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    mixité sociale

    Explore "mixité sociale" with insightful episodes like "#8 - partie 5 : mixité sociale et égalité des chances : quels sont les leviers pour aller vers plus de mixité et quels en sont les freins ?", "73 Divers-Gens Ida Gennari-El Hicheri - Histoire d'un chat 🐈 qui avait recherché qui il était vraiment 🙌", "#8 - partie 4 : mixité sociale et égalité des chances : quels sont les leviers pour aller vers plus de mixité et quels en sont les freins ?", "#8 - partie 3 : mixité sociale et égalité des chances : pourquoi est-ce une préoccupation ? une préoccupation "franco-française ?" and "#8 - partie 2 : mixité sociale et égalité des chances : comment mesurer la mixité ou au contraire l’absence de mixité ?" from podcasts like ""Le film annuel de l'IH2EF", "Divers-Gens par Sandra Ruiz Gonzalez", "Le film annuel de l'IH2EF", "Le film annuel de l'IH2EF" and "Le film annuel de l'IH2EF"" and more!

    Episodes (10)

    #8 - partie 5 : mixité sociale et égalité des chances : quels sont les leviers pour aller vers plus de mixité et quels en sont les freins ?

    #8 - partie 5 : mixité sociale et égalité des chances : quels sont les leviers pour aller vers plus de mixité et quels en sont les freins ?

    L’article  L111-1 du code l’éducation énonce très clairement que la mixité sociale est un des objectifs du service public d’éducation.


    Malgré cet objectif ancien, fondateur même du modèle scolaire à la française, et régulièrement réaffirmé les constats sont sans appel. Ils font état d’une tendance persistante à la ségrégation de notre système scolaire.  


    En témoigne la récente étude publiée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) : 

    • alors que la proportion de collégiens enfants d’ouvriers ou d’inactifs (milieu éfavorisé) est en moyenne de 37,4 %, elle est supérieure à 61,0 % dans un dixième des collèges les plus défavorisés et  inférieure à 14,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés ; 
    • a contrario, la proportion d’enfants d’enseignants, de cadres supérieurs, de chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus ou dont le représentant exerce une profession libérale (milieu très favorisé) qui est de 23,9 % sur l’ensemble des collégiens, est inférieure à 6,6 %, dans 10% des collèges alors qu’elle dépasse 44,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés.

    Or cette absence de mixité sociale entre établissements mais aussi entre les élèves d’un même établissement est à l’origine de nombreuses difficultés : Inégalité de réussite scolaire pour les élèves et reproduction des inégalité sociales ; difficultés d’insertion économique ; baisse de l’efficacité générale du service public d’éducation ; menace pour le pacte républicain.

    Ainsi, l’enquête PISA de 2019 place notre pays parmi les plus inégalitaires de l’OCDE.
    "Les élèves français de milieux sociaux économiques défavorisés sont cinq fois plus nombreux que ceux des milieux favorisés à ne pas atteindre le niveau minimal de lecture. C'est un des scores les plus élevés de l'OCDE". Cette enquête révèle aussi qu’au-delà de l’origine familiale, c’est la composition sociale de l’établissement fréquenté qui serait l’élément déterminant pour la réussite scolaire. La mixité entraîne de la performance en favorisant l’équité.
    "Si l’on prend en compte les acquis scolaires de toute une classe d’âge, ce sont les classes hétérogènes qui s’avèrent les plus “productives”, maximisant les progrès des plus faibles sans obérer proportionnellement les progrès des plus forts, ce qui conduit donc à un meilleur résultat d’ensemble." (Marie Duru-Bellat, 2003). Un élève issu d'une famille défavorisée, scolarisé dans une école majoritairement fréquentée par des
    enfants issus de familles aisées, réussira mieux à l'école sans dommage pour ses camarades. 


    Dans ce constat possible d’un "gagnant/gagnant" qui pourrait faire consensus et qui peine à s’imposer, il apparaît légitime de questionner les liens entre mixité et réussite scolaire, voire égalité des chances et de s'interroger sur les leviers et les freins à la mixité. 


    Intervenante

    • Marie Duru-Bellat, professeur de sociologie à Sciences-Po Paris 


    73 Divers-Gens Ida Gennari-El Hicheri - Histoire d'un chat 🐈 qui avait recherché qui il était vraiment 🙌

    73 Divers-Gens Ida Gennari-El Hicheri - Histoire d'un chat 🐈 qui avait recherché qui il était vraiment 🙌

    Et si...🤠

    ...il y avait un temps pour tout ?⌛

    ...nous pouvions cacher différentes facettes au fond de nous ?✨

    ...il n'existait pas d'instinct maternel ?🤰

    Ida Gennari-El Hicheri nous raconte aujourd'hui comment, issue d'une famille aux différents mélanges, elle s'est toujours demandé "mais moi, qui je suis vraiment ?". 😱

    En effet, née à Paris, d'un père aux origines italiennes et d'une mère française, Ida s'est toujours vue confrontée à la mixité raciale et sociale au sein de son entourage. 👨‍👩‍👧‍👦 

    En grandissant, elle se cherche toujours autant. Elle décide d'emprunter la voie préconisée par sa maman en entamant des études en droit, mais y restera moins d'un mois. 👩‍🎓

    Puis, elle s'aventure dans le secteur de la médecine. La tête dans le guidon, plongée dans ses bouquins et l'esprit rempli de questions, Ida échouera finalement au bout de deux ans.♟️

    A la suite de ces différentes expériences, elle rebondit et trouve finalement la voie qui lui correspond🛣️ : la psychologie. 🧠

    Sur ce chemin qui est le sien, elle rencontre son mari, et attend ses premiers enfants. Ce fut un grand bouleversement dans la vie d'Ida quand elle entre alors dans cette nouvelle vie qu'est celle de maman.🍼

    "Et si en fait, j'étais tout ça à la fois, et que c'était ok d'être tout ça." se dit-elle. ❤️‍🔥

    Aujourd'hui femme aux multiples facettes, Ida essaye de vivre au mieux ses différentes dimensions de femmes, de maman de quatre enfants, de professionnelle, d'entrepreneure, de psychologue, de coach, de danseuse et de musicienne.💃

    Découvrez son histoire 📖

    Pour la contacter :

    🌐 LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/ida-gennari-el-hicheri-docteur-en-psychologie-ph-d-22730085/

    Profil Facebook : https://www.facebook.com/ida.gennarielhicheri

    À votre résilience 🐾

    Sandra 💖 

    #8 - partie 4 : mixité sociale et égalité des chances : quels sont les leviers pour aller vers plus de mixité et quels en sont les freins ?

    #8 - partie 4 : mixité sociale et égalité des chances : quels sont les leviers pour aller vers plus de mixité et quels en sont les freins ?

    L’article  L111-1 du code l’éducation énonce très clairement que la mixité sociale est un des objectifs du service public d’éducation.

    Malgré cet objectif ancien, fondateur même du modèle scolaire à la française, et régulièrement réaffirmé les constats sont sans appel. Ils font état d’une tendance persistante à la ségrégation de notre système scolaire.  

    En témoigne la récente étude publiée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) : 

    • alors que la proportion de collégiens enfants d’ouvriers ou d’inactifs (milieu éfavorisé) est en moyenne de 37,4 %, elle est supérieure à 61,0 % dans un dixième des collèges les plus défavorisés et  inférieure à 14,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés ; 
    • a contrario, la proportion d’enfants d’enseignants, de cadres supérieurs, de chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus ou dont le représentant exerce une profession libérale (milieu très favorisé) qui est de 23,9 % sur l’ensemble des collégiens, est inférieure à 6,6 %, dans 10% des collèges alors qu’elle dépasse 44,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés.

    Or cette absence de mixité sociale entre établissements mais aussi entre les élèves d’un même établissement est à l’origine de nombreuses difficultés : Inégalité de réussite scolaire pour les élèves et reproduction des inégalité sociales ; difficultés d’insertion économique ; baisse de l’efficacité générale du service public d’éducation ; menace pour le pacte républicain.

    Ainsi, l’enquête PISA de 2019 place notre pays parmi les plus inégalitaires de l’OCDE.
    "Les élèves français de milieux sociaux économiques défavorisés sont cinq fois plus nombreux que ceux des milieux favorisés à ne pas atteindre le niveau minimal de lecture. C'est un des scores les plus élevés de l'OCDE". Cette enquête révèle aussi qu’au-delà de l’origine familiale, c’est la composition sociale de l’établissement fréquenté qui serait l’élément déterminant pour la réussite scolaire. La mixité entraîne de la performance en favorisant l’équité.
    "Si l’on prend en compte les acquis scolaires de toute une classe d’âge, ce sont les classes hétérogènes qui s’avèrent les plus “productives”, maximisant les progrès des plus faibles sans obérer proportionnellement les progrès des plus forts, ce qui conduit donc à un meilleur résultat d’ensemble." (Marie Duru-Bellat, 2003). Un élève issu d'une famille défavorisée, scolarisé dans une école majoritairement fréquentée par des
    enfants issus de familles aisées, réussira mieux à l'école sans dommage pour ses camarades. 


    Dans ce constat possible d’un "gagnant/gagnant" qui pourrait faire consensus et qui peine à s’imposer, il apparaît légitime de questionner les liens entre mixité et réussite scolaire, voire égalité des chances et de s'interroger sur les leviers et les freins à la mixité.  


    Intervenante

    • Agnès Van Zanten, directrice de recherche CNRS à l’OSC (Observatoire sociologue du changement) 

    #8 - partie 3 : mixité sociale et égalité des chances : pourquoi est-ce une préoccupation ? une préoccupation "franco-française ?

    #8 - partie 3 : mixité sociale et égalité des chances : pourquoi est-ce une préoccupation ? une préoccupation "franco-française ?

    L’article  L111-1 du code l’éducation énonce très clairement que la mixité sociale est un des objectifs du service public d’éducation.

    Malgré cet objectif ancien, fondateur même du modèle scolaire à la française, et régulièrement réaffirmé les constats sont sans appel. Ils font état d’une tendance persistante à la ségrégation de notre système scolaire.  

    En témoigne la récente étude publiée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) : 

    • alors que la proportion de collégiens enfants d’ouvriers ou d’inactifs (milieu éfavorisé) est en moyenne de 37,4 %, elle est supérieure à 61,0 % dans un dixième des collèges les plus défavorisés et  inférieure à 14,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés ; 
    • a contrario, la proportion d’enfants d’enseignants, de cadres supérieurs, de chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus ou dont le représentant exerce une profession libérale (milieu très favorisé) qui est de 23,9 % sur l’ensemble des collégiens, est inférieure à 6,6 %, dans 10% des collèges alors qu’elle dépasse 44,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés.

    Or cette absence de mixité sociale entre établissements mais aussi entre les élèves d’un même établissement est à l’origine de nombreuses difficultés : Inégalité de réussite scolaire pour les élèves et reproduction des inégalité sociales ; difficultés d’insertion économique ; baisse de l’efficacité générale du service public d’éducation ; menace pour le pacte républicain.

    Ainsi, l’enquête PISA de 2019 place notre pays parmi les plus inégalitaires de l’OCDE.
    "Les élèves français de milieux sociaux économiques défavorisés sont cinq fois plus nombreux que ceux des milieux favorisés à ne pas atteindre le niveau minimal de lecture. C'est un des scores les plus élevés de l'OCDE". Cette enquête révèle aussi qu’au-delà de l’origine familiale, c’est la composition sociale de l’établissement fréquenté qui serait l’élément déterminant pour la réussite scolaire. La mixité entraîne de la performance en favorisant l’équité.
    "Si l’on prend en compte les acquis scolaires de toute une classe d’âge, ce sont les classes hétérogènes qui s’avèrent les plus “productives”, maximisant les progrès des plus faibles sans obérer proportionnellement les progrès des plus forts, ce qui conduit donc à un meilleur résultat d’ensemble." (Marie Duru-Bellat, 2003). Un élève issu d'une famille défavorisée, scolarisé dans une école majoritairement fréquentée par des
    enfants issus de familles aisées, réussira mieux à l'école sans dommage pour ses camarades. 


    Dans ce constat possible d’un "gagnant/gagnant" qui pourrait faire consensus et qui peine à s’imposer, il apparaît légitime de questionner les liens entre mixité et réussite scolaire, voire égalité des chances et de s'interroger sur les leviers et les freins à la mixité. 


    Intervenants

    • Marie Duru-Bellat, professeur de sociologie à Sciences-Po Paris 
    • Agnès Van Zanten, directrice de recherche CNRS à l’OSC (Observatoire sociologue du changement) 
    • Youssef Souidi, doctorant à l’école d’économie de Paris 
    • Asma Benhenda, chargée de recherche à l’ University College London 
    • Marine Guillerm, cheffe du bureau- études sur les établissements et l'éducation prioritaire, direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) 
    • Olivier Monso, chargé d’études à la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), membre de
      Sciences-Po-CRIS et LIEPP.  

    #8 - partie 2 : mixité sociale et égalité des chances : comment mesurer la mixité ou au contraire l’absence de mixité ?

    #8 - partie 2 : mixité sociale et égalité des chances : comment mesurer la mixité ou au contraire l’absence de mixité ?

    L’article  L111-1 du code l’éducation énonce très clairement que la mixité sociale est un des objectifs du service public d’éducation.

    Malgré cet objectif ancien, fondateur même du modèle scolaire à la française, et régulièrement réaffirmé les constats sont sans appel. Ils font état d’une tendance persistante à la ségrégation de notre système scolaire.  

    En témoigne la récente étude publiée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) : 

    • alors que la proportion de collégiens enfants d’ouvriers ou d’inactifs (milieu éfavorisé) est en moyenne de 37,4 %, elle est supérieure à 61,0 % dans un dixième des collèges les plus défavorisés et  inférieure à 14,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés ; 
    • a contrario, la proportion d’enfants d’enseignants, de cadres supérieurs, de chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus ou dont le représentant exerce une profession libérale (milieu très favorisé) qui est de 23,9 % sur l’ensemble des collégiens, est inférieure à 6,6 %, dans 10% des collèges alors qu’elle dépasse 44,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés.

    Or cette absence de mixité sociale entre établissements mais aussi entre les élèves d’un même établissement est à l’origine de nombreuses difficultés : Inégalité de réussite scolaire pour les élèves et reproduction des inégalité sociales ; difficultés d’insertion économique ; baisse de l’efficacité générale du service public d’éducation ; menace pour le pacte républicain.

    Ainsi, l’enquête PISA de 2019 place notre pays parmi les plus inégalitaires de l’OCDE.
    "Les élèves français de milieux sociaux économiques défavorisés sont cinq fois plus nombreux que ceux des milieux favorisés à ne pas atteindre le niveau minimal de lecture. C'est un des scores les plus élevés de l'OCDE". Cette enquête révèle aussi qu’au-delà de l’origine familiale, c’est la composition sociale de l’établissement fréquenté qui serait l’élément déterminant pour la réussite scolaire. La mixité entraîne de la performance en favorisant l’équité.
    "Si l’on prend en compte les acquis scolaires de toute une classe d’âge, ce sont les classes hétérogènes qui s’avèrent les plus “productives”, maximisant les progrès des plus faibles sans obérer proportionnellement les progrès des plus forts, ce qui conduit donc à un meilleur résultat d’ensemble." (Marie Duru-Bellat, 2003). Un élève issu d'une famille défavorisée, scolarisé dans une école majoritairement fréquentée par des enfants issus de familles aisées, réussira mieux à l'école sans dommage pour ses camarades. 

    Dans ce constat possible d’un "gagnant/gagnant" qui pourrait faire consensus et qui peine à s’imposer, il apparaît légitime de questionner les liens entre mixité et réussite scolaire, voire égalité des chances et de s'interroger sur les leviers et les freins à la mixité. 

    Intervenants

    • Marie Duru-Bellat, professeur de sociologie à Sciences-Po Paris 
    • Agnès Van Zanten, directrice de recherche CNRS à l’OSC (Observatoire sociologue du changement) 
    • Youssef Souidi, doctorant à l’école d’économie de Paris 
    • Asma Benhenda, chargée de recherche à l’ University College London 
    • Marine Guillerm, cheffe du bureau- études sur les
      établissements et l'éducation prioritaire, direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) 
    • Olivier Monso, chargé d’études à la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), membre de
      Sciences-Po-CRIS et LIEPP. 

    #8 - partie 1 : mixité sociale et égalité des chances : de quoi parle-t-on ?

    #8 - partie 1 : mixité sociale et égalité des chances : de quoi parle-t-on ?

    L’article  L111-1 du code l’éducation énonce très clairement que la mixité sociale est un des objectifs du service public d’éducation.

    Malgré cet objectif ancien, fondateur même du modèle scolaire à la française, et régulièrement réaffirmé les constats sont sans appel. Ils font état d’une tendance persistante à la ségrégation de notre système scolaire.  

    En témoigne la récente étude publiée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) : 

    • alors que la proportion de collégiens enfants d’ouvriers ou d’inactifs (milieu éfavorisé) est en moyenne de 37,4 %, elle est supérieure à 61,0 % dans un dixième des collèges les plus défavorisés et  inférieure à 14,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés ; 
    • a contrario, la proportion d’enfants d’enseignants, de cadres supérieurs, de chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus ou dont le représentant exerce une profession libérale (milieu très favorisé) qui est de 23,9 % sur l’ensemble des collégiens, est inférieure à 6,6 %, dans 10% des collèges alors qu’elle dépasse 44,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés.

    Or cette absence de mixité sociale entre établissements mais aussi entre les élèves d’un même établissement est à l’origine de nombreuses difficultés : Inégalité de réussite scolaire pour les élèves et reproduction des inégalité sociales ; difficultés d’insertion économique ; baisse de l’efficacité générale du service public d’éducation ; menace pour le pacte républicain.

    Ainsi, l’enquête PISA de 2019 place notre pays parmi les plus inégalitaires de l’OCDE.
    "Les élèves français de milieux sociaux économiques défavorisés sont cinq fois plus nombreux que ceux des milieux favorisés à ne pas atteindre le niveau minimal de lecture. C'est un des scores les plus élevés de l'OCDE". Cette enquête révèle aussi qu’au-delà de l’origine familiale, c’est la composition sociale de l’établissement fréquenté qui serait l’élément déterminant pour la réussite scolaire. La mixité entraîne de la performance en favorisant l’équité.
    "Si l’on prend en compte les acquis scolaires de toute une classe d’âge, ce sont les classes hétérogènes qui s’avèrent les plus “productives”, maximisant les progrès des plus faibles sans obérer proportionnellement les progrès des plus forts, ce qui conduit donc à un meilleur résultat d’ensemble." (Marie Duru-Bellat, 2003). Un élève issu d'une famille défavorisée, scolarisé dans une école majoritairement fréquentée par des
    enfants issus de familles aisées, réussira mieux à l'école sans dommage pour ses camarades. 

    Dans ce constat possible d’un "gagnant/gagnant" qui pourrait faire consensus et qui peine à s’imposer, il apparaît légitime de questionner les liens entre mixité et réussite scolaire, voire égalité des chances et de s'interroger sur les leviers et les freins à la mixité. 

    Intervenants

    • Marie Duru-Bellat, professeur de sociologie à Sciences-Po Paris 
    • Agnès Van Zanten, directrice de recherche CNRS à l’OSC (Observatoire sociologue du changement) 
    • Youssef Souidi, doctorant à l’école d’économie de Paris 
    • Asma Benhenda, chargée de recherche à l’ University College London 
    • Marine Guillerm, cheffe du bureau- études sur les
      établissements et l'éducation prioritaire, direction de l'évaluation, de
      la prospective et de la performance (DEPP) 
    • Olivier Monso, chargé d’études à la Direction de
      l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), membre de
      Sciences-Po-CRIS et LIEPP.

    Petite histoire politique des banlieues populaires

    Petite histoire politique des banlieues populaires

    L’histoire récente des banlieues populaires demeure  un terrain en grande partie délaissé et inexploré. Pourtant, ces lieux  concentrent depuis plusieurs décennies tous les débats, toutes les  polémiques, toutes les fractures qui témoignent d’une société française  qui ne sait pas comment aborder ces quartiers de relégation où dominent  la pauvreté et la ségrégation.
    Cet ouvrage s’efforce de décrire et  analyser ce qui s’y est joué durant cette période en abordant de façon  incisive une série de questions : la police, le logement social,  l’islam, la politique de la ville, les politiques conduites dans ces  quartiers. Pour cela, l’auteur s’est appuyé sur des archives locales de  communes emblématiques, des documents pour certains étonnamment souvent  jamais consultés, et sur des entretiens avec des personnages de  l’histoire urbaine récente.

    Revenir sur l’histoire politique de ces quartiers, de  ces villes, de ces banlieues c’est aboutir à ce constat implacable: la  République, dans les banlieues populaires, c’est pour leurs habitants  quarante années d’humiliations sociales.

    Claude Knapik, Président de Batigère – Bâtir pour un monde plus inclusif

    Claude Knapik, Président de Batigère – Bâtir pour un monde plus inclusif

    Dans ce nouveau podcast proposé par Valtus, Claude Knapik, Président du Directoire de Batigère se soumet au jeu de questions-réponses et livre un témoignage fort qui traduit son engagement pour l'inclusion, la mixité sociale et le bien vivre ensemble. À la tête d'une entreprise qui s'impose comme le leader de l'habitat citoyen, il en présente les grandes lignes et aborde la question du logement social en France. Issu d'une formation d'architecte, attaché à l'esprit d'équipe, Claude Knapik transmet des valeurs qui lui sont chères à l'ensemble de ses collaborateurs, tout en misant sur la diversité qui s'impose comme une vraie richesse pour l'entreprise.

    Les prêts d'honneur Icam [Fondation Féron-Vrau]

    Les prêts d'honneur Icam [Fondation Féron-Vrau]

    La Fondation Féron-Vrau fête ses 40 ans ! L'Icam en Mémoire(s) revient sur les temps forts de son histoire et sur la façon dont elle contribue à la vie de l'école.

    Le dispositif le plus emblématique de la Fondation est incontestablement celui des prêts d'honneur. Ils permettent à tous les jeunes qui le souhaitent de poursuivre leurs études à l'Icam, grâce au financement intégral de leurs frais de scolarité. 

    Dans cet épisode, Anne Flautre, directrice des études du Parcours Ouvert à Lille, et Théo, l'un de nos étudiants bénéficiaires, expliquent le rôle essentiel de ces prêts, qui placent tous les élèves sur un pied d'égalité et permettent d'incarner, pleinement, les valeurs de mixité sociale chères à l'Icam.


    Merci à Anne-Fleur Andrle pour sa coopération à cet épisode. 

    Quartier de combat avec Abdoulaye Sissoko & Zakaria Harroussi

    Quartier de combat avec Abdoulaye Sissoko &  Zakaria Harroussi

    Une plongée brutale, sensible et poignante dans l'un des derniers quartiers populaires de Paris. Merci à nos deux auteurs de s'être prêtés au jeu de cette petite conversation, surtout pour leur analyse fine, lucide et intelligente de leur quartier ainsi que sur l'évolution urbaine parisienne. Un témoignage rare et essentiel au regard d'une parole qui occupe trop peu l'espace public. "Quartier de combat, les enfants du 19e", Abdoulaye Sissoko, Zakaria Harroussi chez Denoël 

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