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    joseph kabila

    Explore "joseph kabila" with insightful episodes like "Réconciliation Katumbi - Kabila, et après ?", "Congo Hold-up au delà de l’indignation", "Brabantse kip, cash uit Congo en een bank waar alles kan", "Georges Soros à la conquête de l'Afrique" and "Épisode 4. Yvon Muya : rôle des médias congolais dans une situation de crise politique" from podcasts like ""🎙Po Na GEC", "🎙Po Na GEC", "NRC Vandaag", "VA-DE MECUM" and "Masolo Ya Kati"" and more!

    Episodes (10)

    Réconciliation Katumbi - Kabila, et après ?

    Réconciliation Katumbi - Kabila, et après ?

    Ils ne se sont plus parlés depuis l’épisode du « troisième faux penalty » fin 2014. Près de huit ans plus tard, le dimanche 22 mai, ils se sont serré la main. Joseph Kabila et Moïse Katumbi se réconcilient. En tout cas, c’est ce que voudrait démontrer le « rite de réconciliation » organisé ce jour-là à leur intention, à l’issue du forum sur l’unité et la réconciliation des Katangais, tenu du 17 au 19 mai à Lubumbashi. Et après ?

    Congo Hold-up au delà de l’indignation

    Congo Hold-up au delà de l’indignation

    Depuis une semaine, un groupe de médias internationaux et d’organisations non gouvernementales, dont le Groupe d’étude sur le Congo, publie des révélations accablantes sur les malversations financières au sein de la BGFIBank RDC, lesquelles impliquent l’entourage de  Joseph Kabila.  Au total, plus de 138 millions de dollars ont été transférés par des entreprises et des organismes publics vers des sociétés proches de l’ancien président. Ces révélations ont suscité de l’indignation des Congolais. Mais au-delà de l’indignation, que peut-il vraiment se passer ?  

    Bonjour !

    Je m’appelle Fred Bauma et je suis directeur de recherche au sein du Groupe d'étude sur le Congo, centre de recherche basé à l’Université de New York. 

    Dans ce 41e numéro de Po Na GEC, notre capsule audio qui tente d’éclairer les questions d'actualité en RDC, je reviens sur ce nouveau scandale et l’opportunité qu’il offre dans la lutte contre la corruption et l’impunité.

    C’est une histoire de gros chiffres : 3,5 millions de documents sensibles d’une banque, la BGFIBank, analysés par 19 médias et 5 organisations non-gouvernementales pendant plusieurs mois. La plus grosse fuite de données sensibles en Afrique, selon la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF). 

    C’est aussi l’histoire des millions de dollars disparus des caisses de l'État et transférés à des particuliers et entreprises proches de l’ancien président  de la République, Joseph Kabila. Plus de 138 millions de dollars provenant de la Ceni, de l’Onu, de la Gecamines, et surtout de la Banque centrale du Congo ont atterri dans des sociétés telles que Sud Oil, Egal, Kwanza Capital, toutes liées à la famille et à des proches de Joseph Kabila. 

    Si les chiffres sont énormes, on n’est cependant pas au premier scandale qui implique l’ancien président et ses proches ou même la BGFIBank RDC, longtemps dirigée par Francis Selemani et détenue à 40 % par Gloria Mteyu, respectivement frère et sœur de Joseph Kabila.


    Et les chiffres sont toujours aussi importants, si pas bien plus. En 2016, la BGFIBank RDC avait déjà été au centre des controverses lorsqu'un de ses cadres Jean-Jacques Lumumba, avait alerté sur les pratiques douteuses au sein de cette banque. A l’époque déjà, des transferts d’ordre de plusieurs dizaines de millions de dollars s’effectuent entre la Banque centrale et Égal, une compagnie qui appartient à des hommes d'affaires proches de Kabila. 


    En 2017, une enquête du GEC donne pour la première fois un aperçu de la richesse de Joseph Kabila: un réseau de 80 entreprises détenues par sa famille et ses proches. 

    D’autres recherches avaient également fait état de transactions mafieuses au bénéfice du réseau de Joseph Kabila et au détriment de l'État congolais. Ainsi, en 2013, l’Africa progress report, dirigé par Kofi Annan, notait que l'État congolais aurait perdu jusqu’à 1,4 milliards de dollars dans des opérations orchestrées par des proches de Joseph Kabila, entre 2010 et 2012. L’organisation anglaise Global Witness affirme, quant à elle, que entre 2013 et 2015, 750 millions de dollars destinés aux taxes n’ont jamais atteint les caisses de l'État. Centre Carter, The Sentry et d’autres organisations ont également démontré des scandales du même ordre.

    Et l’alternance au pouvoir en 2018 n’a pas mis fin à ces malversations impliquant les dirigeants congolais. Ainsi, quelques mois après l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, d’autres scandales financiers explosent autour du programme d’urgence des 100 premiers jours du chef de l’État.  La population congolaise, quant à elle, n’a pas vu sa situation s’améliorer. Plus de 70 % des congolais vivent encore sous le seuil de la pauvreté et 43 % d’enfants en RDC souffrent de malnutrition, selon la Banque mondiale.

    Si pour certains, Congo Hold-up est un scandale de plus, il a cependant plusieurs particularités qui offrent des opportunités pouvant permettre la fin de l’impunité. Pour la première fois, ces documents offrent un regard interne et détaillé sur les faiblesses du système bancaire congolais. Ils donnent aussi des preuves accablantes sur des pratiques financières douteuses, des preuves qui peuvent servir la justice. Enfin, il permet aussi de retracer précisément les fonds et donc de pouvoir les remettre dans la caisse de l’Etat.

    Officiellement, La ministre de la justice a instruit le parquet à ouvrir une information judiciaire sur ces « révélations de détournements de fonds publics impliquant plusieurs sociétés congolaises et internationales ». Enfin une lueur d’espoir pour la fin de l’impunité pour des crimes économiques ?   


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    Brabantse kip, cash uit Congo en een bank waar alles kan

    Brabantse kip, cash uit Congo en een bank waar alles kan

    Witwaspraktijken, crimineel geld en duistere transacties. Carola Houtekamer en Jeroen Wester kregen toegang tot het grootste datalek uit het Afrikaanse continent en konden zo zien hoe het internationale bankensysteem verrot raakte door één Congolese bank. Ook Nederland komt erin voor: want wat heeft een Brabantse kippenvleeshandelaar hiermee te maken?

    Gast: Jeroen Wester

    Presentatie: Floor Boon

    Productie: Weike van Koolwijk, Mila-Marie Bleeksma en Felicia Alberding

    Montage: Jeroen Jaspers

    Lees ook: https://www.nrc.nl/nieuws/2021/11/19/congolese-bank-trekt-fout-geld-uit-de-hele-wereld-a4066011

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    Georges Soros à la conquête de l'Afrique

    Georges Soros à la conquête de l'Afrique

    George Soros est Né en Hongrie, à Budapest, le 12 août 1930, sous le nom de György Schwartz. Il changera pour Soros face au développement du nazisme en Europe.    

    En 1979 aussi, il crée l’Open Society Institute, qui deviendra en 2010 l’Open Society Foundations. Ce réseau de fondations, actif sur tous les continents, entend promouvoir les sociétés ouvertes, en référence à la philosophie de Karl Popper, et se veut le chantre de la tolérance.  

    Parmi les pays dans lesquels Soros est intervenu pour animer la protestation contre les régimes en place, il y a la RDC. En Afrique centrale, Soros emploierait des leviers intéressants.

    Épisode 4. Yvon Muya : rôle des médias congolais dans une situation de crise politique

    Épisode 4. Yvon Muya : rôle des médias congolais dans une situation de crise politique

    Bonjour et bienvenue dans ce quatrième épisode de Masolo Ya Kati, podcast du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l’Université de New York.

    Au micro, Trésor Kibangula.

    Nous enregistrons cette conversation ce samedi 13 février 2021, journée mondiale de la radio. Le podcast est bien entendu enregistré à distance, contraintes et restrictions de voyage en cette période de pandémie l’imposent. Aujourd’hui, notre invité s’appelle Yvon Muya. Il est journaliste depuis dix ans environ, doctorant à l’École d’études de conflits de l’Université Saint-Paul d’Ottawa et professeur à temps partiel pour cette session d’hiver, chargé du cours de Sujets avancés en études de conflits : les approches socioculturelles de la paix. 

    Il est par ailleurs le fondateur du site d’informations en ligne https://cas-info.ca/ qui ambitionne d’aller, je cite,  “au-delà de l’info”. Et ça tombe bien parce que nous allons échanger sur le rôle des médias congolais : que doit-on attendre des journalistes dans un contexte de tension ou de crise politique.

    🎙Des raccourcis légaux de Tshisekedi

    🎙Des raccourcis légaux de Tshisekedi

    Bonjour, je m’appelle Jason Stearns et je suis le directeur du Groupe d’étude sur le Congo, un centre de recherches basé à l’Université de New York. 

    Nous sommes le vendredi 12 février.

    Aujourd'hui, nous commençons une nouvelle série de clips audio hebdomadaires, “Po Na GEC", qui résument, expliquent et donnent notre avis sur les questions d'actualité. 

    La semaine passée, le président du Sénat en RDC, Alexis Thambwe Mwamba, a démissionné à la suite de la pression venue de la nouvelle coalition du Président Tshisekedi, l’Union Sacrée pour la Nation. 

    C'est une institution de plus dans laquelle  Tshisekedi a réussi à arracher le contrôle à son ancien allié, le FCC de Joseph Kabila. 

    La première bataille pour le pouvoir a eu lieu autour  la nomination de trois nouveaux juges à la Cour constitutionnelle en juillet 2020. Selon la constitution, le président, l'assemblée nationale et le Conseil supérieur de la magistrature sont chacun autorisés à désigner un tiers des membres de la cour. Deux de ces nominations étaient discutables. Tshisekedi a envoyé deux juges ailleurs avant la fin de leur mandat - pourtant la loi organique stipule que leur mandat doit être terminé. Et leurs remplaçants auraient également dû être proposés par le Conseil supérieur de la magistrature - ce qui n'a pas été le cas. Finalement, selon la constitution, la nomination des nouveaux juges est censée être contresignée par le premier ministre. Sous prétexte que le Premier ministre Ilunkamba  était en déplacement, le vice premier ministre a contresigné les ordonnances.

    Le second dossier concerne la destitution du bureau de l'Assemblée nationale en décembre 2020. Ici, c'est moins une violation de la loi qu'un forcing politique non conventionnel qui a fait sourciller. Lorsque les partisans de Tshisekedi ont tenté de déposer les pétitions pour évincer le bureau - ce qui est leur droit - la présidente de l'Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, a refusé de les recevoir. Les hommes du président ont alors séquestré le secrétaire général de l'assemblée nationale et lui ont fait convoquer une plénière. Mabunda a alors elle-même convoqué une plénière, avec un ordre du jour différent, pour la même période, ce qui a conduit à un affrontement d'une violence inconvenante sur le parquet du parlement le 8 décembre 2020. 

    Enfin, le sénat. Il était clair que Tshisekedi était en mesure d'imposer sa nouvelle majorité ici aussi. Mais début février, lorsqu'il a tenté de le faire, la session extraordinaire était terminée. Au lieu d'attendre la prochaine séance plénière, les gens autour de Tshisekedi ont fait pression sur le secrétaire général du sénat pour qu'il convoque une nouvelle session extraordinaire, même si, selon le règlement du sénat, c'est le président de la chambre qui doit la convoquer. Cela crée un précédent troublant, en permettant au secrétaire général de convoquer une session quand il le souhaite. 

    Ce sont des victoires impressionnantes pour un président qui a été soupçonné d'être sous le contrôle de Kabila à la suite des élections controversées de 2018. Du point de vue d'un gouvernement désireux d'accomplir un travail urgent, cette approche de privilégier les objectifs politiques par rapport aux contraintes juridiques est logique. Le président a déjà pu atteindre certains objectifs––la gratuité d'enseignement, même si elle est encore embryonnaire, en est un exemple. Et il est clair que Kabila, prédécesseur de Tshisekedi, était également coupable de nombreuses violations de la loi, petites et grandes. Cependant, du point de vue de l'impératif de créer des institutions apolitiques et soumises à des règles, cette approche du pouvoir est troublante. 

    Vous pouvez rejoindre notre fil Whatsapp en envoyant GEC au +243 894 110 542 et vous inscrire à notre bulletin d'information sur le site www.congoresearchgroup.org 

    À la prochaine 😏

    Épisode 3. Kikaya Bin Karubi : "Voici ce qui a cloché avec notre diplomatie"

    Épisode 3. Kikaya Bin Karubi : "Voici ce qui a cloché avec notre diplomatie"

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel  épisode de Masolo Ya Kati, podcast du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), projet indépendant de recherche basé à l’Université de New York.

    Au micro, Trésor Kibangula.

    Aujourd’hui, notre invité se nomme Barnabé Kikaya Bin Karubi. Et se présente souvent comme un “acteur actif” de la vie politique congolaise. 

    Bonjour M. Kikaya.

    Dernier conseiller diplomatique de Joseph Kabila, alors président de la République démocratique du Congo, à 66 ans, Barnabé Kikaya Bin Karubi est présent sur la scène politique du pays depuis plus de deux décennies. Ambassadeur, député, ministre, … Il a occupé plusieurs fonctions sous le règne des Kabila, père et fils. Il est d’ailleurs resté aujourd’hui parmi les proches collaborateurs de l’ancien chef de l’État.

    Au moment où la RDC traverse ce qui ressemble fort bien à une nouvelle crise politique, après le constat d’échec de la coalition au pouvoir FCC - Cach à engager des réformes structurelles, l’occasion d’échanger avec lui sur la responsabilité de cette classe politique congolaise face aux défis de développement du pays hier, aujourd’hui et demain. Nous  nous s’intéresserons aussi à sa vision personnelle du Congo de demain.

    Épisode 2. Florentin Mokonda Bonza : "Avant de bâtir l'État de droit, il faut d'abord que nous ayons un État"

    Épisode 2. Florentin Mokonda Bonza : "Avant de bâtir l'État de droit, il faut d'abord que nous ayons un État"

    Bonjour !

    Bienvenue dans ce deuxième épisode du podcast Masolo Ya Kati.

    Au micro, Trésor Kibangula.

    Après quelques numéros hors-séries consacrés au coronavirus en RDC, votre podcast Masolo Ya Kati revient dans sa version plus classique. Mais nous continuons à l’enregistrer à distance, en attendant la reprise des vols internationaux. Aujourd’hui, nous allons échanger avec le professeur Florentin Mokonda Bonza. 

    Président de la Convention des démocrates chrétiens (CDC), il est un fin connaisseur des arcanes du pouvoir en RDC. Fraîchement ancien sénateur, Mokonda Bonza a été entre autres directeur de cabinet de Mobutu Sese Seko, alors président du Zaïre. Il s'était déclaré candidat à la présidentielle de 2018, avant finalement de se retirer de la course, dénonçant la connivence de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avec le camp du président sortant, Joseph Kabila. Près d’une année et demi après l’installation d’un nouveau président, le pays demeure embourbé dans des polémiques politiciennes, mais surtout dans des affaires de corruption et de détournements des fonds publics. Repoussant ainsi, jour après jour, les réformes de fond promises. Entre-temps, la scène politique congolaise est en pleine mutation : des adversaires d’hier sont devenus des coalisés d’aujourd’hui et gèrent ensemble l’État, non sans de nombreux couacs. 

    Avec le professeur Florentin Mokonda Bonza, nous allons essayer d’aborder la question du fonctionnement de l’État aujourd’hui et celle des réformes prioritaires à mettre en place.

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