. Et quand ça ne fonctionne plus, se raconte-t-elle des histoires ?

    21:35 Montrer que l’on agit sans être trop radical, être engagé sans être militant, être sobre sans rejeter la croissance … un concours d’oxymore à l’ère des injonctions généralisées ? Quid des tensions internes ?

    24:55 Pour que la transition se passe, est-on obligé de promettre un changement « joyeux » ?

    27:45 La consommation responsable : une nouvelle religion ? Description du système organisé, avec les catégories qui animent cette cartographie sociale qui tente d’inspirer pour maintenir ses privilèges.

    32:05 La marchandisation de ce que l’on fait depuis toujours, y compris l’exemple de l’ESS, ainsi que l’hospitalité, la débrouillardise… Quels sont les mécanismes de la création de cette valeur dite plus éthique ?

    35:45 La marchandisation de la peur – est-ce elle qui nous empêche, collectivement, de bouger ?

    37:05 Devenir éco responsable est un chantier énorme. Comment justifier la poursuite d’autres pratiques ? La notion de crédit moral. Et la théorie des animaux mignons et le nouveau cadre du permis, du prescris et de l’interdit.

    42:05  Quid de la notion d’innovation ? Focus sur le design thinking, le rôle du consommateur pour cette pensée désidérative servant à la société telle que l’on voudrait qu’elle soit…

    45:00  Quel est le rôle des divertissements ? Le folklorisme sociétal ou écologique au service du soft power économique avec l’exemple du double télescopage de Don’t Look Up sur Netflix.

    49:35 Peut-on changer de logiciel ? Quel est le rôle des marques ? Du marketing du chaos au marketing au service du chaos…

    53:30 L’effet d’entrainement de la réglementation : la notion de valeur étendue.

    54:50 « percevoir la sobriété comme une forme d’abondance, c’est faire le choix de la liberté » : explication de texte de et par Fanny Parise, avec les trois scenarios pour nos sociétés composites à venir.

    58:35 Maintenant que l’on sait tout ça : comment changer le monde depuis sa chaise de bureau ? Pour une insurrection des consciences, l’esprit critique et le choix des renoncements à opérer.

    1:00:55 Quelle est l’œuvre qui a provoqué en toi un déclic ? Un livre détesté pour changer ! Donc pas de lien.

    1:02:35 Teaser sur le prochain ouvrage de Fanny Parise : No Carbone en hommage à Nos Futurs, livre phare de la culture punk : une anthropologie des contraintes. Hâte de le lire…

    Un grand merci Fanny pour ce (très grand) pas de côté. 

    « Decathlon, dans la course de fond de l’ambition climat » Isabelle Guyader, Chief Sustainability Officer chez Decathlon

    « Decathlon, dans la course de fond de l’ambition climat » Isabelle Guyader, Chief Sustainability Officer chez Decathlon

    Une transformation au cœur du réacteur, c’est complexe. Pour par Isabelle Guyader, Chief Sustainability Officer Executive Team Member, Decathlon, qui mène une stratégie ambitieuse de soutenabilité globale de l’entreprise, pour une réduction absolue des émissions, on touche à toute la chaîne de valeur, via 3 leviers d’action. Décarbonation de la production, évolution de l’offre et préparer la transition vers l’économie circulaire avec réparation seconde main réparation. Explications.


    2:15 Une définition de la RSE  

    3:30 Origine du parcours d’Isabelle

    5:20 Tour d’horizon en démarrant par les modèles d’affaires alternatifs – de l’origine d’une

    démarche commerciale à leur évolution avec une activité regroupant les modèles circulaires pour créer de la valeur autrement.

    8:30 Business ou DD ? Trouver des modèles d’affaires alternatifs, une condition pour devenir soutenable - mais circularité et soutenabilité ne sont pas nécessairement synonymes. 

    10:35 Circularité : une lecture critique. La circularité n’est pas une finalité, mais un moyen au sein d’une stratégie. Si c’est en plus ou en remplacement : une fausse bonne idée. Le vrai sujet : faire revenir l’entreprise dans les limites planétaires 

    12:00 Soutenabilité : une stratégie globale de Decathlon. Il n’y a pas que le carbone dans la vie : la difficulté d’avoir une vision holistique. 

    14:20 Une lecture des limites planétaires : une réduction drastique s’impose pour sortir de la zone rouge. Une philosophie : radical dans l’intention, souple dans l’action. 

    18:05 Les produits, le cœur du réacteur pour tous les combats. Et l’impact de l’usage associé – quelques lectures du scope 3. 

    20:35 Plan d’action engageant sur le volet carbone - avec un focus sur les actions autour de la matière première et l’utilisation de l’énergie pour les fabriquer. Un travail avec les fournisseurs s’impose. 

    23:10 Pays de production : quels arbitrages ? Le questionnement sur le Made In sous le prisme de l’énergie du mix énergétique. 

    26:50 Politique achat et sourcing : une fidélité qui nous profite. 

    28:05 Les GES en relatif ou en absolu : quelle stratégie SBTi pour Decathlon ? 3 leviers d’action pour une décroissance des GES en absolu. 

    31:25 Un découplage explicite : retour sur la baisse des émissions en valeur absolue tout en ayant réalisé une croissance de CA. 

    33:00 Decathlon marque globale : panorama de la stratégie de production et de vente. 

    36:20 La biodiversité : quel périmètre d’impact ?  

    41:40 Les choix des outils de mesure : de l’importance de la nature d’activité de Decathlon. 

    43:30 Retour sur les ambitions de la COP15

    44:50 L’eau : un nouvel indicateur phare pour les entreprises. La stratégie de Decathlon. 

    49:00 Le plastique : un sujet visible, une responsabilité partagée. La place du plastique chez Decathlon.

    53:05 Faire évoluer les sujets dans les pays quand on est une marque globale. 

    54:20 Le sujet du renoncement. Comment sont faits les arbitrages chez Decathlon ?  Le ration marge / CO2 : un critère de décision pertinent pour démontrer que le renoncement peut être bon pour le business. 

    58:20 Comment les décisions sont-elles prises chez Decathlon ? Tous les métiers ont une responsabilité, à condition qu’ils aient l’information, et sont parties prenantes. 

    59:45 Comment les métiers peuvent-ils embrasser l’équation de soutenabilité chez Decathlon ? 

    1:01:50 Le sujet de la communication – Le rôle d’une marque, la responsabilité du client, ou vice versa ? Un sujet complexe. 

    1:04:50 Greenwashing et publicité, une vraie question : est ce que les directeurs DD voient les pubs qui vont sortir ? Une posture de communication transparente. 

    1:07:50 Le sujet de la valeur : quelle valeur veut-on créer ? La question au plus haut des sujets stratégiques. 

    1:09:50 Changer le monde depuis sa chaise de bureau ☺

    1:11:20 Une œuvre, Isabelle ? Le film Kiss The Ground ou Mission Régénérative, ainsi que l’expérience The Week, d’Hélène Gérin et Frédéric Laloux.

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