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    Explore "porquerolles" with insightful episodes like "#90 - Louis Goglia, doyen de l'île: de Ponza à Porquerolles, une destinée insulaire", "Hommage à Frank Cassenti, cinéaste, musicien et fondateur de Jazz à Porquerolles", "Dédé Mayou, pêcheur poète porquerollais", "Edith et Marc Frilet – Restaurer le fort du petit Langoustier, le projet d’une vie" and "Lise Lambert – Il est 6h, Porquerolles s’éveille" from podcasts like ""Fragîle Porquerolles", "Fragîle Porquerolles", "Fragîle Porquerolles", "Fragîle Porquerolles" and "Fragîle Porquerolles"" and more!

    Episodes (88)

    #90 - Louis Goglia, doyen de l'île: de Ponza à Porquerolles, une destinée insulaire

    #90 - Louis Goglia, doyen de l'île: de Ponza à Porquerolles, une destinée insulaire

    Pour ouvrir cette nouvelle année, et fêter les 4 ans de Fragîle ce mois-ci, je vous propose un épisode un peu spécial, un retour aux origines du podcast avec le premier invité que j’ai rencontré en 2019, un épisode inédit que je n’avais pas encore diffusé jusqu’alors. 

    Louis nous a quittés en janvier 2023 à l’âge de 97 ans. Surnommé affectueusement Loulou, il était le doyen de Porquerolles, ancien propriétaire du restaurant la Grillade, devenu la Calanque. Il a vécu près d’un siècle sur l’île ponctué d’épisodes parisiens et dans le sud de la France. 

    Quand je l’ai rencontré en 2019, je ne savais pas encore à l’époque que j’allais réaliser ce podcast, je voulais juste échanger avec les habitants de Porquerolles, cette île qui me bouleversait et les entendre raconter leur île. Nous avons parlé des heures ensemble, beaucoup ri aussi, même si Louis se sentait déjà un peu diminué. De ces heures de discussions, il m’a fallu un peu de temps pour rassembler ce qui pourrait constituer un épisode retraçant les grandes étapes de sa vie porquerollaise. Avec une pensée toute particulière pour sa famille, en mémoire de Louis, de son regard pétillant et de sa voix chantante, et pour fêter les 4 ans de Fragîle, je suis heureuse de vous partager cet épisode. 

    Avec Louis on a parlé d’odyssée, de l'île de Ponza, de pêche, d’Italie, de chaudronnerie, de liberté, de restaurant, de la période Fournier et du père Séraphin….

    Pour retrouver toutes les notes de l’épisode, rendez-vous ici.

    Hommage à Frank Cassenti, cinéaste, musicien et fondateur de Jazz à Porquerolles

    Hommage à Frank Cassenti, cinéaste, musicien et fondateur de Jazz à Porquerolles

    Frank Cassenti nous a quittés. Fondateur de Jazz à Porquerolles, il a enchanté pour nous les nuits d'été porquerollaises et fait beaucoup pour la musique et la culture.

    Cet entretien a été enregistré le 10 mai 2020, veille du déconfinement, quelques jours après son annonce, « la tristesse dans l’âme », écrivait-il aux festivaliers, de l’annulation de la 19ème édition de ce festival de musique du monde devenu  incontournable. 
    Quelques jours aussi après l’annonce du gouvernement de son plan pour la Culture. 

    Frank Cassenti ouvrait son texte d’annulation du festival par cette pensée du poète Hölderlin « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve »

    Avec Frank Cassenti , nous avons parlé de la crise sanitaire, des inégalités sociales, du rôle de l’artiste et de la Culture dans notre société, de sa nécessaire reconsidération par nos gouvernements, de Porquerolles, de films et de musique bien sûr, de son pouvoir pour changer le monde, de solidarité, de fraternité et d’humanité. 

    L'article complet et toutes les musiques et films cités dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/28/

    Dédé Mayou, pêcheur poète porquerollais

    Dédé Mayou, pêcheur poète porquerollais

    « Je suis un libertaire, j’ai besoin de liberté. J’aime que les gens ne se ressemblent pas tous. Avant il y avait des gens avec des histoires à dormir debout. Aujourd’hui, c’est l’uniformité, il n’y a plus de Caractères, de personnages à part.» 

    L’invité que je reçois cette semaine est poète, enfant de l’île, et il raconte dans ses chansons l’île éphémère, le paradis perdu de son enfance. Sa famille est arrivée à Porquerolles à la fin du 19è siècle, de l’île de Ponza au large de Naples. Né André Goglia, tout le monde ici le connaît sous le nom de Dédé Mayou. C’est une personnalité de Porquerolles. 

    Aîné d’une fratrie de 3 enfants, il a grandi et a passé toute sa vie à Porquerolles, exerçant en tant que pêcheur et bateau taxi. Il compose et interprète des chansons, accompagné de sa guitare dans la lignée des chanteurs à textes, Brel, Brassens Ferré ou Ferrat. 

    Avec Dédé on a remonté 80 années de souvenirs insulaires, parlé de la guerre, du romantisme des bois, de personnages, de chansons, du fort de la Repentance et de liberté. Avec lui, célébrons l’éphémère et la poésie, écoutez l’île éternelle de son enfance.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    Edith et Marc Frilet – Restaurer le fort du petit Langoustier, le projet d’une vie

    Edith et Marc Frilet – Restaurer le fort du petit Langoustier, le projet d’une vie

    « Ce que Porquerolles doit transmettre, c’est cette formidable valeur du patrimoine historique bâti de l’île, et la façon dont les générations futures vont réussir à faire vivre cette histoire dans un cadre ancré dans le développement durable. »

    Le Fort du Petit Langoustier est l’un des derniers forts militaires en mer de Méditerranée, bâti par Richelieu en 1634. L’histoire proche d’Edith et Marc Frilet avec ce fort commence en 2003, quand ils décrochent à l’unanimité l’appel d’offre lancé par le Parc National de Port-Cros pour le restaurer. Ils en deviennent ainsi propriétaires pour 40 ans. La tâche est considérable car ils décident de réaliser une restauration 0 déchet respectueuse de l'environnement et de l’âme du lieu en conservant le maximum de matériaux d’origine. 

    La restauration ne se fait pas sans obstacle administratif. Pendant les dix premières années, ils installent une base de vie à l’intérieur du fort pour commencer les premiers travaux mais ce n’est qu’en 2019 que les autorisations pour poursuivre la restauration leur sont accordées.

    Pour se lancer dans un projet d’une telle envergure, on se doute que le lieu a son importance et qu’il faut aussi être animé d’un certain goût de l’aventure. Attachés à cette île, ils s’y sont mariés il y a 48 ans. 

    Avec Edith et Marc, on a parlé de leurs parcours et de leur lien avec Porquerolles, des étapes dans la restauration du Fort depuis 2003, de leur vision pour l’avenir de ce lieu, de développement durable, et de transmission.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
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    Lise Lambert – Il est 6h, Porquerolles s’éveille

    Lise Lambert – Il est 6h, Porquerolles s’éveille

    « Cette lumière quand j’ouvre le restaurant…On a la chance d’avoir une petite terrasse avec vue sur le port. J’ai l’impression que les bateaux rentrent dans le restaurant, il y a une lumière merveilleuse, différente chaque matin. C’est mon moment de plénitude »

    Originaire de Rognac, près de Marseille, où elle a grandi, Lise part étudier 4 ans à Paris. Son master 2 dans le domaine de la banque en poche, elle découvre Porquerolles avec ses parents en 2011, et sous le charme de l’île, ils décident de reprendre le restaurant l’Hippocampe qui deviendra l’Orangeraie.

    Avec sincérité, Lise raconte son installation sur l’île, les difficultés à son arrivée pour se loger, obtenir une place de parking, le soutien de sa famille et de quelques porquerollais, la solidarité insulaire.

    10 ans se sont écoulés depuis son arrivée à Porquerolles. Aujourd’hui, maman de 3 jeunes enfants, Lise est attentive au maintien d’une vie de village. « Si on n’a pas envie que Porquerolles devienne une station balnéaire qui ouvre en avril et ferme fin octobre, il faut que chacun y mette du sien. Ça passe par pleins de choses dont l’ouverture des établissements », précise-t-elle quand je lui demande si le maintien de l’ouverture de son restaurant l’hiver est important pour elle, quand la plupart ferme en basse saison. 

    Investie dans l’association des parents d’élèves, Lise s’est engagée pour la pérennité de services essentiels, tels que la garderie menacée il y a quelques années de fermeture. Elle explique aussi comment, avec d’autres restaurateurs, ils ont mis en place une cantine solidaire pour pallier l’absence de cantine scolaire sur l’île, en proposant d’accueillir les enfants pour le déjeuner à tour de rôle dans leur restaurant. 

    Sur la question de l’hyper fréquentation, Lise est lucide et en souligne les excès. Le tourisme est essentiel à la vie de l’île, et en tant que restauratrice, Lise le reconnait volontiers, mais, il ne doit pas se développer au détriment des questions environnementales, de la gestion de l’eau et des déchets, d’une réflexion sur les infrastructures d’accueil, ajoute-t-elle.

    Malgré un emploi du temps de jeune maman entrepreneure chargé, Lise sait encore apprécier les instants de calme que lui offre la vie à Porquerolles. Le matin quand elle traverse la place du village pour se rendre au restaurant, Porquerolles s’éveille, il est un peu plus de 6h, et avec elle, les habitués du petit matin, les commerçants, l’épicerie, la boulangerie, les loueurs de vélo…

     L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Sylvie Tanette, autrice (9/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Sylvie Tanette, autrice (9/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Sylvie Tanette, autrice entre autre du roman Maritimes qui se déroule sur une île et dont il est question dans ce témoignage.

    Avec Sylvie Tanette, on a parlé d’unité de la méditerranée, de végétation, d’éprouver les îles, des îles du Frioul, des îles croates, de la NRF, de Marcel Arlan, de partage en littérature, de son roman Maritimes qui se déroule sur une île.

    Découvrez le portrait sonore
    ici

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Bernard Pesce, photographe (7/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Bernard Pesce, photographe (7/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Bernard Pesce, photographe.

    Bernard a grandi à Porquerolles. Sa famille est issue de la vague d’immigration italienne arrivée sur l’île après son achat par François-Joseph Fournier en 1912. Il est photographe spécialisé dans le portrait. Il a travaillé pour la presse, la publicité et le monde de la mode. Il se concentre aujourd’hui sur la photographie d’auteurs. Son livre les années douces dont on a parlé dans le podcast, retrace 40 années de photographies sur l’île, entre les années 70 et les années 2000. C’est un témoignage sensible et poétique de la vie sur l’île mêlant visages et paysages de l’île.

    Avec Bernard, on a parlé d’enfance, d’errance, de solitude, d’ennui, de photo, d’imaginaire, de liberté, du bruit du vent dans les arbres et du craquement des branches. 

    Découvrez le portrait sonore ici

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Lucille Dupré, autrice (6/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Lucille Dupré, autrice (6/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Lucille Dupré, autrice.

    Avec Lucille Dupré, on a parlé d’identité, de maternité, de post-partum, de vulnérabilité, de déséquilibre, d’aventures, de légendes, de chambre à soi, de sensations et de la théorie de l’archipel d’Edouard Glissant.

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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Charles Carmignac, directeur de la Fondation Carmignac et musicien, membre du groupe Moriarty (5/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Charles Carmignac, directeur de la Fondation Carmignac et musicien, membre du groupe Moriarty (5/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine je reçois Charles Carmignac, directeur de la Fondation Carmignac, musicien et membre du groupe Moriarty

     « Cette île m’a complètement changé personnellement et spirituellement depuis quelques années. Pour le visiteur, les îles peuvent être le théâtre de métamorphoses et de renaissances possibles. »

    Cet épisode est extrait d’un entretien enregistré en 2020 dans lequel Charles explique ce que l’île de Porquerolles et l’insularité apportent à la création artistique et en quoi les œuvres nous déplacent, nous propulsent à l’intérieur de nous-même. Tout ce qui fonde, en somme, la genèse du sous titre du projet de la Fondation depuis son ouverture en 2018, l’île intérieure, titre donné à l’exposition de cette année. Il nous invite aussi à la découverte de son île intérieure.

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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Maylis de Kerangal, autrice (4/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Maylis de Kerangal, autrice (4/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Maylis de Kerangal, autrice.

    Avec Maylis de Kerangal, on a parlé de la géographie de Port-Cros, des règles qui régissent la vie sur les îles, de l’ambiguïté des îles, de refuge, de lieu de relégation, de centralité, de l’île de Stromboli, d’odyssée et de littérature.

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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Léonard Lassalle, artiste (Île du Levant) 3/9

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Léonard Lassalle, artiste (Île du Levant) 3/9

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Léonard Lassalle, artiste.

    Avec Léonard Lassalle, on a parlé d’enfance, d’âme, d’unité, de silence, de beingness, de résonance, de pendule et du présent.

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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Hélène Argellies, architecte et artiste (Porquerolles) 2/9

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Hélène Argellies, architecte et artiste (Porquerolles) 2/9

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Hélène Argellies, architecte et artiste.

    Avec Hélène Argellies, on a parlé de cocon, de prison, de paradis et d’enfer, de retraite monastique, des saisons, de héros, de création, de sacré, d’âme et du Japon.

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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Jean Claude Silbermann, artiste, dernier surréaliste (Port-Cros) 1/9

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Jean Claude Silbermann, artiste, dernier surréaliste (Port-Cros) 1/9

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Jean-Claude Silbermann, artiste et écrivain, dernier surréaliste 

    Avec Jean-Claude Silbermann, on a parlé d’inspiration, d’inconscient, d’embrasement, de rivalité entre la beauté de la nature et la beauté artistique, de goutte d’eau qui se perd dans la mer, de Hong-Kong et de l’autoroute de Cergy Pontoise.

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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Bande-annonce

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Bande-annonce

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Toute la série Mur-mures est à découvrir ici

    #72 - Pierre et Anne-Marie Laurès – Enquêtes sur les Chemins de Porquerolles

    #72 - Pierre et Anne-Marie Laurès – Enquêtes sur les Chemins de Porquerolles

    Originaires d’Avignon et de Béziers, Pierre et Anne-Marie ont découvert Porquerolles il y a une cinquantaine d’années en naviguant.
    Polytechnicien, Pierre a consacré sa vie à la recherche, dans le domaine des radars, des lasers puis dans l’informatique dans le secteur de l’aérospatial. Il a également enseigné la physique pendant 12 ans à l’école Polytechnique. Après avoir été enseignante, Anne-Marie s'est consacrée principalement à la peinture et s’est engagée dans plusieurs associations artistiques.

    Il y a 15 ans, Pierre a créé le site internet Chemin de Porquerolles, une mine d’informations pour qui s’intéresse au patrimoine et à l’histoire de l’île. On y trouve des itinéraires de randonnée, des cartes à télécharger, des textes dans la tradition des itinéraires commentés...résultats d’un travail rigoureux de recherches et d’enquêtes auquel Pierre est familier.

    Avec Pierre et Anne-Marie, on a parlé de l’histoire de l’île, de la pointe Maubousquet, du Monge des îles d’or, de guides touristiques et de solidarité insulaire…

    Cet épisode est un hommage à Pierre qui nous a quittés cette année et que je remercie pour son exploration minutieuse du patrimoine et de l'histoire de l'île.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
    https://fragileporquerolles.com/pierre-laures/

    #[Rediff] - Marie-Joséphine de Clercq - L’insularité choisie

    #[Rediff] - Marie-Joséphine de Clercq - L’insularité choisie

    « Une île quand on l’aborde en bateau, c’est très particulier, on l’aperçoit au loin, on l’espère, parfois on n’y arrive pas parce que le vent n’est pas favorable ».

    La première rencontre de Marie-Joséphine avec Porquerolles remonte à 1983.  Ils accostent sur l’île avec son mari en bateau durant une belle journée d’octobre. Marie-Joséphine est immédiatement séduite et touchée par le village. Elle sait qu’elle reviendra.

    S’ensuivent des vacances répétées à Porquerolles et Port-Cros particulièrement en hiver. En 1999, ils prennent une place au port et viennent presque chaque week-end se ressourcer.

    A la naissance de leur fils, ils décident de quitter Paris pour s’installer définitivement sur l’île, d’abord sur leur bateau puis, quelques années plus tard, près du phare où ils résident depuis. Marie-Joséphine est aujourd’hui correspondante pour le Var matin, membre du comité de rédaction de Porquerolles Infos, présidente de Lire à Porquerolles et très investie dans la vie associative de l’île. Un évènement, un conseil littéraire sur Porquerolles, rien ne lui échappe. 

    Nous avons remonté avec émotion le récit de son installation sur l’île, évoqué les grands enjeux de demain pour Porquerolles, les particularités de la vie insulaire… Le village qui l’avait tant impressionnée lors de sa première venue n’a aujourd’hui presque plus aucun secret pour elle.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    #[Rediff] - Adèle Le Ber, de la Villa Sainte Anne au Mas du Langoustier

    #[Rediff] - Adèle Le Ber, de la Villa Sainte Anne au Mas du Langoustier

    Arrière-petite-fille de François Joseph Fournier, Adèle est née et a grandi à Porquerolles.

    Après plusieurs saisons sur l’île, en restauration, location de vélo ou dans le yachting, elle postule pour intégrer l’école hôtelière de Lausanne, 1ere école hôtelière du monde. Elle en sort major en 2013. 
    Elle multiplie les expériences à la tête de différents hôtels à Paris, Chambord… et décide en 2015 de rentrer pour prendre la direction de la Villa Sainte Anne, l'hôtel restaurant qui jouxte l'église de Porquerolles. Elle n’a pas encore 30 ans, et un héritage familial lourd à porter. 

    « Je savais un peu à quoi m’attendre parce que c’est une vie de village. On allait me regarder et m’attendre au tournant ».

    Sans fard ni filtre, Adèle nous retrace son parcours, son regard sur l’évolution du tourisme, ses souhaits pour l’île. Cet épisode a été enregistrée avant qu'Adèle ne prenne ses fonctions à l'hôtel restaurant du Mas du Langoustier, prestigieuse adresse de Porquerolles.

    Découvrez la parole sincère d’une jeune femme engagée et profondément attachée à son île.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com  

    #[Rediff] - Clémence Rochefort – Son livre hommage à son père Jean Rochefort, son lien à Porquerolles

    #[Rediff] - Clémence Rochefort – Son livre hommage à son père Jean Rochefort, son lien à Porquerolles

    Clémence est comédienne. Elle a publié en septembre dernier un livre intitulé « Papa » paru chez Plon, un vibrant hommage à son père Jean Rochefort dans lequel elle revient avec humour et tendresse sur le destin hors norme de son père. Elle évoque son enfance, livre par petites touches et saynètes des anecdotes savoureuses qui révèlent la personnalité délicate, facétieuse, voire un peu fantasque mais aussi profonde altruiste, humble, parfois mélancolique de son père et les liens qui les unissent.

    Clémence est familière de Porquerolles depuis son plus jeune âge. Ses parents s’y sont mariés en 1989 au domaine de la Courtade dont son grand-père, Henri Vidal, architecte et inventeur de la terre armée était propriétaire avant que le lieu ne soit rachetée par Édouard Carmignac pour être transformé en Fondation. 

    Avec émotion et sensibilité, pudeur et légèreté aussi, Clémence nous partage quelques-uns de ses souvenirs avec son père, ce qu’il lui a transmis et comment il l’accompagne aujourd’hui. On y découvre également son lien à l’île de Porquerolles et avant elle celui de sa famille au «caillou », comme aimait la nommer Jean Rochefort. 

    Une rencontre lumineuse à l’image de mon invitée.  

     Article complet et notes de l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    #[Rediff] - Philippe Lentz - Prise de température avec le médecin de Porquerolles

    #[Rediff] - Philippe Lentz - Prise de température avec le médecin de Porquerolles

    « L’île peut présenter un tableau idyllique quand on vient de l’extérieur. Mais il ne s’y trouve pas non plus l’équilibre que l’on recherche tous » 

    L’année dernière à la même époque, je recevais le docteur Philippe Lentz pour qu’il nous partage sa vision du confinement et de la situation sanitaire sur l’île. Quelques mois avant le déclenchement de cette crise, j’avais déjà tendu le micro à Philippe pour l’écouter me raconter son parcours, son lien à Porquerolles et aux porquerollais, son choix d’exercer ici et son quotidien de médecin urgentiste sur l’île. C’est le témoignage que je vous propose de découvrir aujourd’hui. Il n’est donc pas question de COVID dans cet épisode. La parole de Philippe nous ramène dans la vie d’avant en quelque sorte, bien qu’à Porquerolles, certaines constantes demeurent quand on est médecin, COVID ou pas.

    Philippe est arrivé à Porquerolles il y a une vingtaine d’années. Après avoir assuré des remplacements pendant 3 ans sur d’autres îles, en Nouvelle-Calédonie dans les Antilles ou à Port-Cros, il découvre Porquerolles. Il prend la succession du médecin en place, conscient du « piège » à venir exercer ici, que ses collègues ne manquent pas de lui rappeler : « Tu es celui qui aime le plus Porquerolles mais tu es celui qui en profites le moins »

    Amoureux de nature et de mer, Porquerolles semble en effet la destination rêvée. Pourtant, on comprend vite en l’écoutant que c’est sur d’autres rivages que Philippe se ressource en famille. A Porquerolles, il est le médecin, avec ce que cela signifie de responsabilités et de disponibilité. 

    Autant attaché à la nature qu’à la vie de village, il aime ce côté « pétillant, à la Pagnol » de la vie insulaire dont il déplore la lente disparition. Il est aussi conscient des limites à vivre dans un endroit où les interactions sont si resserrées « Quand on est dans un petit village, il faut composer avec la nature humaine. ».

    Dans son manuscrit « Carnet de santé à Porquerolles » que Philippe m’a permis de lire en amont de l’entretien, il livre un mélange d’impressions et de souvenirs personnels sur l’île, de références historiques, artistiques. Il y raconte sa vie de médecin à Porquerolles, propose un véritable « manuel de survie » sur l’île : comment survivre aux piqûres de méduses, de taons et d’oursins…Totalement inclassable, à la fois sérieux, précis, et très documenté sur l’Histoire, la médecine, les plantes médicinales, l’ouvrage, ponctué d’anecdotes truculentes, ne manque ni d’humour de poésie. Philippe explique comment lui est venu l’idée de ce livre, évoque avec discrétion quelques visiteurs de renom : Jean Rochefort dont il fut l’ami, Mylène Demongeot, des ministres, Kad Merad ou Zinedine Zidane…

    Dans cet entretien, il décrit l’évolution de la pratique médicale sur l’île, depuis la médecine naturelle à base de plantes pratiquée par l’Abbé Bozon à la fin du 19ème siècle à celle qu’il pratique aujourd’hui avec les internes dont il s’entourent durant la haute saison pour faire face à l’afflux de touristes. Il nous partage le tiraillement entre l’exercice de son métier, son engagement, sa vie de famille…

    Une consultation à cœur ouvert qui ravira tous les auditeurs atteints de porquerollite, cette maladie locale, incurable et contagieuse dont on ne souhaite pas forcément guérir…et tous ceux qui s’interrogent sur le quotidien d’un médecin urgentiste sur une île telle que Porquerolles.

    Pour écouter le témoignage de Philippe pendant le confinement, l’épisode est disponible ici : https://fragileporquerolles.com/12/

    Article complet et notes de l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

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