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    Actualité religieuse dans les médias

    Une revue de presse hebdomadaire, qui rapporte l'essentiel de ce qui se dit et s'écrit en matière de religion et de spiritualité, toutes religions confondues.

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    Episodes (74)

    Et l’on parle encore et toujours d’avortement aux Etats-Unis.

    Et l’on parle encore et toujours d’avortement aux Etats-Unis.

    Et l’on parle encore et toujours d’avortement aux Etats-Unis.  Bien que l’avortement soit illégal désormais dans 13 Etats américains depuis que ce droit constitutionnel qui datait de 1974, le fameux arrêt Roe v. Wade,  ait été révoqué  par la Cour suprême (par 6 juges conservateurs contre 3 libéraux). Les manifestations continuent, les militants pro-life répétant que le combat n’est pas fini et que l ‘objectif désormais est de rendre l’avortement « impensable ». Ainsi, en janvier dernier, raconte <strong>Slate </strong>un magazine en ligne <a href="https://www.slate.fr/story/241417/etats-unis-anti-avortement-ivg-sainte-gianna-patronne-catholiques-americains-pro-life-roe-">https://www.slate.fr/story/241417/etats-unis-anti-avortement-ivg-sainte-gianna-patronne-catholiques-americains-pro-life-roe-</a> , plusieurs milliers de militants anti-avortement jusqu’auboutistes étaient rassemblés à Washington. Et on y croisait par exemple, l’acteur Jonathan Roumie, qui joue Jésus dans la série télévisée « chrétienne » <strong>The Chosen</strong>, retraçant la vie du Christ. Mais aussi la fille d’une pédiatre italienne, Gianna Beretta Molla, qui a choisi de mourir d’une infection causée par un fibrome sur son utérus plutôt que d’avorter comme les médecins le lui conseillaient. Sa fille est une égérie des pro-life américains et sa mère, désormais sainte Gianna,  a été canonisée en 2004. Un sacrifice maternel choquant et absurde, comme si la vie humaine d’une mère n’était pas plus précieuse que celle d’un fœtus et alors que la doctrine catholique autorise l’avortement lorsque la vie de la mère est en danger ! Sur les sites des associations anti-avortement, relève <strong>Slate</strong>, <strong>« </strong><strong>les histoires tragiques de femmes qui, comme sainte Gianna, ont refusé des soins qui auraient tué leurs fœtus sont présentées comme de formidables exemples avec des titres comme : « Une mère choisit la mort pour sauver son enfant à naître. » </strong>En utilisant sciemment le mot <strong>« enfant »</strong> faux à la place de fœtus, qui frappe plus les esprits ! Une nouvelle réalité médicale se met en place, dans les Etats où l’avortement est interdit et les médecins doivent consulter les avocats de l’hôpital pour s’assurer que l’IVG qu’ils veulent pratiquer ne sera pas considérée comme un crime passible de plusieurs années de prison en Louisiane, dans l’Oklaoma, le Missouri ou encore le Texas. Mais n’est pas considéré comme un crime ou tout au moins une violation de l’engagement  des médecins ceux qui, à cause de lois scandaleuses, attendent qu’une patiente soit dans un état critique pour intervenir. Et de plus, dans la grande majorité des Etats qui interdisent l’avortement, il n’y a pas d’exceptions lorsqu’il s’git de viol, d’inceste ou d’anomalie du fœtus qui le rend non viable. Santa Gianna, patronne des pro-life américains ? Une drôle de sainte, qui cumule les  morts de femmes plutôt que les bienfaits ! Et ses dévôts qui en soutenant la nouvelle loi anti avortement préfèrent y ajouter le chagrin qui en découle.


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    Témoin cette histoire en Floride. Deborah et Lee étaient tout heureux de l’enfant qui s’annonçait, le second dans leur foyer. Et pourtant au deux tiers de sa grossesse Deborah a été avertie par son gynécologue que le fœtus qu’elle portait n’était pas viable parce que porteur d’anomalies graves dont l’absence de reins,   des poumons sous-développés et l’absence de liquide amniotique et qu’il était destiné à mourir dans les heures qui suivraient sa naissance. Mais quand le couple a demandé une interruption de grossesse, le praticien a fait valoir que la nouvelle législation de Floride, imaginée par des juges de la Cour suprême plus préoccupés de faire triompher leur idéologie pro-life que du bien-être des femmes, lui interdisait de pratiquer un avortement. Et que les médecins de Floride, comme ceux d’autres Etats qui appliquent l’interdiction d’avorter, sont désormais passibles de pénalités financières mais aussi de se voir retirer leur licence et de 5 ans de prison. Et pas question de provoquer l’accouchement avant terme. Voilà pourquoi Deborah et Lee ont attendu encore deux mois dans l’inquiétude et la douleur. Enfin, ils ont dû expliquer à leur fille qu’il n’y aurait pas de frère ou de sœur à venir malgré le ventre arrondi de maman. Ils ont commencé à préparer la crémation de leur enfant à naître et le chagrin s’est installé pour de bon dans leur maison. Et pendant ce temps, le gouverneur conservateur de Floride, Ron DeSantis, que l’on dit être le nouveau Trump se félicitait de la nouvelle législation qui autorise l’avortement en Floride jusqu’à 15 semaines seulement et parlait de le réduire à six semaines en clamant victorieux <strong>« We are pro-life ! » </strong>


    <a href="https://www.washingtonpost.com/health/2023/02/18/florida-abortion-ban-unviable-pregnancy-potter-syndrome/?utm_campaign=wp_news_alert_revere_trending_now&amp;utm_medium=email&amp;utm_source=alert&amp;location=alert">https://www.washingtonpost.com/health/2023/02/18/florida-abortion-ban-unviable-pregnancy-potter-syndrome/?utm_campaign=wp_news_alert_revere_trending_noutm_medium=email&amp;utm_source=alert&amp;location=alert</a>


    Le 24 février, la vice-présidente Kamala Harris a mis en garde contre une décision que la cour du Texas risquait de prendre concernant l’accès à une pilule abortive, à la demande d’une association chrétienne <strong>Alliance Defending Freedom</strong> (l’Alliance pour la défense de la liberté) qui représente entre autres des organisations médicales anti-avortement. <strong>« C’est une attaque contre la liberté fondamentale d’accès aux soins de santé »,</strong> a déclaré la vice-présidente américaine, lors d’une rencontre avec des défenseurs des droits à l’avortement. En question, le Mifepristone, autorisé par la Food and Drug Administration il y a plus de 20 ans, qui bloque la production d’hormones nécessaires à une grossesse et produit un avortement jusqu’à 10 semaines de grossesse. <strong>« Ce n’est pas une attaque contre les libertés fondamentales des femmes, c’est une attaque contre le fondement de notre système de santé public »</strong>, a déclaré Kamala Harris.  Si le juge chargé de l’affaire décide en faveur de l’Alliance Defending Freedom, la Food and Drug Administration sera obligée de revoir son autorisation de mise sur le marché du Mifepristone. Et ce médicament serait aussi  indisponible dans les Etats qui n’ont pas de lois aussi restrictives concernant l’avortement. Une nouvelle attaque contre la liberté des femmes


    .<a href="https://thehill.com/policy/healthcare/3872994-harris-says-challenge-to-abortion-pills-an-attack-on-science-and-public-health/">https://thehill.com/policy/healthcare/3872994-harris-says-challenge-to-abortion-pills-an-attack-on-science-and-public-health/</a>


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    <strong>Le Monde des Religions</strong> a publié le week-end dernier un article sur le patriarche orthodoxe Kirill. La spécialiste des questions religieuses dans la Russie post-soviétique, Kathy Rousselet, tente d’analyser la position du patriarche orthodoxe vis-à-vis du Kremlin depuis le début de la guerre en Ukraine et le discours toujours plus anti-occidental de l’Eglise russe. Avec une question : <strong>« Pourquoi le discours du patriarche s’est-il radicalisé au fil des mois. » </strong>Une évolution évidente entre sa réaction lors de l’invasion de l’Ukraine en février 2022 où il parle de du <strong>« rétablissement le plus rapide de la paix »</strong>  et ses attaques quelques jours plus tard contre les valeurs libérales, l’homosexualité,  l’Occident dépravé et une dimension patriotique fortement militarisée. Jusqu’à dire que « les soldats russes qui mourront dans la guerre en Ukraine seront lavés de tous les péchés. » Est-ce un alignement sur la stratégie de Poutine ou le résultat d’une radicalisation interne d’une partie de l’Eglise russe et de nombre de ses dignitaires ? Quels sont les liens entre Poutine et Kirill ? Réponse de la chercheuse : « Kirill et Vladimir Poutine partagent en effet la même représentation du monde. Ils considèrent l’un comme l’autre que l’effondrement de l’Union soviétique est une catastrophe géopolitique. Kirill défend, notamment contre le patriarcat de Constantinople [primus inter pares] ce qu’il considère être son territoire canonique, dont fait très largement partie l’ancienne Union soviétique. Le président russe, lui, a cherché à maintenir son influence sur la région. Kiril est connu pour être moins un religieux qu’un politique […] C’est sans doute ce qui lui a permis de devenir patriarche. ». Un patriarche qui a été au service du KGB alors qu’il représentait son Eglise au Conseil des Eglises à Genève, un homme qui aime la richesse … Et que représente cette Eglise orthodoxe dans la société russe aujourd’hui ? Réponse de Kathy Rousselet : «  Il faut, bien sûr, distinguer l’appartenance à l’Eglise orthodoxe, qui est une façon d’exprimer son identité nationale russe, et la pratique religieuse […] le pourcentage des personnes qui se déclarent orthodoxes a baissé de 9 % depuis 2009. Quant à la pratique, un sondage datant d’avril 2022 montre qu’elle reste faible : environ 9 % des personnes interrogées vont au moins une fois par mois à un office religieux, 43 % n’y vont jamais. D’après le même sondage, 30 % se disent <em>« pas très religieux »</em> et 16 % <em>« pas du tout »</em>. Et dans une enquête de 2021 d’un autre institut de sondage sur les <strong>« personnes faisant autorité »,</strong> Kirill n’est même pas mentionné ! Et en Occident, des prêtres du patriarcat de Moscou n’hésitent pas à se déclarer contre la guerre et dans certaines églises orthodoxes, on ne commémore plus le patriarche Kirill… qui a perdu deux Eglises orthodoxes en Ukraine qui dépendaient du patriarcat de Moscou ont déclaré leur indépendance, un échec majeur pour Poutine et Kirill.


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    Enfin, une chronique d’un pasteur Suisse : Il écrivait : « Le carnaval de Bâle a débuté à 4 heures ce matin.

    Quoi, en plein carême ?  Évidemment! Comment ça « évidemment ? » « Tout le monde sait que le carnaval se termine à mardi gras. Avec le mercredi des cendres, c’est le carême qui commence. C’est ce qu’indique le calendrier catholique. Mais rien n’oblige à le suivre. En 1529, Bâle est devenue une ville protestante. Et alors ? Alors, quel meilleur moyen d’affirmer sa nouvelle identité que de fêter, de manger gras et de boire beaucoup au moment même où le catholicisme réclame de faire pénitence et de faire maigre. Ce n’est pas pour dire, mais cette volonté de se démarquer est un peu enfantine.

    Peut-être. Mais si ça fait du bien aux uns sans faire de mal aux autres, je prends.


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    L’Irlande a décidé d’un jour férié dédié à une femme, la déesse celtique, sainte chrétienne et icône féministe, Brigitte.

    L’Irlande a décidé d’un jour férié dédié à une femme, la déesse celtique, sainte chrétienne et icône féministe, Brigitte.

    Pour la première fois cette année, l’Irlande a décidé d’un jour férié dédié à une femme, la déesse celtique, sainte chrétienne et icône féministe, Brigitte, raconte la correspondante de Libération. Dans le calendrier irlandais, le 1 février est le jour d’Imbolc, première célébration celtique de l’année qui marque le temps du renouveau et de la croissance (c’est la période de l’agnelage et les brebis commencent à allaiter leurs petits… Le mot Imbolc signifierait aussi lactation mais aussi purification… » C’était une fête de sortie d'hiver au cours de laquelle on célébrait la déesse celte Brigit, ou Brighid : on l'invitait à entrer dans la maison afin de la purifier et de la protéger jusqu'à la prochaine fête d'Imbolc. Elle a été christianisée en la remplaçant par la chandeleur  (le 2 février) et la « fête de (sainte) Brigitte ». En Europe, une survivance de cette fête christianisée serait la Chandeleur, la fête correspondant à la présentation de Jésus au Temple, selon la coutume juive. En Irlande, Brigitte est partout : puits, églises, clubs de football gaélique ou écoles se parent de son nom. Mais qui est vraiment Brigitte ? La question divise et deux histoires se confondent : celle d’une déesse préchrétienne et celle d’une sainte du VIe siècle, née en 451morte un 1er février. Pendant féminin de saint Patrick, Brigitte fut érigée en modèle pour les Irlandaises pieuses, au XIXe siècle et fêtée le 1er février. Brigitte, c’est aussi la patronne de l’Irlande au même titre que Saint-Patrick et Saint- Colomba, sur l’île d’Iona au nord de l’Écosse, deux saints évangélisateurs. Sainte Brigitte a elle a fondé le monastère de Kildare, au sud-ouest de Dublin, Mais quand Patrick est célébré avec un certain vacarme chaque 17 mars, Brigitte est devenue le modèle de femmes qui tentent de se réapproprier l’histoire irlandaise et de faire sortir de l’ombre des modèles alternatifs. Il faut y voir le symbole d’un pays en profonde mutation. «L’Irlande d’aujourd’hui est très différente de celle d’il y a dix ans», explique la responsable d’une association qui milite pour l’égalité homme-femme dans le domaine culturel.. Si le pouvoir de l’Église catholique a commencé à décliner dès la décennie 1990, les dernières années ont marqué une accélération de la transition. Enquête après enquête, le voile est progressivement levé sur les abus commis par les ordres religieux, dont les victimes attendent encore des réparations. Mais la République d’Irlande a aussi, ces dernières années, légalisé le mariage pour tous et décriminalisé l’avortement, une véritable révolution. En ajoutant ses actions charitables et son ancrage dans la nature, Brigitte devient une figure de proue idéale des féministes et écologistes en quête de justice sociale […] Une icône du « renouveau et de la dissidence par rapport à l’institution. » 

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    Nancy Pelosi, qui a présidé la chambre des représentants du Congrès américain jusqu’à récemment avait été interdite de communion par son archevêque de San Francisco parce qu’elle soutenait l’IVG., interdit par l’Église catholique. Cette fois-ci, c’est l’archevêque de Denver, connu pour ses positions d’extrême-droite et son soutien aux thérapies de conversion des homosexuels (interdites en France) qui a interdit la communion aux catholiques pro-LGBTQ qui osent porter un masque arc-en-ciel emblème du mouvement homosexuel.  Pourquoi ce masque ? En signe de défense de Maggie Barton, la professeur de technologie d’une école catholique du Colorado licenciée parce qu’elle est dans une relation homosexuelle. Son renvoi a suscité une importante protestation des parents de cette école et ils ont réuni des dizaines de milliers de dollars pour qu’elle puisse payer ses frais de justice. Des paroissiens catholiques de la ville de Denver ont aussi décidé de porter un masque arc-en-ciel à la messe pour témoigner en silence de leur soutien à la professeur mais le prêtre qui officiait leur a fait signe de sortir. Comme l’écrit le révérend Nathan, de l’association Faithful in America : « Il est toujours condamnable de punir quelqu’un pour une question d’amour et personne ne devrait se voir refusé l’Eucharistie parce que le prêtre à un problème personnel avec le choix de vie de la personne.», faisant totalement abstraction des règles en vigueur dans l’Eglise catholique au sujet de l’homosexualité qu’elle interdit… 

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    Il aura fallu trois ans de travaux de fidèles bénévoles et d’artisans durant 36 mois pour que la mosquée Annour, ou mosquée de la Lumière, soit reconstruite, remplaçant une vieille mosquée exiguë au centre de Montpellier. Elle a été inaugurée le 15 février dernier en présence du recteur Chems-Eddine Hafiz de la Grande Mosquée de Paris  à laquelle elle est rattachée. Et ce lieu de culte, qui peut accueillir quelque 600 fidèles dans plusieurs salles de prière, dont une pour les femmes, sera géré par l’association musulmane des habous de Montpellier proche des harkis algériens. Mais chose remarquable, ce sont les fidèles musulmans de Montpellier qui ont financé de projet de trois millions (dont 1,8 million de dons des fidèles), sans subvention ni interférences d’un pays musulman étranger, ce qui fait la fierté des fidèles et devrait leur assurer l’indépendance, comme le souligne un membre de la communauté.  « Nous voulons être ouverts aux autres. Nous sommes des musulmans français, une communauté soudée, mais ce lieu est à tout le monde » proclame Mohamed Amar, le responsable de la mosquée. 

    Qu’est-ce qu’un « habou », cette institution de droit musulman ? L’encyclopédie en ligne Wikipedia donne une explication : « On raconte dans un hadîth [une parole que la tradition attribue à Mahomet] qu'un musulman pieux aurait demandé au prophète Mahomet ce qu'il pouvait faire de sa terre pour être agréable à Allah. Le prophète lui aurait répondu ceci : « Immobilise-la de façon à ce qu'elle ne puisse être ni vendue, ni donnée, ni transmise en héritage et distribues-en les revenus aux pauvres ». Omar suivit ce conseil et déclara que la terre dont il s'agit ne pourrait faire l'objet, à l'avenir, ni d'une vente ni d'une donation. Elle ne pourrait pas être transmise non plus en héritage et ses revenus seraient employés à secourir les pauvres, les voyageurs et les hôtes. »

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    On a appris la semaine passée que l’ancien président des États-Unis, Jimmy Carter, qui a 98 ans ans, avait choisi de passer ses derniers jours chez lui en soins palliatifs à Plains en Georgie où il est né et où il a passé une bonne partie de sa vie comme « peanut farmer », agriculteur spécialisé dans la culture de l’arachide, plutôt que d’être en soins intensifs à l’hôpital. Jason Carter leur petit-fils a publié un communiqué disant : « J’ai vu mes deux grands-parents [Jimmy et Rosalynn sa femme sont mariés depuis 76 ans]. Ils sont en paix et, comme toujours leur maison est pleine d’amour. » Mais Jimmy Carter n’a pas été qu’un agriculteur, il a aussi été gouverneur de Georgie et durant 4 ans (de 1977 à 1981) Président démocrate des Etats-Unis, durant une période politiquement et économiquement difficile pour le pays. Il restera, au long des année passées, celui qui a inlassablement cherché la paix dans les conflits internationaux et à promouvoir la démocratie et les droits de l’homme. Lorsqu’il reçu le Prix Nobel de la Paix, en 2002, lors d’une cérémonie à Oslo, un membre du comité Nobel le présenta ainsi : « Jimmy Carter ne restera probablement pas dans l’histoire des Etats-Unis comme le Président le plus efficace. Mais il est certainement le meilleur ex-président que l’Amérique ait jamais eu. » Mais surtout, comme le relève nombre d’articles, « Jimmy Carter a mené une vie simple et modeste, ce qui est rare, en comparaison avec ses successeurs à la présidence. » Il a toujours refusé d’être membre de conseils d’administration ou  de faire des conférences financièrement lucratives et décidé que ses revenus viendraient de ses livres. Et, par exemple, il a aidé financièrement l’association Habitat for Humanity,  une organisation internationale, œcuménique chrétienne, non gouvernementale a rénover 4300 logements. On retiendra aussi de Jimmy Carter, sa foi et son engagement dans son Église baptiste. Il fut durant 50 ans moniteur d’école du dimanche dans sa paroisse baptiste de Plains. Il avait aussi quitté avec fracas la Convention baptiste du Sud, la plus importante Église protestante des « États-Unis en dénonçant sa « rigidité théologique ». Avec d’autres baptistes du Sud, du Texas, Jimmy Carter avait publiquement protesté contre les initiatives de plus en plus conservatrices prises ces dernières années par la Convention baptiste du Sud,  entre autres les déclarations conseillant aux femmes mariées de « se soumettre gracieusement » à leur mari. Ou encore la condamnation de l’homosexualité et le refus d’ordonner des pasteurs homosexuels. Une lecture littérale des textes bibliques confinant à l’absurde ! La Convention baptiste du Sud n’avait pas connu pareilles difficultés depuis qu’au 19e siècle les baptistes du Nord et du Sud s’étaient séparés sur la question de l’esclavage. Et le racisme dans ces Églises avaient provoqué la création d’Églises noires dans le Sud. Mais cette déclaration publique et courageuse de Jimmy Carter, avait focalisé toute l’attention, en partie parce que l’ancien président a une image d’homme intègre et digne et que sa foi a toujours été rayonnante.

    Antisémitisme de la diplomatie russe - Kirill 2 - Le Moyen-Orient est encore entré en éruption la semaine passée

    Antisémitisme de la diplomatie russe - Kirill 2 - Le Moyen-Orient est encore entré en éruption la semaine passée

    Antisémitisme de la diplomatie russe

    Le Monde https://www.lemonde.fr/un-si-proche-orient/article/2023/01/29/la-tentation-antisemite-de-la-diplomatie-russe_6159708_6116995.html

    a publié le 29 janvier un article de l’historien Jean-Pierre Filiu, spécialiste bien connu du Moyen-Orient sur « la tentation antisémite de la diplomatie russe. » Et plus précisément sur le ministre des affaires étrangères de Poutine, Serguei Lavrov, qui selon Filiu « multiplie les comparaisons nauséabondes entre Hitler et Zelensky, voire entre les nazis et les démocraties occidentales, au nom de leur soutien à l’Ukraine. » Bien connu à l’international, au plus haut niveau, ce diplomate chevronné en poste depuis longtemps au point qu’on a pu le surnommer « le Talleyrand de la diplomatie russe », sa sortie sur les opposants à l’invasion russe de l’Ukraine en les comparant à Hitler et aux nazis et la gravité de ses clichés antisémites ont provoqué un choc. 

    Ainsi, rappelle Filiu, Lavrov n’a cessé de marteler sur la scène internationale que l’invasion de la Russie visait à « dénazifier » ce pays et à sauver la population russophone d’un « génocide » reprenant « les formules provocatrices » de Poutine pour justifier son invasion. 

    Jean-Pierre Filiu rappelle encore qu’en mai 2022, Serguei Lavrov interrogé par une télévision italienne sur les origines juives du président Zelensky retorque : « Et alors, si Zelensky est juif ? Cela ne change rien à la présence d’éléments nazis en Ukraine. Il me semble qu’Hitler avait aussi du sang juif. » Et d’ajouter, « certains des pires antisémites sont juifs ».  « Le chef de la diplomatie russe reprend ainsi une fable conspirationniste en vogue dans les cercles négationnistes, fable qui, comme de coutume, continue de se diffuser malgré les démentis catégoriques de la recherche historique. » 

    Des déclarations accueillies fort mal en Israël et qualifiées de « délirantes et dangereuses » ou encore de « propos scandaleux, impardonnables et d’horrible erreur historique » par un ministre israélien et qui ont valu à l’ambassadeur de Russie en Israël d’être convoqué pour s’expliquer. L’ardeur de Serguei Lavrov n’en n’a pas été refroidie pour autant et un communiqué de son ministère accuse le gouvernement d’Israël de « soutenir le régime néonazi de Kiev. L’histoire connaît malheureusement des exemples de collaboration entre nazis et juifs. » 

    Affirmant que « l’Ukraine, soit dit en passant, n’est pas la seule dans ce cas », les affaires étrangères russes accusent cette fois le président de Lettonie (un État balte) d’avoir des sympathies nazies, en dépit de ses origines juives. Tandis que les démocraties occidentales soutenant l’Ukraine sont visées par Lavrov : « Tout comme Hitler a mobilisé et conquis la plupart des pays européens pour les lancer contre l’Union soviétique, aujourd’hui les États-Unis ont monté une coalition » dont l’objectif serait le même, la « solution finale à la question russe. Tout comme Hitler voulait résoudre la question juive, désormais les dirigeants occidentaux disent sans ambiguïté que la Russie doit subir une défaite stratégique ». 

    On a pu être indigné devant cette instrumentalisation de la Shoah, ou par l’absurdité des propos de Lavrov, mais Jean-Pierre Filiu nous met en garde : « Les provocations du ministre des affaires étrangères russe doivent pourtant être prises très au sérieux, tant elles sont révélatrices de la paranoïa complotiste qui règne au sommet du pouvoir à Moscou. Elles s’inscrivent en outre dans un contexte de harcèlement d’Etat à l’encontre des institutions juives de Russie. 

    Déjà, le grand rabbin de Moscou, Pinhas Goldschmidt, a été contraint de se réfugier en Israël pour avoir refusé de soutenir l’invasion de l’Ukraine, invasion qu’il qualifiait au contraire de « catastrophe pour la Russie et pour les juifs russes ». Et en juillet 2022, l’Agence juive qui s’occupe entre autres de l’Alyah (retour en Israël) des juifs dans le monde a été menacée d’être fermée par le ministère russe de la justice. « Face à un tel acharnement, sans précédent depuis la chute de l’URSS, les déclarations du ministre Serguei Lavrov résonnent de manière sinistre à l’intérieur comme à l’extérieur de la Russie », nous avertit Jean-Pierre Filiu. 

    Et à propos du grand rabbin de Moscou, le Monde du 16 juillet dernier https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/16/guerre-en-ukraine-le-grand-rabbin-de-moscou-sonne-l-alarme_6134988_3210.html

    racontait comment Pinchas Goldschmidt avait dû fuir la Russie peu après le déclenchement de la guerre contre l’Ukraine et se réfugier à Jérusalem. La raison : les autorités russes avaient exigé que cet influent rabbin soutienne publiquement « l’opération militaire spéciale », en clair l’attaque de l’Ukraine. Et le rabbin n’a pas cédé. Il a donc fui Moscou pour Israël, avec sa femme, sous un faux prétexte alors qu’il avait contribué à la renaissance de la vie juive après la dissolution de l’URSS. Et il a accepté de démissionner de son poste de grand rabbin de Moscou. Et selon lui, des milliers de juifs russes « ont quitté le pays, craignant une résurgence de l’antisémitisme d’État qui existait à l’époque tsariste et soviétique ». 

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    Et Kirill 2 !

    La situation économique est difficile en Russie et la crainte des juifs russes d’être mobilisés pour la guerre en Ukraine.  Mais d’autres leaders religieux, comme Kirill 2, le patriarche de l’Église orthodoxe russe et un fervent soutien de Poutine, appuient publiquement la guerre en Ukraine. Pour Kirill 2, la guerre a comme but « de vaincre des forces extérieures et hostiles ». Il parle aussi régulièrement des « forces du mal [ou des esprits du mal] qui veulent détruire l’unité avec l’Ukraine ». Au tout début de la guerre menée par Poutine contre l’Ukraine, le patriarche avait réagi en accusant ces « esprits du mal » qui se seraient « ligués » pour « faire en sorte qu’un gouffre » « un schisme » même sépare les orthodoxes de Russie de ceux d’Ukraine. Il devrait plutôt s’en prendre à sa politique qui a amenés l’Église orthodoxe ukrainienne a revendiqué son « autonomie » comme conséquence du soutien inconditionnel du patriarche à Poutine.  Cette indépendance revendiquée de l’Église orthodoxe ukrainienne est un coup dur pour Kirill et l’Église orthodoxe de Russie qui puisait en Ukraine une partie de ses forces vives, fidèles et prêtres. Quant au mufti suprême de Russie, Talgat Tadjouddine, a poussé le zèle jusqu’à prier pour que « l’opération spéciale en Ukraine soit parachevée (…), pour qu’il ne reste ni fascistes ni parasites à côté de nous, car il ne nous resterait pas assez de dichlorvos [un insecticide très puissant], selon le correspondant du Monde.

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    Le Moyen-Orient est encore entré en éruption la semaine passée. Et l’on craint à nouveau un engrenage de la violence entre Israéliens et palestiniens : attentats perpétrés à Jérusalem-Est cotre des israéliens avec sept morts près d’une synagogue, deux Israéliens blessés dans la vieille ville, des attaques qui faisaient suite à un raid militaire israélien meurtrier en Cisjordanie occupée auxquels  Gaza avait répondu par des tirs de roquettes vers Israël tandis qu’un Palestinien était tué dimanche par des gardes israéliens en Cisjordanie occupée… Larmes, désolation, vengeance au programme…

     

    Amende pour Donald Trump - Mike Pence et l’I.V.G. - Deux chefs-d’œuvre islamiques interdits - Plus de Grand Jour de prière au Danemark -

    Amende pour Donald Trump - Mike Pence et l’I.V.G. - Deux chefs-d’œuvre islamiques interdits - Plus de Grand Jour de prière au Danemark -

    Amende pour Donald Trump

    Et si l’on reparlait encore de Donald Trump ? Il vient d’être condamné solidairement avec son avocate, à une lourde amende (937.000 dollars) pour couvrir les frais de justice de la partie adverse.  Il avait intenté un procès à Hillary Clinton, la candidate démocrate qui se présentait contre lui aux élections présidentielles de 2016, en l’accusant d’avoir triché lors de la campagne électorale en prétendant qu’il bénéficiait du soutien de la Russie. Le juge a estimé que Trump avait commis « une utilisation « futile des tribunaux afin de faire avancer de façon malhonnête un récit politique. » 

    A cela s’ajoute des tensions avec le monde évangélique. Ainsi, on se souvient qu’à Miami, en Floride, il avait participé le 3 janvier dernier 2020 à un rallye « Evangelicals for Trump » organisé à la hâte après un éditorial très négatif publié dans le mensuel évangélique Christianity Today qui l’appelait tout simplement à démissionner. Les tensions entre Donald Trump et les leaders évangéliques ont influencé l’opinion publique et sont une menace potentielle contre ses chances d’être élu en 2024. Donald Trump a ainsi parlé cette semaine, lors d’une interview, des « signes de déloyauté » envers lui des leaders évangéliques qui doivent  encore  se décider à soutenir ou non sa campagne présidentielle. Ce qui révèle en fait que ces leaders évangéliques semblent prendre leurs distances avec lui. 

    « Une situation inconfortable que vont vivre ces responsables évangéliques durant les mois à venir », écrit The Hill [un site d’information politique américain], le 3 janvier. Ils auront à répondre à la question : « Êtes-vous pour Trump ou non ? » Et dans ce monde évangélique, Donald Trump a un fort rival potentiel en la personne de l’ex-vice-président Mike Pence, un véritable évangélique, contrairement à l’opportuniste Trump, si il décide de se présenter. 

    Les protestants évangéliques blancs américains ont joué un rôle important dans la coalition qui soutenait Trump lors des élections précédentes et selon le Pew Research Center, un centre de sondage d’opinion américain, 77 % de ces protestants évangéliques blancs ont voté pour Trump en 2016 et 84 % en 2020. Ce vote conservateur a été attiré par les déclarations de Trump contre l’avortement et l’immigration et sa nomination de trois juges très conservateurs à la Cour Suprême a largement aidé à supprimer la loi fédérale Roe v. Wade en faveur de la liberté d’avorter, l’une des promesses de campagne du candidat Trump, rappelle The Hill. « Mais, explique un pasteur évangélique connu, Trump lui-même ne comprend pas que les évangéliques non jamais attendu que leurs autorités leur disent pour qui voter. » Et pour l’instant, les experts politiques donnent plutôt Donald Trump gagnant du côté des Républicains. Même si les sondages sont moins bons qu’en 2016.

    https://thehill.com/homenews/campaign/3821714-tensions-with-evangelicals-threaten-trump-white-house-bid/?utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=Saturday%20tipsheet

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    Mike Pence et l’I.V.G.

    Mike Pence l’ancien vice-président de Trump poursuit lui sa campagne contre l’avortement avec obsession. Dans une récente interview, il a déclaré que la nomination de trois juges ultra conservateurs qui ont pesé de tout leur poids pour renverser la loi Roe v. Wade garantissant l’accès à l’avortement au niveau fédéral l’été dernier, était « le grand succès » de l’administration Trump. Pence depuis longtemps un fervent promoteur de l’interdiction d’avorter serait un élément-clé de sa campagne électorale pour les conservateurs et les évangéliques s’il se présentait aux présidentielles. « Mais, relève The Hill https://thehill.com/homenews/campaign/3810400-pence-says-gop-candidates-must-stake-out-clear-abortion-position/ qu’il se présente ou pas, l’avortement devrait jouer un rôle majeur dans la course présidentielle de 2024. Et Pence insiste sur le besoin du parti républicain d’adouber des candidats qui défendent avec vigueur l’option zéro avortement. Des gens qui disent clairement qu’ils sont pour le droit à la vie, » dit-il  Ce qui risque de valoir de séreux affrontements et beaucoup de détresse chez les femmes dans les mois à venir !

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    Deux chefs-d’œuvre islamiques interdits

    Renvoyer une professeure d’université parce qu’elle a montré en cours deux gravures anciennes représentant Mahomet et  considérées comme des chef-d’œuvre de l’art islamique… La décision a provoqué un tollé chez les défenseurs de la liberté d’expression et la presse américaine s’est emparée de l’histoire. 

    La professeure est assistante en histoire de l’art dans une université privée du Minnesota, un État à la frontière avec le Canada. L’enseignante en question avait pourtant pris soin d’avertir à l’avance les étudiants en sachant que pour de nombreux musulmans il est considéré comme blasphématoire de montrer une représentation du visage supposé de Mahomet. Elle laissait ainsi aux étudiants la liberté de ne pas assister à son cours. Et de plus elle avait tenu à décrire ces gravures avant de les montrer, en mentionnant leur « caractère controversé » et le fait qu’en Islam, si la représentation de personnages sacrés est interdite dans certaines communauté islamiques « le monde musulman n’est pas monolithique. » Et qu’à certaines époques, comme au Moyen-Age, on pouvait représenter Mahomet et que l’une de ces gravures, datant du 14e siècle en était bien la preuve. 

    Les précautions de l’enseignante n’ont pas suffit et le président de l’Association des étudiants musulmans a porté plainte arguant de l’irrespect affiché et de l’image dégradante. Le doyen de l’université a même osé parler de la décision d’étudier les images de Mahomet comme « indéniablement inconsidérée, irrespectueuse et islamophobe » et que « le respect des étudiants musulmans aurait dû primer sur la liberté académique. » 

    La presse américaine a comparé cette polémique avec l‘attentat contre Charlie Hebdo qui avait publié des caricatures de Mahomet (ce qui est juste la démarche contraire à celle de l’enseignante américaine !) Les pétitions et articles en soutien à l’enseignante se multiplient, y compris d’un professeur de religion et culture islamique de Harvard qui parle d’un « manque de connaissance de la religion musulmane. » Mais rien n’y a fait. 

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    Plus de Grand Jour de prière au Danemark

    Le gouvernement danois avait espérer lever des fonds pour financer la hausse des dépenses militaires en supprimant « le grand jour de la prière » qui est férié. Un peu comme Jean-Pierre Raffarin alors premier ministre avait eu l’idée en 2005 de financer

    la solidarité avec les personnes âgées en transformant le lundi de 

    Pentecôte alors chômé en journée de travail non payée et récupérée par une taxe de l’État sur la masse salariale de l’entreprise. 

    Devant la « pagaille » suscitée par la mesure fort mal reçue, le lundi de Pentecôte est redevenu un jour férié. La pagaille menace de même le royaume de Danemark : pas question d’abandonner ce « Grand jour de prière », institué en 1686 par l’évêque luthérien danois Hans Bagger de Roskilde (ancienne capitale du Danemark) le 4e vendredi (après Pâques).  Ce jour-là, toute activité était interdite afin de se consacrer exclusivement au recueillement et à des occupations spirituelles. 

    Si aujourd’hui le Danemark connait un important phénomène de sécularisation avec une pratique de plus en plus faible. « Il s’agit d’un protestantisme de culture plutôt que de pratique », explique un sociologue des religions. Mais le luthéranisme est toujours la religion d’État au Danemark, depuis la réforme de Martin Luther, une réforme protestante qui incite l’individu à se prendre en charge, à être personnellement responsable. 

    Et aujourd’hui, la révolte gronde depuis que le projet de supprimer le Grand Jour de prière ! Et les neuf partis d’opposition, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite ont annoncé le 17 janvier qu’ils refusaient de participer à un accord sur la politique de défense si le gouvernement ne renonçait pas à son funeste projet de suppression du Grand Jour de prière. Et la principale centrale syndicale du Danemark avec 1,3 millions d’adhérents (sur 5,8 millions d’habitants) à lancé une pétition en ligne : « La vie ne se limite pas au travail et aux feuilles de calcul. Le grand jour de prière est notre jour de congé commun, où nous pouvons nous détendre ou être avec notre famille et nos amis. Cela doit le rester à l’avenir au Danemark. » 

    Quant à l’Église luthérienne, Église officielle du Danemark, elle ne décolère pas non plus : les dix évêques luthériens du pays font part de « leur étonnement et de leur tristesse » dans une lettre au ministre des cultes et dénoncent une « rupture dans les relations de confiance entre l’Église et l’État. » 

    Enfin les évêques ont aussi rappelé que le store bededag est propice aussi aux confirmations avec le retour des beaux jours. C’était déjà l’un des arguments des évêques français pour le lundi de Pentecôte…

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/01/18/au-danemark-levee-de-boucliers-contre-la-suppression-du-grand-jour-de-la-priere_6158321_3234.html
     

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