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    Episodes (27)

    Claire Paulhan – Editrice, dans les pas de son grand-père, Jean Paulhan, à Port-Cros

    Claire Paulhan – Editrice, dans les pas de son grand-père, Jean Paulhan, à Port-Cros

    « Pour moi Pierre (Buffet), c’est la pierre angulaire, la clé de voûte de l’île, il fallait vraiment recueillir sa mémoire. Il est au croisement de toutes les routes, de toutes les voix, de toutes les familles de Port-Cros  et en plus il a une vision prospective. » 

    Claire Paulhan est éditrice, spécialisée dans la littérature autobiographique et l’histoire littéraire. Elle a publié notamment en 2014 L’esprit de l’île, les mémoires de Pierre Buffet, grande personnalité de Port-Cros.

    Son attachement, sinon son intérêt et son engagement pour Port-Cros sont le fruit d’un héritage transmis par ses grands-parents et son père dont elle porte le nom. En effet Claire est la petite fille de Jean Paulhan, écrivain, critique littéraire et éditeur français qui fut rédacteur en chef puis directeur de la NRF, la Nouvelle Revue française de 1920 à 1968.

    Tout commence en 1925, quand son grand-père, Jean Paulhan, se rend à Port-Cros pour y trouver un peu de repos. Il vient d’être nommé à la tête de la NRF et séjourne à l’Hostellerie provençale tenue par les Henry. Marcel et Marceline Henry sont des figures tutélaires de l’île, arrivés en 1919 à Port-Cros qui ont marqué l’histoire de cette île, laquelle est racontée dans les mémoires de Pierre Buffet.

    Il se trouve que Marceline Henry, en plus de son intérêt pour la littérature et la poésie, est abonnée à la NRF. Son grand-père se lie d’amitié avec elle, et dès 1927, grâce à Marcel Henry, les éditions Gallimard auxquelles la NRF appartenait, louent le fort de la vigie (le plus éloigné du port), ce qui permet à Jean Paulhan et sa femme d’y séjourner. Le fort devient alors le lieu où se rassemble toute la communauté littéraire de la NRF, au rang desquels Marcel Arland, Henri Michaux, Paul Valery, Supervielle et beaucoup d’autres et cela de 1927 à la veille de la guerre en 1939. 

    Avec Claire, nous avons parlé de son grand père Jean Paulhan, de Pierre Buffet, de littérature et du pouvoir des mots, de nature et de culture, de son travail d’éditrice et de son lien à Port-Cros.


    Laurence Delmas de Cabarrus – Son île

    Laurence Delmas de Cabarrus – Son île

    « Toute ma vie depuis adolescente, quand je rencontrais un homme, il fallait que je l’amène ici pour voir sa réaction. Je ne pouvais pas imaginer vivre avec quelqu’un qui n’aime pas ou ne supporte pas Port-Cros. Ça a toujours et le premier test […] Vivre seule à la Palud, je ne pourrai pas. C’est forcément une histoire à deux. » 

    Laurence est l’une des petites filles de Paule Desmarais qui acheta l’île de Port Cros aux enchères en 1937. Elle vit sur l’île à l’année, à la Palud, domaine qu’elle partage avec ses 2 autres sœurs. Sa famille est l’une des deux dernières familles propriétaires qui possèdent un domaine privé sur Port-Cros avec la famille Buffet dont les histoires sont d’ailleurs étroitement liées. 

    Sa grand-mère Paule Desmarais, héritière des savonneries et pétrole Desmarais, découvre Port- Cros en 1934. Immédiatement elle souhaite y revenir et séjourne dans un premier temps à l’Hostellerie provençale. Elle revient régulièrement l’été, à Noël et à Pâques… Elle y fait la connaissance de Marcel et Marceline Henry. En 1936, les Henry se rapprochent d’elle et ils s’entendent pour que Mme Desmarais acquiert l’île alors en vente aux enchères, qu’ils restent gestionnaires du domaine, et que Mme Desmarais leur en rétrocède une partie. Dès le départ, il est question d’acquérir l’île pour la préserver, des pressions immobilières notamment. Les relations avec les Henry se compliquent ensuite et s’ensuivront des années de procédures. Les liens s’apaiseront quand Pierre Buffet, actuel propriétaire du Manoir prendra la succession des Henry en 1966. 

    Avec Laurence, on a parlé de son histoire familiale, de ses vacances enfant à Port-Man avec sa grand-mère, d’une île de femmes, du test redoutable, d’amour et de transmission.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
    https://fragileporquerolles.com/laurence-delmas-de-cabarrus/

    #84 - Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles : un rien l’habille (Partie 2/2)

    #84 - Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles : un rien l’habille (Partie 2/2)

     « Je ne vois pas comment à terme cette île ne pourrait pas redevenir, dans sa totalité, le paradis originel qu’elle a été, il y a un siècle. J’ai cette extraordinaire intuition que ça se fera ! même si j’ai totalement conscience que la partie militaire l’a énormément protégée »

    Directeur de la Villa Noailles depuis 2003, fondateur du prestigieux Festival international de la mode et de la photographie de Hyères, créateur du festival Design Parade, autodidacte, Jean-Pierre Blanc a révolutionné le rapport à la jeune création et a fait de Hyères un haut lieu de la mode française. Passionné de sport, engagé dans la défense des droits LGBTQI, il avance dans la vie avec un naturel et une énergie inaltérable et on sent chez lui, sans même vraiment bien le connaitre, un alignement, une énergie et une intuition capables d’emporter l’adhésion, et de révolutionner les codes. 

    J’avais envie de l’entendre au micro de Fragîle pour parler non seulement de son parcours mais aussi pour évoquer son attachement pour cet endroit tout proche d’ici, son refuge en quelque sorte, l’île du Levant, qu’il a découverte en 1999 et qu’il fréquente assidument depuis.

    Avec Jean-Pierre, on a parlé de son enfance, de son parcours à la tête de la Villa Noailles, de Charles et de Marie-Laure de Noailles, de fleurs sauvages, de son attachement à l’île du Levant, d’identité, de naturisme, de mode, de sport, d’amour, de beauté, de joie, de partage, de sensations, de Porquerolles, de Port-Cros, de roi cigalier, on a ri et on a pleuré. Et il fallait bien 2 épisodes pour tout ça. 

    Je vous propose donc de savourer ce témoignage en 2 parties. 

    Ceci est la 2ème partie de notre échange. Je ne peux que vous inviter à écouter la première partie ici si ce n’est pas déjà fait. 

    Jean-Pierre Blanc au micro de Fragîle :

    « Dans 10 ans, ce sera le centenaire d’Héliopolis. D’ici là il faut vraiment se poser cette question : que veut-on faire de cette utopie française unique au monde. Qu’a-t-on envie de léguer comme héritage aux futures générations ? »

    « Il faut arrêter cette idée que les habitants de l’île et les gens de souche seraient meilleurs. Les touristes amènent les futurs résidents. »

    « Sur la question du naturisme, il ne devrait pas y avoir l’ombre d’un poil qui dépasse, on devrait être être au cordeau !  » 

     Le texte lu par Jean-Pierre à la fin de l’épisode est de Théo Varlet et extrait du recueil de poèmes « Aux îles bienheureuses ». 

    #83 - Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles : un rien l’habille (Partie 1/2)

    #83 - Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles : un rien l’habille (Partie 1/2)

    « Je ne me suis jamais senti artiste […] Je sais maintenant que c’est le plaisir du partage, de la découverte, de l’aide apportée aux artistes et au public qui m’animent »

    Directeur de la Villa Noailles depuis 2003, fondateur du prestigieux Festival international de la mode et de la photographie de Hyères, créateur du festival Design Parade, autodidacte, Jean-Pierre Blanc a révolutionné le rapport à la jeune création et a fait de Hyères un haut lieu de la mode française. Passionné de sport, engagé dans la défense des droits LGBTQI, il avance dans la vie avec un naturel et une énergie inaltérable et on sent chez lui, sans même vraiment bien le connaitre, un alignement et une intuition capables d’emporter l’adhésion, et de faire vaciller les codes. 

    J’avais envie de l’entendre au micro de Fragîle pour parler non seulement de son parcours mais aussi pour évoquer son attachement pour cet endroit tout proche d’ici, son refuge en quelque sorte, l’île du Levant, qu’il a découverte en 1999 et qu’il fréquente assidument depuis.

    Avec Jean-Pierre, on a parlé de son enfance, de son parcours à la tête de la Villa Noailles qui fête ses 100 ans cette année, de Charles et de Marie-Laure de Noailles, de fleurs sauvages, de son attachement à l’île du Levant, d’identité, de naturisme, de mode, de sport, d’amour, de beauté, de joie, de partage, de sensations, de Porquerolles, de Port-Cros, de roi cigalier, on a ri et on a pleuré. Et il fallait bien 2 épisodes pour tout ça. 

    Je vous propose donc de savourer ce témoignage en 2 parties. Voici la première. 

    Jean-Pierre Blanc au micro de Fragîle :

     « Mon énergie vient du sport, de mon éducation, du plaisir que j’ai à vivre. Je suis un peu fou dans ma tête. Je serais capable de m’engager sur des sujets que personne ne pourrait comprendre. »

    « Le sport et l’art m’ont sauvé, je suis un rescapé de la vie. Je suis amoureux des réalités de la vie. » 

     « Si je dois mener 2 combats pendant ma retraite, ce seront la défense des droits LGBT et du naturisme! »

    Pour plus d'information sur cet épisode, rendez vous ici

    Lise Lambert – Il est 6h, Porquerolles s’éveille

    Lise Lambert – Il est 6h, Porquerolles s’éveille

    « Cette lumière quand j’ouvre le restaurant…On a la chance d’avoir une petite terrasse avec vue sur le port. J’ai l’impression que les bateaux rentrent dans le restaurant, il y a une lumière merveilleuse, différente chaque matin. C’est mon moment de plénitude »

    Originaire de Rognac, près de Marseille, où elle a grandi, Lise part étudier 4 ans à Paris. Son master 2 dans le domaine de la banque en poche, elle découvre Porquerolles avec ses parents en 2011, et sous le charme de l’île, ils décident de reprendre le restaurant l’Hippocampe qui deviendra l’Orangeraie.

    Avec sincérité, Lise raconte son installation sur l’île, les difficultés à son arrivée pour se loger, obtenir une place de parking, le soutien de sa famille et de quelques porquerollais, la solidarité insulaire.

    10 ans se sont écoulés depuis son arrivée à Porquerolles. Aujourd’hui, maman de 3 jeunes enfants, Lise est attentive au maintien d’une vie de village. « Si on n’a pas envie que Porquerolles devienne une station balnéaire qui ouvre en avril et ferme fin octobre, il faut que chacun y mette du sien. Ça passe par pleins de choses dont l’ouverture des établissements », précise-t-elle quand je lui demande si le maintien de l’ouverture de son restaurant l’hiver est important pour elle, quand la plupart ferme en basse saison. 

    Investie dans l’association des parents d’élèves, Lise s’est engagée pour la pérennité de services essentiels, tels que la garderie menacée il y a quelques années de fermeture. Elle explique aussi comment, avec d’autres restaurateurs, ils ont mis en place une cantine solidaire pour pallier l’absence de cantine scolaire sur l’île, en proposant d’accueillir les enfants pour le déjeuner à tour de rôle dans leur restaurant. 

    Sur la question de l’hyper fréquentation, Lise est lucide et en souligne les excès. Le tourisme est essentiel à la vie de l’île, et en tant que restauratrice, Lise le reconnait volontiers, mais, il ne doit pas se développer au détriment des questions environnementales, de la gestion de l’eau et des déchets, d’une réflexion sur les infrastructures d’accueil, ajoute-t-elle.

    Malgré un emploi du temps de jeune maman entrepreneure chargé, Lise sait encore apprécier les instants de calme que lui offre la vie à Porquerolles. Le matin quand elle traverse la place du village pour se rendre au restaurant, Porquerolles s’éveille, il est un peu plus de 6h, et avec elle, les habitués du petit matin, les commerçants, l’épicerie, la boulangerie, les loueurs de vélo…

     L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    Jean-Claude Silbermann – "Etre surréaliste, c'est être"

    Jean-Claude Silbermann – "Etre surréaliste, c'est être"

    Jean-Claude Silbermann est né en 1935 à Boulogne-Billancourt dans une famille bourgeoise. En 1954 il se déclare poète et décide de ne pas suivre la voie toute tracée derrière son père à la tête de son entreprise. Il prend ses distances avec sa famille. 

    En lisant Alcools et Calligramme d’Apollinaire, il a une révélation. Il clame à l’adresse d’André Breton « Je suis surréaliste » lequel l’invite à rejoindre le mouvement entre 57 et jusqu’à sa dissolution en 69. Dès lors Breton, Antonin Artaud, Benjamin Péret deviennent ses amis et lectures.  En 1959, il publie un premier recueil de poèmes chez Jean Jacques Pauvert. Après avoir été réformé de l’armée, il n’arrive plus à écrire et en 1962, sous l’impulsion de son ami, le peintre Pierre Jaouen, il commence à dessiner et peindre. Il reprend l’écriture et la poésie, écrit des chansons. Ses œuvres sont exposées au Mamco à Genève, à Prague, Stockholm, Brest, au centre Pompidou à Paris. On le qualifie de dernier surréaliste, mais il refuse d’être traité comme une archive. Il a refusé qu’un écriteau soit apposé au fronton de sa maison dans le cadre des carnets de promeneurs inspirés sur les sentiers de Port Cros. 

    Sa mère découvre pour la première fois Port-Cros à l’âge de 18 ans en 1929, elle en est éblouie. Jean-Claude Silbermann y met les pieds pour la première fois en 1938 à l’âge de 3 ans mais c’est finalement en 1950 que démarrent vraiment ses souvenirs d’enfance sur l’île. Il y passe toutes ses vacances après la guerre.

    Avec Jean-Claude, nous avons parlé de son parcours personnel et artistique, des rencontres qui l’ont jalonné, de la Bretagne, de son lien à Port-Cros, d’art et de poésie et de la place du surréalisme dans notre société…Un témoignage puissant, poétique et savoureux, truffé d’anecdotes, qui vous permettra d’approcher l’univers surréaliste de Jean-Claude Silbermann que je remercie pour sa spontanéité et sa finesse, son regard à la fois sensible et sans concession sur Port Cros, la vie et le monde.

    Pour aller plus loin dans votre découverte du travail de Jean Claude Silbermann, je vous recommande le film « Mais qui a salé la salade de céleri ? » accompagné de son livret très complet et joliment illustré paru chez Sevendoc.

    Vous y trouverez notamment l’analyse faite par Christian Bernard alors directeur de musée et Fondateur du Mamco de Genève de son œuvre et notamment de son incroyable installation « Babyl Babylon » au MAMCO. Il dit : « on ne sait pas par où entrer dans cette œuvre. Tout y flotte. Nous n’y accédons que par surprise, à l’improviste. Il parle du ballet des figures de Silbermann, de figures de carnaval, d’un spectacle sans commencement ni fin, tres ouvert, d’un emboitement de choses improbables. C’est comme si le monde était un palindrome dont on ne pouvait pas faire le tour.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/jcsilbermann_port_cros/

    #77- Alain Pegliasco – Homme de la mer et des îles

    #77- Alain Pegliasco – Homme de la mer et des îles

    « Ça a été une époque merveilleuse. J’ai travaillé comme un dingue mais ça s’est fait tout seul. Je n’entendais parler que d’une chose : les moteurs. A 18 ans c’est moi qui faisais la totalité des réparations et des entretiens la nuit. C’était une grande fierté. 17 années de bonheur »

    Alain Pegliasco est un enfant du pays. Il est né sur l’île du Levant en 1943. 
    L’histoire de sa famille avec cette île commence avec son grand-père Leopold Pegliasco, italien, venu s’y établir comme pêcheur dans les années 20. A la demande des services de l’État, il assure la première liaison régulière entre l’île et le continent, 2 fois par semaine, pour le courrier et l’approvisionnement du phare en pétrole. 

    En 1937, le premier service pour passagers voit le jour. Son père Louis, surnommé « Loulou le corsaire » prend la suite de son grand-père et assure un service été comme hiver. Il rejoint cette lignée de marins à l’âge de 14 ans, à la fin des années 50, comme mousse aux côtés de son père.

    Avec Alain, on a parlé d’enfance insulaire, des îles du Levant et de Port-Cros, de traversées, de travaux maritimes, de sauvetage et de Port Avis.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
    https://fragileporquerolles.com/port-cros-apegliasco/

    #74 - Sylvette et Michèle Viale – Îles sœurs

    #74 - Sylvette et Michèle Viale – Îles sœurs

    Sylvette et Michelle sont sœurs. Leur famille vit sur l’île du Levant depuis 3 générations.

    Leurs grands-parents paternels se sont rencontrés au Levant dans les années 1920. Louis, leur grand-père est pêcheur, il navigue avec les ravitailleurs des phares et balises et rencontre Adrienne leur grand-mère, alors gouvernante dans une famille à Port-Cros.

    De leur union naissent 3 enfants, 2 filles et un garçon, leur père Jacques qui voit le jour en 1924 et rencontrera leur mère Denise après la guerre en 46 quand elle prendra ses fonctions en tant qu’institutrice sur l’île.

    Leur grand-frère Jean-Louis nait en 1948 et quelques mois plus tard leur mère part enseigner à Port-Cros où elle exercera jusqu’en 1956. Sylvette et Michèle voient le jour respectivement en 52 et 53, avec, explique Sylvette, « 1 pied sur les 2 îles », leur père continuant de résider au Levant où il construit l’Hôtel restaurant « la Reserve ».

    Aujourd’hui, Le Levant est devenu pour l’une et l’autre leur résidence secondaire puisque Sylvette vit à Hyeres et Michèle, sur une autre île, lointaine celle-ci, St Barthélemy.

    Avec Sylvette et Michèle, on a parlé d’identité et de souvenirs insulaires, d’esprit naturiste, de soleil, de tolérance et de liberté.

    Un épisode pour les amoureux des 3 îles...

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/sylvette-michele-viale/ 

    Dans cet épisode, Sylvette et Michèle font référence à 3 personnalités de Port-Cros et du Levant déjà interviewées dans le podcast dont je vous mets les liens ici si vous souhaitez poursuivre le récit de ces îles: 

    Pierre Buffet, propriétaire du Manoir de Port-Cros: https://fragileporquerolles.com/pierre-buffet-port-cros/ 

    Janine Seemuller, institutrice sur les îles du Levant et de Port-Cros: https://fragileporquerolles.com/janine-port-cros/

    Alain Pegliasco, marin et enfant du Levant: https://fragileporquerolles.com/port-cros-apegliasco/

    #[Rediff] - Janine Seemuller - Lumière sur Port-Cros

    #[Rediff] - Janine Seemuller - Lumière sur Port-Cros

    Dans « l’Esprit de l’île » magnifique ouvrage paru aux éditions Claire Paulhan dont je vous recommande vivement la lecture, Pierre Buffet, grande personnalité de Port Cros écrit « Ceux qui ont su s’implanter dans cette île, avaient un supplément d’âme. Ils ont su se nourrir de la poésie de ce lieu et s’en sentir solidaires, au point souvent de ne pouvoir s’en arracher ».

    Je suis heureuse de tendre mon micro à Janine Seemuller, l’une des premières institutrices de Port Cros. Janine est née en Allemagne sous l’occupation française à la fin des années 20 (en 1927). Elle grandit à Hyères et en 1944 à l’âge de 17 ans elle passe le concours de l’école normale pour devenir institutrice. Elle démarre ses premières années d’enseignement dans des hôpitaux et en 1947, elle est nommée sur l’île du Levant pour remplacer l’institutrice en place puis à Port Cros en 1948. Port Cros entre ainsi dans sa vie pour ne plus jamais en sortir.

    Avec Janine on a parlé de sa découverte des 3 îles, de son lien à Port-Cros, de sa rencontre avec Marceline Henry qu’elle désigne comme sa mère spirituelle, de ses amitiés, de poésie et de la vie…
    Il y a des rencontres qui transforment votre vision du monde et vous font sentir plus léger. Janine est ce celle-ci. Une rencontre lumineuse et rare qui je l’espère saura vous toucher autant qu’elle m’a touchée.

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    #71 - Francis Dorr – Port-Cros, l’île de l’éternel retour

    #71 - Francis Dorr – Port-Cros, l’île de l’éternel retour

    « A Port-Cros, on est comme sur un navire, on a besoin de la cohésion de tous les habitants. En cas de coup dur on sait que l’on peut compter les uns sur les autres quelles que soient nos divergences. Ce qui nous réunit tous c’est l’amour de l’île. »

    Francis a été Chef de Port à Port Cros entre 2011 et 2018 avant de revenir en mai 2020 pour prendre ses fonctions en tant que Chef de secteur pour le Parc National de Port-Cros. Sur le point de partir à la retraite, Francis retrace pour nous son parcours et l’attractivité irrépressible de Port-Cros tout au long de ses 40 dernières années.

    Avec Francis on a parlé de cohésion insulaire, de ses missions au Parc national de Port-Cros, de sa vision de l’exercice de ses fonctions, d’Histoire, et d’éternel retour.

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    #[Rediff] - Pierre Buffet – Port-Cros, L’Esprit de l’île

    #[Rediff] - Pierre Buffet – Port-Cros, L’Esprit de l’île

    Dans « l’Esprit de l’île » magnifique ouvrage paru aux éditions Claire Paulhan dont je vous recommande vivement la lecture, Pierre Buffet, grande personnalité de Port Cros écrit « Ceux qui ont su s’implanter dans cette île, avaient un supplément d’âme. Ils ont su se nourrir de la poésie de ce lieu et s’en sentir solidaires, au point souvent de ne pouvoir s’en arracher ». Pierre Buffet est l’invité de cet épisode. Qui mieux que lui pour témoigner de l’histoire incroyablement romanesque de ceux qui l’ont précédé sur cette île et traduire le caractère indéfinissable de Port-Cros.

    Esprit sensible, délicat, charmeur et brillant, Pierre Buffet incarne l’esprit de Port-Cros et de sa mémoire. Né en 1930, il est le petit neveu et l’héritier de Marcel et Marceline Henry, illustres figures de l’île. Depuis 1966, il est le propriétaire de l’hôtel Le Manoir qui perpétue l’esprit instauré par ses parents, Christiane et Robert Buffet à l’Hostellerie provençale de 1922 à 1968. 

    Avec Pierre nous avons parlé de son histoire et celle de ses aïeux, de son enfance insulaire, de ce qui a contribué à forger ce qu’il nomme « L’Esprit de l’île », de l’évolution de son lien à Port-Cros et d’insularité.

    Témoignage rare d’une personnalité éblouissante.

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    #70 - Frédérique et Charles Balay – 90 ans de vacances insulaires

    #70 - Frédérique et Charles Balay – 90 ans de vacances insulaires

    Charles est issu d’une grande famille de soyeux stéphanois, la famille Staron du côté de sa mère, une référence dans le domaine du luxe, des soieries et des rubans qui a séduit les plus grands couturiers. 

    Son grand-père maternel a découvert Port-Cros dans les années 20. Il venait chasser et pêcher et a cotoyé la communauté littéraire dont s’étaient entourés les Henry. Il a acheté la maison dans laquelle Charles et sa femme Frédérique me reçoivent en 1927. Charles a passé toutes ses vacances depuis qu'il est enfant à Port-Cros. 

    Frédérique est originaire du sud, ¾ marseillaise, ¼ avignonnaise. Elle a découvert Port-Cros avant de rencontrer Charles, car son grand-père l'amenait séjourner en bateau dans les îles d’or quand elle était enfant. 

    Ils ont habité tous les 2 Paris, Londres et St Galmier dans la Loire.
    Ces dernières années ils partageaient leur temps entre  Port-Cros et St Étienne jusqu’au confinement de 2020 qu'ils ont vécu entièrement à Port-Cros.

    Avec Charles et Frédérique on a parlé de vacances insulaires, de pêche, de mer, des grandes figures de l’île, et de la vie de village.

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    #69 - Raymond Tollari – Si Port-Cros m'était conté

    #69 - Raymond Tollari – Si Port-Cros m'était conté

    « Grandir à Port-Cros a été un privilège extraordinaire, la liberté, l’école…Mais ça reste une tare de ma vie. Port-Cros m’a apporté une façon de voir les choses qui ne m’a pas toujours servi. Port-Cros, c’est un bonheur mais c’est aussi un handicap… » 

    L’histoire familiale de Raymond avec l’île démarre avec ses parents

    Son père Lino commence par cultiver les pommes de terre à la Palud pour le compte de Madame Henry avec son frère Gilbert, les récoltes servant à alimenter les cuisines de l’Hostellerie provençale. Il rencontre sa femme, Isabelle, à la Valette, se marient en 1939 et font leur voyage de noces à Port-Cros où ils s’installent. 

    Après la guerre, Lino et Isabelle reprennent leur service auprès des Henry au Manoir, son père en tant que jardinier, bagagiste et homme à tout faire et sa mère comme femme de chambre. 

    Raymond voit le jour en 1950. Né sur le continent, il rejoint Port-Cros alors qu’il n’a que quelques jours où il grandit et passera une partie importante de sa vie en tant que marin pêcheur et gérant avec sa femme du Restaurant La Boutique qui deviendra ensuite l’Anse. 

    Avec Raymond on a parlé d’enfance insulaire, de l’école à Port-Cros dans les années 50, des grandes figures qui ont marqué l’île, de la vie de village, de pêche et de déracinement.

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    #68 - François Carrassan – Vision des îles et entreprise de désillusion

    #68 - François Carrassan – Vision des îles et entreprise de désillusion

    « Il y a une illusion à mettre en relation l’insularité et l’intériorité. Ça n’a aucun rapport. Ça n’enlève rien à la vérité de l’île, ou aux effets d’une île comme Port-Cros qui peut susciter la réflexion ou la méditation. Je ne crois pas non plus à l’île source d’inspiration. Si vous n’avez rien à dire, l’île ne révèlera rien » 

    François Carrassan est adjoint à la Culture, à l’environnement, au développement durable et à l’aménagement du territoire de la ville d’Hyères. Philosophe de formation, il a enseigné la philosophie à l’université. Il est l’auteur de plusieurs essais sur le rapport entre la nature et l’homme, sur l’île de Port-Cros, les lacs et la canne de Provence, sur la ville d’Hyères et quelques-uns de ses lieux emblématiques comme la Villa Noailles, sur les relations entre culture et pouvoir, sur un philosophe cher à son cœur, Marcel Conche…

    Il est également viticulteur par tradition. Il a été vice-président du conseil d'administration du parc national de Port-Cros. La philosophie, les arts en général, la politique, la nature, la culture, les cultures, la terre et les territoires insulaires 

    Avec François Carrassan, on a parlé de philosophie, de nature, de culture, de politique un peu, de ruralité, de l’expérience du sublime, de désillusion, des îles et de leurs paradoxes, et d’insularité.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
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    #67 - Laurence Delmas de Cabarrus – Son île

    #67 - Laurence Delmas de Cabarrus – Son île

    « Toute ma vie depuis adolescente, quand je rencontrais un homme, il fallait que je l’amène ici pour voir sa réaction. Je ne pouvais pas imaginer vivre avec quelqu’un qui n’aime pas ou ne supporte pas Port-Cros. Ça a toujours et le premier test […] Vivre seule à la Palud, je ne pourrai pas. C’est forcément une histoire à deux. » 

    Laurence est l’une des petites filles de Paule Desmarais qui acheta l’île de Port Cros aux enchères en 1937. Elle vit sur l’île à l’année, à la Palud, domaine qu’elle partage avec ses 2 autres sœurs. Sa famille est l’une des deux dernières familles propriétaires qui possèdent un domaine privé sur Port-Cros avec la famille Buffet dont les histoires sont d’ailleurs étroitement liées. 

    Sa grand-mère Paule Desmarais, héritière des savonneries et pétrole Desmarais, découvre Port- Cros en 1934. Immédiatement elle souhaite y revenir et séjourne dans un premier temps à l’Hostellerie provençale. Elle revient régulièrement l’été, à Noël et à Pâques… Elle y fait la connaissance de Marcel et Marceline Henry. En 1936, les Henry se rapprochent d’elle et ils s’entendent pour que Mme Desmarais acquiert l’île alors en vente aux enchères, qu’ils restent gestionnaires du domaine, et que Mme Desmarais leur en rétrocède une partie. Dès le départ, il est question d’acquérir l’île pour la préserver, des pressions immobilières notamment. Les relations avec les Henry se compliquent ensuite et s’ensuivront des années de procédures. Les liens s’apaiseront quand Pierre Buffet, actuel propriétaire du Manoir prendra la succession des Henry en 1966. 

    Avec Laurence, on a parlé de son histoire familiale, de ses vacances enfant à Port-Man avec sa grand-mère, d’une île de femmes, du test redoutable, d’amour et de transmission.

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    #64 - Alain Pegliasco – Homme de la mer et des îles

    #64 - Alain Pegliasco – Homme de la mer et des îles

    « Ça a été une époque merveilleuse. J’ai travaillé comme un dingue mais ça s’est fait tout seul. Je n’entendais parler que d’une chose : les moteurs. A 18 ans c’est moi qui faisais la totalité des réparations et des entretiens la nuit. C’était une grande fierté. 17 années de bonheur »

    Alain Pegliasco est un enfant du pays. Il est né sur l’île du Levant en 1943. 
    L’histoire de sa famille avec cette île commence avec son grand-père Leopold Pegliasco, italien, venu s’y établir comme pêcheur dans les années 20. A la demande des services de l’État, il assure la première liaison régulière entre l’île et le continent, 2 fois par semaine, pour le courrier et l’approvisionnement du phare en pétrole. 

    En 1937, le premier service pour passagers voit le jour. Son père Louis, surnommé « Loulou le corsaire » prend la suite de son grand-père et assure un service été comme hiver. Il rejoint cette lignée de marins à l’âge de 14 ans, à la fin des années 50, comme mousse aux côtés de son père.

    Avec Alain, on a parlé d’enfance insulaire, des îles du Levant et de Port-Cros, de traversées, de travaux maritimes, de sauvetage et de Port Avis.

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    #63 - Jean-Claude Ferri – Contemplatif et dernier pêcheur de Port-Cros

    #63 - Jean-Claude Ferri – Contemplatif et dernier pêcheur de Port-Cros

    « Cette paix, elle vous enveloppe complètement. A Port-Cros, vous sentez que vous faites partie de la nature. Par contre ça se mérite. Si vous n’êtes pas bien avec vous-même, ce n’est pas à Port-Cros qu’il faut venir. »

    Jean-Claude est un enfant de l’île. Ses parents se sont rencontrés en 1928. Son père Marius travaille comme marin sur le paquebot le Lutetia qui assurait les liaisons entre la France et l’Amérique du Sud. En vacances, ils retrouvent son frère Joseph qui travaille à Port-Man comme maçon. Il est embauché au Manoir par Marceline Henry où il rencontre Georgette, sa future femme, qui travaille aussi pour le compte de la famille Henry. Mme Henry favorise leur mariage en leur garantissant à tous les deux une place au Manoir. Marius donne sa démission à la marine et c’est ainsi qu’ils s’installent à Port-Cros.

    Jean-Claude est le 2ème d’une fratrie de 3 enfants. Il a consacré sa vie à son métier et sa passion, la pêche. Avec Jean-Claude, on a parlé d’école, de pêche, d’éloignement, d’amour et d’eau fraîche.

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    #62 - Claire Paulhan – Editrice, dans les pas de son grand-père, Jean Paulhan, à Port-Cros

    #62 - Claire Paulhan – Editrice, dans les pas de son grand-père, Jean Paulhan, à Port-Cros

    « Pour moi Pierre (Buffet), c’est la pierre angulaire, la clé de voûte de l’île, il fallait vraiment recueillir sa mémoire. Il est au croisement de toutes les routes, de toutes les voix, de toutes les familles de Port-Cros  et en plus il a une vision prospective. » 

    Claire Paulhan est éditrice, spécialisée dans la littérature autobiographique et l’histoire littéraire. Elle a publié notamment en 2014 L’esprit de l’île, les mémoires de Pierre Buffet, grande personnalité de Port-Cros.

    Son attachement, sinon son intérêt et son engagement pour Port-Cros sont le fruit d’un héritage transmis par ses grands-parents et son père dont elle porte le nom. En effet Claire est la petite fille de Jean Paulhan, écrivain, critique littéraire et éditeur français qui fut rédacteur en chef puis directeur de la NRF, la Nouvelle Revue française de 1920 à 1968.

    Tout commence en 1925, quand son grand-père, Jean Paulhan, se rend à Port-Cros pour y trouver un peu de repos. Il vient d’être nommé à la tête de la NRF et séjourne à l’Hostellerie provençale tenue par les Henry. Marcel et Marceline Henry sont des figures tutélaires de l’île, arrivés en 1919 à Port-Cros qui ont marqué l’histoire de cette île, laquelle est racontée dans les mémoires de Pierre Buffet.

    Il se trouve que Marceline Henry, en plus de son intérêt pour la littérature et la poésie, est abonnée à la NRF. Son grand-père se lie d’amitié avec elle, et dès 1927, grâce à Marcel Henry, les éditions Gallimard auxquelles la NRF appartenait, louent le fort de la vigie (le plus éloigné du port), ce qui permet à Jean Paulhan et sa femme d’y séjourner. Le fort devient alors le lieu où se rassemble toute la communauté littéraire de la NRF, au rang desquels Marcel Arland, Henri Michaux, Paul Valery, Supervielle et beaucoup d’autres et cela de 1927 à la veille de la guerre en 1939. 

    Avec Claire, nous avons parlé de son grand père Jean Paulhan, de Pierre Buffet, de littérature et du pouvoir des mots, de nature et de culture, de son travail d’éditrice et de son lien à Port-Cros.

    #61 - Stéphane Anger – Port-Cros, terre de liberté

    #61 - Stéphane Anger – Port-Cros, terre de liberté

    « L’esprit de l’île c’est la beauté, c’est la liberté, c’est un vaisseau sur l’eau, majestueux, que l’on veut voir avec ses voiles grandes ouvertes »

    Stéphane est le propriétaire du restaurant LE SUN et du club de plongée de Port-Cros.
    Né en 1956, il est le benjamin d’une fratrie de 4 enfants. Son grand-père paternel, Maître Henri Anger fut le principal conseiller de Madame Paule Desmarais dans les affaires juridiques qui l’opposèrent au couple Henry après son rachat de l’île de Port-Cros en 1937. Son grand-père reçut la maison du port en reconnaissance de ses services auprès de Paule Desmarais. 

    Avec Stéphane, nous avons parlé de fonds marins, de transmission, de liberté et de son lien à Port-Cros.

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    #59 - Danielle Ferri - Institutrice pendant 14 ans à Port-Cros

    #59 - Danielle Ferri - Institutrice pendant 14 ans à Port-Cros

    «On ne vient pas se réfugier à Port-Cros quand on a un malheur. L’île est plutôt révélatrice que consolatrice. Les gens fragiles ne peuvent pas vivre sur cette île»

    Danielle est une enfant de Port-Cros. Ses parents s’y sont rencontrés en 1928. Son père Marius travaille alors comme steward pour la compagnie de navigation sud-atlantique. En vacances, il retrouve son frère Joseph qui travaille à Port-Man comme maçon. Il est embauché au Manoir par Marceline Henry où il rencontre Georgette, sa future femme, qui travaille aussi pour le compte de la famille Henry. Mme Henry favorise leur mariage en leur garantissant à tous les deux une place au Manoir. Marius donne sa démission à la marine et c’est ainsi qu’ils s’installent à Port-Cros. Danielle est la plus jeune d’une fratrie de 3 enfants. Ses 2 frères Michel et Jean-Claude ont exercé en tant que marins-pêcheurs. Après quelques années dans les Ardennes, elle retrouve Port-Cros en 1980 où elle aide ses parents à la boutique de souvenirs et exercera pendant 14 ans en tant qu’institutrice. 

    Avec Danielle, on a parlé de son enfance sur l’île, de ses années d’enseignement et d’insularité.

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