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    Pos. Report #114 avec Kevin Escoffier et Sam Davies

    frApril 11, 2023
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    About this Episode

    Ce 114e épisode refait le match de la troisième étape de The Ocean Race, la plus longue de l’histoire de la course autour du monde en équipage (12 750 milles), en compagnie de Kevin Escoffier, skipper de Holcim-PRB, deuxième de cette étape et leader au classement général, et de Sam Davies, qui faisait partie de l’équipage de Biotherm, quatrième de l’étape et au général. 


    Cette dernière évoque une étape “épique”, mal débutée par Biotherm, contraint de retourner au port après un planté lors du parcours préliminaire au Cap, couru, selon Kevin Escoffier, “dans des conditions qu’on n’accepte pas dans nos courses en France”, Holcim-PRB ayant fait une pointe à 38-39 noeuds ! D’où des consignes de prudence pour l’équipage mené par le Malouin qui va cependant très vite s’échapper à la faveur des avaries de ses concurrents et d’un meilleur positionnement à l’avant d’une dépression. 


    Ce qui lui a permis de compter presque 600 milles de marge après quelques jours de course, “une avance conséquente que nous n’avons pas pu concrétiser par la suite, en partie à cause de la limite des glaces”, explique Kevin Escoffier, tout de même passé en tête à la scoring gate de Tasmanie, où étaient attribués la moitié des points de l’étape. En effet, Biotherm, 11th Hour Racing Team et Malizia Seaexplorer ont peu à peu comblé leur retard, Sam Davies confiant une “légère frustration” de passer la scoring gate en quatrième position, en raison d’un léger déficit de vitesse par rapport à ses concurrents. 


    Kevin Escoffier détaille ensuite les conditions dans lesquelles Holcim-PRB a battu le record des 24 heures (595 milles contre 539 auparavant), évoquant une “meilleure heure à 27,8 noeuds de moyenne” et estimant que le record en monocoque de Comanche (618 milles) aurait pu être battu à l’occasion, mais n’était pas l’objectif de son équipage. Sam Davies raconte une traversée du Pacifique assez calme avec une zone de molle à l’avant de la flotte agissant “comme la safety-car en Formule 1” et avait pour conséquence de sans cesse regrouper la flotte, au point qu’elle a parfois eu l’impression “d’être en stage d’entraînement à Port-la-Forêt”, avec les quatre bateaux à vue. 


    Finalement, Malizia Seaexplorer et Holcim-PRB sont parvenus à creuser un petit écart quand le vent a forci juste avant le Horn, Kevin Escoffier estimant que le plan VPLP de Boris Herrmann a “un petit plus dans les conditions de mer plus solides”. Les deux marins racontent leur passage du cap Horn, le troisième pour le Malouin, le quatrième pour Sam Davies, qui explique que “la fête a été vite gâchée” sur Biotherm, privé d’aériens et obligé de finir l’étape sans indication de direction et de force du vent. Le bateau de Paul Meilhat va ensuite subir une casse de foil après une collision avec un ofni, ce qui ne l’empêchera pas de menacer dans les derniers milles de l’étape 11th Hour Racing Team, lui aussi handicapé. 


    Kevin Escoffier raconte de son côté une fin d’étape au cours de laquelle les deux bateaux de tête ont “enchaîné les dépressions”, dont une dernière dans laquelle, suite à un problème électronique, Holcim-PRB a connu deux départs à l’abattée et cassé des lattes, ce qui a permis à Malizia-Seaexplorer de creuser un petit écart et de l’emporter à Itajai. “C’est la seule phase un peu frustrante” de l’étape, estime le skipper, cependant très satisfait de la terminer avec 9 points, comme Team Malizia, et de rester solidement installé en tête du général. “Tout est encore à faire”, modère le Malouin qui dévoile au passage la composition de son équipage pour la quatrième étape. The Ocean Race est terminé pour Sam Davies qui va retrouver la semaine prochaine son Imoca Initiatives Coeur avec une rentrée programmée début mai sur la Guyader Bermudes 1000 Race.


    Diffusé le 11 avril  2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Recent Episodes from Pos. Report

    Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin

    Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin

    Ce 155e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui viennent d’être sacrés ensemble champions du monde de 49er à Lanzarote, une grande première pour la France, Erwan Fischer et Clément Péquin.


    L’un comme l’autre commencent par revenir sur leur parcours respectifs, ils racontent également leur rencontre, en 2010, puis comment ils ont décidé de s’associer, à partir de 2018, en vue des Jeux olympiques de Tokyo. Auxquels ils ne participeront pas, devancés par le duo Lucas Rual/Emile Amoros, ce qui les a conduits à pousser encore davantage leur préparation dans tous les détails, notamment au niveau de la préparation mentale.


    Après avoir présenté les spécificités de leur support, le 49er, le Baulois (Erwan Fischer) et le Rochelais (Clément Péquin) détaillent leur deuxième préparation olympique, entre très bons résultats en 2022 (victoire à Palma) et blessures à répétition, notamment pour Clément Péquin, qui a dû faire l’impasse sur le début d’année 2023 pour se faire opérer du genou.


    Malgré cela, grâce à l’intérim assuré par Youenn Bertin, le duo a décroché son billet pour le test-event de Marseille dont il a pris la deuxième place. La fin d’année a été gâchée par un accident de la circulation qui a obligé Erwan Fischer à s’arrêter à son tour, avant de reprendre l’entraînement en décembre et de s'attaquer en janvier à la préparation des championnats du monde de Lanzarote.


    Que les deux marins ont survolés, laissant les triples tenants du titre néerlandais loin derrière eux, ils racontent comment ils ont vécu cet état de grâce. Cette médaille d’or, qui devrait leur assurer le sésame olympique français pour les JO de Paris 2024, fait d’eux des prétendants à la médaille sur le plan d’eau de Marseille, un statut que les deux trentenaires assument volontiers.


    Diffusé le 12 mars 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #154 avec Philippe Legros

    Pos. Report #154 avec Philippe Legros

    Ce 154e épisode de Pos. Report reçoit un invité unique, Philippe Legros, membre de la cellule de routage de Thomas Coville sur l’Arkea Ultim Challenge-Brest, pour en décrypter le tour du monde du skipper de Sodebo Ultim 3, arrivé à la deuxième place le jeudi 29 février, après un peu plus de 53 jours de mer.


    Il commence par expliquer comment a été constituée la cellule de routage et son fonctionnement, avec lui et Dominic Vittet dans une maison spécialement louée pour l’occasion, à Ploemeur, et Will Oxley à distance chez lui, en Australie. Il raconte avoir vécu “H24” au rythme de la course, sans même avoir pris le temps de lire un livre ou de regarder un film, avec des échanges continus avec Thomas Coville et un rythme bien plus intense que sur un record.


    Nous refaisons ensuite le match de cet Arkea Ultim Challenge-Brest, avec, dès le départ, des interrogations sur le rythme à tenir dans les premiers jours, mais également une projection vers le premier front après Madère, qui s’est avéré un premier gros tournant, puisque Charles Caudrelier et Tom Laperche se sont échappés, devant Thomas Coville, sorti épuisé de cet épisode, et Armel Le Cléac’h.


    Philippe Legros détaille ensuite l’entrée dans les mers du Sud, qui voit le skipper de Sodebo Ultim 3 tout tenter pour rester dans le même système météo que ses devanciers, la première sérieuse avarie sur le système de descente de foil tribord peu avant Bonne-Espérance, puis un Indien particulièrement éprouvant pour Thomas Coville qui va s’arrêter à Hobart, au sud de la Tasmanie.


    Reparti dans des conditions difficiles pour ne pas laisser s'échapper Armel Le Cléac’h, alors deuxième, le skipper va passer le cap Horn quelques heures derrière Banque Populaire XI qui va finalement faire une seconde escale technique au Brésil, permettant à Thomas Coville de s’emparer définitivement de la deuxième place. Pour finalement couper la ligne le jeudi 29 février, au grand soulagement de Philippe Legros, qui a alors senti “quelques kilos en moins sur ses épaules”.


    Diffusé le 5 mars 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #153 avec Jacques Caraës et Guillaume Rottée

    Pos. Report #153 avec Jacques Caraës et Guillaume Rottée

    Ce 153e épisode de Pos. Report est consacré à la victoire de Charles Caudrelier sur l’Arkea Ultim Challenge-Brest, quelques heures après que le skipper du Maxi Edmond de Rothschild a coupé la ligne d’arrivée à Brest à 8h37’42,  après 50 jours 19 heures 7 minutes, 42 secondes de mer.


    Nos deux invités sont Jacques Caraës, marin qui compte plusieurs tours du monde à son actif et a par ailleurs été directeur de course de plusieurs épreuves, comme le Vendée Globe et la Route du Rhum, et Guillaume Rottée, le directeur de course de cet Arkea Ultim Challenge-Brest.


    Ce dernier commence par détailler comment se met en place le dispositif arrivée entre contraintes de sécurité et médiatiques, Jacques Caraës confiant de son côté ne jamais parvenir à dormir les veilles d’arrivée, la pression étant forte sur la direction de course.


    Nos deux invités racontent ensuite comment ils ont vécu celle de Charles Caudrelier, depuis un bateau passagers pour Jacques Caraës, à bord d’un semi-rigide de la “DC” pour Guillaume Rottée. L’un comme l’autre ont apprécié les conditions parfaites, entre lever du soleil et petite brise au moment où le Maxi Edmond de Rothschild a pénétré, en mode volant, dans le goulet de Brest, avant de peu à peu se poser sur ses foils, “tel un albatros” selon Jacques Caraës.


    Pour nos invités, cette victoire consacre un grand marin, révélé sur le tard mais qui, depuis, ne cesse de gagner, mais également un bateau, plan Verdier mis à l’eau en 2017 qui aura marqué l’histoire de la classe Ultim. Un bateau qui a cependant terminé le tour du monde fatigué, Guillaume Rottée évoquant les quelques bobos du trimaran, sur lesquels le Gitana Team est resté discret pendant ces presque 51 jours de course.


    Nous finissons par parler des prochains marins arrivés à Brest, dans l’ordre Thomas Coville, attendu jeudi, puis Armel Le Cléac’h, le week-end, tandis qu’Anthony Marchand et Eric Péron en ont encore pour une grosse dizaine de jours.


    Diffusé le 27 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #152 avec Guillaume Evrard et Gildas Morvan

    Pos. Report #152 avec Guillaume Evrard et Gildas Morvan

    Ce 152e épisode de Pos. Report, une nouvelle fois consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, reçoit Guillaume Evrard, membre de l’équipe de direction de course du tour du monde, et Gildas Morvan, directeur de course, notamment, des 24H Ultim.


    Une fois n’est pas coutume, nous commençons cet épisode en parlant de la queue de flotte, avec un passage du cap Horn attendu d’ici mercredi pour Anthony Marchand et Eric Péron, séparés de moins de 400 milles ce mardi. Un passage assez musclé pour le premier, selon Guillaume Evrard, Gildas Morvan évoquant de son côté le Pacifique compliqué du skipper d’Actual Ultim 3, toujours privé de son foil bâbord. Ce qui devrait le handicaper considérablement dans la remontée de l’Atlantique, d’où un beau duel en perspective avec Eric Péron.


    Duel également pour la deuxième place entre Thomas Coville et Armel Le Cléac’h qui a dû s’arrêter le week-end dernier à Rio pour une double avarie de safran que décrit Guillaume Evrard, ce dernier racontant également l’opération commando menée sur place par le team Banque Populaire.


    Nous évoquons ensuite les différents scénarios de l’arrivée de Charles Caudrelier qui, en raison, d’une grosse dépression balayant l’Atlantique Nord en fin de semaine, devrait s’arrêter aux Açores, nos invités évaluant les différents scénarios, entre escale technique, donc immobilisation d’au moins 24 heures, et mise à l’abri dans l’archipel avec possibilité de repartir dès que le skipper le souhaite.


    En fonction, l’un comme l’autre parlent d’une éventuelle arrivée à Brest dimanche soir ou lundi, celles de Thomas Coville puis d’Armel Le Cléac’h étant attendues entre le 28 février et le 1er mars. Nous finissons par analyser l’impact médiatique d’une course qui, selon Gildas Morvan, aura manqué un peu d’images de bord et d’infos de la part des marins engagés.


    Diffusé le 20 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #151 avec Yann Eliès et Emmanuel Bachellerie

    Pos. Report #151 avec Yann Eliès et Emmanuel Bachellerie

    Ce 151e épisode de Pos. Report reçoit Yann Eliès, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et de la Transat Jacques Vabre, qui sera en juillet directeur de course du Tour Voile, et Emmanuel Bachellerie, ancien délégué général de la classe Ultim, aujourd’hui organisateur de courses, avec sa société Ultim Sailing, dont le Tour Voile, la nouvelle Niji 40’ et le Trophée Banque Populaire Grand Ouest.


    Nous démarrons par un chapitre consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest que nos deux invités suivent avec passion, rappelant que si le côté régate est un peu mis de côté en raison des écarts séparant les cinq marins encore en course (à l’exception d’Armel Le Cléac’h et Thomas Coville, assez proches), il ne faut surtout pas minimiser la performance des marins sur cette première édition “réussie”, selon Yann Eliès.


    Ce dernier évoque notamment la performance du leader, Charles Caudrelier, et imagine bien, derrière lui, un Armel Le Cléac’h le couteau entre les dents dans la remontée de l’Atlantique Sud, qui pourrait lui être plus favorable. Emmanuel Bachellerie commente quant à lui le parcours d’Eric Péron à bord d’Adagio, bateau qui est la propriété d’Ultim Sailing.


    Yann Eliès raconte ensuite comment, à l’issue de la Transat Jacques Vabre 2021, il a décidé de se tourner vers la direction de course, au point d’avoir été nommé cette année directeur de course du Tour Voile. Une édition 2024 du Tour Voile, disputé depuis l’an dernier en Figaro Beneteau 3, qu’Emmanuel Bachellerie nous présente. Ce dernier évoque ensuite deux autres courses organisées cette année par Ultim Sailing, le Trophée Banque Populaire Grand Ouest en mai (en double, en Figaro 3) et la Niji 40’, nouvelle transat en triple en Class40 entre Belle-Ile et Marie-Galante (départ le 7 avril).


    Yann Eliès termine en parlant de son programme de l’année, entre direction de course, donc, mais aussi coaching avec le pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt en Figaro et Imoca, et navigations en Figaro (Trophée BPGO), Class40 et peut-être Ocean Fifty sur la Route des Terre-Neuvas.


    Diffusé le 13 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #150 avec Thomas Rouxel et Thierry Chabagny

    Pos. Report #150 avec Thomas Rouxel et Thierry Chabagny

    Ce 150e épisode de Pos. Report est de nouveau consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, nos invités du jour font partie de deux teams engagés sur la course autour du monde : le premier, Thomas Rouxel oeuvre au sein du team Sodebo aux côtés de Thomas Coville, Thierry Chabagny auprès d’Anthony Marchand, skipper d’Actual Ultim 3.


    Tous les deux, après avoir donné des nouvelles de “leurs” skippers respectifs, racontent comment se sont passées les escales techniques qu’Anthony Marchand et Thomas Coville ont été contraints de faire, le premier au Cap pour retirer le foil bâbord endommagé d’Actual Ultim 3, le second à Hobart pour plusieurs réparations, que décrit Thomas Rouxel.


    Ce dernier explique que cet arrêt de deux jours a permis à Thomas Coville de se reposer et de repartir avec un bateau à 100% de son potentiel, il a en outre rejoint Armel Le Cléac’h qui, après avoir fait le tour de la Nouvelle-Zélande par le nord, le devance de moins de 300 milles, un duel bienvenu à ce stade du tour du monde.


    Les deux marins, qui évoluent actuellement à l’avant d’une dépression, sont attendus au cap Horn le week-end prochain, tandis qu’Actual Ultim 3 a franchi le cap Leeuwin lundi soir, avec quelques jours favorables devant lui, explique Thierry Chabagny, qui a été son co-skipper sur la dernière Transat Jacques Vabre.


    Nos deux invités commentent par ailleurs la performance en tête de Charles Caudrelier et son choix, légitime à leurs yeux, de freiner le week-end dernier pour éviter de passer le cap Horn dans des conditions trop dangereuses, même si, souligne Thomas Rouxel, elles ne sont pas pour autant faciles, avec un fort vent de nord qui l’attend ce mardi au moment de retrouver l’Atlantique Sud.


    Nous terminons par évoquer les projets personnels de Thierry Chabagny et Thomas Rouxel : le premier, qui va disputer en février la Caribbean 600 sur le MOD70 Zoulou, attend l’arrivée de l’Arkea Ultim Challenge-Brest pour décider de la suite, le second a toujours pour ambition de s’engager sur le circuit Ocean Fifty, à condition de trouver des partenaires.


    Diffusé le 6 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #149 avec Tom Laperche et Frédéric Le Peutrec

    Pos. Report #149 avec Tom Laperche et Frédéric Le Peutrec

    Ce 149e épisode de Pos. Report est de nouveau consacré à l’Arkea Ultim Challenge Brest, nos invités sont Tom Laperche, skipper de SVR Lazartigue, qui a officialisé son abandon le 29 janvier, une semaine après s’être arrêté au Cap, et Frédéric Le Peutrec, membre de la direction de course, en charge notamment de la sécurité.


    Ce dernier commence par expliquer comment fonctionne la direction de course et comment elle gère les cas d’avaries en mer, comme celle dont a été victime Tom Laperche le 18 janvier, SVR Lazartigue ayant été sérieusement endommagé au niveau du puits de dérive et du fond de coque suite à une collision avec un objet flottant non identifié ou un mammifère marin.


    Le marin revient en détail sur cette collision, la façon dont il a fallu réagir en urgence pour sécuriser le bateau et les quatre jours de mer pour rallier Le Cap, forcément durs à vivre pour un skipper qui était alors à la lutte pour la première place avec Charles Caudrelier. Un skipper dont Frédéric Le Peutrec salue l’enthousiasme et le parcours jusqu’à la collision qui a mis un terme à sa course.


    Tom Laperche, rentré lundi à Concarneau, raconte ensuite l’arrêt au Cap et comment a été prise la décision d’abandonner, les dégâts étant trop importants pour lui permettre de repartir sereinement en mer. Il confie que depuis qu’il a mis sa course entre parenthèses, il a du mal à la suivre.


    Frédéric Le Peutrec décrit la situation sur l’eau, avec des conditions météo pour l'instant plutôt favorables dans le Pacifique pour le leader Charles Caudrelier, attendu au cap Horn le week-end prochain, plus compliquées derrière pour Thomas Coville et Armel Le Cléac’h.


    Le skipper de SVR Lazartigue conclut en expliquant les options qui se présentent désormais à l’équipe, entre retour du bateau par cargo ou par la mer, sans dérive.


    Diffusé le 30 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #148 avec Laurent Bourguès et Matthieu Perraut

    Pos. Report #148 avec Laurent Bourguès et Matthieu Perraut

    Ce 148e épisode de Pos. report reçoit deux marins qui viennent d’officialiser leur arrivée en 2024 dans la classe Ocean Fifty, Laurent Bourguès (Mon Bonnet Rose) et Matthieu Perraut (Inter Invest).


    Après avoir commenté l’actualité du moment, l’Arkea Ultim Challenge-Brest, qui vient de rentrer dans sa troisième semaine, les deux marins reviennent sur leurs parcours respectifs, l’un comme l’autre ayant débuté sur le circuit Mini 6.50 - Laurent Bourguès compte deux participations à la Mini Transat, Matthieu Perraut une.


    Le premier explique ensuite comment, après plusieurs années comme directeur technique chez TR Racing, il a décidé de naviguer “à son compte”. D’abord en 2022 sur le circuit Figaro, puis en 2023 en Imoca avec Damien Seguin, mais également en Ocean Fifty avec Eric Péron. Sa priorité est en effet d’évoluer dans cette classe des trimarans de 50 pieds qui le fait rêver depuis qu’il a été boat-captain pour Yves Le Blevec il y a plus de dix ans.


    Quant à Matthieu Perraud, il revient sur ses trois premières saisons avec Inter Invest en Class40 et raconte comment, avec son sponsor, ils ont décidé de se lancer sur le circuit Ocean Fifty. Les deux marins détaillent comment ils ont monté leurs projets respectifs et déniché un bateau - l’ancien French Touch pour Laurent Bourguès, l’ex Solidaires en Peloton pour Matthieu Perraud -, ce dernier expliquant d’ailleurs que la rareté des Ocean Fifty sur le marché l’a conduit à anticiper d’un an son arrivée sur le circuit.


    Ils finissent par évoquer leurs attentes sportives, avec un objectif majeur, la Route du Rhum 2026, et d’ici là un circuit qui se met en place, avec cette année des épreuves sur les bassin Manche/Atlantique et Méditerranée, mais également une transat, la Route des Terre-Neuvas.


    Diffusé le 23 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #147 avec Pascal Bidégorry et Christophe Boutet

    Pos. Report #147 avec Pascal Bidégorry et Christophe Boutet

    Ce 147e épisode de Pos. report est de nouveau consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, première course autour du monde en solitaire et en Ultim de l’histoire, qui s’est élancée dimanche 7 janvier de Brest. Les deux invités sont le navigateur Pascal Bidégorry, qui collabore avec le team SVR Lazartigue de Tom Laperche, et Christophe Boutet, manager du projet Adagio d’Eric Péron.


    Ce dernier commence par donner des nouvelles du skipper, visiblement en bonne forme après être parvenu à s’extraire des calmes et de la zone de protection des cétacés du Cap Vert. Il raconte également comment l’équipe est parvenue à préparer en trois mois le trimaran (ex Sodebo et Actual) après avoir reçu en septembre le soutien du partenaire titre, Adagio.


    Pascal Bidégorry explique de son côté son rôle au sein de l’équipe SVR Lazartigue, concentré sur les performances du trimaran de Tom Laperche, avec lequel il communique beaucoup, l’objectif étant de trouver le bon compromis entre un rythme élevé et la préservation du skipper. Un skipper à propos duquel le Basque ne tarit pas d’éloges, tout comme Christophe Boutet d’ailleurs.


    Les deux invités évoquent ensuite la situation sur l'eau et les enjeux des jours à venir, entre entrée dans le Grand Sud pour les bateaux de tête et contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène pour Eric Péron, le manager du projet confiant espérer une route un peu plus directe vers le cap de Bonne-Espérance.


    Les deux invités s’accordent à dire que, après neuf jours de course menés tambour battant, la dimension aventure va prendre peu à peu de plus en plus d’importance sur ce tour du monde au long cours.


    Diffusé le 16 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #146 avec Cécile Andrieu et Yves Le Blevec

    Pos. Report #146 avec Cécile Andrieu et Yves Le Blevec

    Ce 146e épisode de Pos. report, le premier de l’année, est consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, première course autour du monde en solitaire et en Ultim de l’histoire qui s’est élancée dimanche 7 janvier de Brest. Les deux invités sont Cécile Andrieu, team manager de l’équipe SVR Lazartigue, et Yves Le Blevec, directeur du team Actual.


    La première commence par raconter la course contre la montre du team pour réparer la faiblesse structurelle décelée dans le bras avant tribord de SVR Lazartigue à l'arivée de la Transat Jacques Vabre, finalement menée à bien, puisque Tom Laperche est arrivé à Brest la veille du départ.


    Le team Actual a aussi eu du pain sur la planche au retour de la Jacques Vabre, entre nouvelle aile de raie (plan porteur de la dérive) à fabriquer et foil à réparer, ce qui a pu être fait juste dans les temps pour que le plan VPLP soit à Brest le 29 décembre.


    Les deux invités expliquent comment ils ont vécu le départ dimanche, avec beaucoup d’émotion pour Tom Laperche, un peu plus contenue du côté d’Anthony Marchand, qui a étonné Yves Le Blevec par son sang-froid. Ils détaillent ensuite comment sont organisées leurs cellules de veille respectives, entre routage, soutien technique, mais aussi mental, des marins.


    Nous finissons par évoquer le défi logistique qui se présente aux teams en cas d’avarie, avec la possibilité de faire des escales (moyennant un arrêt de 24 heures minimum), et la situation météo des jours à venir, qui va se corser puisqu'un premier gros front attend les Ultim au niveau des Canaries.


    Diffusé le 9 janvier 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

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