Aujourd’hui, je tends le micro à Monika Nicolle, artiste, mère de famille, née au Maroc et expatriée un grand nombre de fois dans sa vie, du Mexique, au Brésil en passant par les US puis Londres.
À l’aube de ses 45 ans, Monika ressent une véritable révélation : se mettre à courir.
Le déclic arrive en accompagnant son mari, inscrit au marathon de Chicago. Quel que soit leur âge, leur corpulence, les participants ont l’air heureux. Ça la décomplexe autant que ça la questionne : ne faut-il donc pas être jeune, sportive de haut niveau pour courir une telle distance ?
Monika aime les défis. Alors, elle se lance.
Après 3 minutes à courir sur un tapis, son visage devient rouge. Totalement congestionné.
Pas gagné cette histoire. Et pourtant.
Après deux courses dans les jambes, Monika se sent bien et s’inscrit au marathon des Sables.
245 kilomètres dans le désert marocain en autosuffisance alimentaire.
5 étapes sur 6 jours, 40 km de moyenne par jour avec une grande étape de 80-90 km en plein milieu du parcours.
C’est l’équivalent de 6 marathons dans la semaine. Alors, oui, le corps souffre. Le mental aussi.
Chaque jour, Monika pense abandonner. Elle enrage contre les organisateurs de cette course harassante. Des baskets inadaptées à l’ultra distance vont lui coûter de profondes blessures aux pieds, ouverts à vif. Malgré tout, elle ne rend pas son dossard.
Alors à quoi pense-t-on pendant ces 6 jours ? Où puiser la force pour aller au bout de cette course ? Monika répond simplement : on ne pense pas. On court, on marche, on se ravitaille, on réajuste son chapeau. Bref, on vit au jour le jour, sans introspection.
Quelle leçon peut-on tirer d’une telle expérience ?
Selon Monica, les limites sont extensibles. “Quand on n’en peut plus, on peut encore “.
Pour elle, l’impossible n’existe pas. Tout est possible, sans forcément dire facile, si on le veut vraiment.
Relever le défi d’une telle course ne laisse pas indemne. Il y a un avant et un après. En vivant une semaine dans le désert, on s’aperçoit à quel point on peut vivre avec peu. Trop de superflu nous entoure. À son retour, Monika se décide à ouvrir les placards, à trier et à jeter. Pour plus de légèreté.
Malgré la difficulté de cette course et les douleurs engendrées, Monika reconnaît que sa confiance en elle a été véritablement boostée. Oser vivre ses rêves et cocher la case “DONE”, quel bonheur. Quelle fierté !
Pour aller plus loin, voici son livre : histoire d’un marathon des Sables
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