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    Paoline : transmettre et accompagner

    frNovember 09, 2021
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    About this Episode

    Paoline a 59 ans.

    C’est une ancienne sportive de haut niveau, une star du basket français des années 80 et 90. 

    3 fois championne de France, elle a détenu pendant plus de 20 ans le record de sélections officielles en équipe de France, dont elle a été la capitaine.

    Le sport a occupé une place essentielle dans sa vie. Mais pas seulement parce qu’elle y a fait une brillante carrière.  

    Victime d’inceste, elle dit que le basket lui a sauvé la vie, quand, à l’adolescence, il lui a permis d’échapper aux violences de son père et au déni de sa mère. 

    Aujourd’hui elle est entrepreneure : a 53 ans, elle a co-fondé Sportail community, une start-up qui connecte les talents sportifs de haut niveau et les entreprises. 

    On a parlé de la violence du silence que la société oppose parfois aux victimes, du métissage et de la couleur qui ne fait pas une identité, de ce que les sportifs apportent aux entreprises, et de l’importance de s’aimer soi-même avant tout.

    Si l'épisode vous plaît, n'hésitez pas à le noter et à vous abonner au podcast : c'est la meilleure façon de le soutenir. Merci !

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    Chloé : oser partir

    Chloé : oser partir

    Chloé a 54 ans.

    Après une enfance nomade en Amérique du Sud qui lui a laissé un souvenir enchanteur, elle a fait ce qu’on attendait d’elle : de grandes études. 

    Mais une fois devenue ingénieure agronome, elle a envoyé tous ses diplômes à ses parents dans un tube DHL et s’est dit qu’il était temps de découvrir ce qu’elle voulait faire. Elle a travaillé à Londres dans le cinéma et la photo, puis en Jamaïque pour les Nations-Unies. 

    Ces chemins là aussi, elle les a quittés, pour revenir au plaisir secret qu’elle cultivait depuis l’enfance : le chocolat. Et elle est repartie du bas de l’échelle, décidée à faire son métier de ce qui était jusque là resté un hobby. 

    C’est la rencontre avec un grand nom de la patisserie qui lui a permis de devenir une professionnelle du chocolat : Pierre Hermé lui donne le premier sa chance, séduit par son palais après une mémorable dégustation à l’aveugle. Elle a travaillé pour Ladurée, traqué les meilleurs chocolats pour Fortnum & Mason, conseillé des producteurs, et des marques comme Plaq … Devenue une experte reconnue internationalement, celle qu’on surnomme « Chloé chocolat » enseigne aussi son savoir partout dans le monde, et notamment au Venezuela où elle vit depuis quelques années. Parce que, pour elle, la transmission est essentielle. 

    Aujourd’hui, en plus de tout cela, Chloé est aussi une spécialiste du mouvement bean to bar, qui entend redonner ses lettres de noblesse au chocolat. 

    On a parlé de l’émotion d’un grand chocolat, de l’importance de savoir partir, de la confiance en soi, des peurs et des acquis de l’âge.

    Je vous laisse avec cette conversation. Bonne écoute !

    Stéphanie : ouvrir de nouveaux chapitres

    Stéphanie : ouvrir de nouveaux chapitres

    Stéphanie a 50 ans, et elle est passée d’un monde à un autre.

    Elle a toujours adoré les livres, mais comme elle était bonne en maths, elle a suivi sans trop se poser de questions cette voie dite d’excellence et fait des classes prépa scientifiques pour intégrer une grande école et devenir ingénieure.

    Puis elle a évolué dans un grand groupe qui lui a permis de vivre plusieurs carrières. D’abord comme ingénieure dans le BTP sur le terrain, puis comme DRH en charge des hauts potentiels. Mais au bout de 20 ans, elle a senti une envie d’ailleurs, un besoin d’autre chose. Une peur de s’étioler, aussi. 

    A 45 ans, elle qui avait vécu toute sa vie professionnelle dans un seul et même groupe, s’est lancée comme entrepreneure :  après s’être formée pendant un an aux métiers du livre, elle a racheté une librairie indépendante dans une ville de la banlieue parisienne, Colombes. 

    On a parlé de la maternité et de la retraite dans le monde de l’entreprise, de l’utilité des chiffres pour déconstruire les croyances, des livres comme refuge et comme consolation, de l’importance de faire d’une librairie un lieu ouvert, et aussi de cheveux blancs... et d’Harry Potter !

    Une dernière chose : si vous aimez ce podcast, n'hésitez pas à le noter (5 étoiles de préférence, y a que ça qui marche !), le commenter, et aussi le partager ! C'est la meilleure façon de le soutenir...

    Merci et à bientôt !

    Paoline : transmettre et accompagner

    Paoline : transmettre et accompagner

    Paoline a 59 ans.

    C’est une ancienne sportive de haut niveau, une star du basket français des années 80 et 90. 

    3 fois championne de France, elle a détenu pendant plus de 20 ans le record de sélections officielles en équipe de France, dont elle a été la capitaine.

    Le sport a occupé une place essentielle dans sa vie. Mais pas seulement parce qu’elle y a fait une brillante carrière.  

    Victime d’inceste, elle dit que le basket lui a sauvé la vie, quand, à l’adolescence, il lui a permis d’échapper aux violences de son père et au déni de sa mère. 

    Aujourd’hui elle est entrepreneure : a 53 ans, elle a co-fondé Sportail community, une start-up qui connecte les talents sportifs de haut niveau et les entreprises. 

    On a parlé de la violence du silence que la société oppose parfois aux victimes, du métissage et de la couleur qui ne fait pas une identité, de ce que les sportifs apportent aux entreprises, et de l’importance de s’aimer soi-même avant tout.

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    Juliette : investir le collectif

    Juliette : investir le collectif

    Savez-vous que ce sont en majorité les femmes, dans leur cinquantaine et leur soixantaine, qui gèrent le grand âge de leurs parents…. Voire de leurs beaux-parents ?

    Or l’aide au grand âge va devenir une urgence avec le vieillissement de la population : en 2040, un Français sur quatre aura plus de 65 ans. Autant dire qu’il y a le feu.

    C’est pour toutes ces raisons que j’ai voulu inviter Juliette dans ce podcast. Pour qu’elle nous parle de ce métier aussi essentiel que déconsidéré.

    Juliette a 59 ans, et elle a déjà eu plusieurs vies. Elle a travaillé dans l’informatique, et elle a enseigné la danse pendant 28 ans, notamment à des personnes porteuses de handicap après avoir repris des études d’art en thérapie. 

    Et depuis 6 ans, elle est assistante de vie.

    Ça veut dire qu’elle accompagne les personnes en perte d’autonomie, de la naissance à la fin de vie, dans tous leurs besoins du quotidien : lever, toilette, repas, courses, mais aussi lien social, aide administrative, soutien psychologique… 

    Un métier indispensable, donc, que Juliette raconte via un spectacle, et qu’elle défend via un collectif, la force invisible des assistantes à domicile.

    On a parlé du jugement social porté sur les métiers de l’assistance des plus fragiles, de la difficulté des femmes à revendiquer, du spectacle comme objet politique…et bien sûr de l’âge : le sien, et celui des personnes qu’elle accompagne.

    Bonne écoute !

     

    Sophie : Mobiliser les femmes de 45 à 65 ans.

    Sophie : Mobiliser les femmes de 45 à 65 ans.

    Sophie a 60 ans.

    Sophie, c’est Sophie Dancourt, autant vous dire une référence sur le sujet des femmes de + de 50 ans il y a 5 ans, elle a créé « j’ai piscine avec Simone », un média digital qui parle des femmes actives de plus de 50 ans, en partant d’un constat : les articles, les photos, rien dans la presse ne lui parlait d’elle-même et des femmes de son âge. Celles-ci disparaissaient purement et simplement de la presse une fois passée la barre fatidique des 50 ans, alors même qu'une femme majeure sur 2, en France, a plus de 50 ans. 

    Alors, à 55 ans, la journaliste pigiste est devenue entrepreneure. Elle a défini son business model, monté une équipe, et « Simone » a obtenu le statut de média. Un média qui se revendique militant et qui déconstruit tous les stéréotypes liés à l’âge. Pour les femmes actives de + de 50 ans, mais pas seulement : Simone s’adresse à toutes les générations, pour que les femmes, quel que soit leur âge, cessent de vivre dans la peur du vieillissement. Parce que 50 ans, ce sera la moitié de la vie pour un bon nombre d’entre nous, et qu’il est temps de l’envisager comme l’âge de l’épanouissement et de la liberté.

    On a parlé des actrices aux cheveux blancs, des injonctions subies à tout âge, du regard du monde professionnel sur ceux qu’on appelle les « seniors », de l’importance de faire entendre sa voix... Et de bien d’autres choses encore !

     

    Présentation des Passeuses - saison 3

    Présentation des Passeuses - saison 3

    On compte 10 millions de femmes actives de 45 à 65 ans. Et 1 femme majeure sur 2 a plus de 50 ans.😲

    Un âge à partir duquel on est pourtant jugées moins désirables, personnellement et professionnellement, alors même que la durée de vie rallonge et que se profile le recul de l'âge de la retraite.

    Le podcast des "Passeuses" vous invite à découvrir des femmes de tous horizons qui abordent la cinquantaine ou l’ont largement dépassée. Des femmes au top de leur expérience et de leurs compétences, qui n’ont pas l’intention de se laisser mettre sur la touche à cause de stéréotypes liés à leur âge.

    Comment abordent-elles ce nouvel âge ? Qu’est-ce que les années leur ont apporté et de quoi se sont-elles débarrassé ? Comment devient-on ce que l’on est ? Et comment voient-elles le reste de leur vie ? 

    Et si 50 ans était l'âge de l'épanouissement ?

    Frédérique : ne pas se prendre au sérieux

    Frédérique : ne pas se prendre au sérieux

    Frédérique a 54 ans 

    Elle dit elle-même qu’elle n’était pas bonne élève, et elle a fait une école d’attachée de presse sans plan de carrière ni conviction.

    Et en fait, les relations presse, ça n’était pas son truc... 

    Alors cette boule d’énergie a travaillé dans le secteur de l’intérim, puis dans le télé-marketing, grimpant rapidement les échelons avant de passer 14 ans chez Bouygues Télécoms où elle a dirigé plusieurs services dédiés à la relation clients.

    Et puis à 47 ans, gros tournant : la direction qu’elle a créée est supprimée, et elle décide de prendre un plan de départ volontaire de l’entreprise. Pas de poste qui le tente, peur de devenir obsolète si elle reste…

    Entre reprise d’études, missions et temps partagé, elle réussit alors un switch vers les ressources humaines, et elle est aujourd’hui à nouveau en CDI, en tant que DRH spécialisée dans le temps partagé.

    On a parlé du rapport des générations en entreprise, de la meilleure façon de changer de métier quand on a dépassé 45 ans, de la posture du salarié vs celle du consultant, du temps partagé et du management de transition.

    Et puis, aussi, de la violence du regard que la société porte sur les femmes qui n’ont pas d’enfant... 

     

    Sylviane : redéfinir la beauté

    Sylviane : redéfinir la beauté

    Sylviane a 63 ans.

    Fille unique de parents qui l’ont eue très jeune, Sylviane a eu de multiples vies professionnelles après un passage aux beaux-arts et des études de lettres : prof de français en Haïti, ouvreuse, critique de cinéma, auteure de livres pour enfants, et aussi éditrice.

    Et puis un jour, lors d’un casting sauvage à Londres où elle avait suivi son mari, on lui a proposé de devenir mannequin. Et voilà comment elle est devenue du jour au lendemain, à 54 ans, « silver fox lady » comme on l’a appelée outre-manche, affichée en 4 x 3 sur les murs de Londres, courant les castings, et posant nue ou habillée de tenues plus ou moins excentriques.

    En parallèle de cette nouvelle vie, elle a multiplié les allers-retours en Sologne pour accompagner ses parents dans la maladie et la mort de son père.

    De cette double expérience, elle a fait un très joli livre, « Moi, vieille et jolie ». Elle y raconte comment elle a habité en même temps le monde de la mode et le monde de la mort, et sa vie dans un Londres qu’elle a adoré et qui le lui a bien rendu. Elle parle aussi de sa déception devant un Paris figé dans une vision traditionnelle de la beauté, où les modèles de plus de 50 ans sont cantonnées aux pubs de crèmes pour peaux matures.

    On a parlé de ce que c’est que la beauté et la vieillesse, du rapport au corps et à l’image de soi, de l’écriture, et de la joie qu’il faut cultiver pour accompagner les êtres chers.

    Céline Alix : redessiner la réussite

    Céline Alix : redessiner la réussite

    Céline a 47 ans.

    Elle a été élevée dans l’idée de la performance, et longtemps elle y a trouvé son compte. Avocate d’affaires, elle a mené une vie trépidante dans de prestigieux cabinets, entre Paris et New-York, cumulant statut et argent. 

    Et puis un jour elle a eu envie d’autre chose. De ne plus renoncer à ses week-ends et à ses vacances, d’avoir une vie en dehors de son job. Envie de plus d’efficacité et de liberté aussi.  Et elle a tourné le dos à sa brillante carrière d’avocate pour devenir traductrice juridique, et fonder avec d’autres anciennes avocates le réseau Claritas.

    Ce switch, pourtant réussi, lui a longtemps laissé un sentiment d’échec. Comme si elle avait abandonné la place, comme si elle avait perdu le combat. Et puis elle a réalisé qu’elle n’était pas la seule à avoir quitté le champ de bataille. Elle a commencé à interroger les femmes, nombreuses, qui comme elle avaient choisi de renoncer à des postes haut placés et de sortir d’un système défini par les hommes et pour les hommes. 

    De ces interviews, elle a fait un livre « Merci mais non merci : comment les femmes redessinent la réussite sociale » (Payot). Un livre que j’ai adoré, parce qu’il fait exactement écho aux questions qui m’ont amenée à faire ce podcast : qu’est-ce que l’échec ? Qu’est-ce que la réussite ? Est-ce de la faiblesse de ne pas se sentir à l'aise dans le moule de l'entreprise ? Est-ce manquer d’ambition que de ne pas avoir envie de faire de la lutte pour le pouvoir le cœur de sa vie professionnelle ? 

     

    Delphine Plisson : refuser la peur

    Delphine Plisson : refuser la peur

    Delphine va avoir 50 ans.

    Delphine, c’est la fondatrice de la Maison Plisson, une épicerie-restaurant fondée en 2013, qui propose les meilleurs produits alimentaires de producteurs et d’éleveurs sources dans toute la France et l'Europe, à des prix accessibles. Elle est aujourd’hui à la tête de 150 salariés et ses deux lieux à Paris ne désemplissent pas.

    Ça n’était pourtant pas une voie toute tracée pour la gamine de Créteil qui voulait devenir libraire. Mais comme une libraire ça doit d’abord savoir compter, elle a fait une école de commerce et s’est retrouvée un peu par hasard dans la mode. 20 ans à travailler pour des marques comme Agnès B, Yves Saint Laurent ou Claudie Pierlot, une vie de salariée heureuse, qu’elle a pourtant quittée d’un coup quand le projet de Maison Plisson s’est imposée à elle comme un désir d’enfant

    Côté privé, ça n’est pas moins riche ! Elle a 3 ou 5 enfants, selon la méthode de calcul, de trois pères différents, et elle a eu sa petite dernière à 46 ans. Parce qu’elle a cotoyé très jeune la mort, elle cultive avec énergie la joie de vivre. Et ses 50 ans, elle compte bien les fêter !

    Ah oui, elle a aussi fait un lifting dont elle parle sans complexe, et perso je trouve ça top qu’une femme aborde franchement cette question qu’on se pose toutes... ou presque ! 

    On a parlé des tabous de la chirurgie esthétique et de la grossesse tardive, du privilège que c’est de gagner de l’âge, de son refus de la peur et de la culpabilité, et de l’importance de prendre soin de son corps pour gagner la paix de l’esprit.

    Du coup c'est un peu plus long que d'habitude mais j'ai pas pu couper !

    Bonne écoute !

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