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    Faire Éco

    Comment et pourquoi développer les circuits courts ? Qu’est ce que les coopératives ont de plus que les entreprises classiques ? Comment faire en sorte que tout le monde ait accès à une alimentation de qualité ? Comment mettre en place la transition énergétique ou réformer notre système de santé pour qu’il soit plus équitable ?  Toutes ces questions que vous vous posez peut-être, l’économie sociale et solidaire peut y répondre et apporte déjà des solutions. En effet, partout en France et en Europe, se développent de nombreuses initiatives inspirantes qui ont pour but non pas de faire du profit, mais de participer à l’élaboration d’une société plus juste, plus sociale et plus écologique. Ces initiatives, nous travaillons avec elles au quotidien pour, ensemble, structurer cette économie sociale et solidaire et en faire l’économie de demain.  Transition énergétique, alimentation durable, santé, emploi, coopérations territoriales…voici quelques exemples de thématiques que nous explorerons dans ce podcast à travers des conversations passionnées avec des experts/expertes, des chercheurs/chercheuses et des acteurs/actrices de terrain, pour vous aider à mieux comprendre l’ESS, ses enjeux et la manière dont cette forme d’économie peut transformer notre société en profondeur.  Faire éco est le podcast du Labo de l’ESS qui transforme votre vision de l’économie. Il est réalisé avec le soutien de la Fondation Crédit Coopératif (https://fondation.credit-cooperatif.coop/) le Labo de l’ESS est un think tank, c'est à dire un lieu de réflexion qui promeut et développe l’économie sociale ou solidaire, c’est-à-dire l’ESS ; Il produit des études thématiques et coopératives à partir d’initiatives concrètes, innovantes et inspirantes issues des territoires. Pour retrouver toutes nos études, événements et actualités : www.lelabo-ess.org (http://www.lelabo-ess.org)
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    22. Financer l'éducation populaire pour créer de nouveaux récits

    22. Financer l'éducation populaire pour créer de nouveaux récits

    Parmi les acteurs de l’ESS, on y trouve la philantropie. Son implication dans la contribution aux défis sociaux, environnementaux et économiques ne fait que de croitre ces dernières années. Si elle finance certaines thématiques, la santé, la solidarité internationale, la préservation de l’environnement, certains programmes ne sont pas encore suffisamment outillés. C’est le cas de l’éducation populaire. Comme évoqué dans les précédents podcasts, l’éducation populaire est un vecteur essentiel vers une transition écologique juste.  


    Certains fonds et certaines fondations ont décidé d’investir dans l’éducation populaire, de s’engager dans la transmission, dans la relève intergénérationnelle, c’est le cas de la
    Fondation Crédit Coopératif.   


    Pourquoi avoir choisi cet engagement ? Comment financer et évaluer les projets d’éducation populaire ? Quelles belles initiatives à découvrir ?  


    Pour échanger sur ces enjeux, nous accueillons aujourd’hui Delphine Chomiol, responsable des partenariats nationaux à la Fondation Crédit Coopératif.   

    21. Familles rurales : l'éducation populaire et l'ESS au service de la transition écologique juste

    21. Familles rurales : l'éducation populaire et l'ESS au service de la transition écologique juste

    L’éducation populaire est promue par une pluralité d’acteurs et d’actrices. Etat, collectivités locales, mouvements, associations, lieu de mixité sociale, elle davantage représenté et portée par les acteurs de l’économie sociale et solidaire. Au service de l’éducation populaire, autrement dit de l’émancipation de toutes et tous, l’ESS ? est un moteur pour accompagner
    l’appropriation par les citoyens et citoyennes de la transition écologique
    juste.  


    Certains acteurs, travaillant sur des problématiques sociales ont ainsi intégré une dimension écologique à leurs activités et contribué par la facilitation d’accès aux savoirs, l’apprentissage, la pédagogie active, à la prise de conscience de ces enjeux intrinsèquement liés.  


    C’est le cas par exemple de Familles rurales. Actrice incontournable de l’économie sociale et solidaire et de l’éducation populaire, cette fédération porte un projet humaniste, sociale et écologique, fondé sur la famille, les territoires et la vie associative.  


    Pour expliciter cette initiative,, nous accueillons aujourd’hui Niki Vouzas, directrice communication développement RSE à la Fédération nationale Familles rurales.   

    20. Éducation populaire et ESS : combo gagnant pour une transition écologique juste ?

    20. Éducation populaire et ESS : combo gagnant pour une transition écologique juste ?

    En 2023, le Labo de l’ESS a publié une étude, l’aboutissement d’un an de travail intitulé « Réussir une transition écologique juste ». Celle-ci n’est pas qu’une question technique ou économique, c’est aussi – et même avant tout – un changement culturel et social profond. Accompagner ce changement des représentations et des modes de vie nécessite de dépasser la seule sensibilisation et les injonctions théoriques et déconnectées. Une appropriation par chacun et chacune de la transition écologique juste est essentielle. Soutien de l’émancipation de toutes et tous, l’éducation populaire apparait comme la solution. En effet, celle-ci est un formidable levier pour permettre cette appropriation active de la transition écologique juste, permettant de respecter les expériences personnelles de toutes et tous sans jamais les disqualifier. 


    Alors qu’est-ce que l’éducation populaire ? Quelle est son origine ? Quels sont ses liens avec l’ESS ? Et enfin, comment l'essaimer sur l’ensemble du territoire ?

    19. Coopérer pour une transition écologique juste

    19. Coopérer pour une transition écologique juste

    L’utilisation du 49-3 lors du vote de la réforme des retraites cristallise une défiance exacerbée entre les
    citoyens et citoyennes et les pouvoirs politiques. Les luttes s’expriment dans les rues, les messages se multiplient : la précarité et l’urgence climatique en sont au cœur.   


    Notre étude « Réussir une transition écologique juste », dont les enseignements ont été dévoilés le 14 mars, souligne que l’ESS permet de répondre à ces enjeux et apporte une réponse systémique à l’injustice sociale et la catastrophe écologique. 


    Ce lien intrinsèque souligne l’importance de trouver une solution globale et collective ainsi qu’un nouveau récit qui ne serait pas fondé sur la croissance économique ou le consumérisme. L’ESS, par
    ses innovations sociales, ses modes d’entreprendre, ses valeurs et la coopération entre actrices et acteurs qu’elle promeut, développe ainsi une alternative économique aux inégalités sociales et écologiques.  


    Faut-il qu’il n’y ait plus de riches pour résoudre le problème environnemental ? Comment penser la
    transition écologique à l’échelle collective ? Quelles solutions pour rétablir la confiance sociale ? Nous traiterons ces questions et donnerons la parole aujourd’hui à Mathieu Saujot.   

    18. Bagatelle : un centre social et écologique

    18. Bagatelle : un centre social et écologique

    L’étude « Réussir une transition écologique juste » dont nous avons dessiné les contours lors du premier épisode de cette série sera publiée ce soir lors d’une restitution nationale. Son objectif ? Analyser les façons dont l’économie sociale et solidaire contribue dès aujourd’hui à une transformation économique et sociétale vers une société juste et durable.


    Pour cela, le Labo de l’ESS a entrepris une enquête auprès de 25 initiatives de l’ESS. Leur point commun est que leurs actions, aussi diverses soient-elles, comportent à la fois une dimension environnementale et une dimension sociale, notamment parce qu’elles s’adressent en partie ou exclusivement à des personnes en situation de précarité. A partir de la définition d’une transition écologique juste, le Labo de l’ESS a identifié 7 besoins auxquels répondre de façon digne, suffisante et durable : se nourrir, se loger, s’équiper, se cultiver et se divertir, être en bonne santé, travailler et s’engager et se déplacer.


    Travailler et s’engager soulève des questions d’accès à l’emploi, des conditions de travail, de l’utilité et du sens du travail ainsi que de la place du bénévolat. Pour l’illustrer, nous partons à la rencontre de Perrine Gaudé, directrice du Centre social de Bagatelle.


    Bonne écoute ! 🎧 

    17. Qu'est-ce qu'une transition écologique juste ?

    17. Qu'est-ce qu'une transition écologique juste ?

    Nos sociétés vivent-elles la fin d’un âge d’abondance ? C’est le débat qui a occupé l’espace médiatique en septembre 2022, à la faveur d’une allocution du Président de la République Emmanuel Macron, interviewé après un été marqué par des vagues de chaleur incendiaires et une crise énergétique accentuée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cette promesse d’une prolifération sans cesse renouvelée, si elle est devenue synonyme de liberté, elle repose en fait sur une double illusion. Cette économie de la profusion, nous confronte, nous les êtres humains, aux risques de pénurie et aux incertitudes matérielles dont elle semblait annoncer la délivrance. Par ailleurs, en même temps qu’elle normalise l’accès à la consommation de biens et services toujours plus nombreux, l’économie d’abondance génère inégalités et exclusion.  


    Pour y faire face, il est nécessaire de mettre en œuvre un projet de société renouvelé dans lequel l’abondance ne serait plus synonyme d’une accumulation croissante et inégale, mais dans lequel la transition écologique juste serait le projet de chacun.e.  


    Qu’est-ce que la transition écologique juste ? A quels enjeux répond-elle ? Quelle place pour l’ESS dans sa mise en œuvre ? Pour en savoir plus, nous accueillons aujourd’hui Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et Florian Laboulais, responsable projets & développement au Labo de l’ESS.  


    Bonne écoute ! 🎧  

    16. La résilience alimentaire à l’échelle des territoires

    16. La résilience alimentaire à l’échelle des territoires

    Production, distribution, consommation. Agriculteurs, commerçants, mangeurs. Différents maillons d’un ensemble complexe d’interactions, qui permet à nos sociétés de s’alimenter.   L’alimentation ne peut plus être considérée comme un secteur économique autonome, capable de produire, transformer et distribuer la nourriture localement mais comme un ensemble de chaînons interdépendants les uns des autres, souvent très éloignés géographiquement. Si l’offre alimentaire n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui, le système agro-industriel est lui aussi énergivore. Néanmoins, les conditions ayant permis au système alimentaire moderne de prospérer sont compromises par plusieurs grandes menaces qui pèsent sur le système alimentaire contemporain : dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, dégradation et artificialisation des sols, épuisement des ressources énergétiques et minières, instabilités économiques et politiques. Nos sociétés industrielles sont aujourd’hui très fragiles face à ces crises. 

    Comment ces écosystèmes, fondés sur l’interdépendance, vont-ils pouvoir absorber les chocs qui s’annoncent et avoir la capacité de s’adapter, voire de se transformertout en maintenant leurs fonctions vitales?  


    Lucile Giquel, bénévole aux Greniers d’abondance à Lyon, propose au Labo de l’ESS une définition de la résilience alimentaire et de ses enjeux.  


    Bonne écoute 🎧  

    15. Vers une souveraineté alimentaire et technique

    15. Vers une souveraineté alimentaire et technique

     Le modèle agricole productiviste et exportateur favorise l’utilisation de machines agricoles surpuissantes et high-tech, qui rendent l’agriculteur.rice dépendant.e de l’ingénieur, du banquier, du numérique. Ces pratiques ont également un impact sur la destruction des communautés paysannes, l’environnement, l’aménagement du territoire, l’emploi rural, la santé, l’offre alimentaire.  


    Face à cela, l’agriculture paysanne propose des solutions. Elle permet à un maximum de paysan.ne.s réparti.e.s sur le territoire de vivre décemment de leur métier, en produisant sur une exploitation à taille humaine une alimentation saine et de qualité, accessible à tous et toutes, sans remettre en cause les ressources naturelles de demain. C’est la solution pour une meilleure sécurité et souveraineté alimentaire.  


    Pour la mettre en place, il apparait nécessaire de se détacher de l’agriculture industrialisée et par là même, réinterroger les usages dans nos modes de production. Alors comment
    reprendre la terre aux machines
    ? et comment l’ESS œuvre pour une souveraineté technique dans l’agriculture? 


    Pour y répondre, Le Labo de l’ESS est allé à Renage, en Isère, à la rencontre de Marie-Océane Fekairi, directrice de la coopérative l’Atelier paysan. 


    Bonne écoute ! 🎧  

    14. L’ESS, une solution à la précarité alimentaire

    14. L’ESS, une solution à la précarité alimentaire

     🌽
    Un quart des Françai.s.es se restreignent sur la quantité de ce qu’ils mangent pour des raisons financières, 40% sur la qualité, alors même que chaque année en France, 10 millions de tonnes de nourriture partent à la poubelle.  


    Depuis 2020, la Covid-19 provoque une crise sanitaire, sociale et économique. Elle souligne l’hyper-interdépendances de nos sociétés face à la restriction des échanges économiques internationaux. La guerre en Ukraine l’a également prouvé. La question du manque d’autonomie alimentaire et de la qualité sanitaire de ce qui nous nourrit a fait prendre conscience qu’il n’est plus possible de considérer le système agroalimentaire comme un secteur industriel parmi d’autres mais comme un bien commun qui mérite d’autres égards. Les effets de ces crises touchant en priorité les plus précaires, elles font basculer dans la pauvreté celles et ceux qui ne peuvent souffrir de la moindre atteinte à leur pouvoir d’achat. 🧩

    Pourtant de nombreuses initiatives s’inscrivant dans des dynamiques territoriales de coopération tracent la voie. Elles montrent qu’il est possible de rendre cette alimentation de qualité accessible à tou.te.s tout en accompagnant une transition agricole et alimentaire qui ne se fasse pas au détriment des agriculteur.rice.s.  


    Qu’est-ce que la précarité alimentaire ? Comment concilier l’accès à une alimentation de qualité avec de faibles revenus ? Quelles initiatives de l’ESS proposent une alternative à l’aide alimentaire  

    Le Labo de l’ESS donne la parole à Dominique Picard et Marc Alphandéry, experts du sujet de l’agriculture et l’alimentation durables.  


    Bonne écoute ! 🎧  

    13. Dans les coulisses de la Commission : le plan d'action européen pour l'économie sociale

    13. Dans les coulisses de la Commission : le plan d'action européen pour l'économie sociale

     L’économie sociale et solidaire propose un modèle de
    fonctionnement qui réconcilie l’économique et le social dans la durée et qui
    donne une priorité à l’humain sur le capital. Elle porte des valeurs définissant
    ce qui pourrait être une économie sociale de marché :  

    - Une finalité sociale ou d’intérêt général 

    - Une ré-internalisation des excédents 

    - Une gouvernance démocratique et participative  

      

    Par le respect de ces simples valeurs, elle offre des
    voies de solutions aux nombreux défis sociaux, économiques, environnementaux et
    sanitaires auxquels les sociétés européennes sont confrontées.  

      

    Le 9 décembre 2021, la Commission européenne adopte le
    plan d’action européen en faveur de l’économie sociale sous la forme d’une
    communication politique. Dans le même temps, elle lance un « parcours de transition » ou transition pathway
    destiné à faciliter la transition écologique et numérique de l’ES dans un
    dialogue avec les pouvoirs publics et les parties intéressées.  

      

    Comment ce plan d’action a-t-il été construit au sein de
    la Commission européenne ? Pourquoi ce réjouir de ce processus
    législatif ? Et quelles retombées concrètes pour
    les acteurs et réseaux de l’ESS ?  

      

    Pour répondre à ces questions, je reçois aujourd’hui Karel
    Vanderpoorten. Il nous explique le fonctionnement de la Commission européenne, ses
    orientations en termes d’économie sociale ainsi que les coulisses de
    l’élaboration de ce plan.   

    12. Entre l’Allemagne et la France, entreprendre différemment en Alsace

    12. Entre l’Allemagne et la France, entreprendre différemment en Alsace

    Dans ce second épisode, le Labo de l’ESS part à la rencontre de KaléidosCOOP. Présenté comme un pôle transfrontalier de coopération économique, KaléidosCOOP est un tiers lieu facilitant la création et le développement d’activités et de synergies dans une démarche économique, responsable, sociale et solidaire.  


    Situé au Port du Rhin, en Alsace, ce projet franco-allemand est ouvert à tou.te.s pour travailler, entreprendre et consommer autrement. 


    Comment s’est développé ce projet ? Quels ont été les leviers et obstacles rencontrés ? Quels impacts la dimension européenne a-t-elle sur le projet ?  


    Pour y répondre, Le Labo donne la parole à Manon Marquis, cheffe de projet et Agathe Binnert, en charge du développement transfrontalier de KaléidosCOOP.  


    Bonne écoute ! 🎧  

    11. Quelle place pour l'ESS en Europe ?

    11. Quelle place pour l'ESS en Europe ?

     Dans ce premier épisode, le Labo de l’ESS vous présente l’économie sociale et solidaire à l’échelle européenne ! Plus connue sous le nom d’économie sociale, elle participe au changement de l’économie au travers de valeurs, de statuts et de pratiques partagés par la majorité des citoyens européens – utilité sociale, solidarité et démocratie – et se développe en répondant à de multiples besoins sociaux non ou mal satisfaits.  


    Quels sont ses principes ? Quels sont les principaux freins et leviers pour obtenir sa
    reconnaissance politique et législative ? Quelle place pour l’ESS en Europe ? 


    Pour cela, Le Labo donne la parole à Michel Catinat, référent thématique sur les questions d’ESS européenne au Labo de l’ESS.  


    Bonne écoute ! 🎧  

    10. L'urbanisme circulaire au cœur de la démarche low-tech

    10. L'urbanisme circulaire au cœur de la démarche low-tech


    🏡 En France, nous détruisons tous les ans 25 à 30 000 hectares de sols essentiellement agricoles pour agrandir nos villes. Soit l'équivalent de cinq stades de foot, toutes les heures. 


    Depuis plusieurs années, l'étalement urbain a montré ses limites. La fabrique de la ville est au croisement des trois crises du siècle (climat, biodiversité et ressources) : 

    • Atteinte aux milieux naturels et à la biodiversité, pertes de sols agricoles et de résilience alimentaire,
    • Urbanisme à fragmentation qui repousse les ménages aux revenus normaux bien au-delà du cœur des métropoles
    • Intensification des mobilités carbonées liées à la dépendance au système automobile. 

    Il y a une véritable prise de conscience de la fin d'un système. 


    ♻ Face à cette impasse, l'urbanisme circulaire serait la solution. Comment définir cette notion ? Quels sont ses apports et comment l'appliquer concrètement sur nos territoires ? 


    Pour répondre à ces questions, Le Labo de l'ESS donne la parole à Sylvain Grisot, urbaniste fondateur de Dixit.net, la plateforme de l'urbanisme circulaire.
     

    Bonne écoute ! 🎧


    Pour aller plus loin 🤓:


     

    09. Low-tech, réemploi et ESS, une initiative dans le secteur du BTP

    09. Low-tech, réemploi et ESS, une initiative dans le secteur du BTP

    🏗️🛠  Le secteur du bâtiment et des travaux publics occupe une place centrale dans la questions des enjeux écologiques. Selon des chiffres publiés en 2020 par le Ministère de la Transition écologique, le BTP représente ainsi à lui seul 43% de la consommation énergétique en France et 23% des émission de gaz à effet de serre (GES). 


    Dans ce contexte de raréfaction des ressources primaires et de nécessaire finitude de l'espace urbain, nous ne pouvons plus construire comme avant. 


    Réemploi de matériaux de construction, économie circulaire : une réfléxion globale sur l'urbanisme de transition s'opère, essentielle pour la fabrique de territoires durables. 


    Pour du concret, je vous emmène aujourd’hui en immersion à Paris, à la rencontre de Louis Destombes, architecte chez Bellastock. Il nous parlera de réemploi dans le secteur du BTP à travers une architecture expérimentale.


    Bonne écoute ! 🎧


    Pour aller plus loin 🤓:

    08. La démarche low-tech, de quoi parle-t-on ?

    08. La démarche low-tech, de quoi parle-t-on ?

    🏙 L’avènement de smart cities ultra-connectées et optimisées est loin de faire consensus et porte son lot d’incertitudes sur les réels bénéfices socio-économiques et environnementaux à en attendre. D’autant que les impacts du développement technologique en termes de consommation de ressources et d’énergie ou encore de pollution sont loin d’être neutres.

    📱 La ville high-tech n’est donc ni une évidence, ni nécessairement désirable. D’autres modèles urbains, fondés sur un plus grand discernement dans l’usage de la technologie, sont possibles et souhaitables : c’est l’objet de la ville ou métropole low-tech.  


    En 2021, le Labo de l’ESS a été à la rencontre de porteurs de projets dans nos territoires s’inscrivant dans cette démarche. Par une méthodologie ascendante, le think-tank a pu souligner les enjeux les principes d’actions et les solutions concrètes d’une démarche low-tech appliquée à l’échelle d’une agglomération urbaine. Mais de quoi parle-t-on ?  


    C'est ce que nous allons découvrir dans cette série de podcast dédiée à la démarche low-tech. 

    Dans ce premier épisode, le Labo reçoit Hugues SIbille, président du Labo de l'ESS et Florian Laboulais chargé de mission au Labo de l'ESS. 


    Bonne écoute🎧.  

    07. Episode spécial avec Olivia Grégoire

    07. Episode spécial avec Olivia Grégoire

    💼🤝Les acteur·rice·s de l’économie sociale et solidaire ont, comme tou·te·s les autres, été touché·e·s par la crise sanitaire et cela a déjà des répercussions sur l’emploi. A titre d’exemple, selon une enquête réalisée par le Mouvement associatif parue en juin 2021, 76% des associations déclarent subir les effets de la crise et 62% d’entre elles parlent d’une perte de revenus d’activités.   Les associations culturelles et sportives ont été parmi les plus impactées par les multiples confinements.

    Cependant, grâce aux différentes aides de l’Etat et à la résilience du secteur, les structures de l’économie sociale et solidaire ont globalement su s’adapter pour faire perdurer leurs activités et leurs emplois. Certaines, comme les coopératives, ont même été plus résilientes que prévu. D’après une enquête réalisée par la CG Scop et publiée en février 2021, la baisse du chiffre d’affaires des coopératives répondantes sur 2020 est limitée – et moins forte que prévu - même si des disparités existent selon les secteurs.

    Dans cet épisode spécial de Faire Eco, j’ai l’honneur de recevoir Mme Olivia Grégoire, Secrétaire d’Etat à l’économie sociale, solidaire et responsable pour parler des aides de l’Etat mises en place pour faire perdurer les emplois dans l’ESS face à la crise et de la manière dont l’ESS peut infuser ses valeurs et ses pratiques dans l’ensemble de l’économie pour aller vers de meilleures conditions d’emploi.

     Bonne écoute ! 🎧 


    Pour aller plus loin 🤓 :


     Cette série de podcasts est soutenue par la Fondation Crédit Coopératif et réalisée en partenariat avec Chorum 

    06. L’insertion en action

    06. L’insertion en action

    💼🗂️👩‍💻A l’heure où la crise économique s’installe pour durer, nous savons déjà que ce sont les personnes les plus précaires et éloignées de l’emploi qui sont et seront les plus impactées. Face à la hausse du chômage et des inégalités, les entreprises solidaires et inclusives jouent un rôle essentiel. Elles permettent à des personnes éloignées de l'emploi de bénéficier d’un accompagnement renforcé facilitant leur insertion sociale et professionnelle.


    Si ces entreprises sociales et inclusives existent sous des formes différentes et complémentaires, elles se rassemblent sous les valeurs de l'économie sociale et solidaire. Dans ce 3ème épisode de notre série consacrée aux nouvelles formes d'emploi et en partenariat avec Chorum, je vous emmène à la rencontre de l'une de ces initiatives qui part des besoins de l’entreprise pour concevoir des parcours d’insertion personnalisés débouchant sur des emplois locaux, durables et qualifiés.


    A la croisée entre le groupement d’employeurs et la structure d’insertion par l’activité économique, les Geiq – Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification – permettent de répondre aux besoins de recrutement des employeurs, tout en formant et accompagnant des personnes éloignées de l’emploi dans un parcours basé sur l'alternance. Rencontre avec Francis Levy, Secrétaire général de la Fédération Française des Geiq, et membre du Comité de direction du Labo de l’ESS, qui décortique avec nous ce modèle inspirant et innovant.


    Bonne écoute 🎧


     Pour aller plus loin🤓  :

     

    Cette série dédiée aux nouvelles formes d'emploi est soutenue par la Fondation Crédit Coopératif  et réalisée en partenariat avec Chorum

    05. Travailleurs indépendants : comment allier liberté et protection ?

    05. Travailleurs indépendants : comment allier liberté et protection ?

    💼👩‍💻🗂️D’après l’INSEE[1] la France comptait en 2018 11,4% de travailleur.euse.s indépendant.e.s. C’est une tendance qui se développe, notamment depuis 2009 et la création du statut d’autoentrepreneur. Ces dernières années, plusieurs modèles issus de l’économie sociale et solidaire ont vu le jour. Ils permettent aux travailleur.euse.s indépendant.e.s de développer leurs projets naissant tout en étant accompagné, d’accroitre leurs réseaux ou encore de disposer d’un lieu de travail partagé pour pallier l’isolement. C’est le cas par exemple des incubateurs sociaux et des tiers-lieux. Au cœur de ce riche écosystème ESS, le modèle des coopératives d’activités et d’emploi est encore peu connu du grand public malgré ses nombreux atouts.


    imaginez deux minutes que vous soyez un.e entrepreneur.eure indépendant.e – architecte, graphiste, journaliste, communiquant, menuisier, artiste ou encore prof de yoga. Vous aimez votre travail et le fait d’être votre propre patron mais avez envie de vous épanouir au sein d’un collectif, tout en étant aidé sur vos tâches administratives, accompagné pour développer vos activités et protégé par des droits sociaux tels que l’assurance maladie ou le chômage. Ça vous semble compliqué ? Et pourtant, c’est ce que proposent les coopératives d’activités et d’emplois via le statut d’entrepreneur-salarié associé qui allie la liberté de l’autoentrepreneuriat avec la protection du salariat, le tout en créant du collectif et de la coopération. 


    Les CAE ont émergé il y a 25 ans et étaient déjà une centaine en France quand la loi du 31 juillet 2014 a permis d’en sécuriser le cadre. Comment les CAE fonctionnent-t-elles ? Quelle est la philosophie à l’origine de ce modèle toujours novateur pour travailleurs autonomes ? Qui peut accéder au statut d’entrepreneur-salarié associé ? Comment les CAE ont su faire face à la crise sanitaire ?


    J’ai demandé à Anne-Claire Pignal, pilote de la toute récente Fédération des coopératives d’activités et d’emplois, fondée en décembre 2020, de nous raconter ce modèle inspirant afin de mieux le faire connaître pour que demain, il n’y ait pas à choisir entre indépendance et droits sociaux.

        

    [1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/4470764?sommaire=4470890


     Bonne écoute ! 🎧


    Pour aller plus loin🤓  :


     

     

    Cette série dédiée aux nouvelles formes d'emploi est soutenue par la Fondation Crédit Coopératif  et réalisée en partenariat avec Chorum.

    04. L'ESS : une source d'innovations pour des emplois de qualité !

    04. L'ESS : une source d'innovations pour des emplois de qualité !

     👩‍💻💼🗂️Depuis plus d’un an, la crise sanitaire est venue profondément transformer notre quotidien, y compris l’organisation du travail et nos vies professionnelles. Précarisation pour certains, télétravail généralisé ou arrêt d’activité pour d’autres, sentiment d’isolement pour les uns, diminution du collectif et parfois même perte de sens pour les autres : la Covid a rebattu les cartes d’un monde du travail déjà en pleine mutation, aux prises de la précarisation et de l’ubérisation de l’économie. 

    Représentant 10,5% de l’emploi salarié en France, l’économie sociale et solidaire (ESS) innove face aux nouveaux enjeux du monde du travail. Mue par des valeurs d’intérêt général, d’équité, et d’ancrage local, les acteurs de l’ESS expérimentent de nouvelles formes d’emploi à la croisée entre protection et autonomie. Ils sont créateurs d’emplois basés sur la coopération et la participation pour améliorer la qualité de vie au travail. 

    Qu’est-ce qu’un emploi de qualité ? Quelles sont les aspirations des travailleur·euse·s aujourd’hui ? Quelles sont les nouvelles formes d’emploi qui se développent dans l’économie sociale et solidaire ? Comment développer des conditions de travail favorables à l’épanouissement pour toutes et tous ? 

    Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans cette série de Faire Éco dédiée aux nouvelles formes d’emploi et à la qualité de vie au travail, réalisée par le Labo de l’ESS, en partenariat avec Chorum.


    Dans ce premier épisode, nous essayons de comprendre en quoi consiste un emploi de qualité et comment l’économie sociale et solidaire développe de nouvelles formes d’emploi. Nous nous interrogeons également sur la qualité de vie au travail dans les structures de l'économie sociale et solidaire, sur les aspirations de ses acteur·rice·s et la notion de "sens".

    Pour cela, Le Labo donne la parole à Christiane Demontès, référente thématique du Labo de l'ESS sur les nouvelles formes d'emploi ainsi qu'à Amandine Dubois-Fleury, chef de produits et ingénierie santé et qualité de vie au travail chez Chorum.

    Bonne écoute ! 🎧


    Pour aller plus loin 🤓:


     

    Cette série dédiée aux nouvelles formes d'emploi est soutenue par la Fondation Crédit Coopératif  et réalisée en partenariat avec Chorum

    03. transition énergétique citoyenne : c’est possible ! avec Patrick Sabin du TEPOS Cœur Haute Landes

    03. transition énergétique citoyenne : c’est possible ! avec Patrick Sabin du TEPOS Cœur Haute Landes

    🌍🌱💪Dans ce troisième épisode de notre série consacrée à la Transition énergétique citoyenne, place à l’action avec Patrick Sabin, maire d'Escource et fondateur du TEPOS  Cœur Haute Landes. Les TEPOS sont des Territoires à Energies POSitives, qui visent l'objectif de réduire leurs besoins en énergie au maximum,  par la sobriété et l'efficacité énergétiques, et de les couvrir par les  énergies renouvelables locales. S’il en existe de nombreux aujourd’hui en France, le TEPOS Cœur Haute Landes fait figure de modèle de  transition énergétique. Je vous emmène aujourd’hui en immersion dans les Landes, à la rencontre de son charismatique instigateur. 

    Bonne écoute🎧. 


    Cette série dédiée à la Transition énergétique citoyenne est soutenue par la Fondation Crédit Coopératif et Enercoop.


    Pour aller plus loin 🤓 :


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