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    Sexe et douleur

    frJune 18, 2023
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    About this Episode

    La sexualité est un sujet rarement abordé en algologie, hormis dans les douleurs pelvipérinéales. Pourtant la douleur chronique peut avoir un impact important sur la vie sexuelle. Certaines positions peuvent être problématique sans compter, bien entendu, que la libido et l’orgasme en sont souvent affectés. Pourtant le sexe, par la libération d’endorphine qu’il déclenche, est aussi un antalgique et ses effets sur l’anxiété ou le stress ne doivent pas être négligés. Alors « Oui ce soir Chéri, j’ai la migraine » ?  Pour répondre à cette question, et à toutes les autres, nous avons le plaisir de recevoir le Dr Renato Colamarino, Chef du service de neurologie d’Antibes et également algologue et sexologue.  

    Recent Episodes from Libérons-nous de la douleur

    La douleur chez l'animal par Thierry Poitte

    La douleur chez l'animal par Thierry Poitte

    Les animaux ressentent-ils la douleur comme les humains ? Sont-ils empathiques ? Comment repérer la douleur chronique chez votre animal de compagnie ? En quoi les animaux peuvent-ils soulager la douleur des humains ? Qu’apporte l’algologie vétérinaire à la médecine humaine et inversement ?

    Pour répondre à ces questions nous recevons l’un des meilleurs experts de la douleur animale, le vétérinaire et conférencier Thierry Poitte, fondateur de CAP douleur

    La stimulation médullaire dans la douleur neuropathique par le Pr Philippe Rigoard

    La stimulation médullaire dans la douleur neuropathique par le Pr Philippe Rigoard

     Le neurochirurgien Philippe Rigoard, l’un des meilleurs experts, nous parle d'une des thérapies les plus efficaces dans les douleurs neuropathiques périphériques rebelles : la stimulation médullaire. 

    Quelles indications ? Quels risques ? Quels parcours ? 

    Un entretien captivant et approfondi sur un outil antalgique que tout médecin devrait connaître !  

    La rTMS et la tDCS dans la douleur chronique par le Pr Garcia-Larrea

    La rTMS et la tDCS dans la douleur chronique par le Pr Garcia-Larrea

     La stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) développée depuis le milieu des années 1980, la rTMS est une technique de neurostimulation non invasive et indolore consistant, par l'intermédiaire d'un champ magnétique appliqué sur le crâne, à moduler l'activité cérébrale à des fins thérapeutiques. Reconnues à l'échelle internationale, les indications de la rTMS se developpent dans le domaine de la psychiatrie, pour la dépression, mais également en douleur chronique. À ce titre, les autorités sanitaires de pays comme le Canada, l'Australie, Israël, la Tchéquie, l'Allemagne ont validé cette technique comme
    outil thérapeutique. Ce n'est pas le cas de la France où cette technique est pourtant utilisée avec succès par un nombre croissant d'hôpitaux et de cliniques depuis une quinzaine d'années. Malgré son utilisation croissante sur le territoire national et ses résultats probants, la rTMS n'a toujours pas reçu l'agrément des autorités sanitaires françaises et n'est donc pas prise en charge par la Sécurité Sociale.  Une autre technique, la stimulation transcrânienne par courant direct (tDCS), plus simple, est également efficace dans la douleur chronique mais ne fait pas appel à un champ électrique mais à un courant électrique. Pour nous parler de ces deux techniques innovantes, nous avons le plaisir et le grand honneur de recevoir le Pr Luis Garcia-Larrea. Neurophysiologiste, directeur de recherche à l’INSERM et directeur de l’Unité « Intégration Centrale de la Douleur » à Lyon le Pr Garcia-Larrea est l’auteur de très nombreux articles de premier plan sur la douleur neuropathique et les mécanismes de la neurostimulation.  Il est aujourd’hui président de l’European Pain Federation l’EFIC, c’est à dire la société européenne de la douleur. 

    Les traitements non-médicamenteux des douleurs rhumatismale par le Pr Julien Nizard

    Les traitements non-médicamenteux des douleurs rhumatismale par le Pr Julien Nizard

    Les douleurs rhumatismales, qu'elles soient dues à l'arthrose, à la polyarthrite rhumatoïde
    ou à d'autres affections, ont un retentissement sur la qualité de vie de millions de nos concitoyens. Des traitements médicamenteux existent mais eux aussi peuvent affecter la qualité de vie et sont parfois insuffisants. Pour ces raisons de plus en plus de Français se tournent vers les alternatives non-médicamenteuses. Pour nous en parler, le Professeur Julien Nizard, rhumatologue, médecin de la douleur et chef de service au CHU de Nantes.  

    La douleur du sujet âgé

    La douleur du sujet âgé

     Une idée préconçue voudrait que les personnes âgées soient plus résistantes à la douleur, comme si la sensibilité douloureuse s’érodait à l’image des autres sens comme la vue ou l’audition. D’où provient cette notion erronée qu’aucune étude n’a jamais démontrée ? Cela tient-il au fait que le soulagement est, parfois, obtenu avec des doses d’antalgiques moindres qu’à d’autres âges de la vie ? Ou bien que les personnes âgées, par leurs éducations, se plaindraient moins ? Difficile de se prononcer d’autant que les douleurs peuvent également être une manière de rompre la solitude inhérente au grand âge.  

    Une certitude : les douleurs augmentent considérablement avec l’âge au point d’être présentes chez 40 à 75% des sujets âgés vivant à domicile et près de 90% des personnes institutionnalisés. Le philosophe A. Comte-Sponville rapporte cette phrase : « Après soixante ans si tu te réveilles un matin et que tu n’as mal nulle part.… c’est que tu es mort ! ». Néanmoins, gardons toujours à l’esprit que ce n’est pas la vieillesse qui est douloureuse en soi, mais les maladies qu’elles favorisent.  Outre l’inconfort, la douleur a des conséquences sanitaires importantes. Afin d’éviter de la déclencher ou de l’exacerber, le sujet âgé va limiter ses déplacements conduisant à une perte de la force musculaire qui à son tour va limiter sa capacité physique à se mobiliser. Cela favorisera l’appréhension de chuter puis une dépendance dans les activités de la vie quotidienne. Ces limitations favoriseront l’apparition d’un état dépressif qui, à son tour, retentira sur l’appétit et favorisera les douleurs. La dénutrition fera le lit des plaies de pression qui, elles aussi, seront source de douleurs… 

    Lors d’une maladie qui entrave la communication, comme dans la maladie d’Alzheimer ou dans les suites d’un AVC, les soignants chercheront des modifications du comportement qui témoigne d’une souffrance : des gémissements, un visage crispé, une immobilisation prolongée, des réactions agressives ou bien des réactions de rejets lors des soins. Des échelles d’évaluations de la douleur, là encore comme chez le nourrisson, qui reposent sur ces différents indices pour donner un score à l’état douloureux L’âge avançant on souffre davantage et une douleur chronique peut faire progressivement glisser vers d’autres complications. Elle doit être combattue avec la même vigueur qu’aux autres âges de la vie. Tous les médicaments antalgiques sont utilisés, mais en étant attentif sur la façon dont l’organisme va les métaboliser. Les reins ou le foie qui sont des épurateurs doivent être en bon état de marche afin d’éliminer les drogues pour ne pas qu’elles s’accumulent et entraîner des surdosages. 

    La névralgie pudendale par le docteur Gaëlle Paradot

    La névralgie pudendale par le docteur Gaëlle Paradot

    La névralgie pudendale est une affection qui provoque des douleurs, de l'inconfort ou une sensation de brûlure dans la région du nerf pudendal, comme le périnée, les organes génitaux et l'anus. Cette affection peut être causée par plusieurs facteurs, tels que la compression ou l'étirement excessif du nerf pudendal. Cela peut se produire en raison de blessures chirurgicales, d'accouchements, de constipation chronique, de positions assises prolongées ou de certaines activités sportives comme le cyclisme. Les symptômes de la névralgie pudendale peuvent inclure une douleur ou un inconfort chronique dans la région pelvienne, souvent décrite comme une sensation de brûlure ou de piqûre mais aussi des sensation de pression ou de gonflement dans le rectum ou le vagin. Des douleur pendant les rapports sexuels peuvent être rapportées ainsi que des difficulté à uriner ou à déféquer voir des douleur lors de la position assise prolongée. 

    Le traitement de la névralgie pudendale vise à gérer les symptômes et peut inclure des médicaments pour la douleur, la physiothérapie, des injections de corticostéroïdes ou d'anesthésiques, et parfois une intervention chirurgicale pour libérer le nerf de la compression. Pour nous en parler nous recevons le docteur Gaëlle Paradot neurochirurgien spécialisé dans cette pathologie. 


    Les douleurs pelvipérinéales

    Les douleurs pelvipérinéales

     La douleur pelvi-périnéale est une douleur qui se situe dans
    la région du bassin et du périnée. Le périnée est la zone entre l'anus et les
    organes génitaux (chez les hommes, cela se situe entre l'anus et le scrotum, et
    chez les femmes, entre l'anus et la vulve). Il existe de nombreuses causes possibles aux douleurs pelvi-périnéales. Parmi celles-ci, on retiendra : 

    Les troubles musculosquelettiques : Des problèmes avec les muscles, les ligaments et les articulations du bassin et du périnée peuvent causer de la douleur. Cela peut inclure des spasmes musculaires, des blessures ou des troubles du plancher pelvien. 

    Les troubles nerveux : Les nerfs dans la région pelvienne et périnéale peuvent être comprimés ou endommagés, ce qui peut causer de ladouleur. 

    Les troubles gynécologiques : Chez les femmes, des conditions comme l'endométriose, les kystes ovariens, la maladie inflammatoire pelvienne, et les fibromes utérins peuvent causer de la douleur dans la région pelvienne et périnéale. 

    Les troubles urologiques : Des situations comme la cystite interstitielle (une inflammation de la vessie) ou les infections des voies urinaires peuvent causer de la douleur. 

    Les troubles gastro-intestinaux : Comme la diverticulite, le syndrome du côlon irritable, ou la constipation peuvent causer de la douleur dans cette région. Chez les hommes, une inflammation ou une infection de la prostate peut causer une douleur persistante dans la région pelvienne et périnéale.  

    La toxine botulique en douleur chronique

    La toxine botulique en douleur chronique

    Bienvenue sur ce podcast consacré à la Toxine Botulique !  Au XIXème siècle, un fait divers secoue le duché de Württemberg, situé au Sud-ouest de l’Allemagne actuelle. Lors d’un banquet de mariage trente-six convives tombent malades et trois perdent la vie. La piste d’une toxi-infection alimentaire se précise. La maladie surviendrait à la suite de la consommation de charcuterie avarié et plus particulièrement des boudins. Le microbiologiste belge Van Ermengem va retrouver le bacille dans l’estomac des trois noceurs décédés d’une paralysie respiratoire. Il publie en 1896 un premier papier sur ce germe qu’il baptise « bacillus botulinus » — boudin se disant botulinus en latin—. La neurotoxine produite par cette bactérie est le plus puissant poison connu à ce jour, moins d’un kilo suffirait à faire disparaître l’humanité entière !
    Dans les années quatre-vingt les propriétés de blocage de l’activité musculaire de la toxine botulique (Botulin Toxin en anglais, d’où « BoTox ») seront utilisées pour traiter le strabisme de l’enfant lié à une hyperactivité des muscles oculaires et bien sûr en esthétique, en relâchant la musculature du visage, le Botox atténue les rides.  

    Mais en plus de gommer les stigmates de vieillesse, la toxine botulique peut aussi estomper la douleur ! C’est le cas dans la douleur neuropathique où des micro-injections de toxine sur la zone douloureuse peuvent soulager durant environ trois mois. La toxine botulique n’agit alors pas au sein du muscle mais sur le nerf, en empêchant la libération de neuromédiateurs impliqués dans la douleur mais aussi,
    indirectement, sur les fameux récepteurs TRPV1 dont leur découverte a valu le prix Nobel en 2021 à son découvreur David Julius.  La toxine botulique s’utilise aussi dans d’autres douleurs telles certaines migraines rebelles aux médicaments et les névralgies de la face ou la nuque. Parfois, lorsque la zone douloureuse est devenue trop sensible, ces injections sous-cutanées peuvent être réalisé sous inhalation protoxyde d’azote. Le patient respire un gaz
    hilarant doté de propriétés antalgiques et anxiolytiques qui rend l’acte supportable. 


    Pour nous en parler nous avons le plaisir de recevoir l’algologue Eléna Kereun, à la tête de la structure douleur à la clinique Bouchard à Marseille. Eléna, avant d’être médecin militaire, a été formé au CHU Bordeaux . Son expertise dans l’usage de la toxine botulique dans la douleur est reconnue, elle est à d’ailleurs rédigée la fiche d’engagement, auprès du Haut Conseil des Nomenclatures afin que l’injections de toxine botulique possède un codage propre dans la douleur chronique.  

    Sexe et douleur

    Sexe et douleur

    La sexualité est un sujet rarement abordé en algologie, hormis dans les douleurs pelvipérinéales. Pourtant la douleur chronique peut avoir un impact important sur la vie sexuelle. Certaines positions peuvent être problématique sans compter, bien entendu, que la libido et l’orgasme en sont souvent affectés. Pourtant le sexe, par la libération d’endorphine qu’il déclenche, est aussi un antalgique et ses effets sur l’anxiété ou le stress ne doivent pas être négligés. Alors « Oui ce soir Chéri, j’ai la migraine » ?  Pour répondre à cette question, et à toutes les autres, nous avons le plaisir de recevoir le Dr Renato Colamarino, Chef du service de neurologie d’Antibes et également algologue et sexologue.  

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