Ça se passe près de chez vous

Qu'est ce que l'improvisation en jazz, comment l'aborder, qu'est ce qu'elle nous apprend sur notre manière d'écouter la musique ? Laurent Epstein, pianiste de jazz, qui joue dans les principaux clubs de jazz en France et à l'étranger, répond à ces questions

  Il y a encore beaucoup trop de violences commises envers les femmes, y compris à l’intérieur du couple. L’association « Une place pour elles » met l’accent sur la communication, et sur la sensibilisation du grand public à cette question qui est sociétale et non relevant du fait-divers. Le public est invité à réfléchir par l’intermédiaire des pasteurs. Ceux-ci sont donc invités à participer notamment à des formations, pour mieux aider les paroissiennes lorsqu’elles sont confrontées à ce type de problèmes à la maison.

Tous les renseignements sur comment faire et quoi dire sur www.uneplacepourelles.fr

  Depuis plusieurs semaines, une hystérie collective s’est emparée de la société. La coupable ? La punaise de lit. Infesté dans les recoins de nos draps, cet insecte concentre à lui seul touts la paranoïa qui entoure les insectes. Alors pouvons-nous faire la paix avec les insectes ? Pourquoi leur existence nous est-elle insupportable ? Et que deviendrions-nous s’ils disparaissaient ? Adeline Soulier, maitre de conférences au musée national d’histoire naturelle, nous explique pourquoi les insectes sont finalement bien plus utiles à notre existence et comment changer notre rapport avec ces petites créatures étranges.

Photographe, cinéaste, femme engagée, Agnès Varda, décédée en mars 2019 n'en n'a pas fini de nous livrer ses secrets. En 70 ans de carrière, Agnès Varda n'a cessé de se déplacer et de se réinventer, guidée par un désir jamais assouvi pour les autres et les expérimentations. Films, photos, installations, archives et costume : Viva Varda ! témoigne d’une œuvre personnelle et polymorphe croisant aussi bien la peinture que la Nouvelle Vague, ou encore le théâtre et les chats. Globe-trotteuse et artiste de conviction, Varda a déployé une œuvre à la renommée internationale mais aussi profondément ancrée dans son temps. Marquée par le féminisme et la marginalité, l’exposition présente ainsi une œuvre d’une très grande actualité.

Plasticien de formation, Javier Carro est en résidence artistique d’été au CESE( centre économique social et environnemental), au Palais de Iena à Paris afin d’y réaliser et présenter son exposition en deux chapitres : Café transversal. La première partie de son travail, réunissant des tasses sur une table de 10 mètres de long, laissant libre court au passage des amateurs de café est désormais terminée. La seconde quant à elle, attendue les 14 et 15 novembre prochains, proposera cette fois-ci de figer les tasses usagées dans du béton armé et d’en présenter une découpe laissant deviner la forme des contenants. Réflexion ethnologique sur l’objet, l’usage et la forme, cette exposition invite chacun à s’interroger sur cet objet du quotidien pas si anodin.

Rassemblant plus de cinq cents photographies et documents réalisés par quelque cent vingt photographes historiques et contemporains, « Corps à corps » offre un regard inédit sur les représentations photographiques du genre humain aux 20e et 21e siècles.  Une rencontre entre deux collections exceptionnelles – celle, publique, du Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, et celle, privée, du collectionneur et homme de cinéma Marin Karmitz.

Depuis plusieurs années, la filière maïeutique, filière médicale qui forme les sages-femmes, enregistre un déficit à l’entrée des études. Moins reconnue, moins attrayante, et moins bien payée la profession peine à séduire les néo bacheliers peu renseignés sur les tenants et aboutissants du métier. Nous sommes donc allés à la rencontre d’étudiants à l’université Paris cité, mal informés sur le sujet qui nous ont donné leur avis sur la question avant d’interroger Héloïse Tanton, présidente de l’ ANESF (Association nationale des étudiantes sages-femmes) sur les raisons du désamour de cette filière.

Reportage à l’expo « Des cheveux et des poils », présentée au musée des Arts Déco jusqu’au 17 septembre. Cette rétrospective de l’histoire des modes capillaires du 15ème siècle à nos jours présente plus de 600 œuvres, entre des pièces de collection de barbiers et de coiffeurs de rois, à un éventail des savoir-faire de la coiffure, illustré par les pointes du métier : Léonard Autier (le coiffeur de Marie-Antoinette), Monsieur Antoine, les sœurs Carita, Alexandre De Paris… Jusqu’aux coiffeurs studio récent. 

Des spots publicitaires liés aux coupes de cheveux et aux rasoirs aux affiches mettant en scène les styles capillaires des stars, l’on se rend également compte que de nombreuses injonctions sociales se cachent derrière les pratiques esthétiques. En plus de l’effet de mode, nos coupes de cheveux en disent beaucoup sur notre statut social, nos revendications et, encore plus aujourd’hui, sur notre identité. Nous avons discuté de cet aspect sociétal avec Denis Bruna, historien et commissaire de l’expo qui nous a montré qu’aucune époque n’a réellement échappé aux normes esthétiques… Le reportage contient aussi le point de vue des visiteurs, que ce soit sur leur époque capillaire préférée, leur rapport à leur pilosité, ou leurs coupes de cheveux rêvées. L’occasion de réfléchir à sa coupe du moment !

Denis Bruna, docteur en histoire de l’art, conservateur en chef du département mode et textile du musée des Arts Décoratifs, chargé des collections antérieures à 1800 et commissaire de l’exposition « Des cheveux et des poils ».

Reportage dans la ville Lisieux (17 800 habitants), dans le Calvados, touchée par les émeutes qui ont suivies la mort du jeune Nahel, tué par un policier le 27 juin dernier à Nanterre. 

Le 6 juillet, la Première ministre Elisabeth Borne est allée à la rencontre des habitants du quartier de Hauteville, où vivent 8000 personnes, et dont les commerces et les locaux publics ont été pris pour cible à deux reprises entre le 30 juin et le 3 juillet.

Les commerçants lui ont fait part de leurs besoins en termes d’accompagnement et de subventions, tandis que les élus (sénateurs, députés, et maires des environs) ont insisté sur les problèmes de sécurité (violences envers les élus et sécurisation des infrastructures majeures). Nous avons également rencontré des habitants pour connaître leurs ressentis après cette période de violences : les avis étaient mitigés, entre incompréhension, déception, mais aussi compréhension du ressentiment d’une partie de la jeunesse.

Avec : 

Elisabeth Borne, Première ministre

Pascal Alizzard, sénateur (LR) du Calvados

Joseph Poidevin, président de la Maison du conquérant, centre d’accompagnement à Lisieux

Jérémie Patrier-Leitus, député (Horizons et apparentés) de la 3 e circonscription du Calvados (comprend une partie de Lisieux)

Des habitants de Lisieux

Aujourd’hui dans Ça se passe près de chez vous, on vous emmène dans les jardins de Matignon, rue Varenne, où se tenaient le 21 juin les restitutions des rencontres jeunesse de Matignon. Elles avaient été lancées à l’hiver par Élisabeth Borne, dans le cadre du conseil national de la refondation. 

400 jeunes de tous les âges et de toutes les régions sont venus pitcher leurs projets pour la jeunesse, sur des thèmes aussi variés que la transition écologique, l’égalité des chances et l’engagement citoyen. Ils ont été écoutés par des membres du gouvernement, comme par ex la secrétaire d’état chargée de la jeunesse Sarah El Haïry ou la ministre de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau.

 Au festival de l’écologie populaire, l’environnement au prisme du social. 

Pierre Bensaya, président de l’association Graine Populaire, co-organisatrice du festival Membres de la Fondation de l’écologie politique 

Membre de l’association Le Baranou 

Membre bénévole de la revue Silence Présidente de l’association Avenir + Professeure au collège Gabriel Péri (Aubervilliers) 

Élèves du collège Gabriel Péri (Aubervilliers) 

En ce début du mois de juin, le carré Pleyel à Saint-Denis accueillait la 1e édition du Festival de l’écologie populaire. Il a été co-organisé par Graine Populaire et Alternatives Economiques, des associations qui qui agissent dans les quartiers précaires pour faire émerger un discours populaire de l’écologie. Sur place, d’autres fondations et collectifs œuvrant pour susciter des initiatives pour une « écologie au service du social » tenaient des stands. Nous les avons interrogés pour comprendre ce mouvement, et en particulier les actions concrètes qu’ils proposent : bars et espaces de discussion dans les quartiers défavorisés, ateliers créatifs pour les jeunes en ZEP, centre d’urgence climatique… Des élèves suivant un de ces programmes de sensibilisation à l’écologie étaient présents : ils ont réalisé une émission radio et confectionné des crèmes à base de produits naturels. Cette émission décrypte également les principes et visées de ce courant de pensée en plein essor. Cette 1e édition a été un succès. Le festival est voué à perdurer, et recherche actuellement une collectivité d’accueil pour l’édition 2024. Les informations concernant ces fondations/associations sont disponibles sur leurs sites internet.
 

Après un passage remarqué à Madrid, « Tim Burton, Le Labyrinthe  » s'installe au coeur du parc de la Villette. L’Espace Chapiteaux se  métamorphose et invite le public à vivre une expérience immersive dont  lui seul choisira le scénario. Du 19 mai au 20 août 2023, découvrez l’univers extraordinaire du cinéaste Tim Burton !  

dans le cadre de la Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, le ministère des  sports a organisé dans les locaux de Paris 2024 une conférence de presse pour présenter la pride house qui sera mise en place pendant les JO. 

Assistez à un cours de self defence organisé gratuitement pour des femmes dans le 14e arrondissement de Paris. Mis en place mensuellement par l'association Hustle Paris, il a lieu dans le cadre de la campagne "Joue la sportive" de la Ville.

 Le championnat de France du Rubik’s cube s’installe à Tigery. La ville de Tigery organise pour la première fois le championnat de France de Rubik’s cube. Cette compétition qui existe depuis une quinzaine d’années, a regroupé du 6 au 8 mai 2023, près de 300 compétiteurs pour décrocher le titre de champion. Inventé par Erno Rubik en 1974, ce sculpteur et professeur d’architecture hongrois, a révolutionné le monde avec ce casse-tête. Le principe ? Après avoir mélangé les six faces du cube, le manipuler pour tenter de lui rendre son apparence d'origine. Les joueurs se sont lancé le défi de résoudre le Rubik’s cube en quelques secondes sous différentes formes. Juliette Sébastien, la meilleure au monde dans la rubrique féminine, était au rendez-vous. La Coupe du monde de speedcubing se déroulera du 12 au 15 août à Séoul. 

Le Festival jazz à Saint Germain des Près, propose depuis 2001 des concerts uniques dans des lieux exceptionnels du patrimoine de la Rive Gauche, des rencontres inédites d’artistes et des découvertes de talents.

Avec Frédéric Charbaut – Cofondateur et directeur artistique du Festival jazz à Saint Germain des Près Paris.

Dans cette deuxième partie, la programmation du festival.

Le Festival jazz à Saint Germain des Près, propose depuis 2001 des concerts uniques dans des lieux exceptionnels du patrimoine de la Rive Gauche, des rencontres inédites d’artistes et des découvertes de talents.

Avec Frédéric Charbaut – Cofondateur et directeur artistique du Festival jazz à Saint Germain des Près Paris.

Dans cette première partie, retour sur les  lieux exceptionnels de la Rive Gauche où se déroule le festival.

Du 14 avril au 27 août, le musée du Domaine royal de Marly, en partenariat avec la ville de Louveciennes, présente une exposition sur le thème de la séduction et du pouvoir. Une immersion à l’époque de Louis XIV, un roi qui aimait les femmes.

Ce grand espace vert abritait autrefois le Château de Marly, un lieu intimiste pour le roi, sa famille et ses courtisans les plus proches, à 7 km du Château de Versailles. Détruit par l’empire français, il ne reste à présent l’Abreuvoir et les deux bassins.

Karen Chastagnol, directrice du musée et Anne Camilli, commissaire scientifique, présentent ces objets de valeur, qui ont accompagné la cour royale de la tête aux pieds. 

L’accessoire, tout comme le vêtement, contribue à l’importance de tenir son rang. La manière de porter des perruques, des mouches, du fard ou encore de la dentelle, était un moyen de faire passer un message et surtout se faire remarquer.

Le musée de Marly, qui a rouvert en 2020, attend entre 15.000 et 20.000 visiteurs