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    BOOM ! Le podcast où je vous propose des alternatives nuancées aux idées véhiculées par la nouvelle injonction au développement personnel. Chaque semaine, je vous propose de nous interroger ensemble, sans a priori, sur la question de se développer personnellement. S’agit-il de s’améliorer ? Ou bien de panser ses traumatismes passés ? Parle-t-on d’augmenter sa productivité ? Ou juste consommer rapidement une multitude de techniques sans vraiment atteindre la satisfaction ?
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    Episodes (90)

    La productivité, à tout prix ?

    La productivité, à tout prix ?


    Aujourd’hui, nous parlons de l’injonction à la productivité

    Qu’avez-vous fait le week-end dernier ?

    La question phare du lundi matin.

    Autant vous dire que je n’aime pas cette question.

    Non pas que mes week-ends soient vides. Juste que j’en profite pour juste être.

    Ne pas forcément “montrer” et “paraître”.

    Je suis consciente que cela peut faire grincer des dents d’entendre ça.

    Parce qu’en réalité, cette injonction de vie bien remplie, y compris dans les moments de régénération, cache une peur.

     Celle de faire face au vide intérieur, à l’ennui.

    Nous imposons souvent à nos enfants, de nombreuses activités périscolaires, sous couvert de leur offrir des opportunités.

    Dans nos vies d’adultes où l’on veut performer dans tous ses aspects.

    L’inactivité, le temps OFF, le repos ont un intérêt.

    Votre smartphone à 20% de batterie, ne se dit jamais : je vais prendre des cours de trompette en ligne.

    Selon le philosophe Pascal, un anti-divertissement notoire, le divertissement est cette  recherche désespérée d’une consolation face à la difficulté d’être soi.

    Comme si pendant les temps OFF, on renégociait cette injonction à la productivité et création de valeur.

    Ce conditionnement à être sans cesse occupé.es.

    Nous vivons dans un monde qui glorifie l’hyperactivité.

    Être sous l’eau, courir tout le temps est considéré comme un signe d’importance, d’efficacité et d’une vie remplie et intéressante.

    Nous nous piégeons souvent dans la boucle du manque de temps :

    Ne pas avoir le temps renvoie une image de quelqu'un qui est constamment occupé. 

    C'est une façon de s'auto-valider, d’avoir des choses à raconter, à meubler le temps vide.

    Quand on apprend à s’ennuyer, on développe certaines compétences psychologiques ou sociales comme la créativité, le maintien de l’attention, la conscience du moment présent et des émotions.

    Parce que l’injonction à la productivité pour respecter une norme, pour avoir des choses à raconter, pour éviter de culpabiliser de “ne pas faire” mais juste “d’être”, c’est juste insoutenable.

    Si vous avez des choses à faire, des envies de lire, de faire du pain à la maison, d’explorer ou de vivre des expériences, c’est bien pour vous, faites et savourez !

    Prendre conscience que faire pour juste paraître est vain.

    Réaliser que, parfois, “simplement être” est beaucoup plus productif.

    Donner plus de place aux ressentis, y compris les plus inconfortables. Surtout les plus inconfortables.

    S’occuper pour occuper la bande passante, éviter de se confronter au fait d’être soi est tout le contraire d’une vraie productivité choisie, qui est une vraie compétence de faire ce qui vous tient à coeur, réaliser vos projets, vos rêves, vos objectifs.

    Avant de vous laisser, voici la piste de réflexion pour la semaine :

    Contre l’angoisse de “ne pas faire”, adoptons la pensée pascalienne qui donne son importance au calme, au repos, au fait de prendre le temps et profiter du présent pour accéder à une forme de stabilité


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    fr-luDecember 18, 2020

    Le succès

    Le succès

    Aujourd’hui, nous parlons de l’injonction au succès.

    Dans l’épisode 6, je vous parlais de l’injonction à l’échec qui est une sorte d’injonction paradoxale : échouez pour atteindre le succès. 

    C’est évident, vous n’allez quand même pas JUU-STE échouer pour connaître le vrai goût de l’échec !

    La première chose sur laquelle nous devons nous mettre d’accord est bien la définiton du succès.

    Et bien, elle n’existe pas. En tout cas, il n’y a aucune définition universelle.

    Il existe, éventuellement, des indicateurs factuels et objectifs.

    Mais la réalité, c’est que le succès est une notion assez subjective et dépend de vos propres attentes.

    On passe une partie de nos vies à étudier, non pas pour apprendre, mais pour avoir les diplômes qui nous permettent d’avoir LE job de nos rêves.

    Vers la quarantaine, on atteint une certaine définition du succès : un job sympathique (ou pas), 1,59 enfant (si on vit en Europe), une belle acquisition immobilière avec ou sans animal de compagnie.

    La question honnête à se poser concerne le ressenti du succès.

    Parce que, se demander ce qu’on peut faire pour atteindre le succès est une quête vaine.

    Il y a, d’abord, cette fausse croyance que nos résultats personnels ou professionnels définissent notre valeur intrinsèque.

    Il n’en est rien !


    Le simple fait d’exister détermine notre valeur. 

    Cela nécessite, évidemment, de faire taire notre ego.

    Cette croyance nuisible de notre propre importance. 

    Cette voix qui nous murmure que nous devons être « mieux que », « plus important.e que », « reconnu.e », qui est différente de la confiance en soi et qui nous fait douter et nous comparer aux autres. 

    Faire taire cette voix et simplement exister, en suivant notre propre chemin, quelle libération !
    Avant de vous laisser, voici la piste de réflexion pour la semaine :
    La quête du succès est vaine mais la quête d’un sens qui vous pousse à l’action ici et maintenant est quant à elle plus intéressante. C’est cette quête qui peut (ou non) vous garantir une forme de succès. 

    Un succès au ressenti durable par une action, une contribution, un idéal ou un but. 



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    fr-luDecember 11, 2020

    Faut-il sortir de sa zone de confort ?

    Faut-il sortir de sa zone de confort ?

    Aujourd’hui, nous parlons de l’injonction à SORT-IR de se zone de confort.

    Dans la famille des expressions galvaudées, c’est un peu celle qui m’agace le plus.

    Pourtant, s’il y a une injonction qui fait fureur depuis quelques années, c’est bien celle-là. 

    Vous savez toutes ces formules qui servent à motiver, à pousser à la performance qu’on confond souvent avec l’excellence.

    “No pain, No Gain”

    “Se challenger pour changer”

    Il y a toutes ces citations d’empouvoirement sur les réseaux sociaux, celles où on doit faire chaque jour quelque chose qui nous rend inconfortable ou nous faire peur.

    Vous pouvez essayer, jusqu’à l'épuisement.

    Dans Un monde dans lequel vous DE-VEZ être agile, slasher, capable de tout plaquer sans angoisser.

    Aussi bien dans le monde du développement humain qu’en entreprise, tout le monde répète qu’il faut sortir de sa zone de confort .

     La question que poser cette injonction c’est surtout si on peut atteindre une forme de satisfaction en restant dans sa zone de confort.

    Il y a quelques années, une cliente est venue me voir avec une question qui m’a parue étrange de premier abord, elle m’a dit : dans un monde où on nous dit de sortir de sa zone de confort, je ne ressens pas ce besoin, j’aime mon métier et ma vie telle que je l’ai construite. Suis-je normale ?

    Oui parce qu’on a tendance à associer le fait de rester dans sa zone de confort à de la médiocrité, à un manque d’agilité.

    Ce qui provoque beaucoup de culpabilité.

    Mais la question est de savoir si, en restant dans sa zone de confort, on continue à développer sa curiosité et à ouvrir le champ des possibles.

    Il n’y a pas de mal à choisir la sécurité, ce n’est pas de l’auto-sabotage, c’est juste un choix valable.

    Parce que notre zone de confort nous protège aussi.

    Parce que le terme “zone de confort” est utilisé littéralement dans le monde des chauffages. Faisant référence à une température optimale.

    En psychologie, c'est un état où une personne se sent à l'aise et en contrôle de son environnement.

    La question qui mérité, d’être posée est celle de savoir, par quel tour de magie intellectuelle, on s’est retrouvé à imposer la sortie de la zone de confort comme une aptitude d’amélioration de soi, une idée que l’anxiété améliore la performance.

    Peut-on rester dans sa zone de confort en refusant toute idée de status-quo ?

    C’est à dire cet ensemble de comportements, d’habitudes, de conditionnements ou parfois même de possessions (on peut applaudir la doctrine capitaliste qui a fait un excellent job de ce point de vue) qui nous enferment.

    Parce qu’il y a une grande différence entre zone d’inertie ou passivité et zone de maîtrise.

    Aussi bien au travail, dans votre domaine d’expertise mais aussi dans tous les autres aspects de votre vie, tout ce socle de ressources qui permettent de se sentir protégé et en sécurité.

    Avant de vous laisser, voici la piste de réflexion pour la semaine :

    Adoptons ce que j’appelle le « confort absolu » qui est cet état d’équilibre que l’on peut atteindre où notre approche des situations est fluide, où nous cultivons la joie, la sérénité et l’amour inconditionnel. Un peu « cheesy » ? Juste anti status quo

    Références

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    fr-luDecember 04, 2020

    L'échec

    L'échec

    Aujourd’hui, nous parlons de l’injonction à l’échec

    Difficultés relationnelles, d’argent, d’anxiété… Questionnements sur la carrière professionnelle, sur l’épanouissement personnel et sur l’idée même d’échouer font partie inhérente de l’expérience humaine.  

    La peur de l’échec vient de la peur du jugement extérieur (et bien évidemment de l’auto-jugement) et tout ce dialogue interne que vous connaissez bien.

    Sir Winston Churchill disait “Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme”.

    Une invitation, donc, à ne pas opposer l’échec au succès. 

    Mais d’abord, qu’est-ce que l’échec ?

    Le philosophe Charles Pépin, dans son fameux  livre les Vertus de l’échec remet en perspective cette notion. 

    Même si l’ombre de échec est présente dans tous les aspects de nos vies : dans la façon avec laquelle nous abordons des sujets comme la confiance en soi, l’estime de soi, le stress, l’éducation que nous donnons à nos enfants. Il y a cette idée que chaque difficulté que nous rencontrons, nous confronte à notre réalité et à nos besoins. C’est ainsi qu’elle nous ouvre la voie à plus de lucidité dans nos vies. 

    Ce que nous redoutons ce n’est pas le “raté” ou ses conséquences mais l’identité que l’on va se coller après l’échec.

    Chaque échec ou raté, ne fait pas de nous un ou une raté.e mais il est JUSTE à considérer de façon factuelle.

    Il est évident que parfois nous manquons de ressources pour nous relever, que certains échecs sont plus difficiles que d’autres. Mais ce qui est certain, c’est qu’un échec ne définit pas la personne qui échoue, n’altère pas son identité.

    C’est ainsi que Charles pépin  nous invite à considérer que l’échec n’est pas l’opposé du succès mais de la réussite. 

    Intéressant, n’est-ce pas ?
    Car le succès est lui fait d’une succession d’échecs et de réussites.

    L’injonction à l’échec est quant à elle, cette obligation à rebondir à tout prix, à célébrer le fait d’avoir fait quelque chose et ne surtout pas le regretter.

    Cette idée de qui ne tente rien n’a rien. Comme si, si on ne prenait pas de risque, cela nous fait passer à côté de nos vies.

    Et c’est là où cette tendance à trouver des vertus à l’échec, devient  une promotion d’une forme d’idéal de bien-être qui coche la case malheur.

    Un peu une sorte de : la quête du bonheur c’est une voie saturée, essayez d’y aller par un chemin cabossé.

    Avant de vous laisser, voici la piste de réflexion pour la semaine : adoptez la démarche scientifique dans tous les aspects de votre vie et échouez comme un scientifique, le moyen le plus sûr de dépasser la peur de l’échec.

    Vous voulez tester une voie. 

    Emettez une hypothèse, considérez-vous dans un processus expérimental et observez vos résultats. Correspondent-ils à l’hypothèse que vous avez émise ?

    Parce que, les expérimentations scientifiques, ne sont jamais conçues pour réussir mais elles sont faites pour tester une voie, apprendre de nouvelles connaissances ou ouvrir des perspectives nouvelles. 

    Un peu cette idée que me répétait un de mes anciens mentors quand j’étais chercheuse : Si une piste de recherche ne donne pas de résultats concluants, c’est qu’on tient un résultat en soi.


    Références :

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    fr-luNovember 27, 2020

    Une question de volonté

    Une question de volonté

    Aujourd’hui, nous parlons de ce mythe de la volonté.
    Nous nous approchons de Janvier. Les résolutions. Une nouvelle version de vous-même.

    Cette année, c’est décidé :  vous rééquilibrez votre alimentation, vous quittez votre job, vous faites du sport (d’ailleurs, pour vous engager, vous prenez un abonnement cher dans une salle de sport). Au bout de 3 semaines, tout tombe à l’eau.

    Pourquoi la motivation nous fait défaut

    Tous ces plans de vie saine, de promesses de prendre soin de vous, de réaliser vos objectifs survivent en moyenne 3 semaines.

    Auriez-vous moins de volonté que les gens pleins de succès et à la vie idéale sur les réseaux sociaux ?

    Il y a cette idée consciente ou inconsciente que vous devez être plein.e de volonté chaque jour. Que le changement dans votre vie vient de la discipline personnelle, de la volonté. 

    L’auto-discipline qui permet de tout changer.

    On sait que la motivation suit une vague. Visualisez une vague, le creux de la vague (une vraie vague, pas les vagues de l’étrange année 2020).

    Le 1er janvier, nouveau départ, on est au pic de la motivation. C’est à ce moment que nous prenons les décisions.

    Mais la vie reprend son cours, la motivation suit la vague et nos résolutions tombent à l’eau.

    Personnellement, il m’arrive, certains jours, de ne pas avoir cette capacité de passer à l’action malgré le fait que mes objectifs soient précis.

    Ce n’est pas un manque de volonté ou de self-control défaillant, c’est juste humain.

    Mais ce qu’on peut faire c’est retirer la motivation de l’équation de la volonté en choisissant la simplification.

    Simplifiez-vous la vie !

    Tant que vos actions sont intentionnelles et que vous savez où vous voulez aller, petit-à-petit vous allez y arriver

    C’est pas à pas que vous allez célébrer les petites victoires qui vont vous donner les grands résultats que vous souhaitez.

    Ces petites habitudes, que vous répétez inlassablement quelle que soit votre volonté du jour. 

    Aristote disait : nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L’excellence n’est donc pas un acte mais une habitude.

    Parce que ce mythe de la volonté est un  piège qui déclenche la culpabilité.

    Qu’est-ce que vous vous dites quand la motivation vous fait défaut ? Quel est votre discours interne ?

    Si la motivation  est votre seul moteur pour agir, vous n’allez pas agir souvent. 

    Plus que la motivation, misez sur les habitudes

    Des études ont prouvé que la volonté est une sorte de ressource rare qui est combinaison de plusieurs facteurs interconnectés : la motivation, les habitudes, l’évitement des distractions, les circonstances personnelles et les objectifs réalistes.

    Avant de vous laisser, voici la piste de réflexion pour la semaine 

    Pensez à cette action que vous faites chaque jour depuis toujours, qui ne vous demande pas de motivation particulière, de volonté ou de rappel, j’ai nommé le brossage de dents. 

    Oubliez les il-faut et je-dois. 

    Faites de chaque objectif que vous voulez atteindre un ensemble de petites habitudes réalisables au quotidien et donnez-leur le même statut que le brossage de dents.

    Et si vous souhaitez aller plus loin pour comprendre comment on crée des habitudes durables, vous pouvez télécharger mon livre d’exercices gratuit ici

    Référenc

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    fr-luNovember 20, 2020

    Celui avec le gâteau au chocolat

    Celui avec le gâteau au chocolat

    Aujourd’hui, nous parlons du paradoxe du choix.

    De la différence entre choisir et décider.

    Hello les ami.e.s !

    Vous écoutez Boom ! le podcast qui vous propose des alternatives nuancées aux idées véhiculées par la nouvelle injonction au développement personnel. Je suis Nedia FIOLLE-NOURI, entrepreneure depuis 2016 et sophrologue, j’accompagne les femmes à trouver les ressources qui les aident, chaque jour, à se sentir apaisées avec plus de flexibilité.

    J’ai abordé la question du choix dans l’épisode 2 du podcast, avec un angle plutôt axé sur comment choisir de façon éclairée. En somme, des choix qui engagent vos valeurs et vos priorités.

    Je vous propose d’explorer les choix que nous devons faire tous les jours qui n’impliquent pas forcément des décisions. 

    La promesse de liberté martelée dans le monde du développement personnel, crée cette illusion qu’on peut tout avoir. 

    Et si on a tout ce qu’on veut, on augmenterait notre niveau de bien-être et notre liberté.

    C’est le fameux paradoxe du choix dont nous parle le Psychologue Barry Schwartz dans son livre du même titre. Il considère que la liberté du choix est un sujet purement culturel, occidental.  Il explique que la multitude de choix auxquels nous faisons face ne nous rendent pas plus libres, au contraire, ils nous paralysent. Ils ne contribuent en aucun cas au bien-être, au contraire, ils augmentent l’anxiété.
    Mais il y a une différence entre choisir et décider.
    Et c’est en décidant qu’on atteint la liberté, car nous n’obéissons pas à des critères logiques. Et cette liberté, nous perturbe la plupart du temps.
    Vous retrouverez les notes de l’épisode et le lien vers les références citées dans l’épisode sur https://www.sophrolab.com/choisir-et-decider-sans-aucun-regret

    J’ai hâte de vous parler vendredi prochain sur votre application de podcast préférée.

    Juste une dernière chose, je compte publier des épisodes supplémentaires en  #Bonus de façon moins régulière. 

    Le meilleur moyen de vous assurer de ne rater aucun épisode, est de vous abonner sur la plateforme de votre choix pour recevoir une notification à chaque fois que je mets en ligne un épisode.

    >> Continuons la discussion <<

    En attendant, nous pouvons continuer la discussion, vous pouvez me retrouver sur mes réseaux sociaux via le lien nedia.sophrolab.com

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    P.S. Si vous trouvez l’épisode d’aujourd’hui intéressant, sentez-vous libre de le transmettre à un.e ami, un.e collègue ou un.e proche ou toute personne avec laquelle le contenu pourrait résonner .


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    fr-luNovember 13, 2020

    Une mise à jour est disponible

    Une mise à jour est disponible

    Aujourd’hui, nous parlons de l’injonction à devenir la meilleure version de vous-même

    Attention, ne ratez pas votre confinement saison 2, profitez-en pour devenir la meilleure version de vous-même !


    Vous vous souvenez des ordinateurs à la fin des années 90 ? 

    Si vous avez moins de 35 ans, vous allez me demander si ce sont les ordinateurs utilisés par les dinosaures. Pourtant, si vous avez connu cette époque, vous avez sûrement apprécié toutes les mises à jours logicielles et matérielles qui ont suivi, jusqu’à arriver aux versions actuelles et aux smartphones. Ce dont je vous parle ici, ce sont les progrès technologiques du dernier quart de siècle !
    Pour les humains, le chemin du changement à travers le flot de la vie peut être similaire. Par un accès aux informations, par des prises de conscience successives au fur et à mesure des “bug” de la vie, par les apprentissages et les expériences, une nouvelle version de vous-même voit le jour. Est-ce que c’est la meilleure ? J’en doute !

    Ma question pour vous, les ami.e.s, est la suivante : est-ce qu’il vous arrive de vous demander qui vous êtes et quelle personne vous voulez être ? Pour moi, c’est tous les jours.

    Vous avez évidemment des éléments objectifs qui ne vous disent pas qui vous êtes mais ce que vous faites. On confond les deux, souvent.

    Il y a votre état civil, votre configuration familiale, le métier que vous exercez. On dit par exemple : Je suis Ingénieure, mariée et sans enfants.

    Mais qui êtes vous vraiment ? A quoi aspirez vous ? Quelle est votre mission sur terre ?
    Trop philosophique, vous allez me dire. Je vous entends là !
    Mais si on vous invite à devenir la meilleure version de vous-même, vous devriez au moins connaître quelle version vous souhaitez mettre à jour.

    Evidemment, je vous rassure, cette fameuse “meilleure version” est inatteignable, 

    Oui, vous avez bien entendu ! Et les Dieux du self-help doivent me maudire, tout de suite à l’instant.

    La recette simpliste si on les écoutait serait d’observer vos pensées, rester positif.ve et vous focaliser sur un objectif, tout ça en oubliant le doute et l’incertitude. Essayez, en  plein confinement, il paraît que ça marche !

    Parce que la vie n’est pas un scénario écrit à l’avance. Votre identité n’est pas figée, elle est en constant mouvement. Parce que les émotions, et tout le travail autour de leur identification vous sert de thermostat pour connaître ce qui se passe en vous. Parce que l’équation du progrès inclut aussi la douleur et l’inconfort qui nous poussent à l’introspection.

    Et surtout, il ne s’agit pas uniquement de vous ! Cette hypothèse de la meilleure version de vous-même est  individualiste. 
    Regardez le monde autour de vous !

    Aujourd’hui, c’est à l’air du temps de se donner pour mission de changer le monde. Mais là, pareil, quel monde voulez-vous ? Quels sont vos principes fondamentaux ? Quels sont les changements que vous devez faire quand les choses sont difficiles, surtout quand elles sont difficiles ?

    Personnellement, je veux contribuer au quotidien à un monde dans lequel chaque personne puisse se sentir en sécurité : enfants comme adultes, quelles que soient leurs origines, leurs orientations, leurs histoires. Un monde inclusif. C’est de là que part le chemin du progrès pour moi. 

    Avant de vous laisser, voici notre traditionnelle piste de réflexion pour la semaine : Observez le monde au

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    fr-luNovember 06, 2020

    La question du choix

    La question du choix

    Hello les ami.e.s !

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    Aujourd'hui, je vous parle de la question de faire des choix éclairés.
    Vouloir à tout prix coller aux tendances, injonctions données ici et là peut vous causer une sorte de désalignement entre vos valeurs et vos pratiques. Sans oublier la question des priorités. 
    La question du choix s'impose à nous partout !
    Si ce n’est pas la catégorie de pommes qu’on met dans nos paniers, ce sont des choix professionnels ou plus personnels. Des choix d’éducation de nos enfants ou de consommation en accord avec nos valeurs. De comment nous habiller ou vers quelle destination partir en vacances.

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    fr-luOctober 30, 2020

    Reconnaître la positivité toxique

    Reconnaître la positivité toxique

    Hello les ami.e.s !

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    Faut-il positiver, à tout prix ?

    Aujourd’hui, nous parlons de la positivité toxique ! Vous les connaissez, ces platitudes, sur les réseaux sociaux, dans la vraie vie, dans les messages publicitaires : 

    Positive Vibes, only ! 

    C’est que du bonheur !

    Bien manger, c’est le début du bonheur ! (ce fromage qui ne sent pas le fromage mais qui nous promet le bonheur)

    #ChoisisLeBonheur en buvant une boisson qui contient l’équivalent de 18 morceaux de sucres par verre

    Vous l’avez compris, ces messages nous bombardent au quotidien et nous invitent à-po-si-ti-ver ! A un point où vous vous demandez si quelque chose ne tourne pas rond chez vous! 

    Evidemment, nous sommes tellement imprégné.e.s de ces messages, consciemment ou inconsciemment. Notre discours intérieur et celui envers les autres prend le même chemin. Vous traversez une épreuve difficile, et il y a toujours une âme charitable pour vous rappeler que “ça aurait pu être pire” ou “de vous estimer heureus.e” d’avoir échappé à pire.

    Tout d’abord, je tiens à préciser : je n’ai rien contre la positivité lorsqu’elle nous ancre dans notre réalité avec bienveillance envers nous-mêmes. Au contraire, c’est un outil puissant pour cultiver la joie, la gratitude, l’optimisme et traverser le flot de la vie avec gaieté.

    Mais entre les médias qui nous inondent d’informations bien formatées négativement et cette injonction à positiver à tout prix, il existe sûrement une version plus nuancée qu’on pourrait appeler la positivité “holistique”.

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    fr-luOctober 23, 2020

    Présentation du Podcast

    Présentation du Podcast

    Je suis ravie de vous présenter ce nouveau format de podcast. C’est un podcast où je vous propose des alternatives nuancées aux idées véhiculées par la nouvelle injonction au développement personnel.


    L’injonction au développement personnel

    Chaque semaine, je vous propose de nous interroger ensemble, sans a priori, sur la question de se développer personnellement. 

    S’agit-il de s’améliorer ? Ou bien de panser ses traumatismes passés ? Parle-t-on d’augmenter sa productivité ? Ou juste consommer rapidement une multitude de techniques sans vraiment atteindre la satisfaction ?

    Qu’en est-il du bonheur ? Nous parlerons de l’injonction au bonheur (ô combien culpabilisante !) et comment, au lieu de nous libérer, elle nous enferme souvent dans une prison mentale.


    Pour commencer, je me présente. Je suis Nedia FIOLLE-NOURI, entrepreneure depuis 2016 et sophrologue, et durant les 10 dernières années, je me suis passionnée par les méthodes de développement personnel, pour une meilleure compréhension des mécanismes allant des comportements humains et la communication jusqu’à comprendre ce qui nous pousse au changement et comment s’affranchir des croyances qui nous limitent. Pour tout vous dire, cette quête m’a indéniablement permis de croître personnellement et de transformer mes schémas de pensée et mon état d’esprit. Mais, j’ai réalisé qu’il y a des idées véhiculées ici et là qui peuvent être mal interprétées au point de causer de la souffrance : frustrations, culpabilité, dépréciation de soi.

    Depuis 2016, j’accompagne les femmes à trouver les ressources qui les aident, chaque jour, à se sentir apaisées avec plus de flexibilité.

    Mon objectif avec ce podcast est d’ouvrir la discussion pour nuancer l’injonction au développement personnel. Tout en proposant des alternatives pour laisser place à la réflexion. Il ne s’agit pas de rejeter complètement ces idées, sinon je ne ferais pas le métier que je fais. Il ne s’agit pas, non plus, de les accepter aveuglément. 

    Au contraire, mon but est de vous donner les outils pour réfléchir à comment, chacune et chacun, peut trouver son chemin vers plus d’acceptation.

    Pourquoi ce podcast ?

    A l’heure de la première diffusion de ce podcast, nous sommes en Octobre 2020, quelle année ! Dans les conditions actuelles, nous avons connu le confinement, les craintes et les incertitudes sur notre santé physique et mentale. 

    De surcroît, on ne cesse d’entendre des injonctions à la résilience, à la positivité et au lâcher-prise. Mais en réalité, est-ce que ces notions sont faciles à mettre en application au quotidien ? Et surtout, nous garantissent-elles le saint-graal qu’est le bonheur ? 



    Pour conclure, rappelez-vous que ce n’est pas parce que vous appliquez les bonnes méthodes que le bonheur vous est dû ! J’ai hâte de vous parler chaque vendredi matin sur votre application de podcast préférée.

    Pour vous assurer de ne rater aucun épisode, abonnez-vous au podcast sur la plateforme de votre choix. Et recevez une notification à chaque fois que je mets en ligne un épisode.

    Maintenant, j'aimerais avoir votre avis et échanger avec vous sur ce que vous tirez de cet épisode.

    Venez continuer la discussion sur Instagram ou envoyez-moi un mail (contact@sophrolab.com), je serai ravie d'enrichir cette discussion avec vous.



    BOOM !
    fr-luOctober 23, 2020
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