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    les 4 v

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    Episodes (5)

    Edwige Diaz - 21 décembre 2023

    Edwige Diaz - 21 décembre 2023

    Thomas Sotto reçoit Edwige Diaz, députée du Rassemblement National, sur le plateau des 4 Vérités. 

    Mardi, le projet de loi immigration ayant suscité de vifs débats et remous tant dans le corps politique que dans l’opinion publique a finalement été adopté par le Parlement, suite à la proposition de texte soumise par la Commission Mixte Paritaire. Au terme de dix-huit mois d’incertitude, d’avancées et de reculs depuis l’annonce du projet de loi par le Ministre de l’Intérieur, Emmanuel Macron s’est prononcé sur le verdict dès le lendemain dans l’émission « C à Vous », sur France 5. Alors que Marine Le Pen a estimé l’adoption de la loi comme une « victoire idéologique » pour son parti, le Président a rejeté en bloc l’affirmation de la députée, affirmant qu’il s’agissait « bien sûr, d’une défaite du Rassemblement National ». Des débats, semblant s’être calmés, qui en ont soulevé de nouveaux, invitant désormais à questionner qui ressort véritablement gagnant de cette loi immigration entre les partis de la majorité présidentielle et ceux de l’extrême-droite. L’adoption de cette loi immigration aura-t-elle un impact sur les prochaines présidentielles ? 

    Edwige Diaz, députée du Rassemblement National, corrobore les propos de Marine Le Pen. Il s’agit pour elle d’une victoire sans équivoque : « C’est la première fois que nous avons une loi qui acte le principe qu’il y a trop d’immigration dans notre pays, qu’il y a un lien entre immigration et insécurité, et que le principe de priorité nationale est intégré dans une loi ». Elle se réjouit que le texte ait été « considérablement durci », mais exprime ses doutes quant à la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension, un aspect de la loi fortement appuyé par les députés En Marche : « Le Rassemblement National ne se réjouit pas qu’il y ait encore un principe de possibilité de régularisation ». Malgré quelques réserves, elle considère que le texte va globalement « dans le bon sens » parce qu’il « contribue à durcir les conditions de regroupement familial, de droit du sol, de délivrance de Visa, et à faciliter l’expulsion de délinquants étrangers ».

    Un bras de fer avec la macronie 

    Si le Président a autant parlé du Rassemblement National sur le plateau d’Anne-Élisabeth Lemoine, c’est tout simplement parce qu’il nourrit une « obsession », selon Edwige Diaz. Il s’agit pour elle d’une manière de « masquer son échec ». Elle estime que sa politique du « en même temps » n’est pas possible pour un sujet comme l’immigration, et que « cette loi a été génératrice de crise au sein de la majorité », prenant en exemple la démission de son poste de Ministre de la Santé par Aurélien Rousseau comme marqueur de dissidences au sein du parti présidentiel. 

    Elle s’autorise pourtant à rentrer dans le jeu des provocations, en rappelant que « le Rassemblement National, contrairement aux macronistes, n’est pas dans un état d’esprit de calcul politicien ». Elle explique que depuis qu’ils ont été élus à l’Assemblée Nationale, le Rassemblement National vote « tout ce qui va dans le bon sens ». Au sujet de la loi immigration, elle estime qu’elle est « imparfaite » mais qu’elle présente « un Acte I vers le durcissement de la politique migratoire ». Les yeux rivés sur les prochaines présidentielles, elle annonce que « l’Acte II du durcissement de cette politique migratoire interviendra en 2027 quand Marine Le Pen sera élue Présidente de la République ».

    Pieyre-Alexandre Anglade - 9 décembre 2023

    Pieyre-Alexandre Anglade - 9 décembre 2023

     Jeff Wittenberg recevait Pieyre-Alexandre Anglade dans les 4 vérités. En cette journée nationale de la laïcité, le député dans la 4ᵉ circonscription des Français établis hors de France a tout d’abord été appelé à s’exprimer sur ce qui s’est passé jeudi soir à l’Élysée. La célébration d’Hanouka en présence du président de la République a fait polémique. En tant que député, Pieyre-Alexandre Anglade juge cette polémique excessive, « totalement injuste », et pense même qu’elle n’a « pas lieu d’être ». « Le président de la République est un rempart pour protéger la laïcité », martèle-t-il. Et selon lui, le plus haut homme d’État n’a pas participé à une cérémonie religieuse. « Il recevait simplement un prix pour la lutte que mène la France contre l’antisémitisme. » Ainsi, à cette soirée, le président n’aurait pas allumé une bougie pour Hanouka, mais en la mémoire des disparus de la Shoah. 

    Par cette cérémonie, Emmanuel Macron cherchait-il à faire oublier son absence lors de la marche contre l’antisémitisme, le 12 novembre dernier ? Encore une fois, même si il « comprend la polémique qu’il y avait pu y avoir alors », Pieyre-Alexandre Anglade défend le chef de l’État et assure que la remise de prix était prévue « de très longue date », bien avant, selon lui, ladite polémique. Il assure même que le président a eu raison de ne pas se déplacer dans « ce qui peut être des marches ou des manifestations. » « Ce n’est pas forcément son rôle ».

    Quel rôle prend la France dans les tensions au Proche-Orient ?

    En tout cas, cette polémique s’inscrit dans un contexte de tensions en France. Ces tensions proviennent de ce qui se passe au Proche-Orient, autrement dit de la guerre à Gaza. Cette nuit, les États-Unis ont posé leur véto contre une résolution qui demandait un cessez-le-feu humanitaire, auquel la France est par ailleurs favorable. Concernant cette situation, le membre du parti Renaissance a déclaré : « Il y a trop de souffrance, trop de morts de civils, trop d’incertitudes. Il faut un cessez-le-feu durable, c’est la position du président de la République depuis le début de ce conflit. […] Il reste encore beaucoup d’otages à Gaza, il faut donc que la paix puisse revenir » .

    En toute objectivité, Pieyre-Alexandre Anglade sait que la seule puissance qui a une réelle influence sur les États hébreux est les États-Unis. Néanmoins, la France "a un rôle extrêmement important au Proche-Orient », tempère-t-il, citant les soldats présents au Liban et en Irak. « Ce que l’on voit bien, c’est qu’Israël cherche aujourd’hui à se défendre […] Dans cette logique là, peu de pays ont une réelle prise. […] Cela n’enlève rien au rôle singulier que peut jouer la France dans ce conflit. La France est un grand pays, et il ne faut pas l’oublier ». Le pays des Droits de l’Homme joue-t-il aussi un rôle de « grand pays » concernant le conflit en Ukraine ? Vladimir Poutine semble en tout cas, si ce n’est intouchable, plus puissant que jamais. Le président Russe a même annoncé qu’il serait candidat lors de la présidentielle organisée du 15 au 17 mars 2024 dans son pays. Face aux difficultés que rencontrent les Ukrainiens sur le terrain, le détenteur d’un master de politique européenne affirme qu’il faut « réarmer ». Un soutien militaire qui doit être poursuivi collectivement avec les Européens. La semaine prochaine, à l’occasion du conseil politique européen, il faudra également qu’un « signal extrêmement clair » soit envoyé aux Ukrainiens : celui d’ouvrir les négociations d’adhésion avec ce pays. Mais malgré la main tendue, cette procédure est loin d’être gagnée. 

    Alona Fisher-Kamm - 4 décembre 2023

    Alona Fisher-Kamm - 4 décembre 2023

    La trêve est terminée, et c’est maintenant un déluge de feu qui s’abat sur la bande de Gaza. Est-ce à dire que le gouvernement Israélien a décidé de prendre le risque de sacrifier les otages restants aux mains du Hamas en choisissant la guerre totale ? Jugeant une reprise des opérations militaires « compatible » avec la libération des otages, Alona Fisher-Kamm, invitée des 4 vérités, ne le croit pas. Elle affirme par ailleurs avoir eu des preuves de vie de 137 otages, dont 4 français, encore gardés par le Hamas, mais pas de nouvelles récentes. D’autres otages auraient été tués à Gaza. Leurs corps auraient été transportés ensuite et récupérés par Israël. La mort de 6 personnes aurait ainsi été confirmée. « Israël a deux objectifs : libérer les otages et éradiquer le Hamas », martèle l’ambassadrice et chargée d’Israël en France.

    Comme demandé par le gouvernement Israélien, pendant des semaines, près d’un million de personnes ont fui le nord de la bande de Gaza pour se réfugier vers le sud. Sauf que maintenant, c’est dans le sud que l’armée israélienne attaque, pilonne, bombarde. « Pour l’instant Israël est très restreint sur la reprise de feu au sud. Israël a toujours averti. » Ces personnes n’ont nulle part où aller.  Alona Fisher-Kamm pointe la responsabilité du Hamas dans ces bombardements. «Ce sont eux qui ont pris leur propre population en otage, les utilisant comme boucliers humains. Nous, nous ne visons pas des civils. » 

    La destruction totale du Hamas est-elle possible ?

    La destruction totale du Hamas est-elle possible ? S’il s’agit de trouver chaque terroriste, non. « Ce que nous essayons de faire, c’est que le Hamas ne soit plus au pouvoir et ne puisse plus menacer Israël. L’objectif est de mettre fin au Hamas comme dispositif militaire. » L’ambassadrice et chargée d’Israël en France souligne que le seul ennemi d’Israël est le Hamas, et non les Gazaouis ou les Palestiniens.

    Après les horreurs commises par le Hamas le 7 octobre 2023, Israël, en entendant répondre, n’est-il pas en train de basculer elle aussi dans la politique du pire ? L’ancienne  cheffe du bureau de liaison d'Israël au Maroc rappelle les mots du Hamas sur leur intention à continuer le « pire », et invoque le droit à se défendre pour Israël. Mais ce droit implique des victimes innocentes, civiles, qu’elle « déplore beaucoup». « Nous n’avons pas le choix. C’est une guerre que nous devons gagner. (…) Il faut bien comprendre qu’il y a un seul responsable à tout cela, le Hamas. » 

    Samedi 2 décembre 2023, Jean-Luc Mélenchon était présent lors d’une manifestation de soutien aux Palestiniens, à Paris. Le leader de la France Insoumise a alerté sur le fait que, selon lui,  la reprise des bombardements israéliens à Gaza présentait « tous les indices d'une volonté génocidaire ». Alona Fisher-Kamm rétorque qu’« il ne faut pas prendre l’agressé pour l’agresseur » et rappelle que soutenir la cause palestinienne n’a « rien à voir avec soutenir le Hamas », qui n’a d’autre intention que de détruire. 

    À ceux qui voudraient simplement que le massacre s’arrête, la femme politique martèle qu’il faut « lutter ensemble contre la radicalisation, le terrorisme. » 

    Dernier sujet, lors de l’attaque du 7 octobre, le Hamas a également commis des crimes sexuels dont on entend très peu parler. Ce sujet est-il tabou ? « C’est un sujet dont il faut parler. Le problème est que les organisations internationales ont abandonné les femmes Israéliennes », juge la femme politique.

    Raphaël Glucksmann - 23 novembre 2023

    Raphaël Glucksmann - 23 novembre 2023

    Le parti d’extrême droite et ouvertement islamophobe néerlandais est arrivé en tête aux législatives mercredi 22 novembre 2023. Raphaël Glucksmann, député européen (Place publique), invité des 4 vérités, parle d’un échec face à cette élection, et d’une situation immensément grave en Europe. « Élection après élection, on voit l’extrême droite remporter des succès immenses», alarme-t-il. Dans cette Europe « sous pression », il faudrait  retrouver la puissance suffisante pour secourir cette union européenne, « naine géopolitique» en grand péril dans ce contexte de guerre, de racisme et de menaces. D’ailleurs, cette menace qui pèse sur l’Europe est-elle une menace de l’extrême droite, ou globalement une menace des extrêmes ? Interrogé sur Jean-Luc Mélenchon, Raphaël Glucksmann parle en tout cas d’une « dérive totale ». Voilà d’ailleurs pourquoi il était « hors de question » pour lui et son parti de s'unir aux Européennes avec le leader d’extrême gauche. Il ne met pourtant pas un signe égal entre Marine Le Pen et le fondateur de la France Insoumise, car dans le parti de ce dernier se trouvent des personnes avec qui il est "possible de travailler", ce qui n’est pas le cas de celui de la leadeuse d’extrême droite. Après les propos sur le Hamas de Jean-Luc Mélenchon, il faut à tout prix montrer qu’il existe encore une gauche pro-Européenne capable d’agir.

    Une liste commune entre le PS et Place Publique aux Européennes ?

     Y aura t-il une liste commune entre le PS et Place publique aux législatives ? L’essayiste et homme politique français l’espère et considère que tout porte à être candidat ensemble. Il annonce une campagne déjà lancée. Mais comment donner envie de cette liste très faible au niveau des votes, et qui, finalement, paraît sans audace ? Par exemple, et l’ancien conseiller de Mikheil Saakachvili l’assume, le vote sur les  nouvelles règles des emballages qui s’est tenu mercredi 22 novembre à la Commission européenne a été une « calamité », et les ambitions sur les contenus réutilisables proposés par les Eurodéputés ont largement été revues à la baisse, au grand dam des ONG environnementales et à cause, notamment, du lobbying des entreprises. La transition écologique aurait été ratée à 7 voix près. Raphaël Glucksmann s’inquiète que le Green Deal, ensemble d'initiatives politiques proposées par la Commission européenne dans le but primordial de rendre l'Europe climatiquement neutre en 2050, soit laissé de côté. Sera-t-il sacrifié pendant le mandat présidentiel d’Emmanuel Macron ? « Cela dépend de votre vote à chacun d’entre vous ». 

    Toujours à propos d’écologie, la COP28, qui se tiendra cette année à Dubaï, est organisée par un ensemble de majeures pétrolières. Est-ce une aberration ? « On sait que les COP sont infestées par le lobbyisme, mais il faut quand même y aller », juge l’homme politique. Pourquoi ? Car c’est là qu’on peut « coopérer ». « Par contre, si l’on veut lutter pour la transition écologique, c’est à l’échelle européenne qu’il faut le faire », notamment en empêchant le détricotage de l’ensemble des lois passées pendant ce mandat présidentiel. Le deuxième pan de la transition écologique doit également passer par des investissements dans des usines, avec un retour des politiques industrielles et des retours de contrats en CDI dans ce domaine. Raphaël Glucksmann rappelle ainsi l’enjeu fondamental des élections européennes et celui d’apporter des voix aux socio-démocrates qui vont lutter pour cette transition. 

    Enfin, à propos du conflit entre Israël et le Hamas, l’homme politique rappelle qu’il faut absolument travailler à l’existence des deux États, avec une vraie perspective politique. 

    Christophe Béchu - 16 novembre 2023

    Christophe Béchu - 16 novembre 2023

    La France a battu des records de pluie dramatiques ces derniers temps, notamment dans le Pas-de-Calais, où il a plu 4 fois plus qu’un mois de novembre normal. Une fois que l’eau se sera retirée, que faudra-t-il faire en urgence pour que cela ne se reproduise plus ? Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France, est l’invité des 4 vérités. Il parle d’une situation malheureusement « pas encore pas totalement terminée », avec des milliers de foyers encore privés d’eau. Très concrètement, il considère que la France aura « plein de leçons à tirer » de cette situation, notamment sur le sujet du curage des rivières, des dispositifs de pompe, des bassins, de rétention d’eau, etc. Quand cette catastrophe sera passée, il compte « regarder  avec l’ensemble des élus de toute la chaîne » pour « faire un vrai retour d’expérience ». Une telle situation nécessite « de la compassion et de l’urgence » pour les habitants, et le ministre est en train de travailler sur les grilles climatiques et les règles qui leurs correspondent au niveau des assurances. Des modifications sont à envisager pour la mise en place d’un fond d’urgence et de solidarité pour cet accompagnement des victimes. Le dispositif concerné sera présenté « dans les prochaines heures ». Les assureurs devront-ils verser dans les jours qui viennent une première indemnisation, comme l’a préconisé Xavier Bertrand dans les 4 vérités mercredi 15 novembre ? Le ministre considère que « c’est dans leur intérêt ». Ces dernières se doivent de montrer leur accompagnement.

    Seront aujourd’hui également rendus publics les chiffres sur les nappes phréatiques. Il y a 15 jours, au 1er novembre, celles-ci étaient à 2/3 en dessous des normales de saison. « Nous sortons de 15 mois de déficit de pluie ». À l’heure actuelle, la situation reste compliquée dans le couloir du Rhône, une partie du Languedoc et une partie du Roussillon mais s’est améliorée. Ces pluies très abondantes ont rechargé les nappes, mais croire qu’elles sont un miracle salvateur pour elles est une idée erronée. À propos d’eau, des conversations seront menées dans les prochains jours sur le gaspillage. L’eau des chasses d’eau des toilettes, notamment, restera-t-elle potable ? « À l’heure actuelle, il y aura des économies à faire et il faudra sortir de l’abondance », martèle Christophe Béchu.

    Quels sont les enjeux de la COP28, qui se déroulera à Dubaï ?

    La chaleur ne fait quant à elle que d’augmenter. Une étude publiée par la revue The lancet a dressé un tableau très alarmiste. Près de cinq fois plus de personnes risquent de mourir sous l’effet de la chaleur extrême dans les prochaines décennies. D’ici à 2050, la chaleur devrait augmenter de 370%. La concentration de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique n’a jamais été aussi haute. Comment atteindre les objectifs de limite fixés par l’ONU ? L’ancien membre des Républicains parle d’une Europe appliquée qui a largement baissé ses émissions mais pointe les États-Unis et le Japon, qui n’ont pas fait d’efforts considérables, ou la Chine et l’Inde, qui ont même augmenté leurs émissions. L’enjeu de la COP 28 (qui, pour rappel, aura lieu à Dubaï) sera de convaincre les pays producteurs d’énergie fossile de se mettre en mouvement. L’homme politique se réjouit du fait que pour la première fois, en 2023, un premier pays au monde, la France, a bâti une stratégie de planification écologique.  « Il faut la mettre en œuvre. (…) Je vais faire le tour de toutes les régions de France pour (…) embarquer tout le monde. »

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