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    Episodes (7)

    Episode 16 - Béréziados, partie 2

    Episode 16  - Béréziados, partie 2
    A chaque fois que l’on reçoit des invité.e.s dans Bérézina, on parle de l’école, des façons dont la scolarité nous a formé, appris, empêché aussi parfois, fait passé par des hauts et des bas, c’est aussi souvent le premier lieu des petits commes des grands échecs, sous le regard des autres.Les notions de réussite et d’échec quand on parle d’un parcours scolaire, c’est une grande question. Souvent, c’est seulement une fois que l’on en est sorti.e.s, bien des années plus tard, que l’on se rend compte de ce qu’a pu créer sur notre chemin tout ce temps passé en classe, avec plus ou moins de bonheur. Cela nous tenait donc à cœur d’en parler avec les principaux concerné.e.s : une classe d’adolescent.e.s qui termine le lycée, qui arrive au bout d’un parcours et s’apprête à entamer le début d’un nouveau chemin. A l’invitation de Julien Sigal, Julie Vitry toustes les deux professeurs au Lycée Professionnel Sonia Delaunay à Lomme, nous sommes allés à la rencontre de leurs élèves de terminale en CAP Equipier Polyvalent du Commerce. Et pour ce deuxième épisode béréziados c'est avec Moussa, Farhan et Jean-Luc que nous avons échangé autour de l'échec.

    Episode 11 - Mai Hua

    Episode 11 - Mai Hua
    Un trait de pinceau à l’encre rouge relie les femmes de six générations dans les embranchements complexes d’un arbre généalogique tracé à la main, une voix nous raconte, cette lignée est une lignée de femmes maudites. Voilà comment commence le documentaire Les Rivières réalisé par Mai Hua. Pendant plusieurs années, Mai Hua a filmé sa famille, et plus particulièrement ses enfants, sa mère et sa grand-mère à la recherche de réponses, comme une exploration pour comprendre ce qui se joue dans la transmission invisible, non dite. Comme les rivières creusent lentement des sillons dans le sol, façonnent les pierres par le mouvement constant de l’eau, l’exploration de Mai Hua est longue, sinueuse et nous emporte, nous spectateurices, pour partager cette portion du chemin ensemble. C’est un chemin de résilience incroyable, un travail sur le temps long, entrelacé de rêves, c’est une quête pour retrouver sa juste place avec la force de s’accrocher à une généalogie épineuse, pour en escalader les vrilles et les branches fragiles.Chercher demande du courage, parce qu’à force on finit par trouver, et alors, le chemin commence.Découvrez la parole revigorante de Mai Hua, à la lumière du chemin qu'elle a parcouru, et sa façon d'aborder la notion d'échec dans ce onzième épisode de Bérézina.

    Episode 9 - Léonor Serraille

    Episode 9 - Léonor Serraille
    Pour ce neuvième épisode de Bérézina, nous sommes ravies de recevoir la scénariste et réalisatrice Léonor Serraille. Elle a réalisé un premier long métrage, Jeune Femme, avec Laetitia Dosch dans le rôle titre qui interprète Paula, jeune femme à la chevelure rousse qui déboule un soir aux urgences et se cogne contre la ville de Paris, ses habitant.es, ses travailleur.ses. Léonor Serraille filme la solitude au plus près du corps, on sent comme une affection profonde pour les personnages à la dérive, un respect pour la vulnérabilité et pour la complexité des chemins en zigzags. Elle écrit avec précision la déambulation, la perdition mais aussi la reconstruction, dans ce qu’elle a de détails, de toutes petites choses qui, mises bout à bout forment la résilience. A travers l’objectif on sent son regard acéré, d’une finesse extrême, on sent la bienveillance, la sororité, le soutien en ombre qui ouvre une porte puis une autre. Léonor Serraille nous a parlé d'écriture, de famille, de solitude et de travail d'équipe, de confiance et de complexité, de précarité et de succès.

    Episode 5 - Lucie Baratte

    Episode 5 - Lucie Baratte
    Dans ce cinquième épisode nous recevons Lucie Baratte.Il y a les promesses que l’on fait aux autres, celles que que l’on adresse au ciel et celles que l’on se formule à soi. En secret, tout doucement ou très fort, dans sa tête, on se le promet, juré craché, un jour...Et puis les jours passent, par paquets, les semaines s’accumulent bientôt, ça pèse lourd de partout, sur les épaules, le dos, la tête, on oublie, on s'endort, on se perd, on cherche et peut être, on reprend nos pas en sens inverse. A tâtons, comme ça, tout doucement on cherche du bout des doigts, le point de départ, la racine nourricière, le terreau fertile, où se cache-t-il en nous? Combien de temps passé à hiberner? Lucie Baratte est une typographe qui écrit, une autrice spécialiste des lettres. Alors on imagine que tracer un mot a une saveur toute particulière pour elle. On imagine qu’attacher les lettres entre elles ne se fait jamais par hasard, les faire s’embrasser ou les tenir à distance, leur offrir un socle ou une nuque allongée, un corps gras ou en bascule sur la ligne, faire danser les caractères c’est son métier. Lucie elle les appelle par leur nom les lettres. Et quand Lucie écrit des livres elle prend le temps, elle le saisit littéralement, lui tord le cou, lui dit que c’est bon il peut aller se coucher, pas la peine de roder toujours. Elle nous raconte la route et ses détours, la beauté des rencontres et des questions sans réponses dans Looking for Janis. Elle nous fait frissonner aussi avec Le chien noir, un conte tapissé d’obscurité et de nuit inquiétante, des pages pour côtoyer les ténèbres et la noirceur. On le sent, il y a urgence à vivre, nécessité d’écrire, d’aller à la rencontre de l’ailleurs, de se défaire un peu, juste un peu, du vide cosmique. “Lucie” ça veut dire “lumière”.Bérézina est une émission mensuelle soutenue par Radio Moulins, écrite et présenté par Léa Machado et Marie Pons, aujourd’hui pour cet épisode confiné nous étions accompagné à la régie de Pierre Antoine Naline qui a également composé notre générique.

    Episode 4 - Sylvain Huc

    Episode 4 - Sylvain Huc
    Dans ce quatrième épisode de Bérézina, nous recevons Sylvain Huc. C’est une danse qui secoue la chair et qui bande les muscles. On y voit des corps en scène, jetés dans la bataille, précipités dans le mouvement, insister, aller vers l’épuisement parfois, jouer à sentir la limite, aller buter contre. On y voit un appétit à scruter le corps avec ses pulsions, ses schémas, ses postures, ses codes. Embrasser un côté brut voire brutal, naviguer entre des lignes de transgression, et sonder où l’on place le curseur du barbare et du civilisé, et comment on vit chacun, chacune, dans ces contradictions, voilà comment on dessinerait les contours de la danse écrite par Sylvain Huc.En tant que chorégraphe ça a l’air de l’intéresser, ce point de contact entre une certaine bestialité et notre humanité, pour décortiquer ce qui se jouerait physiquement à cet endroit de rencontre trouble. Pour ça, il s’est attaqué à des contes pour enfants. Il a interprété le grand méchant loup dans deux versions du Petit chaperon rouge. Le danseur y montre les crocs, la gueule en sang. Il y faisait peur peut-être pour de faux mais avec beaucoup de conviction. Il adresse aussi l’injonction à la virilité avec deux pièces Boys don’t cry puis Gameboy - il se frotte à l’échec et au ratage dans Kaputt et plus récemment il se fait anthropologue en mettant en scène des corps sculptés par la lumière et vêtus de leur nudité dans Sujets.Sylvain Huc est chorégraphe et danseur, il est basé à Toulouse et il vient d’arriver en tant qu’artiste associé au Gymnase, centre de développement chorégraphique national de Roubaix où on risque de le croiser pas mal dans les saisons à venir.Ensemble nous avons parlé des blessures qui font perdre l'horizon (mais qui laissent aussi le temps de lire), d'être à la recherche de l'hyperprésence pour être au plus près de son urgence, de perdre le contrôle mais de garder la maitrise, de l'obligation à la virtuosité et de l'héroïsme de l'échec, et aussi, de méticuleusement préparer sa mise à mort pour augurer une renaissance.

    Episode 2 - Soazic Courbet

    Episode 2 - Soazic Courbet
    Dans ce deuxième épisode de Bérézina, nous recevons Soazic Courbet. Soazic Courbet est libraire indépendante. Voilà, ça pourrait se terminer comme ça, et ce serait déjà bien assez pour remplir une vie entière de défis, batailles et rebondissements.Mais Soazic n’est pas du genre à se faciliter la tâche, si vous avez déjà poussé la porte de sa librairie L'Affranchie à Lille, vous savez que les cordes à son arc sont nombreuses et multiples : libraire, programmatrice culturelle, éditrice, militante, spécialisée dans les écritures théâtrales et les féminismes et reine des cookies, c’est à en donner le tournis tant son quotidien s'apparente à un marathon !Mille vies dans une seule, en soi, Soazic c’est aussi une libraire qui un jour vous glisse entre les mains “Éloge du risque” d’Anne Dufourmantelle, l’air de rien mais avec conviction, comme un indice, et c’est justement ça qui attise notre curiosité, c’est certainement cela qui nous donne envie de la questionner sur son rapport aux plantages et autres trébuchements quand elle semble pourtant en être si éloignée.Avec Soazic on a parlé de la peur de l'échec, de l'art de prendre des risques, de la difficulté de s'accorder des temps de pause et des limites mentales et physique que l'on peut ou non dépasser.Bérézina est une émission mensuelle soutenue par Radio Moulins, écrite et présenté par Léa Machado et Marie Pons, aujourd’hui pour cet épisode confiné nous étions accompagné à la régie de Pierre Antoine Naline, Pierre Antoine qui a également composé notre générique.

    Episode 1 - Seule Tourbe

    Episode 1 - Seule Tourbe
    Pour ce premier épisode de Bérézina, nous recevons la multi-instrumentiste et one-woman band SEULE TOURBE. Dans le nom de scène que Marianne Berthault s’est choisi, il y a l’idée d’une solitude affichée et donc partagée, et il y a la matière, brute, vivante, un sol riche sur lequel poussent les sons comme les sentiments. Avec elle, il y a aussi tout un tas d’instruments : un clavier, du ukulélé, de la flûte, de la guitare, des petites machines électroniques et il y a sa voix, qui parfois fait Nanana et parfois se distord pour mieux compter les monstres tapis dans l’ombre. 
Dans les morceaux de SEULE TOURBE il y a des traversées mélancoliques et des sifflotements énergiques, une superposition de couches et de textures sonores qui ensemble, forment selon ses propres mots, un bon plat de lasagnes végétariennes. Avec SEULE TOURBE on a parlé de s'échouer sur la plage de belle façon, de faire de la musique en pyjama chez soi puis de prendre son courage à deux mains pour la faire écouter aux autres, et de l'importance d'être bien entourée.Bérézina est une émission mensuelle soutenue par Radio Moulins, écrite et présenté par Léa Machado et Marie Pons, aujourd’hui pour cet épisode confiné nous étions accompagné à la régie de Pierre Antoine Naline, Pierre Antoine qui a également composé notre générique.
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