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    Explore "porquerolles" with insightful episodes like "Jazz à Porquerolles par Bernard Pesce, photographe", "Jazz à Porquerolles par François Carrassan, adjoint à la culture de la ville d'Hyères", "# Book Club Fragîle 7 : Porquerolles, la légende de l'Alycastre – Sabine Chautard et Lise Lemoine", "#[Rediff] - Promenade sur les chemins fous de Porquerolles en compagnie d'Eric Nanni" and "# Book Club Fragîle 6 : Le moulin qui avait perdu ses ailes – Monique Ribis" from podcasts like ""Fragîle Porquerolles", "Fragîle Porquerolles", "Fragîle Porquerolles", "Fragîle Porquerolles" and "Fragîle Porquerolles"" and more!

    Episodes (88)

    Jazz à Porquerolles par Bernard Pesce, photographe

    Jazz à Porquerolles par Bernard Pesce, photographe

    Le Festival Jazz à Porquerolles fêtait ses 20 ans l’année dernière. Pour l'occasion, je suis partie à la rencontre de quelques acteurs et habitués du festival.

    Bernard Pesce, photographe et porquerollais nous partage ses souvenirs au micro de Fragîle Porquerolles.

    Le témoignage de Frank Cassenti, son fondateur est toujours disponible à l'écoute ici


    Jazz à Porquerolles par François Carrassan, adjoint à la culture de la ville d'Hyères

    Jazz à Porquerolles par François Carrassan, adjoint à la culture de la ville d'Hyères

     Le Festival Jazz à Porquerolles fêtait ses 20 ans l’année dernière. Pour l'occasion, je suis partie à la rencontre de quelques acteurs et habitués du festival.

    François Carrassan, adjoint à la Culture de la ville d’Hyères, nous partage ses souvenirs et sa vision du festival au micro de Fragile Porquerolles.

    Le témoignage de Frank Cassenti, son fondateur est toujours disponible à l'écoute ici

    # Book Club Fragîle 7 : Porquerolles, la légende de l'Alycastre – Sabine Chautard et Lise Lemoine

    # Book Club Fragîle 7 : Porquerolles, la légende de l'Alycastre – Sabine Chautard et Lise Lemoine

    Pour aller encore plus loin dans votre découverte de Porquerolles je vous propose ces prochaines semaines, en plus des invités du podcast, une petite série littéraire, le Book club Fragîle !

    Romans, témoignages, récits historiques, livres de photos, albums jeunesse, l’île a inspiré de nombreux ouvrages. J’avais envie de vous partager les livres qui m’ont permis de mieux connaitre Porquerolles. Et comme de nombreuses lectures m’ont été soufflées par les habitants de l’île, je leur ai tendu le micro pour nous en parler.

    Cette semaine dans le Book club Fragîle, Marie-Joséphine nous recommande un album pour la jeunesse. « Porquerolles, la légende de l'Alycastre », dont les textes sont de Lise Lemoine et les illustrations de Sabine Chautard. Un animal fabuleux, établi dans la baie de l’Alycastre, hante l’île de Porquerolles et terrorise ses habitants. Comment les porquerollais vont-ils se débarrasser de ce fléau? Légende dont s’est inspiré Miquel Barcelo pour réaliser la sculpture monumentale en bronze qui se trouve à l’entrée de la Fondation Carmignac.

    Si vous avez des coups de cœur à partager, des livres, mais aussi des films, ou toute autres œuvres  en lien avec Porquerolles, envoyez-moi vos conseils sur les comptes intagram ou facebook de Fragile Porquerolles ou par mail à fragileporquerolles@gmail.com

    Je les partagerai avec plaisir aux abonnés du podcast. 

    Plus de livres à découvrir sur fragileporquerolles.com 

    #[Rediff] - Promenade sur les chemins fous de Porquerolles en compagnie d'Eric Nanni

    #[Rediff] - Promenade sur les chemins fous de Porquerolles en compagnie d'Eric Nanni

    « Je suis arrivé sur le port, et là je me suis senti un homme pour la première fois, et en même temps tout petit. Je ne m’étais jamais senti aussi libre de ma vie. C’est peut-être ce qu’ont pu ressentir les conquistadors à l’époque. »

    Dans cet épisode je reçois Eric Nanni, installé à Porquerolles depuis 1980, après avoir fait quelques saisons sur l’île. Eric garde un souvenir intact de sa découverte de Porquerolles en 1972 et des sensations éprouvées au premier pas posé sur l’île. Il a travaillé comme gardien de la résidence de la mer, puis au service des eaux sur Porquerolles en tant que fontainier. Il a été président du CIL (Comité d'Intérêt Local) pendant 20 ans et adjoint spécial de l’île. 

    Féru de poésie et de philosophie, ses écrits ont été primés à quelques concours de nouvelles. 

    Même si Eric ne se qualifie pas comme porquerollais, il sait, à force d’observation, décrire avec justesse la « joie sombre » de vivre ici. 

    « La grande affaire des porquerollais, c’est la nostalgie. Ils laissent par leurs discours s’évaporer de cette lueur du passé »

    Embarquez avec lui pour une promenade sensible et poétique sur les « chemins fous de Porquerolles.»

    L'article complet et toutes les notes de l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    # Book Club Fragîle 6 : Le moulin qui avait perdu ses ailes – Monique Ribis

    # Book Club Fragîle 6 : Le moulin qui avait perdu ses ailes – Monique Ribis

    Pour aller encore plus loin dans votre découverte de Porquerolles je vous propose ces prochaines semaines, en plus des invités du podcast, une petite série littéraire, le Book club Fragîle !

    Romans, témoignages, récits historiques, livres de photos, albums jeunesse, l’île a inspiré de nombreux ouvrages. J’avais envie de vous partager les livres qui m’ont permis de mieux connaitre Porquerolles. Et comme de nombreuses lectures m’ont été soufflées par les habitants de l’île, je leur ai tendu le micro pour nous en parler.

    Cette semaine, Monique Ribis nous fait découvrir un album jeunesse « Le moulin qui avait perdu ses ailes », dont elle est l’autrice, illustré par Sabine Chautard. Elle nous explique pourquoi le sujet de la réhabilitation du Moulin du bonheur l’a inspirée, la façon dont elle a construit son récit. Un album aux belles illustrations à l'aquarelle, soutenu par un texte tendre et drôle, pour comprendre et découvrir les moulins à vent de Provence. A mi-chemin entre le conte et le documentaire, un album qui intéressera les enfants et les plus grands.

    Si vous avez des coups de cœur à partager, des livres, mais aussi des films, ou toute autres œuvres  en lien avec Porquerolles, envoyez-moi vos conseils sur les comptes intagram ou facebook de Fragile Porquerolles ou par mail à fragileporquerolles@gmail.com

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    # Book Club Fragîle 5: Le frère de la côte - Joseph Conrad

    # Book Club Fragîle 5: Le frère de la côte - Joseph Conrad

    Pour aller encore plus loin dans votre découverte de Porquerolles je vous propose ces prochaines semaines, en plus des invités du podcast, une petite série littéraire, le Book club Fragîle !

    Romans, témoignages, récits historiques, livres de photos, albums jeunesse, l’île a inspiré de nombreux ouvrages. J’avais envie de vous partager les livres qui m’ont permis de mieux connaitre Porquerolles. Et comme de nombreuses lectures m’ont été soufflées par les habitants de l’île, je leur ai tendu le micro pour nous en parler.

    Cette semaine dans le Book club Fragîle, Maxime Prodromidès présente Le frère de la côte, le dernier roman de Joseph Conrad paru en 1923 dont l'intrigue se déroule sur la presqu'île de Giens.
    Un marin français, Jean Peyrol, ayant quitté le service de la marine nationale pendant les guerres napoléoniennes, se retire dans une ferme de la presqu'île de Giens. Il y vit avec la vieille Catherine, la jeune Arlette et le sans-culotte Scevola. Un officier venu de Toulon, le lieutenant Réal, voudrait induire en erreur la flotte de Nelson en empruntant la tartane de Peyrol.

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    Je les partagerai avec plaisir aux abonnés du podcast. 

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    #66 - Avec Dédé Mayou, pêcheur poète, célébrons l’Éphémère et la Poésie

    #66 - Avec Dédé Mayou, pêcheur poète, célébrons l’Éphémère et la Poésie

    « Je suis un libertaire, j’ai besoin de liberté. J’aime que les gens ne se ressemblent pas tous. Avant il y avait des gens avec des histoires à dormir debout. Aujourd’hui, c’est l’uniformité, il n’y a plus de Caractères, de personnages à part.» 

     Le Printemps des Poètes célèbre cette année l’Ephémère, l’impermanence et l’insaisissable. Au seuil du printemps, à l’heure où la guerre en Ukraine fait rage et répand l’horreur, retentit l’Ephémère qui dit la brièveté des jours. 

    Et pourtant, Desnos, Eluard ou Aragon n'ont-ils pas prouvé que l'Éphémère et la Poésie sont aussi et surtout un contrechamp au chaos et au désastre, une forme de résistance à la violence et l’oppression ?

    L’invité que je reçois cette semaine est poète, enfant de l’île, et il raconte dans ses chansons l’île éphémère, le paradis perdu de son enfance. Sa famille est arrivée à Porquerolles à la fin du 19è siècle, de l’île de Ponza au large de Naples. Né André Goglia, tout le monde ici le connaît sous le nom de Dédé Mayou. C’est une personnalité de Porquerolles. 

    Aîné d’une fratrie de 3 enfants, il a grandi et a passé toute sa vie à Porquerolles, exerçant en tant que pêcheur et bateau taxi. Il compose et interprète des chansons, accompagné de sa guitare dans la lignée des chanteurs à textes, Brel, Brassens Ferré ou Ferrat. 

    Avec Dédé on a remonté 80 années de souvenirs insulaires, parlé de la guerre, du romantisme des bois, de personnages, de chansons, du fort de la Repentance et de liberté. Avec lui, célébrons l’éphémère et la poésie, écoutez l’île éternelle de son enfance.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    #65 - Hélène Argelliès - De Porquerolles à Naoshima

    #65 - Hélène Argelliès - De Porquerolles à Naoshima

    Hélène Argelliès est architecte et plasticienne.
    Après avoir enseigné pendant 30 ans dans des universités d'architecture en France et au Japon, Hélène s’est installée à Porquerolles où elle exerce désormais en tant que coach en créativité pour le développement personnel, le bien-être et la santé. Une formule de coaching totalement originale qui porte le nom de YOOKOSO Porquerolles (bienvenue Porquerolles).

    Hélène a de nombreux autres talents. Formée à la PNL (Programmation Neuro-linguistique), au Yoga, la danse classique, l'art vocal , la calligraphie japonaise, l'art des kakejiku, elle mène une vie professionnelle et artistique riches et révélatrices de son insatiable curiosité. 

    Avec Hélène, on a parlé d’architecture, de coaching, d’ikigaï, d’esprit de famille et de convivialité, de laboratoire du futur, des Cévennes, du Japon et de Porquerolles.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
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    # [Rediff] - Stéphanie Cooper Perzinsky – L’histoire du Domaine Perzinsky, 30 ans de vie sur l’île

    # [Rediff] - Stéphanie Cooper Perzinsky – L’histoire du Domaine Perzinsky, 30 ans de vie sur l’île

    Alors que le Domaine Perzinsky vient d’être racheté par la Maison Chanel, je suis heureuse de vous partager le témoignage de Stéphanie. Émue aussi parce que la diffusion de cette épisode concorde avec leur départ de l’île avec Cyrille, son mari,  après plus de 30 ans de vie porquerollaise. Reconnaissante enfin, car Stéphanie fait partie des personnes qui m’ont soutenue dans ce projet de podcast. 

    Originaire de Nouvelle-Zélande, Stéphanie a habité 6 îles avant de poser ses valises à Porquerolles en 1988. Son père, ingénieur en construction, travaillait pour Henri Vidal, inventeur de la Terre Armée.  C'est par son intermédiaire qu'elle décroche un emploi saisonnier au Mas du Langoustier alors qu’elle vient de terminer une licence de Français en Nouvelle Zélande. Ce sont ses premiers pas en France. Elle rencontre Cyrille, son futur mari, alors maître de chai pour Château Vannières après l'avoir été longtemps au Château Pibarnon à Bandol, quand il rend visite à ses parents et son frère les week-ends à Porquerolles. Cyrille et son frère Alexis cherchent un domaine à acheter. Ils soumettent le projet d’un 3ème domaine viticole à Porquerolles au Parc National et au conservatoire botanique, qui acceptent.

    S’ensuivent de lourds travaux de défrichage encouragés par le Parc National : la culture de la vigne reste le meilleur pare feu. La première parcelle de Mourvèdre est plantée en février 1991 et la première récolte voit le jour avec le millésime 1993. 

    « Ce domaine a été une aventure. Tout notre temps et notre énergie sont allés dedans (…) C’est toute notre vie de couple, 30 années, à Porquerolles avec le Domaine. Ça a été la chose la plus importante dans notre vie avant l’arrivée des enfants, et même après…les enfants peuvent le dire, le Domaine passait souvent en premier. »  

    Stéphanie raconte leur installation, la création du Domaine, l’activité de maraîchage remplacée par l’activité viticole, l’énergie déployée dans cette entreprise familiale, son activité de factrice puis de secrétaire de mairie et ses nombreux engagements dans la vie associative de l’île, pour Lire à Porquerolles notamment. 

    Avec sensibilité, générosité, et chaleur, Stéphanie nous fait voyager dans 30 années de souvenirs durant lesquelles elle a vu l’île et la vie de village évoluer. Seul son doux accent nous rappelle que Porquerolles n’est pas l’île où elle a grandi.

    Cet épisode est un passionnant témoignage sur l'histoire du Domaine Perzinsky, et un hommage vibrant aux porquerollais qui ont croisé le chemin de Stéphanie et Cyrille.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
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    # [Rediff] - Michel Metaireau – Peinture à l'(hu)île

    # [Rediff] - Michel Metaireau – Peinture à l'(hu)île

    « Contempler dès le matin le soleil se lever. C’était comme une victoire, une joie, un épanouissement, au fond de moi. Regarder l’eau, l’horizon, ça a été toute mon enfance, ma jeunesse ». 

    Fils de médecin, Michel a grandi à l’Almanarre puis sur la presqu’île de Giens. Amoureux de nature, il en dessine très tôt les formes et les beautés, avec son frère. 

    A l’adolescence, Porquerolles symbolise l’ailleurs. « On partait de la Capte en dériveur, on était en surnombre. On arrivait à la plage du Langoustier, c’était un autre monde, un monde de rêve, de beauté ». 

    Après des années de stage d’élevage de gibier, il se consacre à la peinture, l’aquarelle, encouragé par un groupe hyérois dont Benoite Groulte et Florence Cyrulnik font partie. 

    Agé d’une petite vingtaine d’années, il commence à venir quotidiennement à Porquerolles en recherche de paysages et d’une clientèle, confie-t-il simplement. Installé devant la boulangerie, il peint inlassablement l’église et la place du village. « C’était presque un décor de théâtre que j’aimais réaliser, un lieu d’étude, un peu comme la Ste Victoire pour Cézanne ». Il dessine les portraits des enfants de l’île et fait ainsi progressivement connaissance avec les porquerollais.

    Il habite ensuite des cabanons sur l’île, est logé par des habitants, vit la moitié de l’année à Porquerolles et le reste du temps dans l’arrière-pays. Finalement, il y a 7 ans, il s’installe au Pré des palmiers où se trouve désormais sa galerie. 

    Pour expliquer ce qui l’a conduit de l’aquarelle à la peinture à l’huile, Michel revient sur un épisode douloureux de sa vie, la perte de sa compagne dans un accident de moto. Il se tourne alors vers Dieu, rejoint pendant 3 ans la communauté des Béatitudes. Quand il rencontre sa future femme, il commence à peindre à l’huile. J’avais atteint une maturité. « Pour l’aquarelle, j’avais une déconcertante facilité, ça coulait au bout du pinceau. Je préfère le combat sur une peinture à l’huile ». 

    Ses peintures s’inscrivent dans le sillon de l’école provençale expressionniste, de Cézanne et du fauvisme. Parmi les peintres qui l’ont inspiré, il cite Ambrogiani, Vlaminck, ou Gauguin, des peintres forts, qui l’ont nourri dans son travail sur la lumière, la couleur et le mouvement.

    Quand on évoque l’énergie vitale, la joie et l’espérance qui se dégagent de ses tableaux, Michel invoque la place de Dieu dans sa vie, son retour aujourd’hui à une foi humble. 

    « Je suis passé par des périodes très noires dans ma vie. Je suis bluffé quand des gens me disent: « mon Dieu, quelle joie dans vos tableaux! ». Ça me donne le frisson. Je ne sais pas si c’est une Mission, mais je ne me détourne pas de mon engagement dans la lumière. Je n’ai pas à combattre pour trouver cette vitalité, je vis dedans. »

    Après plus de 40 ans à Porquerolles, Michel ne se définit pas comme porquerollais. Il aime la vie de village, participe volontiers aux rassemblements organisés par les associations, la chorale, évoque les anciens, ceux qui sont encore là et ceux qui ont disparu, avec tendresse, mais se dit aussi un peu « en dehors », comme le sont souvent les artistes, précise-t-il.

    Dans ce témoignage entre ombre et lumière, Michel nous livre, sans fard ni filtre, son regard sur l’île. Celui d’un contemplatif un peu à l’écart du monde, amoureux de nature et imprégné des paysages de l’île, dont il cherche à traduire la luminosité diffuse et pénétrante dans chacune de ses toiles.

     L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    # [Rediff] - Roselyne Campoy: 40 années au service des enfants de Porquerolles et un amour profond pour l’île

    # [Rediff] - Roselyne Campoy: 40 années au service des enfants de Porquerolles et un amour profond pour l’île

    Née à Oran, Roselyne est arrivée à Porquerolles à l’âge de 5 ans avec ses parents. Elle a travaillé pendant près de 40 ans à la crèche de Porquerolles dont elle est actuellement retraitée. 

    Roselyne a lancé « les petits Porquerollais » une marque de biscuits sablés en 2013, un clin d’œil à tous les enfants de l’île qu’elle a accompagnés. Elle nous partage ses souvenirs d’enfance, ses endroits préférés, le lien profond qu’elle entretient avec l’île et les porquerollais, sa perception de la vie insulaire et sa vision résolument optimiste pour l’avenir de Porquerolles. Au détour d’un chemin ou sur la place du village, discuter avec Roselyne est toujours un moment joyeux et rayonnant tant son sourire et son amour de l’île sont communicatifs.

    Un épisode pour tous ceux qui ont l’île qui leur colle la peau, une invitation à s’émerveiller encore et toujours pour ce petit bout de terre précieux et fragile. 

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    EP.11 - Podcast - Transformer l’essai de la proximité - Le POD.

    EP.11 - Podcast - Transformer l’essai de la proximité - Le POD.

    Le terrain de la proximité, c’est un territoire encore inexploré par les podcasteurs. Peu d’entre eux s’y sont aventurés. Rien n’a été fait ou presque. On compte seulement quelques dizaines de podcasts dits locaux. Il faut vite défricher ce territoire pour s’y installer, marquer son territoire, poser ses bornes, s’y développer et s’y imposer. Et c’est le moment idéal pour tenter l’expérience.

     

    La proximité ? C’est celle dans votre immeuble, au bout de la rue ou encore dans votre centre-ville. Ça fonctionne même dans un centre-bourg, dans les faubourgs de votre commune, en périphérie de votre village, dans un lieu-dit de la campagne profonde et même au fond des bois. Là, proximité est partout. La seule condition pour que cette proximité s’incarne, c’est qu’il faut au minimum deux individus. Autre condition, pour créer de la proximité, il faut s’adresser à une communauté dans laquelle vous vous épanouissez. On évoquera uniquement dans ce billet, la proximité dite territoriale autrement dit géographique à l’échelle d’un lieu-dit, d’une commune, d’une intercommunalité, d’une zone touristique ou d’une zone géographique particulière (comme un rivage côtier, une chaîne de montagne), un territoire rural (dessiné par les frontières d’un parc naturel régional), un département ou encore une région. Au-delà, de l’entité régional, on s’éloigne de cette philosophie qui incarne pleinement cette proximité.

     

    Privilégiez les sujets "concernants"

    Pour illustrer mes propos, je vais vous donner quelques exemples de ce que devrait être un podcast dit de proximité. Si vous habitez une commune, vous pouvez produire un podcast qui traitera de l’actualité communale, par exemple, à un rythme hebdomadaire. Pour que cette proximité s’incarne, il est aussi impératif d’être compris par les habitants et d’évoquer des sujets qui les concernent. Ce sont les sujets dits "concernants" : des travaux dans une rue, un spectacle en préparation, la réaction d’un commerçant, l’interview de nouveaux habitants… En termes de sujets potentiels, vous n’avez que l’embarras du choix.
    Autre exemple, vous pouvez produire un podcast qui s’articule autour d’une zone touristique délimitée : dire ce qu’il s’y passe, pourquoi il faut y venir, les endroits méconnus… Là aussi, vous n’aurez que l’embarras du choix…
    Un dernier exemple : vous lancez le podcast de votre centre-ville. Là également, vous mettez en avant son actualité, son histoire, sa vie quotidienne...

    Retrouvez l'intégralité de ce billet en cliquant sur ce lien.

    #60 - Edith et Marc Frilet – Restaurer le fort du petit Langoustier, le projet d’une vie

    #60 - Edith et Marc Frilet – Restaurer le fort du petit Langoustier, le projet d’une vie

    « Ce que Porquerolles doit transmettre, c’est cette formidable valeur du patrimoine historique bâti de l’île, et la façon dont les générations futures vont réussir à faire vivre cette histoire dans un cadre ancré dans le développement durable. »

    Le Fort du Petit Langoustier est l’un des derniers forts militaires en mer de Méditerranée, bâti par Richelieu en 1634. L’histoire proche d’Edith et Marc Frilet avec ce fort commence en 2003, quand ils décrochent à l’unanimité l’appel d’offre lancé par le Parc National de Port-Cros pour le restaurer. Ils en deviennent ainsi propriétaires pour 40 ans. La tâche est considérable car ils décident de réaliser une restauration 0 déchet respectueuse de l'environnement et de l’âme du lieu en conservant le maximum de matériaux d’origine. 

    La restauration ne se fait pas sans obstacle administratif. Pendant les dix premières années, ils installent une base de vie à l’intérieur du fort pour commencer les premiers travaux mais ce n’est qu’en 2019 que les autorisations pour poursuivre la restauration leur sont accordées.

    Pour se lancer dans un projet d’une telle envergure, on se doute que le lieu a son importance et qu’il faut aussi être animé d’un certain goût de l’aventure. Attachés à cette île, ils s’y sont mariés il y a 48 ans. 

    Avec Edith et Marc, on a parlé de leurs parcours et de leur lien avec Porquerolles, des étapes dans la restauration du Fort depuis 2003, de leur vision pour l’avenir de ce lieu, de développement durable, et de transmission.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
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    # [Rediff] - Jeanne Biras - Fenêtre sur port

    # [Rediff] - Jeanne Biras - Fenêtre sur port

    Jeanne a fait carrière dans le cinéma. Après des études à l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) à Paris, elle a collaboré en tant que directrice de casting à plus de 40 longs métrages avec des réalisateurs tels que Louis Malle,  Arnaud Desplechin, Olivier Dahan ou Virginie Despentes. Une filmographie éclectique. Depuis, elle a écrit et réalisé plusieurs longs métrages et séries pour la télévision. 

    L’épisode s’ouvre sur l’image de son plus jeune fils de 22 ans, le matin même de notre rencontre. Sur le point de quitter l’île, admirant la baie et la côte à l’horizon d’une des fenêtres du Miramar entre le port et pointe prime, il glisse à Jeanne: « Ce que je souhaite de tout cœur, c’est que ça ne change jamais tel que c’est maintenant ».

    Remontant le fil de sa mémoire, Jeanne va retracer, façon flash back, les épisodes de son incroyable histoire familiale avec en creux l’évolution de son rapport à l’île. 

    Son grand-père était, comme F-J Fournier (acquéreur de l’île en 1912), responsable d’une mine d’or en Indochine. Amoureux de nature, ses grands-parents découvrent Porquerolles au milieu des années 50. Marine, la mère de Jeanne est l’ainée d’une grande fratrie. Elle rencontre son futur mari, Roger « un fougueux moustachu » un soir de bal du 14 juillet en 1958. Jeanne revient sur l’incroyable parcours de son père. Orphelin, originaire du Périgord, autodidacte, résistant, monté à Paris pour faire les Beaux-Arts, il vit de petits boulots, répond à une petite annonce et se retrouve assistant de Matisse pour ses collages et créations de papiers découpés.

    Il milite au Parti Communiste à la cellule du 6ème arrondissement où se retrouve une partie de l’intelligentsia parisienne. Il y rencontre Floria Fournier (fille de F-J Fournier) et son mari Jean Prodromidès qui lui proposent un poste de régisseur à la ferme Notre-Dame. Jeanne est conçue à Porquerolles et prise sous l’aile de sa grand-mère qu’elle adore et qui la considère comme sa fille. 

    Elle raconte ses étés d’enfance et d’adolescence sur l’île, la liberté, les copains, les fêtes…

    A l’âge de 19 ans, l’île lui apparait comme étriquée, trop étroite. Jeanne a besoin de voir le monde, elle se lance dans le cinéma. Ce n’est que 5 ans plus tard, au milieu des années 80, à la naissance de son premier fils qu’elle décide de retourner à Porquerolles. 

    S’ouvre un nouvel épisode de la vie de Jeanne, avec ses enfants qui se mélangent aux enfants du village, se déplacent en bande. Années 90. A travers l’évocation de ses souvenirs, on ressent le vent de liberté et ce sens du collectif qui soufflent sur ces années d’amitié où les vacances se vivent en communauté. 

    Jeanne a posé ses valises à Porquerolles depuis quelques mois avec un rêve à réaliser : «tourner un film à Porquerolles, nourri de son approche et de sa connaissance de l’île"». 
    Outre ses activités cinématographiques, Jeanne se forme depuis 3 ans pour être professeur de yoga. «Porquerolles est un lieu très chargé au niveau énergétique, organique » propice à l’exercice de la méditation qu’elle pratique quotidiennement de façon assez ritualisée. 

    Comme une boucle qui semble se refermer, Jeanne est devenue grand-mère récemment. 

    Pourtant à l’écouter et l’observer, le regard pétillant et songeur tourné vers l’encadrement de la fenêtre, ce n’est pas l’image d’un chapitre qui se clôt qui apparaît, mais bien la feuille blanche sur laquelle elle s'apprête à composer la suite qui se dessine. 

    Un épisode envoutant qui vous embarque sur les rivages de l’imaginaire.
    L'article complet est à retrouver sur fragileporquerolles.com

    # [Rediff]- Claudine Richet Paquin – Une île à la croisée des chemins : entre héritage familial, contemplation du présent, et enjeux d’avenir

    # [Rediff]- Claudine Richet Paquin – Une île à la croisée des chemins : entre héritage familial, contemplation du présent, et enjeux d’avenir

    Parlant de la transmission de François-Joseph Fournier à sa fille aînée Monita : « C’était sa fille aînée (…) Maman était très curieuse, il l’a vraiment formée, ça l’a façonnée (…) Il se passionnait pour son éducation, lui a donné l’esprit d’entreprise  (…) Il faisait des récits aussi (…) il avait ce sens de l’aventure pour la postérité ; Il lui a transmis 2 choses : l’esprit d’aventure et  la volonté de rester fidèle à l’esprit et à l’utopie de son père »

    Petite fille de François Joseph Fournier, Claudine Richet Paquin a grandi à Porquerolles au début des années 50 jusqu’à l’âge de ses 4 ans. En âge d’aller à l’école, ses parents décident de partir s’installer à Paris, où elle va passer une grande partie de sa vie et y faire carrière en tant que chercheuse au CNRS. Claudine s’est installée dans le sud-ouest pour sa retraite. Porquerolles est toujours restée présente dans sa vie, puisqu’elle y revenait régulièrement en vacances et continue d’y passer de longs séjours hors saison, où elle aime voir s’y rassembler sa famille et ses amis. 

    Elle a permis la publication l’année dernière d’un ouvrage écrit par sa mère Monita Fournier Richet intitulé « 39-45, vu de Porquerolles », document historique précieux sur une période peu documentée sur l’île. Il s’agit du témoignage de Monita Fournier Richet, sur cette période qu’elle a vécu en première ligne puisqu’au décès de son père FJ Fournier, alors qu’elle n’a que 22 ans, elle va être chargée avec sa sœur Doria, de gérer l’héritage de son père, dont le domaine de Porquerolles qui couvre alors presque toute l’île a l’exception de quelques maisons. Elle s’occupe de la culture de la vigne, des cultures de la ferme, gère la ligne maritime qui relie l’île au continent. Et quand la guerre menace, elle devient l’interlocutrice privilégiée du gouvernement, fait face aux Italiens puis aux allemands qui occupèrent l’île successivement entre 42 et 44.

    Lourde responsabilité pour une jeune femme d’à peine 25 ans. Avec Claudine, nous avons remonté le fil de l’histoire familiale pour comprendre où Monita est allée puiser sa force et sa détermination, et en quoi rester fidèle à l’utopie de son père a guidé ses actions tout au long de sa vie. 

    Un témoignage passionnant dans lequel Claudine nous partage avec générosité et sincérité un pan de son histoire familiale et de celle de l’île, ce qu’elle nomme « nostalgie agricole » et sa vision plus personnelle des enjeux et de l’avenir de Porquerolles. Tout cela émaillé de souvenirs émouvants où le sens du détail côtoie librement une dimension contemplative. 

     L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    # [Rediff] - Bernard Pesce: de la photographie de mode à la photographie d’auteur, ou comment se forge le regard au contact de l’île

    # [Rediff] - Bernard Pesce: de la photographie de mode à la photographie d’auteur, ou comment se forge le regard au contact de l’île

    « De 15 à 20 ans, je suis resté à errer à Porquerolles […]. L’été je donnais un coup de main à mes parents. L’hiver, je marchais la nuit dans les bois, je faisais de la photo, je tripatouillais dans les révélateurs, les fixateurs… J’ai fait beaucoup de photos d’arbres »

    Fils d’immigrés italiens arrivés en 1913 à Porquerolles, juste après le rachat de l’île par F.J Fournier, Bernard grandit à Porquerolles dans les années 50, 60. Il raconte sa jeunesse sur l’île, ses années d’errance au contact de la nature, la nuit, un appareil photo à la main, guidé par ses 2 mentors, Bernard Plossu, grand photographe, et Alain Le Saux, grand illustrateur.
    Il évolue dans le monde de la mode, de la presse et de la publicité. Son travail est révélé par City Magazine. Spécialisé dans le portrait, il est l’auteur des premières photos de Carla Bruni. Béatrice Dalle, William Burroughs, Niels Arelstrup, entre autres personnalités passeront devant son objectif.  Dans les années 80, il rejoint le groupe de la figuration libre et se consacre à la photographie d’auteurs.

    Il revient régulièrement sur l’île pour se ressourcer auprès de sa famille, ses amis et de la nature, et saisir un peu de ce lieu magique à travers son objectif dans les visages et paysages de Porquerolles. 

    De la photographie de mode à la photographie d’auteur, Bernard raconte dans cet épisode son incroyable parcours et le rôle joué par Porquerolles et les porquerollais dans son itinéraire et dans sa vie.  

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    # Book Club Fragîle 2: 39-45- Vu de Porquerolles - Monita Fournier-Richet

    # Book Club Fragîle 2: 39-45- Vu de Porquerolles - Monita Fournier-Richet

    Pour aller encore plus loin dans votre découverte de Porquerolles je vous propose ces prochaines semaines, en plus des invités du podcast, une petite série littéraire, le Book club Fragîle !

    Romans, témoignages, récits historiques, livres de photos, albums jeunesse, l’île a inspiré de nombreux ouvrages. J’avais envie de vous partager les livres qui m’ont permis de mieux connaitre Porquerolles. Et comme de nombreuses lectures m’ont été soufflées par les habitants de l’île, je leur ai tendu le micro pour nous en parler.

    Cette semaine dans le Book club Fragîle, Marie-Joséphine nous fait découvrir le témoignage de Monita Fournier-Richet, « 39-45- Vu de Porquerolles », paru en 2019, document historique précieux sur une période peu documentée sur l’île. Il s’agit du témoignage de Monita Fournier Richet, fille aînée de FJ Fournier, sur cette période qu’elle a vécu en première ligne puisqu’au décès de son père, alors qu’elle n’a que 22 ans, elle va être chargée avec sa sœur Doria, de gérer l’héritage familial. Quand la guerre menace, elle devient l’interlocutrice privilégiée du gouvernement, fait face aux Italiens puis aux allemands qui occupèrent l’île successivement entre 42 et 44.

    Si vous avez des coups de cœur à partager, des livres, mais aussi des films, ou toute autres œuvres  en lien avec Porquerolles, envoyez-moi vos conseils sur les comptes intagram ou facebook de Fragile Porquerolles ou par mail à fragileporquerolles@gmail.com

    Je les partagerai avec plaisir aux abonnés du podcast. 

    Plus de livres à découvrir sur fragileporquerolles.com 

    # Book Club Fragîle 1 : Rue du phare, ainsi vivait-on à Porquerolles – Alphonse Canessa

    # Book Club Fragîle 1 : Rue du phare, ainsi vivait-on à Porquerolles – Alphonse Canessa

    Pour aller encore plus loin dans votre découverte de Porquerolles je vous propose ces prochaines semaines, en plus des invités du podcast, une petite série littéraire, le Book club Fragîle !

    Romans, témoignages, récits historiques, livres de photos, albums jeunesse, l’île a inspiré de nombreux ouvrages. J’avais envie de vous partager les livres qui m’ont permis de mieux connaitre Porquerolles.

    Et comme de nombreuses lectures m’ont été soufflées par les habitants de l’île, je leur ai tendu le micro pour nous en parler.

    Pour commencer, Monique Ribis nous présente le livre d’Alphonse Canessa «Rue du Phare : Ainsi vivait-on à Porquerolles» publié en 1985, une autobiographie mâtinée de nombreuses digressions sur la vie du village.

    Si vous avez des coups de cœur à partager, des livres, mais aussi des films, ou toute autres œuvres  en lien avec Porquerolles, envoyez-moi vos conseils sur les comptes Intagram ou Facebook de Fragile Porquerolles ou par mail à fragileporquerolles@gmail.com

    Je les partagerai avec plaisir aux abonnés du podcast.

    Plus de Livres à découvrir sur fragileporquerolles.com

    #55- Ivrith Valli - Energie solaire

    #55- Ivrith Valli - Energie solaire

    Solaire, c’est le mot qui vient immédiatement à l’esprit quand vous rencontrez Ivrith pour la première fois. Avec son regard bleu, ses longs cheveux blonds et sa joie communicative, Ivrith rayonne. 

    Originaire de suisse, elle est arrivée à Porquerolles à l’âge de 6 ans à la séparation de ses parents. Comme les autres enfants de son âge à Porquerolles, elle a grandi au contact de la nature. Ses parents lui ont transmis le goût des voyages et des grands espaces. A l’école, elle découvre la voile qu’elle pratique aujourd’hui en compétition et pour le loisir et qu’elle enseigne à son tour avec passion.

    « La voile, pour moi, c’est un sentiment de liberté, de plénitude et de plaisir. C’est la fusion avec les éléments, dont tu te rends compte qu’ils sont plus forts que toi (…) Je veux transmettre la voile, traverser le monde en bateau un jour, je sais que je suis faite pour ça. »

    Elle prend beaucoup de plaisir à participer aux courses porquerollaises, la Porquerolle’s Cup et la Porquerolle’s Race dont elle nous livre l’esprit dans son témoignage.

    Malgré son goût pour les voyages, Ivrith sait, à 23 ans, qu’elle veut faire sa vie à Porquerolles. Elle raconte la solidarité insulaire, la joie des plaisirs simples avec ses proches, l’île qui la fait vibrer, avec un émerveillement que rien ne peut entamer. Sauf peut-être le tourisme de masse qui dénature et menace la préservation de l’île et dont elle se dit fortement préoccupée.

    La première impression ne se dément pas quand vous apprenez à mieux connaitre Ivrith. Elle égrène sa joie de vivre au fil de la conversation et vous transmet son énergie positive.

    Depuis l’enregistrement de cet épisode, Ivrith a intégré son école de préparation mentale et ouvert son école de voile à Porquerolles.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    #54- Philippe Lentz - Prise de température avec le médecin de Porquerolles

    #54- Philippe Lentz - Prise de température avec le médecin de Porquerolles

    « L’île peut présenter un tableau idyllique quand on vient de l’extérieur. Mais il ne s’y trouve pas non plus l’équilibre que l’on recherche tous » 

    L’année dernière à la même époque, je recevais le docteur Philippe Lentz pour qu’il nous partage sa vision du confinement et de la situation sanitaire sur l’île. Quelques mois avant le déclenchement de cette crise, j’avais déjà tendu le micro à Philippe pour l’écouter me raconter son parcours, son lien à Porquerolles et aux porquerollais, son choix d’exercer ici et son quotidien de médecin urgentiste sur l’île. C’est le témoignage que je vous propose de découvrir aujourd’hui. Il n’est donc pas question de COVID dans cet épisode. La parole de Philippe nous ramène dans la vie d’avant en quelque sorte, bien qu’à Porquerolles, certaines constantes demeurent quand on est médecin, COVID ou pas.

    Philippe est arrivé à Porquerolles il y a une vingtaine d’années. Après avoir assuré des remplacements pendant 3 ans sur d’autres îles, en Nouvelle-Calédonie dans les Antilles ou à Port-Cros, il découvre Porquerolles. Il prend la succession du médecin en place, conscient du « piège » à venir exercer ici, que ses collègues ne manquent pas de lui rappeler : « Tu es celui qui aime le plus Porquerolles mais tu es celui qui en profites le moins »

    Amoureux de nature et de mer, Porquerolles semble en effet la destination rêvée. Pourtant, on comprend vite en l’écoutant que c’est sur d’autres rivages que Philippe se ressource en famille. A Porquerolles, il est le médecin, avec ce que cela signifie de responsabilités et de disponibilité. 

    Autant attaché à la nature qu’à la vie de village, il aime ce côté « pétillant, à la Pagnol » de la vie insulaire dont il déplore la lente disparition. Il est aussi conscient des limites à vivre dans un endroit où les interactions sont si resserrées « Quand on est dans un petit village, il faut composer avec la nature humaine. ».

    Dans son manuscrit « Carnet de santé à Porquerolles » que Philippe m’a permis de lire en amont de l’entretien, il livre un mélange d’impressions et de souvenirs personnels sur l’île, de références historiques, artistiques. Il y raconte sa vie de médecin à Porquerolles, propose un véritable « manuel de survie » sur l’île : comment survivre aux piqûres de méduses, de taons et d’oursins…Totalement inclassable, à la fois sérieux, précis, et très documenté sur l’Histoire, la médecine, les plantes médicinales, l’ouvrage, ponctué d’anecdotes truculentes, ne manque ni d’humour de poésie. Philippe explique comment lui est venu l’idée de ce livre, évoque avec discrétion quelques visiteurs de renom : Jean Rochefort dont il fut l’ami, Mylène Demongeot, des ministres, Kad Merad ou Zinedine Zidane…

    Dans cet entretien, il décrit l’évolution de la pratique médicale sur l’île, depuis la médecine naturelle à base de plantes pratiquée par l’Abbé Bozon à la fin du 19ème siècle à celle qu’il pratique aujourd’hui avec les internes dont il s’entourent durant la haute saison pour faire face à l’afflux de touristes. Il nous partage le tiraillement entre l’exercice de son métier, son engagement, sa vie de famille…

    Une consultation à cœur ouvert qui ravira tous les auditeurs atteints de porquerollite, cette maladie locale, incurable et contagieuse dont on ne souhaite pas forcément guérir…et tous ceux qui s’interrogent sur le quotidien d’un médecin urgentiste sur une île telle que Porquerolles.

    Pour écouter le témoignage de Philippe pendant le confinement, l’épisode est disponible ici : https://fragileporquerolles.com/12/

    Article complet et notes de l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

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