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    charles michel

    Explore "charles michel" with insightful episodes like "Die Ukraine und das liebe Geld", "Charles Michel - 9 novembre 2023", "Krieg im Nahen Osten: Warum die EU gespalten ist", "Ursula von der Leyen in brutalen Machtkampf verstrickt" and "EU will Gesundheitssouveränität der Länder an die WHO übertragen" from podcasts like ""EU to go - der Podcast für Europapolitik", "Les 4 Vérités", "Auf den Punkt", "Tagesanbruch von t-online" and "Transition News"" and more!

    Episodes (8)

    Die Ukraine und das liebe Geld

    Die Ukraine und das liebe Geld
    Einen historischen Moment nannte Charles Michel den EU- Gipfel am 14. und 15. Dezember, als die EU-Staats- und Regierungschefs entschieden, Beitrittsverhandlungen mit der Ukraine und Moldau zu eröffnen. Doch war der Gipfel wirklich historisch? Denn das dringend benötigte Hilfspaket für die Ukraine über €50Mrd Euro bleibt weiterhin aufgrund des ungarischen Vetos blockiert, ebenso wie weitere Elemente des EU-Haushalts. Und was wären eigentlich die Auswirkungen eines Ukraine-Beitritts auf ebendiesen Haushalt? Sind die Kosten wirklich so hoch wie allgemein angenommen? Über all diese Fragen zum Thema das liebe Geld in der EU sprechen Thu Nguyen und Johannes Lindner. Und sie fragen sich: warum sprechen wir eigentlich jedes Jahr in diesem Podcast darüber, dass Viktor Orbán die EU erpresst?

    Charles Michel - 9 novembre 2023

    Charles Michel - 9 novembre 2023

    Charles Michel, invité des 4 vérités, se sent très actif avec l’ensemble des européens pour porter une voix dans un monde où le contexte est difficile. Après la tragédie vécue par les victimes de l’attentat du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël, et celui des victimes de Gaza, l’Europe serait-elle en train de jouer une partition différente ? Le président du conseil européen ne le pense pas : « À l’inverse de ce que vous semblez indiquer, l’Union Européenne montre des muscles dans un moment compliqué. Elle a réagi très vite, avec les 27 chefs d’États des gouvernements, et de façon unanime, en condamnant cette ignoble attaque terroriste et en disant qu’Israël a le droit de se défendre si cela peut être en lien avec les règles du droit international. », a-t-il rétorqué à Thomas Sotto.

    Aujourd’hui, la difficulté qui se présente, autant pour les Européens que pour les Américains, est de convaincre d’instaurer des pauses humanitaires au plus vite pour permettre que l’aide puisse arriver à Gaza. Le soutien des Européens à Israël est-il un soutien à Benyamin Netanyahou ? Charles Michel répond par la négative, précisant qu’on ne soutient pas un gouvernement, mais bel et bien un peuple, ce qui oblige à certaines relations diplomatiques et politiques avec lesdits gouvernements qui représentent institutionnellement le peuple israélien. L’homme d’État belge redoute-t-il que l’État d’Israël soit actuellement en train de commettre des crimes de guerre ? « En tout cas, nous conseillons à Israël d’appliquer le droit International dans sa riposte militaire. » Et ceci pour deux raisons : premièrement, celle de correspondre aux valeurs de l’Europe. Deuxièmement, car stratégiquement, si Israël souhaite ne pas être isolé par la communauté Internationale, il lui est important de rester attentif et respecter ces règles. 

    Aujourd’hui, il est également important de parler d’une voix forte pour que des moyens soient envoyés à Gaza. Et pour s’assurer qu’ils n’arrivent pas dans les poches du Hamas et veiller sur le terrain à ce que ces aides ne soient pas détournées, Charles Michel a plutôt confiance en les Nations Unies. Il salue d’ailleurs l’initiative française, ou celle de la Grèce ou de Chypre, d’utiliser la voie maritime pour acheminer ces aides, sachant que le chemin par l’Égypte est difficile et entravé. L’aide doit par ailleurs être délivrée sans conditions et sans délai. Aujourd’hui, les Nations Unis estiment à 1 milliard, voire 1 milliard 500 millions, les besoins dans le court et à moyen terme. L’Union européenne a déjà mobilisé des montants significatifs et le membre du Mouvement réformateur (MR) est là aussi « plutôt confiant ». L’enjeu principal est surtout, rappelle-t-il, de parvenir à acheminer l’aide. 

    D’autres pays face à l’Union européenne : un défi 

    L’Union Européenne étant le premier partenaire économique pour Israël, ainsi que le premier partenaire pour le développement de la Palestine, tout le travail « inlassable » qui est aujourd’hui mené est celui de mettre en œuvre les moyens possibles pour que l’UE ait un impact significatif, avec d’autres, les États-Unis notamment, dans cette guerre. 

    À propos de l’explosion des actes antisémites, et dans ce conflit qui polarise nos sociétés, Charles Michel rappelle que l’on doit « tous être déterminés ». « Ce n’est pas un moment pour la division », martèle-t-il, mais au contraire « un moment pour se rassembler. » « L’Europe doit tenter de rassembler autour de valeurs de dignité parce que l’Europe est un continent qui a été meurtri au siècle passé par des tragédies. » Tragédies qui menèrent à une réconciliation.

    Présentement, la création des deux États, un Israélien, un Palestinien, est une « priorité absolue » pour l’Europe, qui « devrait jouer un rôle de leadership afin d’encourager cette proposition ».

    Concernant la guerre en Ukraine, l’Europe n’oublie pas, non plus, que la situation y est très grave et continue de soutenir le pays. L’Ukraine doit-elle adhérer à l’UE ? L’ancien premier ministre belge en est « personnellement convaincu ». 

    Ursula von der Leyen in brutalen Machtkampf verstrickt

    Ursula von der Leyen in brutalen Machtkampf verstrickt
    Ursula von der Leyen verstrickt sich in einen zerstörerischen Machtkampf. Leseempfehlung: In Krisenzeiten reicht es nicht, Wahlversprechen abzuarbeiten, kommentiert unsere Chefreporterin Sara Sievert. (https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/innenpolitik/id_100241726/ampel-halbzeitbilanz-studie-ueberrascht-vertrauen-in-scholz-sinkt-trotzdem.html) Den „Tagesanbruch" gibt es auch zum Nachlesen unter www.t-online.de/tagesanbruch Anmerkungen, Lob und Kritik gern an podcasts@t-online.de Den „Tagesanbruch“-Podcast gibt es immer Montag bis Freitag gegen 6 Uhr zum Start in den Tag. Verpassen Sie keine Folge und abonnieren Sie uns bei Spotify (https://open.spotify.com/show/3v1HFmv3V3Zvp1R4BT3jlO?si=klrETGehSj2OZQ_dmB5Q9g), Apple Podcasts (https://itunes.apple.com/de/podcast/t-online-tagesanbruch/id1374882499?mt=2), Google Podcasts (https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly90YWdlc2FuYnJ1Y2gucG9kaWdlZS5pby9mZWVkL21wMw?ep=14) oder in Ihrer Lieblingspodcast-App. Wenn Ihnen der Podcast gefällt, lassen Sie gern eine Bewertung da. Die Diskussion vom „Tagesanbruch am Wochenende“ heißt jetzt „Diskussionsstoff”. Diesen neuen Podcast finden Sie über die folgenden Links bei Spotify (https://open.spotify.com/show/3ClozyyjHAhdKBGM4iiQD8), Apple Podcasts (https://podcasts.apple.com/podcast/id1686917996), Google Podcasts (https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9kaXNrdXNzaW9uc3N0b2ZmLnBvZGlnZWUuaW8vZmVlZC9tcDM) oder YouTube (https://www.youtube.com/playlist?list=PL7bR88NaY8TSSS6oLqZ0nwmb68sWUMGQm). Abonnieren Sie den Podcast am besten gleich dort, um keine neuen Folgen zu verpassen. Alle Podcasts von t-online gibt es auf www.t-online.de/podcasts

    Les primaires, machines à perdre ? / Déroute à Kaboul: vers une défense européenne ? / n°209 / 5 septembre 2021

    Les primaires, machines à perdre ? / Déroute à Kaboul: vers une défense européenne ? / n°209 / 5 septembre 2021

    Une émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l’Ecole alsacienne le 5 septembre 2021. Avec Matthias Fekl, Lucile Schmid, Richard Werly et Michaela Wiegel.


    LES PRIMAIRES SONT-ELLES DES MACHINES À PERDRE ?


    L'automne qui arrive pourrait s’annoncer comme la saison des primairesen vue des présidentielles de 2022. A droite, plusieurs candidats se sont déclarés en leur faveur : Valérie Pécresse, Michel Barnier, Philippe Juvin et Éric Ciotti. Mais Xavier Bertrand s’y oppose. Le 2 septembre, le président des Républicains, Christian Jacob a annoncé que « ce sont les militants qui trancheront lors du congrès le 25 septembre » si des primaires doivent avoir lieu et sous quelle forme. LR va donc procéder à une primaire de la primaire. La primaire d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) est déjà programmée et ses règles fixées. En septembre, elle sera numérique, faute de moyens pour l'organiser physiquement. Certains, au Parti socialiste, commencent à réclamer un processus similaire pour départager les candidats putatifs. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, proposera une modification des statuts lors du congrès des 18 et 19 septembre à Villeurbanne pour réserver la primaire aux militants. La maire de Paris, Anne Hidalgo, en rupture avec les statuts du PS, a déjà fait savoir qu'elle n'était « pas favorable à un système de primaire ». Le 11 juillet, une démarche inédite et ouverte à tous, « La Primaire populaire » a été lancée par une poignée de citoyens engagés. Il s’agit d’un parrainage en ligne visant àfaire émerger une candidature commune à gauche. Sa particularité : les candidats ne choisissent pas de l'être. 

    A l’origine, le système des primaires n'est pas dans la tradition politique française. Le premier à en avoir introduit l'idée fut Charles Pasqua en 1989, pour départager Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac. Ce n’est que depuis 2012, que le procédé a été fréquemment utilisé, à droite comme à gauche, avec des résultats mitigés : en 2012, il déboucha sur la sélection de François Hollande comme candidat du PS et de ses alliés, puis sur sa victoire finale. En revanche, en 2016 et 2017, les deux vainqueurs des primaires, à droite comme à gauche, François Fillon et Benoît Hamon, ne sont pas parvenus au second tour des présidentielles. Et le vainqueur de 2017 fut le candidat issu d'un gouvernement socialiste mais ayant fait le choix de se soustraire aux primaires de gauche, Emmanuel Macron... 

    En août, la Fondation pour l'innovation politique a publié une étude des politologues Pascal Perrineau et Laurence Morel estimant que l'élection présidentielle de 2022 sera centrale pour l'avenir des primaires en France. Pour eux, « soit elles sont abandonnées avant d'être totalement entrées dans les mœurs, soit elles perdurent et un retour en arrière sera difficile. »

    Selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche publié le 29 août, une majorité de Français se déclare en faveur de l’organisation de primaire : 59 % des personnes interrogées plaident pour l'organisation d'une primaire à gauche, et 58 % à droite.


    ***


    APRÈS LA DÉROUTE ÉTATS-UNIENNE À KABOUL,

    Y AURA-T-IL UNE DÉFENSE EUROPÉENNE ?


    Le 2 septembre, les ministres de la Défense de l'UE ont évalué les premières conséquences du « fiasco » afghan et ils ont évoqué un nouveau format de projection. Il n'est pas ressorti de décision de leurs échanges à Kranj, en Slovénie, mais, selon les mots d'un diplomate européen, « la maturité collective s'accroît », en vue d'une autonomisation de l'Europe vis-à-vis de l'Otan et des Etats-Unis. Le président du Conseil européen Charles Michel avaitobservé : « l'Europe ne bouge que dans les crises. L'Afghanistan peut la réveiller. Le moment est venu d'être en mesure de la doter d'une force militaire capable de se battre si nécessaire. » Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s’est exprimé dans le même sens, prédisant que « les prochaines crises seront en Irak et au Sahel ». Le concept d'une force dite de « première entrée » de plusieurs milliers de soldats, déjà avancé en mai dernier, a été de nouveau discuté, sans que soient évoqués ni chiffres précis, ni mode de décision d'engagement de ces troupes. Une des questions qui se posent est celle de l'unanimité. Compte tenu des traditions militaires et des sensibilités très différentes à travers le continent, l’on pourrait se diriger vers des coopérations renforcées ad hoc entre quelques Etats membres, en fonction des crises.

    Thierry Breton, commissaire au Marché intérieur, également en charge de la Défense et de l'Espace, estime que « l'Europe de la défense doit rentrer dans l'âge adulte » pour faire basculer le continent de « l'Europe marché » vers « l'Europe puissance ». Il propose de définir une doctrine européenne de sécurité et de défense pour établir les motifs d'intervention, un cadre institutionnel renouvelé qui inclurait un Conseil de sécurité européen et une force européenne de projection, qui impliquerait « un centre de commandement européen intégré ».

    Toutefois, les expériences passées ont montré que les meilleures idées ont du mal à se concrétiser. Les leaders européens avaient décidé, en 1999 à Helsinki, la création d'une force terrestre de 50.000 à 60.000 soldats qui n'a jamais vu le jour. Un système commun de groupements tactiques, composés chacun de 1.500 militaires, a été mis en place en 2007 pour répondre aux crises mais ils ne sont encore jamais intervenus car les gouvernements de l'UE n'ont pas pu se mettre d'accord sur la manière et le moment de les déployer. En 2018, les vingt-sept ont donné leur feu vert à une Initiative européenne d'intervention ainsi qu'à une implication croissante de l'Europe au Sahel et à la création d'un Fonds européen de défense doté de 8 milliards d'euros. Mais un certain nombre de pays, notamment en Europe orientale, craignent que l'édification d'une défense européenne ne se fasse au détriment de la relation avec le protecteur américain - et donc de leur sécurité.


    Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr