Parcours sentimental
Ce podcast propose de revisiter la vie d'un homme, connu ou inconnu, et se s'arrêter sur les points de basculement, ceux qui ont un jour décidé du reste de sa vie. Hasard ou non, il existe dans nos vies des moments qui nous font changer de direction. C'est de ces parcours non linéaires qu'il est question dans ces rencontres.
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Episodes (32)
Avec Eric Pincas, rédacteur en chef du magazine Historia depuis 2014
Alexandre Lazareff
Enarque, après quatre années de négociations commerciales internationales au ministère de l’Économie et des Finances, il prend, de 1987 à 1989 la direction de Radio Tour Eiffel, radio de la Ville de Paris.
En 1986, Jack Lang lui propose de créer le Conseil national des arts culinaires (CNAC) dont il assurera la direction pendant dix ans.
En 1999, au début de la vague Internet, il fonde avec des amis le site ChateauOnline, alors leader européen de la vente de vin sur Internet et il en assure la rédaction en chef pendant trois ans. En 1999 également, il crée l’agence de relations presse Pain Vin & Company, qui assure les stratégies d’image de grands noms du vignoble.
En 2009, tout en gérant son agence, il crée et anime le Conseil supérieur de l’Œnotourisme, installé par les ministres de l’Agriculture et du Tourisme, présidé par Paul Dubrule.
Alexandre Lazareff a été Chroniqueur gastronomique de 1987 à 2002 sur les vins, les restaurants et les produits : France Soir, Le Nouvel Économiste, Le Figaro, le Financial Times et la revue France Magazine, publiée par l'ambassade des États-Unis.
Roland Sicard
Roland Sicard est un journaliste. Ancien présentateur de l'émission Les Quatre Vérités sur France 2, il est chef du service politique de cette chaîne de 1997 à 2000 et rédacteur en chef de Télématin de 2001 à 2012 .
Il est aujourd’hui coordinateur des voyages officiels pour France Télévisions.
Entretien avec Enki Bilal
Enki Bilal, a 71 ans. Les Japonais le considèrent comme un trésor vivant. On connait l’auteur de bande dessinée, le peintre mais il convient de ne pas oublier le dessinateur de timbres, le producteur de télévision, le scénariste, le réalisateur, l’illustrateur, et l’auteur de L’homme est un accident, Entretien avec Adrien Rivière (BELIN 2021).
Entretien avec Claude Sérillon, journaliste & écrivain
Geoffroy Thiebaut, le méchant et le gentil...
Geoffroy Thiebaut est comédien, réalisateur créateur de festival, acteur de films et de séries, bien connu sur les planches du théâtre pour une quarantaine de pièces et pour une soixantaine de films, téléfilms et séries telles que Braquo.
Entretien avec Philippe Robinet, éditeur
Entretien avec Yves Bichet, écrivain, poète, romancier et dramaturge
Rencontre avec Marc Lambron
Elie Paul Cohen
Entretien avec Jacques Demongeot
Entretien avec Julien Paganetti
Julien Paganetti a 47 ans. Lyonnais de pure souche il est le fils d'un entrepreneur du bâtiment et son bac précoce décroché à 16 ans le fait sombrer dans le grand ennui d'études qui ne correspondent pas à une vocation qu'il na pas encore découverte. Il décroche laborieusement une licence de sciences économiques à l'Université Jean Moulin dont il sèche les cours pour assister à des cours d'histoire de l'art auxquels il n'est pas inscrit. Devenu indépendant à 17 ans, il choisit la piste lucrative et entrepreneuriale à la fin de ses études et devient entrepreneur en échafaudages pour les monuments historiques. Réussite, 50 employés, travail harassant et quelque peu aliénant dans toute la France. Après 10 ans d'existence régie par les échafaudages, il décide de changer de vie. Il sait ce qu'il ne veut plus faire. Il veut faire ce qui lui plait, il veut une existence sans stress. Il veut être raccord avec ses passions : art, histoire, culture littérature peinture chanson . Il se lance dans une trajectoire touffue. Il achète toutes sortes d'antiquité de livres, de tableaux, de meubles qu'il revend très vite sur E BAY . Jusqu'à l'acquisition d'une lettre de Victor Hugo en 2006. Tous bascule. Achetée 100 euros, il la revend 2500 euros. Il n'y connait pas grand-chose en manuscrits mais il devient un autodidacte guidé par une passion dévorante avec ses auteurs, ses grandes figures et ses périodes de prédilection. La révolution, l'Empire, Napoléon Hugo toujours lui, les poètes maudits, la deuxième guerre Mondiale, De Gaulle, les grands peintres et puis bien avant tout le monde, les manuscrits de Gainsbourg. Il est devenu un formidable orpailleur. Sa librairie Lyonnaise Autographes des Siècles est pour reprendre sa raison sociales « spécialisée dans l'achat, la vente, et l'expertise de lettres autographes rares et de manuscrits originaux de personnages célèbres ». Il ne se contente pas de réunir des documents autographes. Les documents clef, les documents capitaux viennent à lui. Il semble les aimanter. L'émotion est au rendez-vous. Il y a une sorte de justice immanente. Sa passion le transforme en formidable tête chercheuse. A moins de 50 ans, il est devenu incontournable dans son métier d'orpailleur. Il constitue avec ses clients, qu'ils cèdent leurs trésors ou qu'ils les acquièrent, un cercle vertueux. La valeur de ce qu'il vend est renforcée par un formidable travail de documentation et de de catalogage . Ses catalogues sont des expositions capitales.
https://www.autographes-des-siecles.com/
Rencontre avec Nicolas Vial
Nombre des œuvres de Nicolas Vial ont pris depuis longtemps la défense de la planète et prônent par ailleurs la différence et la diversité.
Paul-Alexis Jourdren
Rencontre avec Nathan STERN
Nathan Stern se définit comme ingénieur social.
Pionner des réseaux sociaux, il a développé diverses plateformes « outils de médiation », à l’instar de Peuplade.fr (2003), un réseau social local pour rassembler les habitants d’un même quartier, ou bien encore Voisin-age.com (2008) qui réunit les voisins autour des personnes âgées de leur quartier (pour le compte des petits frères des Pauvres).
Avec Claude Van Leeuwen, il a créé HappyWeek en2014, un jeu collaboratif qui donne envie aux enfants d’accomplir les tâches du quotidien comme s’il s’agissait d’un jeu, et Common Good Factory, sorte de « manufacture » de solutions destinés aux particuliers comme aux organisations.
Entretien avec Alexandre Grandazzi
Alexandre Grandazzi a 65 ans. Primé au concours général, khâgneux au lycée Louis le Grand, il est un ancien élève de l'école normale supérieure de la rue d'Ulm, agrégé de Lettres, ancien membre de l'école française de Rome, ancien pensionnaire reçu premier de la Fondation Thiers, lauréat du prix Bordin décerné par l'Institut et professeur des universités. Il est archéologue spécialiste des langues anciennes et spécialiste de l'antiquité romaine. A ses yeux, les différentes approches – littéraire, historique, archéologique, et aussi anthropologique – doivent être menées complémentairement si on veut avoir une petite chance de saisir toute la richesse et la complexité des textes antiques. C'est la raison pour laquelle il est simultanément professeur, philologue étudiant les textes anciens, historien et archéologue plus encore des textes et du papier que du terrain. Il a consacré sa thèse soutenue sous la direction de Pierre Grimmal à « Albe la longue », ancienne ville du Latium en Italie centrale, à 19 km au sud-est de Rome, dans les monts Albains, cette cité d'où seraient venus les jumeaux fondateurs de Rome. Il a succédé succédé au légendaire Pierre Grimmal qui a dirigé pendant 30 ans le mythique département d'études latines de la Sorbonne. Il a pris, il y a 4 ans, la direction du département des études latines de la Faculté des Lettres de la Sorbonne (dite maintenant "Sorbonne Université"), ainsi que celle d'une équipe (on dit maintenant "unité") de recherches, nommée EDITTA (pour Edition, Interprétation, Traduction de Textes Anciens). Il semble avoir toujours suivi sa grande leçon : il n'a jamais confondu le raisonnement et le mythe et sans voiler la poésie du mythe et de l'imagination il a toujours choisie la voie du raisonnement. Après la découverte du pomoerium, le «sillon sacré» tracé par Romulus et qui permettra d'élever, un peu plus tard, un premier mur d'enceinte autour de la colline, il a déclaré que «Romulus n'avait probablement jamais existé mais, avec la découverte du sillon, nous ne pouvions que conclure à l'historicité d'un moment "romuléen"».
Il faut rajouter à tout cela qu'il est membre de la Commission générale d'enrichissement de la langue française ce qui prouve qu'il n'est pas seulement doué pour redonner vie aux langues anciennes.
Il déclare avoir toujours eu « le sentiment esthétique du passé ». L'admiration est son moteur. Son goût pour le latin et sa merveilleuse littérature l'a finalement aiguillé vers l'Antiquité, après qu'il ait été très tenté par la période moderne (XVII-XIXèmes siècles).
Il a vécu trois ans à Rome en tant que membre de l'école française de Rome qui est un institut français de recherche en histoire, en archéologie et en sciences humaines et sociales, placée sous la tutelle de l'Académie des inscriptions et belles-lettres une école française à l'étranger qui dépend du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Ne voulant pas travailler de façon stérile, il a toujours voulu faire du neuf et cette volonté a fait de lui un historiographe, c'est-à-dire un étudiant, un analyste permanent de l'érudition du passé et des trouvailles de ses prédécesseurs qui lui permet de les remettre en question.
Pour cela vous il a fait feu de tout bois : le décloisonnement scientifique est pour lui une absolue nécessité : il combine les disciplines : littérature, histoire, géographie, géologie, linguistique, anthropologie histoire des religions, mythographie...
Son dernier ouvrage Urbs Histoire de la ville de Rome des origines à la mort d'Auguste publié en 2017 chez Perrin et qui a reçu le prix Chateaubriand est une biographie dont Rome est le personnage principal, un « personnage collectif ». Le roman vrai d'une ville-monde. Il s'agit à mes yeux et jusqu'à nouvel ordre du chef d'œuvre de sa vie. Là où l'on s'étend habituellement sur la légende de la naissance et du rayonnement de l'empire de Rome, il analyse la gestation et le développement urbain d'une cité. Il déroule l'histoire romaine intra-muros en constatant qu'à Rome, chaque événement extérieur a une répercussion monumentale à l'intérieur de l'espace urbain. Toute l'histoire de Rome se retrouve à l'intérieur de ses 700 hectares d'espace urbain. On est dans l'histoire de l'urbanisme. Son travail est monumental et minutieux, tout en fines couches successives, un travail d'archéologue et de biographe au pinceau souffleur. Il a choisi le mode de la narration au présent dans un style clair et jamais jargonneux. Il fait de Rome une personne. Il ne résume jamais les siècles de la gestation et des étapes de la métamorphose d'une ville, au mythe de sa naissance et d'un coup fondateur.
Son livre rappelle que le surplomb du Capitole, au-dessus de l'ile Tibérine et du gué permettant de franchir le Tibre avant qu'il n'existe un pont, commença même à être occupé à partir du XVIIe siècle avant notre ère. Son livre rappelle que la ville a vu le jour sur la route du sel. Son livre rappelle que les Romains ont considéré la soudaine métamorphose de l'hypercentre de Rome au 8ème siècle avant JC comme la fondation même de Rome. Son livre rappelle que depuis l'agrégat de villages constitué par les premières huttes bâties au VIIIe siècle avant notre ère, siècle après siècle, victoire après victoire, les Romains ont inscrit le déroulement de leurs conquêtes dans l'espace de leur cité, devenue ainsi comme le mémorial de pierre où ils pouvaient lire leur histoire et célébrer une identité collective à la fois conquérante et assimilatrice. C'est ce message qu'il s'attache à déchiffrer avec toutes les ressources offertes aujourd'hui par la science. " une histoire où les événements se traduisent en monuments, et où les monuments sont autant d'événements".
Ce qui est agréable avec Alexandre Grandazzi, c'est qu'il n'hésite pas à avouer qu'il a pu lui arriver de se tromper : il avait ainsi écrit, il y a 25 ans, que le sac et l'incendie de Rome par le peuple gaulois en 390 avant JC était un mythe alors qu'il correspondait à la réalité.
La lecture de son livre m'a procuré la sensation qui avait été la mienne lorsque j'ai travaillé sur les plus beaux manuscrits de Victor Hugo. Le sensation de côtoyer un homme fleuve capable d'abattre un travail considérable. Une sorte de vertige devant le fruit de 10 ans de travail acharné. Alexandre Grandazzi a atteint son objectif : il a su rendre le mot « urbanisme » à l'Urbs et son livre est une incitation à réfléchir sur l'avenir des villes monde qui nous hébergent en ce début de 3ème millénaire...
Rencontre avec Stéphane Distinguin
Stéphane Distinguin n'a pas 50 ans. Il est diplômé de SUP de CO paris qui a changé de nom . Après avoir été consultant et créateur de fonds d'investissement, il est devenu le fondateur et le président de l'agence d'innovation internationale Fabernovel en 2003. Faber Novel rassemble aujourd'hui 450 salariés et 17 agences sur 4 continents. Il est le président de la Grande Ecole du Numérique dont il a accompagné la création. De 2004 à 2010 il a été le Président de Silicon sentier. De 2013 à 2016 il a été membre du Conseil National du Numérique. De 2013 à 2019, il a été Président de Cap digital pôle de compétitivité et de transformation numérique réunissant plus de 1 000 entreprises et laboratoires. Il parle à l'oreille des membres du gouvernement depuis 15 ans.
Avec Fabernovel il a participé à la création de start-up telles que Digitick, Bureaux à Partager, Urban Campus. il a été à l'origine de La Cantine , premier coworking en Europe et lieu d'accueil, d'échange et de partage pour les acteurs de l'écosystème parisien et de Le Camping, un des premiers accélérateurs de start-up au monde. De par ses fonctions, il a participé au lancement en France de nouveaux formats d'événements et de rencontres tels que les BarCamps, les MobileMondays, les CleanTuesdays, TEDx Paris, ou encore les API days.
Il est devenu une éminence grise incontournable du digital, une référence pour tous les geek qui comptent bien devenir des leaders dans leur domaine. Quand cela bouge dans le Digital, il précède et il suit.
Il a publié chez JC Lattès en janvier 2022 « Et si on vendait La Joconde ? » un essai qui nous propose un voyage dans le monde de l'art, son histoire et son économie, et surtout une réflexion sur notre futur. « Et si on vendait la Joconde ? C'est la question que je me suis posée, face au Louvre, un matin du printemps 2020, alors que le monde entier s'était presque arrêté de respirer et se préparait à connaître une crise économique sans précédent. Publiée dans la presse, ma proposition a été reprise aux quatre coins du globe sous des airs de scandale.
Je venais d'ouvrir la boîte de Pandore. Pourtant, j'étais animé par une seule préoccupation : comment trouver de l'argent pour sauver le monde de la culture et permettre aux artistes de continuer à écrire notre futur. »
À partir d'une question aussi aberrante que sérieuse, il nous propose un voyage enthousiaste et curieux de la Florence des Médicis au San Francisco des start-up, de la technique du sfumato à la blockchain, de Charlemagne à Dan Brown. Il nous raconte l'histoire passionnante du marché de l'art, de son économie, de l'évolution de ses pratiques et il parvient à nous faire reconsidérer ce qui semblait être l'évidente réponse à sa question.
Il s'investit dans la vie associative en étant membre du conseil d'administration de plusieurs fonds ou associations :
· Le Fonds de Dotation ADIE qui permet à des personnes qui n'ont pas accès au système bancaire traditionnel de créer leur propre entreprise)
· L'Unicef
· Le Conseil d'administration de la Cité de la céramique – Sèvres & Limoges (depuis 2010)
Depuis juillet 2018, il est le président de l'Association ESCP Europe Alumni.
Il est chroniqueur pour Stratégies, Libération, les Echos.
En 2021, il a été nommé pour représenter la France pour le choix du design des futurs billets de l'Euro.
Hassen Chalghoumi
Yannick Dehée, éditeur indépendant, créateur et directeur des Editions Nouveau Monde
Yannick Dehée, vous avez 51 ans. Editeur indépendant, créateur et directeur des Editions Nouveau Monde qui viennent de fêter leurs 20 ans, directeur de la revue bi annuelle Le Temps des médias et de la revue trimestrielle Sang froid , créateur en 2013 et dirigeant de Numérique premium, un agrégateur francophone de livres numériques en Sciences humaines, sociales, juridiques et politiques qui met une plateforme de diffusion et consultation d’ebooks à la disposition des bibliothèques, en association avec 50 éditeurs et sociétés savantes du monde francophone, vous êtes de toute évidence un développeur qui n’a jamais oublié son métier d’historien en le mettant au service de son métier d’éditeur. Vous n’avez pas suivi la voie qui a été celle de vos ascendants, depuis votre arrière grand père qui créa une droguerie en sortant des tranchées de 14/18 jusqu’à votre père devenu grossiste pour tous les droguistes, pour tous les magasins de bricolage du nord et du nord est de la France. Vous êtes tombé dans la marmite du livre et vous n’avez pas longtemps hésité entre le journalisme et l’Edition. Hypokhâgne, khâgne, Sciences Po, Doctorat d’histoire, HEC, premier stage au Syndicat National de l’Edition, premières armes chez Fayard, premier vrai job après HEC chez Havas Vivendi puis dans la pépinière à cadres de chez Nathan pour y développer l’édition numérique début 1998, à savoir « Internet Ecoles » qui mettait à la disposition des enseignants des contenus numériques par abonnements. Vous avez ensuite échappé à ce groupe Vivendi qui devenait un mammouth pour créer votre propre maison en 2000. Le sujet de votre thèse d’histoire publiée aux PUF en l’an 2000 « Mythologies politiques du cinéma français (1960-2000) » prouve que vous êtes un passionné de l’histoire du cinéma et de l’audiovisuel. Vous avez contribué à des monuments éditoriaux tels que le Dictionnaire du Cinéma Populaire Français, le Dictionnaire de la télévision française et vous faites partie de ces éditeurs d’histoire qui savent que le champ de l’histoire n’est pas le monopole des universitaires mais gagne à être partagé avec les passionnés, les journalistes et les raconteurs d’histoires. Nouveau Monde Editions Le dictionnaire insolite publié à l’occasion des 20 ans de « Nouveaux mondes Editions » qui frise avec sa filiale numérique Premium les 2 millions d’euros de chiffre d’affaire, vise à réunifier l’image un peu fragmentée de votre maison : les libraires vous savent éditeur d’histoire, éditeur de cinéma, spécialiste de l’espionnage, éditeur de documents d’actualité, éditeur de dictionnaires encyclopédiques à thèmes, passionné de nouveaux supports multiples livres traditionnels, mais aussi E books, Mook, romans graphiques. Vous revendiquez votre éclectisme qui vient de vous conduire à publier le dictionnaire insolite d’Astérix tiré d’emblée à 18000 exemplaires et qui prouve votre attachement à la culture populaire et votre désir permanent de sortir l’histoire d’un ghetto culturel et d’en faire un vecteur de plaisir. Vous publiez 55 titres par an en moyenne depuis 12 ans. Vous êtes un véritable éditeur, c’est-à-dire un entrepreneur qui sait prendre des risques en utilisant le CA généré par ses titres locomotives pour oser investir dans des titres risqués.