conseil de sécurité

Saviez-vous que la ''Déclaration des Nations Unies'' de 1941 est essentiellement un pacte de 26 pays alliés s’engageant à poursuivre la guerre contre les puissances de l'Axe?

Qu'une devise mondiale nommée ''Bancor'' a été bien près d'être créée en juillet 1944? 

Cette monnaie supranationale émise par une ''Banque centrale mondiale'' aurait été reconnue et acceptée partout sur la planète un peu comme l’Euro l'est au sein des 19 états membres de la zone euro en Europe. Le Bancor aurait complexifié l’existence d’États voyous jouant le rôle de paradis fiscaux. 

Qu'afin que la charte de l'ONU soit adoptée à la Conférence de San Francisco en octobre 1945, le gouvernement américain a eu recours à une politique diplomatique d’isolement, d’intimidation et de chantage auprès de délégués ainsi qu'à l’écoute téléphonique massive des communications entre les délégués de la cinquantaine d’États et leur capitale respective?

Que le 24 octobre 1945, il n'y a que des pays membres des forces alliées de la Deuxième Guerre mondiale qui signent à San Francisco la charte de l'Organisation des Nations Unies(ONU)?

On parle de tout cela et de bien plus dans cet épisode!

Bonne écoute!

Dans un système démocratique, les citoyens élisent déjà leurs représentants à plusieurs niveaux. Il y a des conseils municipaux, des parlements régionaux et des parlements nationaux. L’Europe s’est dotée du premier parlement continental. 

Les penseurs contemporains de cette gouvernance semblent s'entendre sur un idéal vers lequel tendre : comme chaque être humain a la même valeur, chaque être humain doit équivaloir à un vote. Toutefois, les canevas proposés finissent toujours par s'en éloigner passablement pour des considérations politiques, nationalistes ou par simple pragmatisme; pour ne pas dire défaitisme.

Le travers récurrent de ces penseurs est qu’ils supputent constamment qu'un parlement mondial à venir sera érigé par les États-nations. Les nations demeurent pourtant, au sein même de l'ONU et des institutions internationales, la source du désespérant immobilisme face aux enjeux globaux. Tout espoir digne de ce nom, de refondation des démocraties ne pourra émerger que d’une citoyenneté regénérée. 

Les problèmes de l'ONU, de ses organes, dont le Conseil de sécurité ou de toutes autres organisations internationales sont pratiquement toujours liés au nationalisme, au communautarisme ou au corporatisme. Chacun y défend l'intérêt de sa nation propre, de ses corporations, de ses entreprises, avant celui de l'humanité, de l'environnement et de la justice. 

Les personnes qui sont nommées pour y représenter les nations sont précisément nommées par les gouvernements en place et sont donc redevables uniquement aux pouvoirs en place et à leurs agendas respectifs.

De plus, l’ONU et ses institutions sont en constant conflit d’intérêts. Elles sont dépendantes financièrement des cotisations des États membres qui sont proportionnelles à leur PIB.