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    épidémie

    Explore "épidémie" with insightful episodes like "Salut les confinés ! #18", "Salut les confinés ! #17", "Salut les confinés ! #16", "Salut les confinés ! #15" and "Salut les confinés ! #13" from podcasts like ""Au-delà des murs", "Au-delà des murs", "Au-delà des murs", "Au-delà des murs" and "Au-delà des murs"" and more!

    Episodes (67)

    Salut les confinés ! #18

    Salut les confinés ! #18

    Depuis qu’on est confinés parce que notre planète s’est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expats et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde !
    Eparpillés à travers le vaste monde, ils racontent chaque soir comme se passe leur confinement et ce qu'ils voient autour d'eux alors que le coronavirus fait le tour de la planète.

    Dans ce nouvel épisode, on vous emmène en France, en Guadeloupe et au Paraguay.

    • Virginie et Jonas  voyagent en camping-car  avec leur 2 enfants. Ils ont tout vendu pour partir il y a un an. Ils ont découvert l’Allemagne, Danemark, la Suède, la Norvège, la Finlande, St Petersbourg, les pays-Bas, la Pologne et la Belgique. A leur retour en France, rien ne leur laissait deviner l’aggravation de la situation par rapport au covid-19. Virginie avait besoin de rentrer pour un traitement médicamenteux. Les voilà donc arrivés à Berk sur une aire de camping- car, très bien, avec accès à l’eau, propre et grande. Ils se confinent, puis les choses basculent un peu avant les vacances scolaires. La page Facebook : On the road again
    • Virginie et Nicolas, une autre famille qui voyage en camping car. Elle a tout vendu le 2 mars pour faire un tour d’Europe en camping-car avec leurs deux enfants. Le 12 mars, ils étaient au Royaume-Uni. Il n'y avait alors aucune mesure de confinement, le pays privilégiant l'immunité collective face au Covid-19. Une stratégie à contre-courant et contestée par les scientifiques mais aussi par une part grandissante de la population. La petite famille décide de se confiner volontairement 15 jours dans un camping sauvage. Puis la situation évoluant et face à des réactions anti-françaises, le couple a décidé de rentrer en France. Virginie et Nicolas ont rejoint Virginie et Jonas avec qui ils avaient discuté sur les réseaux.
      Au bout de deux semaines, les choses se sont compliqués donc pour les deux familles délogés par la mairie qui les envoie sur un parking exigu, sans eau ni électricité, menacés par les forces de l'ordre. Les deux familles nous racontent la situation ubuesque dans laquelle ils se sont trouvés. Heureusement, grâce à beaucoup de solidarité, elles ont pu s'installer sur une aire privée de camping-car près d’Arras, à Nuncq- Hautecôte !
    • La famille Moussepic est confinée en Guadeloupe  à bord d'un trismus 37. Nous les avions eu au téléphone dans l'émission #6 d'Aude-là des murs au début du confinement. Ils sont confinés depuis le 12 mars dans la baie Petite Anse. Maxime nous raconte comment s'organise la vie à bord du voilier. Avant le Covid, ils envisageaient d'emprunter le canal de Panama et rejoindre la Polynésie. Mais bloqués, ils s'interrogent sur la suite de leur voyage. Pour les suivre : www.moussespic.fr
    • Famille Tiliky Trip vit au Paraguay. Là-bas, ils sont confinés depuis le 10 mars. Un confinement strict était prévu jusqu’au 12 avril mais l'Etat a prolongé jusqu'au 19. Yvette était déjà intervenue dans l'émission du 2 avril. raconte que les paraguayens sont tous préparés à des mesures qui pourraient durer jusqu'à fin juin. Elle nous confie comment la famille Tiliky Trip est passée par une phase d'angoisse après une phase de stupeur puis une phase où chacun relativise la situation. Yvette nous décrit comment sa petite famille vit le confinement depuis un mois dans leur petite maison située à 8 km de la capitale Asuncion. Leur site : Tiliky-Trip

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    Salut les confinés ! #17

    Salut les confinés ! #17

    Depuis qu’on est confinés parce que notre planète s’est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expats et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde !
    Eparpillés à travers le vaste monde, ils racontent chaque soir comme se passe leur confinement et ce qu'ils voient autour d'eux alors que le coronavirus fait le tour de la planète.

    Dans ce nouvel épisode, on vous emmène au Canada, en Colombie, en Italie et au Maroc

    • Julien est installé dans le nord-ouest du Canada depuis 7 ans. Après avoir vécu en Alaska pendant 5 ans, il s'est fixé à Yukon. Aujourd'hui, il s'est fixé à Yellowknife dans le nord-ouest depuis 6 mois. Il travaille sur la mise en place de nouvelles zones protégées pour le gouvernement territorial. Depuis le début du confinement et le "social distancing" imposés, Julien travaille depuis sa maison. Son travail vise en priorité la protection des communautés isolées (33 en tout). Il ne va donc plus faire d’évaluations écologiques de terrain. Il explique que les capacités médicales sur le territoire sont très faibles et centralisées dans deux communautés majoritairement : Yellowknife et Inuvik pour un territoire deux fois plus grand que la France. Le gouvernement a donc mis en place très tôt des limitations de circulation qui semblent fonctionner : 5 cas confirmés dans tout le territoire (mardi).
      Comme pour la plupart des communautés isolées, la problématique est le ravitaillement en nourriture, ils sont situés à 1500 km par route du premier centre urbain (Edmonton) mais la plupart des communautés ne sont desservies que par petit avion. Il y a encore de la nourriture dans les supermarchés (règles strictes). Les leaders autochtones ont pour leur part, recommandé aux populations de partir en camps de chasse pour plusieurs semaines afin d'assurer leur approvisionnement et transmettre leurs savoirs aux jeunes. Leur chance : savoir vivre dans les bois et s’adapter.
    • Martha est colombienne. Elle vit à Neiva, dans le sud du Pays. On l’avait eu dans l’émission le 23 mars ! Elle connaît bien la France et enseigne le français et en anglais. Elle est toujours confinée avec son mari et son fils étudiant. Martha nous raconte que le confinement est prolongé jusqu'en mai. Elle ne cache pas ses préoccupations quant à la situation des plus précaires qui vivent de ventes dans la rue. La mairie distribue des paniers de courses pour les plus défavorisés mais elle a vite été débordé par les demandes qui affluent.
    • Mathieu est toujours confiné à Rome. Depuis son passage dans l’émission du 24 mars dans laquelle il nous avait raconté l’ambiance particulière du confinement, cet expatrié nous fait part des dernières mesures prises en Italie. Il raconte notamment qu'ils peuvent encore se déplacer à deux pour faire des courses mais seule une personne par foyer peut entrer dans les magasins. Il observe aussi que de plus en plus d'Italiens utilisent des gants, des masques ou encore visière lorsqu'ils sortent. C'était quelque chose surréaliste il y a dix jours. Aujourd'hui, selon Mathieu, cela ne surprend plus personne.
    • Amine et Chloé vivent à Marrakech depuis un peu plus d’un an. Le couple s'est installé dans leur maison familiale et ils sont en confinement total. Depuis 2 jours, les marocains ont l'obligation de porter un masque pour sortir. C'est Chloé qui confectionne leurs masques pour pouvoir aller en acheter aux normes. Le Maroc a également instauré un couvre-feu à partir de 18h depuis le début du confinement. Si une voiture est dehors au moment de l'interdiction de circuler, elle est emmené à la fourrière Enfin, si quelqu'un sort sans ses papiers, il est arrêté ! On ne plaisante pas au Maroc où le Roi a pris des mesures strictes très rapidement pour éviter la propagation du coronavirus. Si la situation empirait, ce serait catastrophique pour ce pays qui n'a pas les moyens de gérer une crise sanitaire.  Le couple explique enfin qu'il avait ouvert un commerce de produits de design artisanat du monde entier, le Pingouin du désert, il y a 3 mois. Malheureusement, ils ont dû le fermer.

     

     

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    Salut les confinés ! #16

    Salut les confinés ! #16

    Depuis qu’on est confinés parce que notre planète s’est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expats et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde !
    Eparpillés à travers le vaste monde, ils racontent chaque soir comme se passe leur confinement et ce qu'ils voient autour d'eux alors que le coronavirus fait le tour de la planète.

    Dans ce nouvel épisode, on vous emmène au Québec, au Cameroun, en Suède et en Argentine

    • Nicole est Québecoise. Elle vit à Stoke où elle est confinée à la campagne. Là, comme ailleurs dans le pays, les écoles sont fermées ainsi que plusieurs commerces. Nicole et son fils continuent à travailler. Elle dans un hôpital et son fils dans l’alimentation. Au Québec, des gens ont commencé à être agressifs envers les aînés dans la rue et les commerces. Le 20 mars dernier, Radio-Canada relatait que des clients jugés âgés avaient dû présenter leurs pièces d’identité à l’entrée d’au moins deux succursales montréalaises de la Société des Alcools du Québec, la société d’État disposant d’un monopole sur la vente de vins et spiritueux. Des commerçants ont également refusé des personnes de plus de 70 ans. Cela a suscité l’indignation d’une partie de la population. Nicole explique que beaucoup de personnes âgées, ne se rendent pas compte de la gravité de la situation. Ni même qu'il sont dans la catégorie d'âge la plus fragile. Dans le déni, elles veulent poursuivre leur vie comme avant.
    • Lucille et Simon viennent de rentrer du Cameroun. Lucille est la sœur de Gaby, la chère et tendre d’Eric Lange. Elle, son mari Simon et leurs trois enfants vivent à présent confinés en France chez les parents de Simon. La petite famille était partie  vivre il y a 6 mois au Cameroun dans le cadre d’un volontariat de solidarité international de deux ans. Tous les deux sont médecins dans un centre de santé à Douala. Ils ont donc fait le choix de rentrer en France, vis-à vis des enfants, la prise en charge sanitaire étant tout de même moins simple à Douala et les espaces aériens se fermant peu à peu.
      Le Cameroun compte 650 cas de coronavirus. Il a été lancé dans la capitale, un dépistage massif.  Cependant, tout le monde vit dehors. Le confinement est donc compliqué. La petite famille s’était bien intégrée dans le quartier populaire. Ils s'y étaient fait des amis, l’école se passait bien pour les enfants. Chacun avait pris ses repères. Lucille et Simon étaient donc  dans de bonnes conditions pour assurer leur mission à Douala. Il a donc été un peu difficile pour eux de quitter le pays et de revenir en France. Lucille et Simon nous racontent.
    • Marie est musher en Suède. Elle est confinée dans le nord du pays. A Stromsund, chez des amis pour l’été. Elle travaille habituellement à Kiruna. Il y avait beaucoup de touristes avant la crise mais il n’y en a plus. Marie vit en Suède depuis 5 ans où elle travaille en saison d’hiver avec les chiens de traîneaux. Il n'y a de confinement ni de stress là où elle est. Les gens aiment leur liberté et ils sont pour la plupart d’accord avec le gouvernement qui ne met pas de réglementation  en place. Toutefois, les autorités appellent chacun "à prendre ses responsabilités".
      Certaines stations de ski sont restées ouvertes, d autres ont fermé. Seuls sont interdits les rassemblements de plus de 50 personnes et les visites dans les maisons de retraites. Seuls des tests sont prévus pour les cas graves et personnes à risques. La vie ne semble donc pas avoir beaucoup changé. Toutefois, au vu de l'évolution rapide de la pandémie (comme le Japon autre pays à contre courant du reste du monde), la Suède s’apprête à adopter une loi qui lui donnera plus de pouvoirs pour implanter des mesures de distanciation sociales.
    • Annie et Jean-Pierre sont toujours en Argentine. Dans une précédente émission, le couple de retraités nous avaient raconté qu'ils étaient en quarantaine dans un camping de Sarmiento, la province du Chubut (située en Patagonie). Après 14 jours, Jean-Pierre nous raconte leur confinement. Ils vivent toujours dans leur camping-car. Lui et sa femme sont heureux même s'ils sont conscients que leur périple vers Ushuaia est très compromis aujourd'hui. Bien entourés par une population bienveillante, ils témoignent avec le sourire de leur quotidien.

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    Salut les confinés ! #15

    Salut les confinés ! #15

    Depuis qu’on est confinés parce que notre planète s’est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expats et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde !
    Eparpillés à travers le vaste monde, ils racontent chaque soir comme se passe leur confinement et ce qu'ils voient autour d'eux alors que le coronavirus fait le tour de la planète.

    Dans ce nouvel épisode, on vous emmène au Québec, au Costa Rica, Japon et Cologne

    • Elena s'est installée au Québec il y a 8 mois. Journaliste à Montréal, elle raconte son confinement volontaire depuis 25 jours. Le confinement n'est pas là-bas, obligatoire. Elle fait du donc du télétravail et s'organise au mieux pour traire ses sujets puisqu'elle ne va plus sur terrain. Elle nous explique que les gens sont quasi tous confinés. Il arrive qu’il y ait des rassemblements dans les parcs mais là, la police sort le carnet d’infractions ! Par ailleurs, les entreprises sont fermées à l exception de celles dites essentielles comme la Société des alcools du Québec (SAQ) et la Société québécoise du cannabis (SQDC) !!
    • Colin est lui, confiné au Costa Rica dans son van avec sa compagne. Il s'est installé dans un terrain près d’amis allemands et québecois qui eux, logent dans une maison non loin de là. Ce van, on lui a prêté au Mexique, aux Chiapas. Ils ont tous deux traversé le Salvador, l’Honduras, le Nicaragua et enfin le Costa Rica juste avant que les frontières ne se ferment. Colin est ancien skipper. Il beaucoup voyagé. En effet, il ramenait les bateaux d’Europe aux Caraïbes ! Aujourd’hui, il voyage pour découvrir et rencontrer les communautés indigènes, voir comment elles s’organisent en groupe, comprendre les mouvements anarchistes et spirituels, leur relation avec le vivant.... Depuis le Covid-19, il y a eu deux morts au Costa Rica. 350 à 400 cas ont été recensés  Les mesures se sont faites doucement. Des protections ont été mises en place petit à petit dans les supermarchés avec du film plastique, les gants, les masques. Les véhicules sont autorisés à circuler tour à tour selon des plaques d’immatriculation.
    • Vincent est expatrié au Japon. Il enseigne le français à Tokyo depuis une quinzaine d’années. Il est aussi accompagnateur touristique depuis 1 an et demi. Il témoigne qu'il n'y a pas de confinement au Japon. En fait, rien dans la loi ni dans la constitution ne peut obliger à un confinement. Les autorités ne peuvent que recommander le confinement : "‘essayez de ne pas sortir", "évitez de sortir"...  Celui-ci est relativement bien respecté. Vincent a l’impression d’être bien à l’écart de ce qui se passe dans le reste du monde. Au moment de l'interview, 120 personnes  avaient été testées positives au coronavirus. Vincent explique pourquoi le nombre de malades n'a pas explosé. Début de réponse : le port du masque et le fait qu'au Japon on ne se fait pas la bise et on ne se serre pas non plus la main. Une petite inclinaison suffit !
    • Nicoletta vit à Cologne en Allemagne depuis 2 ans pour ses études. Elle est confinée avec son meilleur ami chez son grand-père à Munich. Le confinement ne semble pas très difficile outre-Rhin car il est moins strict qu’en France, excepté en Bavière. Les supermarchés sont ouverts ainsi que les drogueries, tous les jours sauf le dimanche comme de coutume. Les gens respectent généralement le confinement et sortent surtout pour les courses et l’activité physique, en revanche les distances de sécurité sont moins respectées. Elle raconte que l'Allemagne, dès le début de l'épidémie, a mis en place une politique de dépistage massif ! Chaque semaine entre 300 000 et 500 000 personnes sont testées pour pouvoir isoler les malades le plus vite possible. N’importe qui de positif se retrouve strictement confiné !

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    Salut les confinés ! #13

    Salut les confinés ! #13

    Depuis qu’on est confinés parce que notre planète s’est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expats et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde !
    Eparpillés à travers le vaste monde, ils racontent chaque soir comme se passe leur confinement et ce qu'ils voient autour d'eux alors que le coronavirus fait le tour de la planète.

    Dans ce nouvel épisode, on vous emmène en Irlande, en Tunisie, au Congo et en France

    • Grande voyageuse, Fiona vit à Charleville en Irlande. Une ville qui se situe dans le sud du pays, entre limerick et Cork. A la campagne, elle nous raconte les Irlandais se promenant encore mais souligne que les habitants vivent à moins d' 1 km entre chaque voisin. Le confinement se passe bien à la campagne ! Mais c'est le couple qui a pris la décision d'aller se confiner dans la famille de James alors que le pays et le Royaume-Uni tergiversaient autour de la question. Aujourd'hui, l’Irlande a une position similaire à la France mais de façon moins stricte. De plus, le confinement a commencé plus tôt. L'île enregistre  très peu de cas mais on a mis des mesures de restrictions de déplacement et fermetures des lieux sociaux (bars, restos, écoles), depuis presque 3 semaines. Les déplacements sont déconseillés surtout dans les villes. La fermeture des magasins et des entreprises ont été jugées non nécessaires. Fiona raconte qu'en ville, en Irlande, le nombre de magasins d’alimentation est très élevé par rapport au nombre d’habitants . Il n'y a pas de soucis d’approvisionnement.
    • Audrey est confinée dans une maison de location à Djerba avec sa famille. Elle est partie avec son mari et leurs 2 enfants en camping-car en juin 2017, ils ont tout laissé pour voir du pays ! Ils sont en Tunisie depuis janvier et ont ont fait le choix de rester là compte tenu de la situation. En effet, ils devaient prendre un ferry pour traverser la Méditerranée et rejoindre l'Italie en avril. La famille a pris la décision de rester confinée pendant 3 mois. Audrey explique qu'il y a peu de cas en Tunisie (cinquante et les mesures de confinement rapidement prises). Les liaisons maritimes sont fermées, la quarantaine est imposée aux touristes sur le territoire, pendant 14 jours. Cafés, restaurants ont été fermés rapidement. Les mosquées également. Le couvre feu a été instauré à la demande de la population. Police et militaires contrôlent et ne rigolent pas : c'est la prison pour les contrevenants.
      La famille témoigne de la bienveillance des tunisiens : elle ne trouve plus de yaourts car ils sont donnés aux personnes défavorisées. Quand les gens achètent 1kg de pâtes par exemple, ils achètent un paquet qu’ils laissent dans le panier de courses. Il sera distribué à quelqu’un qui en aurait besoin…
    • Charly  au Congo : président de l’association "Les incroyables comestibles", il vit à Kinshasa. Ils accueille une quarantaine d’enfants orphelins à qui l'association enseigne le respect de la nature, le travail de la terre... Depuis plusieurs années, Charly, aidé par son épouse, a cherché les moyens d’auto-suffisance alimentaire et il s’est rapproché de plusieurs personnes pouvant soutenir ce projet ! Son but : la nourriture gratuite pour tous ! On peut aider l'association en envoyant des semences, des outils et des fournitures pour les enfants. page facebook Adicco Charly (incroyables comestibles)
    • Michaël et Florian de Roulopa  voyagent en roulotte tractée par des chevaux. Ils sont confinés dans le nord d’Angers dans le parc de 150 hectares d’un château où vit un collectif de 16 personnes (ils font le pain et le jardin en permaculture). Ils s’étaient inspirés de roulottiers dont la roulotte qui gigote en 2015. En 2018, c’est leur tour : départ avec deux roulottes, une calèche, deux chevaux et un bénévole. Aujourd'hui, ils voyagent avec une roulotte, deux chevaux, Zorba et Victor, et leurs deux chiens !
      Habituellement, ils proposaient des activités avec les écoles : des projections de films documentaires de Jean Francois Cassel "Rêves de roulotte", des ateliers pain quand il y a un four à bois, ... Florian propose des activités créatives comme le projet "les colporteurs". Ils font dessiner les enfants ou leur font faire des petits compte-rendus sur ce qu’ils ont fait avec Roulopa. Leurs créations sont ensuite transmises à des élèves d’autres écoles ! Ils font aussi une gazette 1 à 2 fois/an (il suffit de laisser son e-mail pour la recevoir !  www.roulopa.com

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    Salut les confinés ! #11

    Salut les confinés ! #11

    Depuis qu’on est confinés parce que notre planète s’est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expats et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde !
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    Dans ce nouvel épisode, on vous emmène en Caroline du Nord, à Taïwan, en Inde et au Paraguay

    • Luisa est une colombienne qui vit aux Etats-Unis. Plus précisément à Concord en Caroline du nord. Elle s'y est installée il y a 7 mois après avoir décroché un travail d’enseignante pour 5 ans ! Elle nous raconte comment se passe le confinement près de chez elle et plus largement aux US. Le pays bat le record en nombre de cas de Covid-19. Plus de 200 000 malades et 5 000 décès ont été recensés au 2 avril. Donald Trump semble plus préoccupé depuis mercredi. Il compare en effet la situation à une 3e Guerre Mondiale ! Luisa nous raconte que rien n'a véritablement changé dans la ville où elle vit (située à 12h de New York en voiture) . Beaucoup de collèges publics ont fermé et une réflexion est menée pour donner des cours en ligne car de nombreux élèves n'ont ni ordinateur, ni internet. Les établissements scolaires ne devraient pas rouvrir avant le 15 mai. Reste que beaucoup de produits manquent dans les rayons des magasins, ce qui inquiète la population.
    • Guillaume à Taïwan raconte comment ce pays d'Asie gère la crise de façon exemplaire après une prise  très rapide de conscience qu'il y a eu du problème du coronavirus notamment à cause de la proximité géographique du pays avec la Chine. Le fait que le premier ministre actuel était le ministre de la santé au moment de l'épidémie de Sras en 2003, a beaucoup aidé le pays. L'épidémie avait fait plus de 370 morts à Taïwan. Il a donc réagi de façon très rapide et très stricte en fermant les frontières progressivement au monde. Ce qui fait que ce pays de 23 Millions d'habitants compte 270 cas et 2 morts. Par ailleurs, 40 000 taïwanais revenus sur l'île ont été placés en quarantaine. Tous sont payés 40 euros par jour pour le désagrément.
    • Sabrina, se retrouve confinés dans le centre-est de l’Inde , chez sa belle-famille. En effet, Sabrina est mariée à Ajitav, qui est indien. Chaque début d'année, le couple se rend en Inde pour voir la famille et acheter leurs stocks de produits et d’épices. En effet, Ajitav est cuisiné et vend ses plats indiens à emporter sur des marchés en Isère tandis que Sabrina y vend des produits artisanaux indiens. Elle explique comment se passe le confinement dans le petit village où vivent ses beaux-parents. C'est plutôt tranquille mais elle raconte comment elle a été prise à partie alors qu'elle se promenait seule dans les rues. L'ambiance anti-francais a failli dégénérer. Toutefois, les indiens qui s'informent en général sur l'évolution du coronavirus dans le monde, grâce à la télévision ou internet, ne semblent pas apeurés selon Sabrina.
    • Yvette au Paraguay est confinée avec mari et enfants depuis le 10 mars. Un confinement strict jusqu’au 12 avril. Ils vivent dans une petite maison à 8 km de la capitale Asuncion. Il n'y a plus d’école et rapidement le gouvernement a instauré un couvre-feu. La petite famille qui gère une entreprise de touristique, n'est pas stigmatisée. Au contraire : les voisins envoient des messages de sympathie ou préviennent quand le gouvernement modifie le couvre-feu. Belle solidarité ! Mais qui dit confinement, dit entreprises à l’arrêt tout comme les activités touristiques : frontières fermées (les paraguayens qui se trouvent à l’étranger ne peuvent plus revenir dans leur pays), avions cloués au sol...  La plupart des magasins sont aussi fermés. Toutefois, le gouvernement distribue des kits alimentaires aux plus démunis. Peu de gens circulent dans les rues et des lavabos provisoires ont été installés dans les magasins. Leur site : Tiliky-Trip

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    La Base, émission n°71

    La Base, émission n°71

    Le Confinement – (encore) un journal de bord audio collectif

    Entre SF et film apocalyptique, je n’avais pas imaginé un effondrement invisible et silencieux.

    Car c’est un peu ça non ? Privés de se mouvoir librement, contraints à garder une distance entre nous, nous, les êtres humains, sommes devenus des pestiférés. On dirait vraiment que l’humanité a été mise sous cloche pour laisser la planète respirer un peu.

    J’avais envie de savoir comment chacun vit cet isolement forcé, cette situation étrange et paradoxale qui soulève bien des questions. Et comment on évolue, jour après jour. Alors, j’ai demandé à des proches et des connaissances de m’envoyer un message audio dans lequel ils disent ce qu’ils veulent. Quotidiennement, je récolte plusieurs récits auxquels je rajoute les miens ainsi que des bribes d’émissions radio pour assembler le tout dans un journal de bord audio.

    Voici les épisodes du 18 et du 19 mars, soit les 2 premiers jours de confinement.

    Islin-Lucrezia De Fraye