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    impérialisme économique

    Explore "impérialisme économique" with insightful episodes like "#82 – L’ennemi intérieur (Partie 3)", "#107 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 6", "#106 – Zemmour : un bouffon dans un mauvais carnaval", "#105 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 5" and "#104 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 4" from podcasts like ""Les mondes rêvés de Georges", "Les mondes rêvés de Georges", "Les mondes rêvés de Georges", "Les mondes rêvés de Georges" and "Les mondes rêvés de Georges"" and more!

    Episodes (41)

    #82 – L’ennemi intérieur (Partie 3)

    #82 – L’ennemi intérieur (Partie 3)

    Contexte :

    Dans ce troisième et dernier volet de présentation du livre L’ennemi intérieur. La généalogie coloniale et militaire de l’ordre sécuritaire dans la France contemporaine, on finira l’exposé par l’analyse des dispositifs totalitaires mis en place en Algérie.

    On finira la présentation de cette invalidation globale de l’assujetti maghrébin par l’interrogation actuelle. Que reste t-il de cette frappe inhumaine dans le traitement des immigrés aujourd’hui ?

    À l’oreille :

    • Simple Minds – Hunter and the hunted
    • Simple Minds – Mandela Day
    • Gary Jules – Mad World

    #107 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 6

    #107 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 6
    Une révolution économique ? Contre l’impérialisme criminel, supprimer la faim et lutter pour nourrir un peuple

    Contexte

    Alors que les précédentes émissions se focalisaient sur l’idéologie favorisant l’aveuglement sur le sens et l’originalité de la révolution burkinabe entre 1983 et 1987, il est nécessaire de s’appesantir sur les réalisations concrètes de cette révolution.

    Comment penser l’impérialisme économique et les milliards de tonnes de difficultés qui attendaient les révolutionnaires ? En 1984 sévissait une famine !

    Une fois encore, il est important de commencer par détruire l’évidence – ah oui on sait tous qu’il a voulu faire cela – afin d’imprimer dans la tête de l’auditeur qu’à aucun moment la françafrique n’a rendu possible la prise en compte de ce nouvel édifice débutant par la misère et la faim.

    On tentera (1) de poser quelques jalons sur les principaux obstacles “économiques” dont devait s’affranchir ce pays parmi les plus pauvres de la planète.

    L’impérialisme économique (2) se focalisera sur la machine impérialiste centrée sur l’exploitation du coton.

    L’impérialisme économique (3) insistera alors sur les projets et les réformes qui ont jalonné ces quatre années de répit dans la dictature actuelle du capitalisme impérial.

    L’essentiel étant non seulement de supprimer la faim, quand ce n’est pas la famine, et surtout de favoriser un recentrement sur une économie vivrière, une économie locale, une économie autorisant l’indépendance et la justice sociale.

    À l’oreille

    #106 – Zemmour : un bouffon dans un mauvais carnaval

    #106 – Zemmour : un bouffon dans un mauvais carnaval
    Zemmour ou Anders Breivik Behring, même combat.

    Contexte

    Dans cette émission, l’intention sociologique consiste à dépasser le degré zéro de la compétence politique pour prendre au sérieux le néant.

    Le néant, ou la mort, la violence, la menace, la peur, le bouc émissaire, sont à l’ordre du jour depuis pas mal de décennies en Occident. Le migrant pauvre est la cible de toutes les attaques. Voilà le mal absolu. En s’adossant à la sociologie des médias, des pauvres et du dédoublement (qui sera expliqué…), on pourra suivre pas à pas le raisonnement qui nous conduit dans les méandres d’un fascisme qui rapproche fortement le petit guignol français du serial killer norvégien.

    L’enjeu de cette émission est de montrer l’emprise de la haine dans les structures dominantes, lesquelles irradient tel où tel porteur, en l’occurrence le petit amuseur public. L’inversion sur le migrant ne peut fonctionner sans tout un ensemble architecturé de dispositifs de savoir-pouvoir qui activent la marionnette mais aussi hélas “les masses” contre le prolétariat étranger boucémissairé.

    La théorie du dédoublement, on le verra, permet d’éclairer fortement le lien entre “la personnalité autoritaire” et son activation dans une démocratie qui croyait être préservée des monstres.

    À l’oreille

    #105 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 5

    #105 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 5

    Contexte

    Ce cinquième épisode de la série d’émissions consacrées au processus révolutionnaire au Burkina faso concentre l’analyse autour du concept de révolution.

    Si l’espèce humaine est embourbée dans la domination des Australopithèques, une unique expérience de transformation humaniste radicale d’une société a été expérimentée dans ce pays, plaçant les paysans pauvres au centre de toutes les attentions. Pourtant prisonnier du pire châtiment terrestre (un des pays les plus pauvres de la planète, exploitation économique par la France, corruption/pillage de l’État, crises politiques à répétitions, migration de main-d’oeuvre de la population vers d’autres Etats africains exploiteurs, taux de mortalité tout azimut au rouge, etc) imposé par le capitalisme, le néolibéralisme et quatre siècle de colonisations, ce petit État a connu pourtant une des expériences les plus improbables : celle d’avoir expérimenté une révolution.

    Après avoir démontré, pendant 4 émissions, que tout avait été fait par les élites politiques, les médias et aussi, hélas, pas mal de chercheurs occidentaux, pour invisibiliser cet “évènement”, il devient nécessaire de poser le cadre théorique : celui de la révolution. Avec cette focale, l’auditeur aura les outils nécessaires pour appréhender le sens des émissions ultérieures développant chaque dimension de cet OVNI politique.

    Il est temps de prendre conscience que la révolution impulsée par le capitaine Sankara constitue une expérience unique dans l’histoire de l’humanité. Car, pour la première fois, l’intérêt au désintéressement était présent. Probité, sacrifice, intelligence, lutte en faveur des pauvres. Un modèle. Le monde des “Blancs” saura-t-il le reconnaître ? Saura t-il reconnaître qu’il a écrasé cette promesse ? La France la première…

    À l’oreille

    #104 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 4

    #104 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 4

    Contexte

    Dans ce quatrième volet consacré à la révolution burkinabe, on explore peu à peu les apports de cette figure unique de la rébellion africaine. Notamment en comparant les écrits du chercheur Otayek avec un point de vue théorique tout autre. Si la sociologie est un sport de combat disait Bourdieu, nulle part ailleurs il ne se découvre mieux que dans les positions des uns et des autres par rapport à l’impérialisme français en Afrique.

    La réduction de l’autre à une personnalité autoritaire commençant sa présidence par un “coup d’État”, la critique de l’absence de pluralisme, le rejet de la population “sacrifiée” sont autant de projections ethnocentrées qu’il faut déconstruire

    À l’oreille

    #103 – Violences antillaises, et nous, et nous

    #103 – Violences antillaises, et nous, et nous

    Contexte

    Alors que les “émeutes” font rage dans les “départements français d’Amérique”, le sociologue se doit de déconstruire la production médiatique et politique des “monstres” “casseurs”.

    Il s’agit de faire comprendre comment se produisent et circulent les violences sociales. En croisant les enquêtes réalisées, celles des autres chercheurs et mes propres expériences du sous-prolétariat, je propose une analyse des violences capitalistes et impériales qui sont au fondement des rebellions.

    Pour autant, rien n’est encore expliqué, car il faut montrer la circulation des violences, notamment leur internalisation dans les familles et les mécanismes de leur reproduction, lesquels piègent les sous-prolétaires eux-mêmes. Il sera possible de traduire ces violences en attitudes, et voir comment on devient fou dans un tel monde.

    On finira par un retour sur le monde universitaire, lequel n’est pas épargné par ces violences de classe et de race, le plus incroyable étant qu’elles touchent aussi les “sociologues critiques”.

    À l’oreille

    Valérie LagrangeFolie
    Dany BrillantToi et moi

    #102 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 3

    #102 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 3

    Contexte

    Dans ce troisième épisode consacré à la révolution impulsée par Thomas Sankara et ses soutiens, nous poursuivons, pas à pas, phrase après phrase, l’analyse critique de l’idéologie occidentale. Un grand mot pour décrire le mépris de l’élite intellectuelle parisienne, support récurrent à la présence française dans les pays africains.

    Le lecteur nationaliste qui aime l’indépendance de son pays en voudra t-il à cet homme d’avoir voulu être un général de Gaulle ? Le lecteur nationaliste qui aime son agriculture française en voudra t-il à cet homme d’avoir voulu une agriculture vivrière ? Si la gauche est antiimpérialiste, la droite pourrait l’être. Thomas Sankara n’a fait que vouloir faire vivre son pays.
    Le lecteur nationaliste en voudra t-il à cet homme d’avoir voulu soigner et éduquer son pays, les deux mamelles de la République hébergeant l’État social et l’obligation scolaire.

    Tous ceux qui ne voient dans la révolution burkinabe que le geste d’un dangereux révolutionnaire dénonçant l’impérialisme français devraient faire le ménage dans leur cerveau. A commencer par ce journaliste du Monde que nous prenons comme symbole de cette aliénation bien faite pour toujours accuser les autres ou, à tout le moins, les réduire à leur violence ; sans étudier les violences structurales (dette, agriculture d’exportation, corruption, zone grise, etc) contre lesquelles il fallait reconstruire une humanité, celle d’hommes intègres, le Burkina Faso au sens littéral.

    Musiques

    #101 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 2

    #101 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 2
    Sociologie de l’atypique absolu

    Contexte

    Ce second volet de la série d’émissions consacrée à Thomas Sankara, leader de la révolution au Burkina Faso entre 1983 et 1987, ne vise pas à aduler un personnage charismatique, un héros, une “icône africaine”.

    Le chercheur doit d’abord se demander pour quelles raisons presque personne n’a vu qu’il était aussi “génial” que Mozart, lequel fut étudié en ce sens par Norbert Elias. Comment rendre compte d’un changement social produit par un être exceptionnel ?

    En se basant sur la théorie du dédoublement, et par comparaison avec le monstre de la Norvège Anders Behring Breivik, on cherchera a déstabiliser l’auditeur, pour l’inviter à entrer dans le monde des fabrications de transcendance. Au delà des remplissages sociaux qui font les cultures, des êtres atypiques émergent, devenant des mini dieu. Dans le bien ou le mal.

    Sankara est un de ces rares personnages historiques à regrouper les qualités morales requises pour assumer un sacrifice au cœur d’une révolution politique. Cette démonstration étant acquise, reste à savoir pourquoi Thomas Sankara n’a pas la renommée d’un Mozart.

    Pour cela, il faut déconstruire le discours occidental sur l’Afrique. On commencera par le Journal Le Monde.

    À l’oreille

    Wed HyackHumanité Troublée
    Neg’ MarronsC’est pas normal

    #100 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 1

    #100 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 1
    Où comment dire aux Français qu’ils ne méritent pas les droits de l’Homme

    Contexte

    Dans ce premier volet d’une série d’émissions consacrée au processus révolutionnaire impulsé par Thomas Sankara en Haute-volta, qu’il renomme Burkina faso, le pays des hommes intègres, on tentera de susciter la curiosité de l’auditeur.

    Une révolution ? Pfffeu… Un capitaine à la tête d’un coup d’État qui se dit révolutionnaire ? Pfffeu… Derrière cette arrogance des Blancs européens, il y a un gros sens commun dominant qui n’est rien d’autre que la conscience aliénée des occidentaux, frères d’armes de l’impérialisme français en Afrique. Derrière la méconnaissance de cet homme chez les Français, se niche une responsabilité collective des français qui pillent les pays pauvres.

    L’ignorance et la bêtise, que l’on voit à son paroxysme aujourd’hui avec le mauvais bouffon Zemmour, est la résultante de cette revendication de supériorité du Blanc face aux migrants alors que ces mêmes Français brisent les tentatives africaines d’indépendance et d’autonomie économique.

    À l’oreille

    #99 – Notre vie chez les riches. Mémoires d’un couple de sociologues

    #99 – Notre vie chez les riches. Mémoires d’un couple de sociologues

    Contexte

    Cause commune reçoit Monique Pinçon-Charlot dans le cadre de la sortie de son dernier livre écrit avec Michel Pinçon, Notre vie chez les riches. Mémoires d’un couple de sociologues, paru aux éditions La Découverte, collection “Zones” (2021).

    Le débat a porté sur la biographie personnelle et professionnelle des auteurs. Mais l’auditeur aura surtout l’occasion de profiter d’un échange entre ethnographes.

    À l’heure où tant de professeurs de bureau, notamment dans mon Université Paris1 en “science politique”, monopolisent et encombrent les cours de méthodologie en Master et dans les écoles doctorales (où l’ethnographie est totalement absente), il y a là un débat proprement scientifique autour des cuisines de la recherche.

    Les auditeurs de Cause commune pourront approfondir ce débat dit “épistémologique” sur les contraintes de production de la vérité scientifique en lisant leur ouvrage Voyage en grande bourgeoisie.

    À l’oreille

    #98 – Capitalisme et colonisation mentale

    #98 – Capitalisme et colonisation mentale

    Contexte

    Cause commune reçoit aujourd’hui David Muhlmann. Son ouvrage Capitalisme et colonisation mentale (PUF, 2021) propose une synthèse du fonctionnement de l’économie actuelle, dans sa double dimension de l’entreprise aliénante et des subjectivités aliénées.

    La modernité est aussi en procès, quand le bonheur rime avec l’assignation à l’autonomie performante dans les entreprises, quand le bonheur rime avec l’assignation à la consommation toujours frustrée. La science sociale et la psychanalyse sont mobilisés, et ce portrait des formes actuelles de l’aliénation se complète par une analyse des usages urbains de l’utilitarisme généralisé.

    Une petite respiration s’invite à travers la présentation de quelques mouvements sociaux récents qui tentent bien marginalement de reconquérir les espaces publics.

    Musiques

    • Tasuta N-Imal (ⵜⵏⵉ)Sigham Olinw
    • Mdou MoctarAfrique Victime

    #97 – L’aliénation aujourd’hui

    #97 – L’aliénation aujourd’hui

    Contexte

    Les mondes rêvés de George propose une réflexion inédite sur un concept qui semble tellement dépassé. Tout le monde s’apprête à rire dès que l’on avance la notion d’aliénation. Alors nous saisissons ce défi. Et nous l’aborderont en partant d’un conte sociologique à rebours. Partons d’un révolutionnaire pur, de valeurs humanistes parfaites et de conduites idéales (à partir de la révolution de Thomas Sankara au Burkina Faso notamment) et observons tout ce qui l’invalide dans son désir de vivre dans un autre monde d’égalité et de justice.

    C’est un peu, pour les connaisseurs des méthodes sociologiques, un type idéal wébérien mais, on le verra, en sens inverse. On ne part des propriétés concrètes de l’acteur, mais d’un personnage fictif qui nous permet de sentir tout ce qui “nous tombe dessus” dans la réalité capitaliste et impérialiste.

    Musiques:

    • Still CornersWelcome to slow air
    • Still CornersThe Trip

    #96 – Humeur d’été

    #96 – Humeur d’été

    Contexte

    Cause commune, l’été, ce ne sont pas les plages et le bonheur occidental. Je viens vous culpabiliser, vous faire du mal.

    Ce n’est pas le sociologue qui parle mais le citoyen ordinaire, armé de ses enquêtes, de ses lectures et des investigations des vrais journalistes et des vrais intellectuels et des vrais militants et j’en passe.

    D’abord, je propose une réflexion libre sur les animaux domestiques.

    Ensuite sur le fascisme présent dans la démocratie, à partir de l’affaire Pegasus.

    Enfin, une dernière pensée accusatoire sur l’Occident impérialiste qui a tué Thomas Sankara avec l’aide d’un collabo, Blaise Compaoré.

    C’est donc une réflexion sur la zone grise, à la suite de la vision d’un docu sur le Burkina qui part en c….

    Bonnes fin de vacances, le Blanc qui ne se sent jamais responsable de rien.

    À l’oreille

    • Springtime CarnivoreSun Went Black
    • Artur RojekKundel

    #95 – Pour une théorie globale de la corruption (Partie 4)

    #95 – Pour une théorie globale de la corruption (Partie 4)
    Les dimensions actuelles de la corruption économico-politique : le cas Peugeot

    Contexte

    Dans ce quatrième épisode de la théorie générale de la corruption, on poursuit l’analyse de “la violences des riches” des Pinçons Charlot.

    On se penche plus spécifiquement, après un nouveau tour d’horizon des dimensions actuelles de la corruption économico-politique, sur le cas de la famille Peugeot que les auteurs dissèquent autour de l’affaire d’Aulnay sous Bois.

    Les liens entre l’affairisme et le jeu politique sont présentés dans toute leur clarté, tandis que les perdants sont les ouvriers licenciés au profit du jeu néolibéral des délocalisations, de l’optimisation fiscale et des aides fort généreuses de l’État soit-disant en déficit.

    À l’oreille

    • The foggy dewIrish Song
    • Gilles ServatLa vie s’écoule, la vie s’enfuit

    #94 – Pour une théorie globale de la corruption (Partie 3)

    #94 – Pour une théorie globale de la corruption (Partie 3)
    “La corruption légale”

    Contexte

    Dans ce troisième épisode de la présentation de l’ouvrage La violence des riches, je mets en valeur le concept de corruption légale. La démocratie existe dans un Etat capitaliste néolibéral et à ce titre, le droit, le pouvoir politique, la justice, participent à une capitalisation accrue des dominants.

    Preuves sociologiques des Pinçon-Charlot.

    À l’oreille

    • Springtime CarnivoreOther Side Of The Bundary
    • Springtime CarnivoreTwo Scars

    #93 – Pour une théorie globale de la corruption (partie 2)

    #93 – Pour une théorie globale de la corruption (partie 2)

    Contexte

    Dans cette seconde émission consacrée à l’analyse de l’ouvrage des Pinçon-Charlot, “La violence des riches”, on avance pas à pas dans la présentation de l’ouvrage en commentant la quatrième de couverture.

    Cet exercice propose finalement une mise en appétit du livre, un travail pédagogique d’éclaircissement de quelques concepts ou notions utilisés dans leur présentation. Il sera plus facile, dans les émissions ultérieures, d’entrer directement dans des réalités de terrain très pointues, une fois posé quelques cadrages généraux. Cet ouvrage doit être utilisé comme une bible pour un solitaire perdu sur une île.

    C’est dans une relecture et une obstination à reprendre et détailler sans cesse que l’analyse prend forme et que la réalité du néolibéralisme prend toute son ampleur, celle d’une violence nouvelle du capitalisme dans sa phase actuelle du précariat généralisé.

    À l’oreille

    • Springtime CarnivoreUnder the spell
    • Springtime CarnivoreRaised by wolves

    #92 – Pour une théorie globale de la corruption (Partie 1)

    #92 – Pour une théorie globale de la corruption (Partie 1)
    Monique et Michel Pinçon-Charlot, La violence des riches. Chronique d’une immense casse sociale.

    Contexte

    Dans ce premier volet d’une série d’émissions consacrées à une réflexion visant à proposer une théorie générale de la corruption, Les mondes rêvés se penche sur l’œuvre des sociologues du patronat et de manière plus large de ce qu’ils appellent l’oligarchie.

    Loin de croire que l’on a affaire à une simple science des dominants, il s’agit avec eux d’ouvrir le livre de l’inhumanisation du monde humain au travers d’une revisitation du concept de corruption. La violence des riches, ce n’est pas seulement les inégalités sociales, c’est le mensonge autour des valeurs, le détournement des avoirs publics, l’illégalité de ceux qui sont censés faire respecter la loi, la justice à deux vitesses, le népotisme, les multiples malversations autour du cadre démocratique. L’économie politique ouvre sur les niches totalitaires.

    Les Pinçon-charlot parlent de totalitarisme à plusieurs reprises (et surtout du totalitarisme des marchés financiers), ce qui soulève effectivement la question de la corruption globale du fonctionnement démocratique et plus largement social au regard de la démission des États démocratique face à la transnationalisation des capitaux et aux fraudes multiples. Il est trop facile de parler des populismes quand le bourgeoisisme envahit les médias et la classe politique, sans parler des professionnels du droit, tous à l’unisson pour défendre les pouvoirs des affairistes. La légitimation des bourgeois a pour opposé la sociologie du caché. Et ce caché est largement associé à la corruption des dominants.

    À l’oreille

    • Lord of the churchDance with me
    • Renato ZeroAmico

    #91 – Yann Benoist, un ethnologue avec les sans-logis de la région parisienne – 2/2

    #91 – Yann Benoist, un ethnologue avec les sans-logis de la région parisienne – 2/2

    Contexte

    Dans ce second volet de l’émission consacrée aux travaux de Yann Benoist, il s’agit de montrer le rapport à la santé que les SDF entretiennent en termes de stratégie et aussi parfois en pure nécessité. La survie, nous dit l’anthropologue, secondarise le souci de soi dans sa dimension corporelle.

    Mais quand la maladie survient, les personnes à la rue peuvent paradoxalement chercher à jouer les prolongations afin d’être mieux pris en charge. Pour autant, les normes médicales demeurent souvent insupportables à des “déviants” qui sont rappelés à l’ordre en permanence.

    À l’oreille

    • Jean-Patrick CapdevielleQuand t’es dans le désert
    • Gilles ServatLes prolétaires

    #90 – Yann Benoist, un ethnologue avec les sans-logis de la région parisienne – 1/2

    #90 – Yann Benoist, un ethnologue avec les sans-logis de la région parisienne – 1/2

    Contexte

    Cette première émission consacrée aux travaux de l’ethnologue Yann Benoist porte principalement sur l’être humain Yann qui a consacré sa vie à l’étude des plus dominés de notre société, les SDF. Plus que d’études extérieures, il s’agit d’entrées multiples dans le monde des parias du capitalisme, mais avec eux, jamais en venant ponctionner de l’extérieur du savoir.

    Qui est Yann l’étudiant breton ? D’où vient-il ? Pourquoi l’ethnographie ? Pourquoi aller vers les plus exclus ? Comment rencontrer des SDF ? Quels problèmes ont été vécus ensemble lors d’épisodes de leur vie quotidienne ? Ce temps épistémologique (non ne fuyez pas !!) est crucial car vous y découvrirez comment tous les deux, très proches dans l’attitude scientifico-morale, dénonçons les escrocs qui nous entourent dans la recherche en sciences sociales auprès des sans-logis.

    Preuves à l’appui avec beaucoup d’exemples, de récits, de faits.

    À l’oreille

    Béruriers NoirsJeunesse en danger
    RenaudDeuxième génération

    #89 – L’homme chevreuil

    #89 – L’homme chevreuil

    Que les sociologues et anthropologues aillent apprendre l’ethnographie avec l’homme chevreuil

    Contexte

    Vous allez vous dire, mais bon sang, pourquoi parler de cet aventurier foufou parti vivre plus de 7 années avec des chevreuils ? Cet homme est une mine de leçons.

    Leçon politique d’abord, avec des enseignements à tirer en écologie politique.

    Leçon scientifique ensuite avec, sans le savoir, l’emploi de techniques d’intervention auprès de ses amis qui fourmillent de savoir-faire croisant l’humanité et la compétence, usages ethnographiques notamment qui peuvent être extraits de sa monographie pour servir les étudiants. Écologie politique, qu’est-ce à dire ? Geoffroy Delorme nous révèle comment les défendre, et comment convaincre les (pas encore) tueurs (chasseurs, coupeurs d’arbres) d’arrêter le massacre.

    Au delà des chevreuils, il nous donne des solutions très pratiques et documentées pour vivre la forêt en la partageant avec tous nos cousins éloignés.

    Car ce retour en nature nous instruit aussi sur la manière de vivre notre urbanité dans ce bien commun qu’est la terre.

    À l’oreille :

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