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    Parcours sentimental

    Ce podcast propose de revisiter la vie d'un homme, connu ou inconnu, et se s'arrêter sur les points de basculement, ceux qui ont un jour décidé du reste de sa vie. Hasard ou non, il existe dans nos vies des moments qui nous font changer de direction. C'est de ces parcours non linéaires qu'il est question dans ces rencontres. 

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    Parcours sentimental, première émission, Irène Frain

    Parcours sentimental, première émission, Irène Frain

     Parcours sentimental, c’est un dialogue de 43 minutes avec l’invité de Jean-Pierre Guéno, le plus souvent un belle personne, qui déroule les grands moments de basculement qui ont émaillé sa vie, ceux qui ont fait qu’après rien n’était plus comme avant. L’émission cherche à révéler l’intime, l’âme de l’invité. elle se situe sur le terrain de l’essentiel, de l’être et non du paraître. Elle aborde l’actualité de l’invité.

    Pour cette première émission, l’écrivain Irène Frain livre son basculement décisif, celui qui la fit écrire, et le dernier basculement en date, celui de l’assassinat de sa soeur aînée qui lui inspira son dernier livre : « Un crime sans importance » prix interallié 2020.

    Guillaume Malaurie

    Guillaume Malaurie

     Guillaume Malaurie a été producteur à Radio France, journaliste à l’Express, à l’Évènement du jeudi, à Libération, à l’Européen, au Nouvel Observateur où il a été responsable des dossiers de couverture, puis chargé de créer et de diriger « l’hebdo dans l’hebdo » : ParisObs. Nommé ensuite Directeur de la rédaction du Nouvel Obs, il a également été chargé du suivi des questions environnementales. Il est depuis juin 2016 à la Direction éditoriale du Groupe Perdriel chargé de la stratégie des revues Historia et l’Histoire. Il évoque les grands basculements de son existence : la découverte à la sortie de Normale Sup de Castoriadis, de la Revue Esprit et de la critique anti-totalitaire qui l’a conduit à découvrir le Procès Kravchenko, la découverte de l’Italie en 1977 à Bologne en pleine effervescence Neo 68, puis les années de plomb (Aldo Moro). Puis le miracle italien puis le tsunami Berlusconi. Le journalisme qui lui a permis d’ouvrir des fenêtres successives : rencontre avec Kundera, voyage à Prague, Tour de France des Mosquées toujours pour l’Express et travail sur l’islam de France, sur l’évolution du travail, sur Paris puis sur l’écologie. 

    Michel Onfray

    Michel Onfray

     Michel Onfray, né le 1er janvier 1959 à Argentan (Orne), est un philosophe, essayiste et polémiste français. Il est l'auteur de plus de cent quinze ouvrages dont certains ont connu un grand succès, y compris dans les pays non francophones où il est traduit en vingt-huit langues.

    À la suite de l'accession de Jean-Marie Le Pen (Front national) au second tour de l'élection présidentielle française de 2002, il quitte sa carrière d'enseignant pour créer l'université populaire de Caen où il délivre pendant treize ans le cours « contre-histoire de la philosophie » qui est retransmis sur la station de radio France Culture.

    Il intervient régulièrement à la radio et à la télévision sur des sujets politiques et sociaux. Ses prises de position suscitent de nombreuses controverses.

    Alors qu'il se définit depuis ses débuts comme libertaire et proudhonien, certains observateurs estiment qu'à partir des années 2010 il « se droitise » et est de plus en plus apprécié des milieux d'extrême droite.

    Claude Lemesle, parolier

    Claude Lemesle, parolier

     Dès l'âge de quinze ans, Claude Lemesle a envie d'écrire des chansons. Il apprend le solfège, le piano et la guitare. Il s'essaye à la chanson en tant qu'interprète, et fait du cabaret avec des chansons humoristiques dont il écrit la musique, mais n'a pas de succès.

    À 21 ans, il rencontre Joe Dassin au Centre américain du boulevard Raspail à Paris, de cette amitié naît son premier succès d'auteur, La Fleur aux dents.

    Il est aujourd'hui président d'honneur du Syndicat national des auteurs et compositeurs (SNAC) et a été également par deux fois président de la SACEM.

    En janvier 2013, il évoque ses souvenirs dans un ouvrage dédié aux 70 ans du Football Club de Nantes, En jaune, nos épopées.

    Ivan Levaï, Journaliste

    Ivan Levaï, Journaliste

     Ivan Levaï vous êtes né en en Hongrie, à Budapest le 18 mars 1937. Votre « Maman Lili » avait 34 ans. Elle était chapelière et d’origine juive. Vous n’avez jamais connu votre père qui peut être Autrichien et Viennois.  Votre mère a  débarqué avec vous rue des Archives, à Paris en février 1939 ; vous n’aviez pas deux ans. Les cousins qui « accueillent » votre mère n’aiment pas les « filles-mères ». Vous migrez vers un passage couvert, celui du Prado, 12, rue du Faubourg Saint-Denis. Ensuite tout se précipite et devient confus. Votre mère fuit en Belgique, revient à Paris. Elle atterrit à l’hôpital soit parce qu’elle veut se faire opérer d’une coxalgie, soit parce qu’elle veut éviter l’expulsion vers la Hongrie alliée de l’Allemagne, soit pour les deux motifs ; elle a le temps de vous mettre en nourrice avant d’être très vite aspirée dans les tourbillons de la « drôle de guerre » et de l’intrusion de l’ombre dans le pays des lumières. Elle vous fait baptiser dans la religion catholique et ne vous fait pas circoncire. Vous vous retrouvez à l’assistance publique, veillé « à distance » par une famille lointaine restée en Hongrie, capable d’envoyer de l’argent, mais qui ne va pas jusqu’à vous prendre en charge physiquement. Un conseil de tutelle vous confie à une famille d’accueil.

    Vous êtes confié à une tutrice : Yvonne Narboni, femme bretonne d’un instituteur juif d’Algérie qui vient d’aboutir dans les Stalags et dont le statut de prisonnier de guerre va lui sauver la vie. Vous habitez à Paris dans le 20ème arrondissement, 191 rue des Pyrénées.

    En Juin 40, la tutrice et sa fille quittent « Paris ville ouverte » ; elles partent sur les routes de l’exode ; elles n’ont que deux places pour fuir. Vous restez en carafe à Paris comme 120 000 autres enfants. Vous êtes à nouveau confié à l’assistance publique. Fin de l’exode. Retour de votre nourrice. Fin de l’assistance publique. La vie reprend son cours dans la capitale occupée. Vous ignorez ce qu’est devenue votre mère au moment où elle meurt le 28 mai 1941 à Paris, à l’hôpital Cochin, avant d’être jetée dans une fosse commune. Vous avez quatre ans. Vous attendrez 74 ans pour apprendre la date de sa mort.

    Vous fréquentez l’école maternelle de la rue Pierre Bulet derrière la mairie du 10ème arrondissement.  Vous êtes un taiseux ce qui est utile pour un enfant caché. Votre tutrice refuse de faire porter l’étoile jaune à sa fille, que l’on fait passer pour votre sœur . Un pasteur voisin finit par établir un certificat de baptême protestant pour la petite fille juive. Joli mélange : un chef de famille algérien, juif, prisonnier de guerre et « maréchaliste ». Une tutrice bretonne catholique, résistante et gaulliste. Vous deviendrez  protestant par affinités avec le pasteur Jean Casalis. Vous savez liter très vite dès la maternelle. Votre école primaire est celle de la rue de Ferdinand-de-Lesseps dans le quartier de Charonne. Votre enfance, Ivan, c’est la France occupée. Lorsque vous pensez  à votre tutrice, vous estimez avoir été élevé par Folkoche, la marâtre de Vipère au poing, le célèbre roman d’Hervé Bazin publié en 1948. Vous êtes fugueur ; vous essayez de vous suicider par strangulation à l’âge de 10 ans. Vous rêvez souvent de tuer votre tutrice qui ne cesse de vous brimer er de vous dévaloriser. Lorsque la fille de vos tuteurs suit des cours de danse vous restez à la maison. Vaisselle, ménage, lessive, cirage de parquets, Vous êtes un « cendrillon » une cosette au masculin.  l’esclave des basses besognes du foyer. Vous « payez votre écot ».

    Vous quittez votre famille d’accueil après avoir décroché votre bac philo et alors que votre tutrice vient de faire mine de vous crever les yeux à coups de fourchette.  Vous avez fréquenté l’école protestante du Dimanche. Vous devenez instituteur remplaçant, après avoir travaillé comme coursier puis comme comptable « débiteur » dans une entreprise qui fabrique des fermetures éclair. Très jeune, à 15 ans vous gagnez la coupe interscolaire de Monsieur Champagne organisée par la radio. Après avoir suivi les cours du soir à la Sorbonne, vous passez le Capseg  et enseignez dans un collège du 14ème arrondissement jusqu’en 1953, tout en dirigeant à partir de 1958 des voyages culturels offerts aux boursiers du gouvernement. Votre chance, c’est d’avoir croisé beaucoup de jeunes et d’avoir visité Naples, Haïfa en 1958 puis en 1959 à nouveau Israël avec des jeunes de l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse.

    En 1960, 1961, vous visitez l’Union soviétique, la Russie Stalinienne. Vos expériences pédagogiques justifient votre première spécialité de journaliste : vous entrez à la télévision dans le cadre des émissions pour la jeunesse en 1964. Très jeune, vous vouliez être cuisinier ou journaliste. Vous voilà exaucé. Le journalisme est une forme de cuisine. Vous savez manier les épices. En mai 68 vous avez trente ans. Vous entrez au service « université jeunesse » de l’Express. Vous rencontrez Catherine Ney, Michèle Cotta, Jean-François Kahn, Jean-Jacques Servan-Schreiber, mais encore François Mauriac et Françoise Giroud.   La radio vous fait signe, et vous aspire à l’époque où Daniel Cohn-Bendit dirige encore des colonies de vacances.  Il y aura France Inter, Europe 1, la presse écrite la télévision, la chaîne parlementaire,  Radio France à nouveau en même temps que Tribune juive et tout cela jusqu’à votre débarquement de France Inter en 2014.

    Vous restez à ce jour un véritable orpailleur de l’actualité à travers plus de 2000 revues de presse qui ont ouvert nos matinées sur les antennes de Radio France en général et de France Inter en particulier. Vous avez su pendant des années nous aider à grandir en fuyant les travers du superficiel, du « tout à l’Ego », du zapping, du buzz à tout prix, des informations de caniveau véhiculées et reluquées par des « gobe-charognes » et par des «gobemerde» comme les qualifiait Juliette Drouet lorsqu’elle écrivait à son amant Victor Hugo alors qu’une partie de la presse l’accablait dans son exil.

    Didier van Cauwelaert

    Didier van Cauwelaert

    Parcours sentimental est réservée aux personnalités attachantes. Didier van Cauwelaert y a donc sa place. Il est un écrivain précoce, surdoué et touche à tout. 34 romans, 15 prix littéraires dont le Prix Goncourt à 34 ans, sans compter les essais, les récits, les nouvelles,  les pièces de théâtre, les scénarios, les comédies musicales, la BD, la littérature jeunesse. A sept ans et demi, il décide de devenir le plus jeune écrivain publié du monde par amour pour son père meurtri  dans sa chair par un très grave accident de voiture. Il entame des études de lettres classiques qu’il abandonne rapidement. Il cumule les petits boulots et puis il publie son premier roman à 22 ans « 20 ans et des poussières » après s’être vu refuser 10 romans par la plupart des grands éditeurs de l’hexagone. Ce roman  lui vaut le Prix Del Duca ; Il recevra bien d’autres prix prestigieux à côté du Goncourt  : le Prix Roger Nimier, le prix Gutenberg, le grand prix des lecteurs du livre de poche, le prix du théâtre de l’académie française, le Molière du meilleurs spectacle musical… Didier van Cauwelaert   se définit comme un romancier de la reconstruction et de l’air du temps. Comme quelqu’un qui se reconstruit en reconstruisant les autres.  La construction, la reconstruction des gens en difficulté, des gens en souffrance et en déshérence. Reconstruction : c’est un mot magique quand tant de protagonistes du monde de la culture de la pensée et de la politique sont des chevaliers de la destruction ou de la déconstruction. Ses romans souvent adaptés au cinéma possèdent toutes les qualités que l’on attend d’un roman : l’originalité, la fraîcheur, l’inventivité, le suspens des histoires que vous racontez. Car il raconte de vraies histoires Didier Van Cauwelaert. L’amour y est toujours présent. C’est de plus en plus frappant et l’ensemble de ses livres comme Un aller simple, qui lui a valu le Prix Goncourt, comme ses trois derniers opus  la personne de confiance, l’Inconnue et Le pouvoir des animaux ne font pas mentir la règle. Il ne cesse jamais de surprendre. Ses romans sont jubilatoires sans doute parce qu’il jubile en les écrivant. Il y a aussi la dimension des univers qu’il sait construire. Il y a encore la force d’un style toujours marqué par son humour léger et virevoltant, par sa tendresse. Ses romans ont une tête et une queue, un début et une fin éternelle, comme dans les contes de fée. Ils sont tous haletants et constituent des antidotes contre l’ennui. Et c’est la vraie vie qui documente ses histoires, au prix d’un formidable travail de documentation. Son dernier Opus, Le pouvoir des animaux publié chez Albin Michel est d’une actualité brûlante. La plus petite créature animale du monde, un Tartigrade vieux de centaines de milliers d’années et la plus grosse créature animale du monde, un mammouth laineux  de six tonnes et vieux de dizaines de milliers d’années sont avec un couple de chercheurs deux  protagonistes qui jouent le rôle du petit prince dans le conte d’Antoine de Saint Exupéry : venus du fond des temps, ils portent un regard à la fois critique, tendre et bienveillant sur l’humanité et sur le genre humain. Ils sont des facteurs de distanciation qui nous permettent d’y voir plus clair sur nous-mêmes. C’est là le pouvoir de ces animaux qui nous ont précédé et qui peut-être nous survivront. Tout cela fait de Didier van Cauwelaert  un écrivain incontournable. De la graine d’académicien, tant le quai Conti aurait besoin de sa vitalité qui lui injecterait la piqure de jouvence qui sommeille dans l’ADN Tartigrade de son dernier livre. Son nom de famille a des origines belges flamandes néerlandaises . Il évoque les collines pourtant si rares au royaume du pays plat. Mais il est Niçois d’éducation et d’adoption. Les corniches et les villages perchés de son pays de cœur lui ont à permis à cet égard de prendre sa revanche . Pourquoi il faut absolument lire « Le pouvoir des animaux » Didier van Cauwelaert dans la peau des deux narrateurs de son dernier livre : un Tartigrade et un Mammouth Laineux l’un et l’autre surgis du fond des âges, le premier parce qu’il s’est réhydraté, l’autre parce qu’il peut être cloné. Ce scénario donne faim et recouvre par ailleurs une belle histoire d’amour. Le pouvoir des animaux : un roman haletant et jubilatoire qui surprend de la première à la dernière page. Il ne faut rien dire de plus de ce livre pour ne pas le « spoiler ». Il faut simplement rappeler que Le pouvoir des animaux est bienveillant, à l’exemple du magicien qui l’évoque, et que ce pouvoir tranche avec celui des hommes qui restent les plus grands prédateurs d’eux-mêmes et de toutes les espèces qui peuplent la planète terre, qu’elles soient animales ou végétales. 

    Jean Viard, sociologue, éditeur, homme politique français et homme médiatique

    Jean Viard,  sociologue, éditeur, homme politique français et homme médiatique

    Jean Viard, né le 4 janvier 1949 à Metz, est un sociologue, éditeur, homme politique français et homme médiatique.

    Il a notamment travaillé sur l'espace (aménagement du territoire, agriculture et paysannerie) et les « temps sociaux » (les vacances, les 35 heures), la mobilité et le politique. C'est aussi un prospectiviste (ancien président des groupes de prospective Tourisme au commissariat général du Plan et à la Datar).

    Soutien d'Emmanuel Macron, il s'est présenté aux élections législatives de 2017 sous l'étiquette LREM dans le Vaucluse. Il intervient régulièrement sur les chaînes d'information comme LCI et sur France Inter.

    Atanase Périfan, créateur de l’Association Voisins solidaires et de la fête des Voisins

    Atanase Périfan, créateur de l’Association Voisins solidaires et de la fête des Voisins

    Atanase Périfan, vous avez 57 ans. Vous êtes conseiller de Paris, créateur de l’Association Voisins solidaires et de la fête des Voisins. Votre père, Yancou Périfan, était ingénieur du Génie civil. Il s’est enfui de Roumanie soviétique la veille de son exécution, en 1948. Etudiant à l’Ecole polytechnique, il participait à la résistance contre l’Armée rouge et avait été condamné à être fusillé par le régime de Ceausescu. Il a été capturé en Yougoslavie, envoyé dans les mines de sel, dont il s’est évadé ; il a réussi à gagner l’Autriche, en pleine guerre froide. Il a mis quatre ans pour traverser l’Europe, à pied, et arriver en France. Son point de chute a été l’Eglise orthodoxe roumaine, à Paris, qui rassemblait l’élite intellectuelle ayant fui le communisme. A l’âge de 89 ans, votre père est reparti à Bucarest, qui a ouvert les archives de la Securitate, l’ancienne police politique. Elles contenaient dix-sept volumes sur lui, et il voulait savoir qui l’avait dénoncé, mais les noms avaient été effacés. Vous avez appris la solidarité, la fraternité et le sens du service,  grâce au scoutisme entre 8 à 25 ans.  Votre  foi orthodoxe, qui vous conduit à la messe tous les matins, donne un sens à votre vie et vous fait aimer profondément les gens. Vous êtes un modèle d’intégration. Votre prénom d’origine grecque signifie immortel. Après des études d’informatique, un DESS de marketing direct et de commerce electronique, vous vous êtes associé relativement jeune avec   Alexandre Basdereff, un jeune gaulliste qui montait sa boîte, Optimus, destinée à rechercher des fonds pour des causes associatives comme les Pièces jaunes ou le Téléthon.   Vous êtes toujours associés. Vous vous considérez comme un  gaulliste social.  En 1981, vous avez adhéré au RPR. En 1989, vous avez été élu conseiller municipal du 17e arrondissement de Paris. En 1990, vous avez créé avec trois amis une première association, « Paris d’Amis » qui avait pour slogan « Pas de quartier pour l’indifférence ».En 2000, vous vous êtes « désencarté » pour ne pas marquer vos projets associatifs, et parce que vus travaillez aussi bien avec des élus de droite que de gauche. En 2011, vous avez été chargé par Roselyne Bachelot, alors ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, de rédiger un rapport sur les « Solidarités de voisinage et fragilités sociales ».Votre nom et votre réussite restent associés à des concepts nés à l’échelon local qui se sont souvent mondialisés après s’être généralisés en France : la fête des voisins immeubles en fêtes créée dans la ville en 1999  puis étendue à l’entreprise, voisins solidaires , créé en 2007. Vous avez étendu la fête des voisins à l’Europe en 2003 avec la « Journée européenne des voisins » et en 2007 au reste de la planète. La fête des voisins est aujourd’hui célébrée par plus de 20 millions de participants dans 36 pays du monde. Vous présidez en Europe la Fédération européenne des solidarités de proximité. Vous avez publié en 2005, Pas de quartier pour l’indifférence : pour en finir avec la France dépressive, aux éditions de la Table Ronde.

    Patrick Barbier, musicologue et historien de la musique

    Patrick Barbier, musicologue et historien de la musique

    Patrick Barbier a 65 ans.

    Nantais, musicologue, historien de la musique, universitaire et écrivain, il est professeur émérite à l’Université catholique de l’Ouest, à
    Angers et il est un conférencier réputé, apprécié tant en France qu’à l’étranger.

    Spécialiste des castra, de l’opéra, de la période baroque et de la période romantique, il a obtenu son doctorat d’italien sous la direction
    de l’Académicien Dominique Fernandez.

    De «A l’opéra eu temps de Balzac et Rossini» à son dernier Opus consacré à «Marie Antoinette et la musique», en passant par «l’histoire des Castrats» traduite dans 12 langues ou encore «Farinelli le castrat des lumières», et plus récemment «Pour l’Amour du Baroque» il est l’auteur de 15 ouvrages à succès dont beaucoup publiés aux éditions Grasset et personne n’a oublié ses ouvrages sur Vivaldi, Pergolèse, La Malibran, Pauline Viardot ou Spontini auquel il a consacré sa thèse.

    Il est vice chancelier de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, située à Nantes, et membre associé de l’Académie des
    Sciences, Belles Lettres et Arts d’Angers.

    Il est un acteur majeur des Folles journées de Nantes, de Mars en baroque à Marseille, et il a marqué le festival Chopin à Nohant, le Festival de musique baroque de Sablé, et Via aeterna au Mont-Saint-Michel…

    Il a reçu le Prix Thiers de l’Académie française en 2017 pour son Voyage dans la Rome baroque. Le Vatican, les princes et les fêtes
    musicales et une mention spéciale du Prix des Muses 2010 pour sa biographie de Pauline Viardot.

    Patrick Barbier, n’est ni pédant, ni ennuyeux, ni méprisant du grand public. C’est un passionné, un formidable conteur, qui ne perd jamais la
    vigilance et la précision du chercheur et de l’historien ainsi que l’amour du partage et de la transmission.

    Hervé Bentegeat, d'homme de chiffres à homme de lettres

    Hervé Bentegeat, d'homme de chiffres à homme de lettres

      

    Hervé Bentegeat a 67 ans. Il a eu plusieurs  vies professionnelles et il a été été un homme de chiffres avant de  devenir un homme de lettres. Après avoir été fonctionnaire à la Mairie  de Paris, puis analyste financier chez PSA, il est devenu journaliste  économique d’abord au Nouvel économiste,  puis à l’Expansion et au Point  avant de basculer vers le grand reportage au point et au Figaro dont il  a été le rédacteur en chef adjoint puis le responsable des pages  « portraits et grands reportages. Pendant vingt ans il a écrit de  nombreux portraits, réalisé une centaine de reportages en France et  surtout à l’étranger. Et puis il est devenu un auteur de romans,  d’essais et de pièces de théâtre, donc à la fois romancier, essayiste,  analyste et auteur dramatique.

    Il faut citer ses essais :  Les nouveaux rois de France ou La trahison des élites Ramsay 1997 Le Roman de la gauche (Éditions du Rocher, 2012)

    ses romans – Un traître anne Carrière  La Transsibérienne (Plon, 2004), Ho, l’enfant dragon (Robert Laffont, 2006), La Fuite à Baden (Éditions Ramsay, 2006) qui a été adapté en téléfilm sur Canal+ sous le titre Adieu de Gaulle, adieu,  avec Pierre Vernier, Didier Bezace et Guillaume Gallienne, et a obtenu  le Grand prix du Festival de Luchon présidé par Claude Lelouch.

    Deux livres de Globe trotter Le Mékong – Du Tibet à la mer de Chine 2004 belem éditions et  Le roman de Prague 2007 Editions du Rocher, des  livres d’histoire Surtout pas un mot à la maréchale Pétain et ses femmes, Albin Michel 2014  Louis XIV amoureux Editions Rabelais 2016. Je n’oublie pas Voyages d’Ecrivains :  Durant l’été 2001 Le Figaro avait publié une série d’enquêtes sur des  voyages d’écrivains. Série transformé en livre  dont il a préfacé  l’édition

    En tant qu’auteur dramatique, il a connu son premier succès avec  Meilleurs alliés,  créée au festival d’Avignon en 2017, retraçant à travers cette pièce la  rencontre entre Winston Churchill et le général de Gaulle à la veille  du débarquement du 6 juin 1944. Monté par Jean-Claude Idée avec les  comédiens belges Pascal Racan et Michel de Warzée au Petit Montparnasse,  la pièce a été jouée plus de trois cents fois, à Paris, Bruxelles et  jusqu’à Beyrouth. Elle lui a valu le prix du Jeune théâtre de l’Académie  française en 2019. Ensuite il a écrit d’autres pièces qui n’ont pas  trait à la politique, comme Dior et moi, sur la vie du grand couturier français et Le Dernier Amour d’Einstein  ainsi qu’une pièce sur Dieu sous forme de théâtre musical. Et puis il a  renoué avec le théâtre historique et politique : Sa dernière création,  « Elysée » se joue actuellement au Petit Montparnasse, et met en scène  un événement inconnu de l’histoire politique française : la rencontre  secrète entre François Mitterrand, Jacques Chirac, et Charles Pasqua,  entre les deux tours de l’élection présidentielle

    Jusqu’au mois d’avril 2022

    Au Théâtre du Petit Montparnasse  31, rue de la Gaîté 75014 Paris  

    Une pièce écrite par Hervé Bentégeat avec Christophe Barbier, Adrien  Melin, Emmanuel Dechartre et Alexandra Ansidei sur une mise en scène de  Jean Claude Idée

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