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La semaine dernière, dans l'épisode 50, on a vu que la mode ou plutôt le vêtement était une formidable façon d'aborder l'histoire de nos représentations. Mais évidemment, le vêtement est un médium vivant, en perpétuel changement et qui ne cesse de parler de nous. Par essence, il est notre contemporain ultime. C'est pourquoi travailler à définir une personnalité contemporaine par le vêtement est un exercice extrêmement intéressant qui met en lumière nos codes sociaux à l'œuvre dans le quotidien. Et cet exercice c'est celui que s'est employé à faire Marylin Fitoussi, costume Designer d'Emily in Paris. Cette série feel good En apparence d'une légèreté absolue est en fait un miroir grossissant des incompatibilités, et au contraire des éléments d'émulation entre deux visions de la culture : la vision américaine et française. Marylin a réalisé un vrai travail sociologique pour capturer ces discensions et cette haine/admiration entre deux mondes qui s'affrontent notamment sur la scène mode. Alors sans plus tarder, venez découvrir en détail le travail de costume Designer et ce qui se montre quand Emily in Paris tombe la veste. Bon épisode à tous !

Voici bientôt trois ans que Décousu s'emploie à questionner le monde de la mode et ses évolutions. Evidemment, la question du digital nous a beaucoup occupé, mais la thématique de l'écologie est sans doute la plus urgente. Mais comment peut se développer cette industrie alors que les jeunes générations ont une conscience accrue des problématiques environnementales? Comment penser le futur de la mode en restant fidèle à ses valeurs? C'est ce que nous allons voir aujourd'hui avec Elena Feit, fondatrice de la marque française de "prêt-à-couture" The Ethiquette. Dans ce nouvel épisode, Elena revient en détail sur le processus de création d'une marque : le financement, le business model, la fixation des marges, le sourcing matière et j'en passe. Voilà de quoi offrir une vraie réflexion quant aux nouvelles pratiques entrepreneuriales à mettre en place pour voir une vraie évolution dans le monde de la mode. Alors retrouvez le podcast sur instagram @decousupodcast pour ne manquer aucun épisode!Bon épisode à toutes et tous!

Il suffit d'être un tant soit peu attentif aux tendances actuelles dans la mode pour y lire la nostalgie. L'esthétique y2k bien évidemment, mais aussi et peut-être surtout les années 70-80s. Comme un revival de l'esprit libertaire et des années de créativité sans limite qui ont marqué la fin des trente Glorieuses. Et cette fougue créative a donné naissance au monde la nuit tel que rendu mythique par des lieux tels que le studio 54, le 7 et évidemment : le PALACE. À l'évocation de ce nom, de nostalgie il est éminemment question : le palace aura été le théâtre d'une mixité sociale absurde et sublime, creuset d'une scène artistique révolutionnaire. Alors aujourd'hui, pour Décousu, j'ai le plaisir de vous inviter à réfléchir sur l'impact societal des années palaces et surtout, comprendre pourquoi et comment ont elles ou exister à ce moment. Et pour ce faire, Décousu a le plaisir de recevoir Michel Saloff Coste, un ancien du palace à la carrière artistique et universitaire passionnante. A l'occasion de l'exposition au @mad sur les années 80s jusqu'à 26 avril, Michel revient pour nous sur cette époque suspendue et ensemble nous tentons d'analyser de quelle réalité le palace a-t-il été le nom. Alors prenez 1h pour faire un saut dans le temps, et bon épisode !

Le digital a tout transformé dans notre manière d'aborder l'information et la création. On le voit bien, 3 ans d'écart suffisent à donner une toute nouvelle réalité aux générations qui se succèdent. Et évidemment, la presse est un des secteurs les plus impacté.Qu'en est il alors de la presse de mode ? Si le papier a disparu, impossible de tuer le journalisme de mode qui se construit surtout autour de l'image. Mais comment à été vécu cette transformation par les acteurs du milieu ? Et surtout, comment crée-t-on et pense-t-on un média mode aujourd'hui, à l'ère de l'influence de masse et des images qui courent les une après les autres ? Aujourd'hui pour Décousu, Louise Parent créatrice du média We Are Millenials et influenceuse malgré elle nous raconte comment penser la presse de mode à l'ère du temps qui file, des articles jamais assez courts et des images jamais assez nombreuses. Bon épisode à toutes et à tous !

A quoi ressemble l'intérieur des ateliers de couture ? Si la figure du grand couturier est à elle seule une image d'Épinal contenant un univers fantasmagorique, la couture c'est avant tout le travail des "petites" mains. Et en fin de compte, connaissons nous vraiment les différentes étapes qui donnent vie aux pièces de nos vestiaires ? Sait-on par quelle magie, en partant d'un tissu à plat, on arrive à une composition complexe, parfaitement taillée ? Aujourd'hui, l'atelier Paloma vous ouvre ses portes pour connaître les détails de ce processus bien particulier. Décousu vous emporte à l'intérieur du 19m, le conservatoire des métiers d'art où sont situées les ateliers Paloma : entrez dans un voyage sonore au cœur des savoir-faire. Vous découvrirez les voix de celles et ceux qui œuvrent pour la réalisation de pieces d'exception et la pérennité de métiers séculaires. Vous vous laisserez également porter par le fond sonore de l'atelier, découvrant le bruit de chaque espace, comme si vous y étiez. Les mains des palomettes, ainsi qu'elles et ils se nomment, sont ici à l'œuvre pour vos oreilles. Et pour une plongée complète dans cet univers, vous retrouverez des illustrations de chacun des pôles présentés ainsi que des savoir-faire évoqués sur la page instagram @decousupodcast. Alors sans plus tarder : bon voyage sonore !

La mode est une machine folle qui tourne à la créativité, aux fantasmes, aux inspirations loufoques. Mais cette machine génialement délirante ne tourne pas à vide, et les idées folles des créateurs rencontrent notre réalité et s'incarnent en chefs d'oeuvre bien réels. Par quelle opération passe-t-on d'un rêve délirant à l'éxecution millimetrée d'une pièce de luxe? Evidemment, c'est grâce à la main savante de l'artisan et de la couturière que les lignes du fantasme deviennent le corps du réel. Et aujourd'hui, pour Décousu, nous avons le plaisir de recevoir Robert Mercier, un artisan du cuir qui n'a peur de rien et recherche le combat contre l'impossible. Créateur de sa propre entreprise Gienah, il a entre autres travaillé avec Schiaparelli, Balmain et Loewe, donnant naissance à des créations qui ont marqué durablement les esprits (il est à l'origine d'un nombre conséquent de pièces présentes sur le défilé Jean Paul Gaultier x Olivier Rousteing par exemple). Sans aucune langue de bois, il revient aujourd'hui sur la réalité de son travail : ses merveilles comme ses désillusions et surtout, sur l'amour inconditionnel qu'il porte à la matière. Alors sans plus tarder, bonne écoute !

Depuis sa création, la Haute Couture est à destination des femmes, et l'on a entendu plus d'une fois l'expression " la Femme Dior, la Femme YSL, la Femme Givenchy etc". Mais où sont véritablement les femmes, entendons par là des femmes en chair et en os, et non des fantasmes en drapés ? La mode, si elle est en immense majorité orientée vers la femme depuis le XIXème siècle, ne parle que trop peu des femmes à l'origine de son Histoire. Et pourtant cette Histoire, des femmes l'ont bâti. Comme icônes certes, mais surtout comme créatrices. La question n'est donc pas : où sont les femmes qui ont fait la mode, mais où sont les contemporains qui ne sont pas allés les chercher ? Alors sans aucune prétention d'exhaustivité, voici un épisode qui se veut être une porte entre-ouverte sur un infime morceau de l'histoire de la mode faite par des femmes. Voyez ceci comme une introduction modeste, une invitation à la découverte. Alors sans plus tarder, écoutez le dernier épisode de @decousupodcast accompagné de visuels sur les trois posts instagram dédiés.

La main, l’artisanat est le cœur de la Haute Couture. Folie du détail et goût de l’aspérité singulière comme marque de l’excellence manuelle sont les traits saillants de cet art du vêtement. Au-delà d’une image de marque, au-delà d'un rêve esthète, la couture est d’abord le fait de femmes et d’hommes qui travaillent avec les matières et en font sortir l’irréel rendu possible. Nous avons aujourd'hui le plaisir de recevoir pour Décousu la maquettiste et bijoutière MARINE BILLET, un nom qui vous est peut-être étranger mais dont l’ouevre vous est en revanche très certainement connue. Nous lui devons nombre de créations parmi les plus marquantes de ces années au côté du créateur américian Daniel Roseberry, directeur artistique de la maison de couture Schiaparelli, bientôt agée de 100ans. Mais au-delà des folies superbes du créateur rendues possible par la main de Marine Billet, la créatrice est reine de son propre univers artistique, complexe et fascinant. Alors sans plus tarder, decouvrons l’arrière du décor, le fondement du rêve avec Marine billet.

De plaisir il sera ici question, d’érotisme et de sensualité voire de sexualité. Le corps mis en scène, le corps désiré, le corps fantasmé et magnifié sont autant de prérogatives du vêtement. Couvrir pour mieux déshabiller, du regard ou de ses doigts, ce qui est sûr c’est que la mode a son mot à dire en terme de sédution, et que la représentation du corps comme sculpture de chair esthétisante, désirable et sensuelle sur papier glacé ou sur les podiums se différencie radicalement du regard cru et simpliste d’une nudité prosaïque. Ici il sera question de la place du vêtement dans l’imaginaire érotique, de la place de la sexualité dans l’imaginaire de mode mais également de ce que ces evolutions disent de nous, de nos rapports à soi et à autrui. Le podcast est accompagné d'illustrations que vous pouvez découvrir sur le compte instagram @decousupodcast

La mode est sans doute aujourd'hui un des secteurs les plus problématiques. Tous les enjeux actuels (écologie, éthique, inclusivite et j'en passe) se retrouvent en ce même secteur. Pour autant, il ne faut pas condamner un secteur qui porte toute une économie, économie massive qui permet un rayonnement important, particulièrement pour la France. Car en effet, le pays est communément admis comme celui de la mode par excellence, ce qui lui confère une place importante en terme de représentation culturelle à l'international, assurant ainsi à la France un soft power considérable et solide. Pour autant, qu'en est il de ces considérations à une époque où le monde se structure de manière nouvelle, et quelle place prend la mode dans la géopolitique française, mais surtout à quels enjeux ce secteur doit il faire face pour que la France reste hégémonique ? Nous aborderons ces problèmatiques aujourd'hui avec notre invité très spécial : Pascal Morand, directeur exécutif de la Fédération Française de la Haute couture et de la mode.

La Fashion week, tout le monde en a déjà entendu parler mais pourquoi ça existe ? Ce podcast, tente d'illustrer brièvement l'histoire de la Fashion week, ses cadences, et ses enjeux afin de vous rapprocher de cet univers qui contribue à révéler l'identité de chacun d'entre nous.

La mode sait-elle penser hors d'elle-même? Est-elle ce milieu fermé, secret, royaume de l'entre-soi que l'on se représente aisément? De telles questions sont devenues centrales aujourd'hui, à l'heure où le monde entier se tourne vers le secteur pour lui demander des comptes.Aujourd'hui dans Décousu, j'ai le plaisir de recevoir M.Lucas Delattre, professeur à l'Institut Français de la Mode pour aborder une réflexion complexe mais fertile sur la nécessité d'ouvrir la mode à des réalités qui ne lui sont pas si étrangères... Bonne écoute!

Au fil des épisodes, Décousu vous a ouvert les portes d'un monde feutré et fascinant qui garde et cultive jalousement ses mystères : le monde de la Haute Couture. Au travers d'épisodes documentaires, mais surtout d'interviews réalisées avec des professionnels du secteur, c'est un nouveau visage du monde de la mode qui s'est fait entendre.Mais qu'en est-il lorsque l'on prend du recul ? Le vêtement, medium complexe et symbolique est certes vecteur d'un haut luxe entretenu comme tel, mais le vêtement reste avant tout un bien commun. Si les couturiers prétendent souvent dessiner pour la rue, pour le réel, qu'en est-il de la réciproque?Dans cet épisode, Décousu vous propose de faire descendre l'interview dans la rue et de découvrir en micro-trottoir quels liens le monde "quotidien", "profane" entretient-il avec le vêtement, la mode et enfin la Couture.