Explore "juges" with insightful episodes like "Enquêtes : Affaire PPDA : 19 plaintes classées, les juges d'instruction enquêtent sur trois viols et agression sexuelle", "Bretagne, la course à l’abîme de l’agro-industrie /USA : la pilule abortive, cible des juges conservateurs", "Etats-Unis : la pilule abortive, nouvelle cible des juges conservateurs", "Deux ans pour un viol d’enfant, répété, en réunion…il y a un sérieux problème ! - Par Aziz BOUCETTA" and "S2 l E1 - L'absolutisme royal et ses opposants" from podcasts like ""Les documents franceinfo:", "Les Enjeux", "Vous avez moins de 20 minutes", "Le 8ème jour" and "Darksider"" and more!
L’histoire ne dit pas si les violeurs d’une fillette de 11 ans dans la région de Tiflet, condamnés à seulement deux ans de prison par une cour de justice de Rabat, ont aussi reçu les félicitations du jury ! Ils étaient trois hommes âges de 30 à 40 ans, à s’être alternés pour violer l’enfant, plusieurs fois, jusqu’à leur arrestation après le constat de grossesse, et l’accouchement d’un petit garçon. Deux ans !
Et pourtant, le code pénal, dans ses articles 486 et suivants, prévoit des peines de prison allant jusqu’à 30 ans de prison. Mais non, deux ans ! Les trois hommes ont violé la fillette à plusieurs reprises et fait aggravant, ces actes se sont tenus devant une autre mineure, et ils ont menacé de tuer la famille de leur victime si elle les dénonçait.
Deux ans ! Aujourd’hui, une gamine de 13 ans est mère d’un enfant d’un an et la justice, face aux criminels, a dit son mot : deux ans ! Pire, un test ADN a confirmé la paternité d’un des trois hommes ; il n’empêche, deux ans !
Victor Hugo disait qu’ « il se passera du temps encore avant que la justice des hommes ait fait sa jonction avec la justice », il disait vrai... Lorsqu’ on condamne un violeur d’enfant(s) à 2 ans, voire même 10 ans de prison, alors l’ignominie de celui qui viole n’a d’égale que l’irresponsabilité de ses juges.
Oui certes, un juge doit être respecté et prémuni contre toutes formes d’attaques ou de critiques, mais jusqu’à un certain seuil ! Quand on touche à l’innocence d’un enfant, plus personne n’est innocent ni intouchable.
Il est temps de le dire, clairement, ou de le redire mais en insistant, nous avons un problème avec notre justice. Quel que soit l’effectif – qu’on suppose, qu’on espère réduit – de nos juges incompétents ou pire, il pose problème…
Il pose problème au corps de la magistrature lui-même, dont les membres seront heurtés de savoir que dans leurs rangs prospèrent des gens qui n’y ont pas leur place, mais qui y restent…
Il pose problème à la population car, comme le dit le rapport NMD, « un sentiment d’insécurité judiciaire et d’imprévisibilité limite les initiatives, et la justice pâtit d’un manque de confiance de la part des citoyens ».
Et sans sécurité judiciaire, il ne peut y avoir de confiance dans le présent ni d’espoir dans l’avenir, et il n’est donc pas de possibilité de développement, ni dans le présent ni dans l’avenir.
Il pose problème car les Marocaines et les Marocains continueront de s’en aller de ce pays qui ne protège pas son enfance, leurs enfants, avec une éducation mauvaise, avec une santé mauvaise, et avec une justice mauvaise… un pays qu’on veut tant aimer et pour lequel... on accepte tant de sacrifices mais auquel personne n’est prêt à sacrifier ses enfants.
Pour comprendre la Révolution Française, il importe de comprendre comment fonctionnait la royauté de l'Ancien Régime, loin des clichets habituels de la tyrannie du Roi et du despotisme de l'Église catholique. Ce vieux système connaissaient dès Henri IV de farouches opposants dont les actions vont perdurer jusqu'à la mort de Louis XIV, qui aura été leur plus redoutable adversaire. C'est une plongé au coeur de la bataille féroce entre la royauté et ses opposants que propose ce podcast, écrit grâce la participation de Marion Sigaut , historienne spécialiste de l'Ancien Régime.
Crédits Musique :
Dans ce grand format du podcast "Au commencement", plongez au cœur de l'époque des Juges, à la suite d'Anne (la mère de Samuel), de Samson, de Débora ainsi que de Ruth et Noémi.
Éric Morin et Joëlle Ferry nous font l'honneur d'être nos invités pour discuter Bible, histoires et foi : pourquoi cette violence dans l'Ancien Testament ? Quel portrait de Dieu se dessine à travers ces "juges" et personnes ayant vécu à cette époque ?
Bonjour et bienvenue dans Du Vent Sous La Robe, le podcast qui vous emmène à la rencontre d’acteurs innovants qui construisent le droit de demain.
Pour cette vingt-troisième interview, j’accueille Thomas Cassuto.
Thomas est magistrat au sein de la Cour d'appel de Paris et vice-président de l'institut Présaje, un think tank portant sur les domaines de l'économie, du droit et de la justice.
Il a également dirigé la publication de l'ouvrage de Yannick Meneceur "L'intelligence artificielle en procès".
Au cours de cet épisode, nous avons notamment parlé :
- De la justice et de sa transformation ;
- De la justice dite "prédictive" ;
- Des outils dont les magistrats auraient besoin dans leur quotidien ;
- Des défis à relever pour la justice de demain ;
- Et des mécanismes de responsabilité qui devraient encadrer la mise en œuvre de systèmes utilisant l’intelligence artificielle.
Pour aller plus loin :
- « Les juges sont-ils plus sévères quand ils ont faim ? » de Jean-Paul Jean ;
- Webinaire « L’Intelligence Artificielle en procès » (livre de Yannick Meneceur) ;
- Liens vers les interviews de Case Law Analytics et Predictice ;
- Passionnante série « Justice » d’Harvard, par Michael Sandel.
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