Logo

    robertlaffont

    Explore "robertlaffont" with insightful episodes like "159. Laure Murat "Proust, roman familial" (Robert Laffont)", "#4 Serena Giuliano – La romancière italienne qui a su transformer l’inaccessible rêve… en réalité !", "98. Somerset Maugham « Mme la colonelle » avec Vanessa Seward" and "Ep 27 François-Henri Désérable "Un certain Monsieur Piekielny" avec Patrizia Agid Schrank" from podcasts like ""4ème de couverture", "allora", "4ème de couverture" and "4ème de couverture"" and more!

    Episodes (4)

    159. Laure Murat "Proust, roman familial" (Robert Laffont)

    159. Laure Murat "Proust, roman familial" (Robert Laffont)

    Laure Murat "Proust, roman familial" (Robert Laffont)


    Sélection du Prix Goncourt

    Un texte qui médite sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.
    "Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d' À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman.
    J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la Recherche. Et là, ma vie à changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles.
    Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps."


    Musique :  Halévy : « La Juive » «  Rachel Quand du Seigneur »  

    #4 Serena Giuliano – La romancière italienne qui a su transformer l’inaccessible rêve… en réalité !

    #4 Serena Giuliano – La romancière italienne qui a su transformer l’inaccessible rêve… en réalité !

    Dans ce 4ème épisode je vous emmène à la rencontre de la romancière Serena Giuliano.


    A travers ses mots, il y a d’abord, une plongée dans l’Italie du sud, sa région natale. Pour faire
    simple, ses histoires ont des décors de rêve : la Costiera amalfitana, Napoli, ou encore non loin de là... la magnifique île de Procida ! Le temps d’un roman, on embarque pour un voyage en Italie, comme s’y on y était ! 

      

    Mais pas seulement... Ses livres sont aussi de véritables guides de la culture l’italienne : on y apprend des expressions napolitaines qui valent vraiment le détour, on lit en musique avec la playlist 100% italienne des personnages, on y trouve même des adresses de restaus insolites ! Telle une ambassadrice, Serena Giuliano propage avec poésie et esprit la culture italienne en France !


    Preuve que nous avons bien besoin de ces inspirations qui nous viennent du « Bel Paese »...
    plus de 500 000 exemplaires de ses livres se sont déjà vendus, parmi eux : « Ciao Bella », « Mamma Maria », « Luna », « Sarà Perché ti Amo », et le dernier en date « Un coup de soleil » publié en Mars 2023.


    Un joli succès de librairie derrière lequel se cache aussi l’histoire d’une femme qui a su relever des défis à l’image de ses héroïnes, battantes et audacieuses... et si ce n’était pas un hasard ?!


    C’est ce que je vous propose de découvrir... Bell’ascolto !

    • Les inspirations italiennes de Serena :  

    Le village coup de cœur de la côte amalfitaine : Vietri sul Mare !


    Le film « Il Postino » (« Le facteur », Real. Michael Radford, 1994) tourné sur l’île de Procida, avec le célèbre acteur italien Massimo Troisi et Philippe Noiret.


    La saga littéraire « L'Amica Geniale » (« L’amie prodigieuse », 2011-2014) d’Elena Ferrante, et son adaptation en série (2018-2022).


    Le groupe « Ricchi e Poveri » dont deux de leurs chansons ont inspiré les titres de romans de Serena Giuliano : « Sarà Perché ti Amo » et « Mamma Maria ».


    La radio Kiss Kiss Italia pour swinguer sur des mélodies italiennes !

    Instagram : @radiokisskissitalia / www.kisskissitalia.it


    L’auteur Erri De Luca dont les romans (et un, en particulier, « Montedidio », 2001) plongent Serena Giuliano dans le Naples de son enfance.


    Les photographies de Ciro Pipoli qui sait capter à travers son objectif des « instants volés »
    typiquement napolitains ! Instagram : @ciropipoli


    Le dernier restaurant italien découvert en France dont les saveurs transportent Serena Giuliano dans son pays natal : La Prison Dorée à Thionville. 

    Instagram : @laprisondoree / www.laprisondoree.com 

    Adresse : 46 Rue de l'Ancien Hôpital, 57100 Thionville (Tel : 03 82 52 89 17)


    L’objet typiquement italien dont Serena Giuliano ne pourrait se passer : le piment qu’elle porte autour de son cou, un « Cornicello ». Un porte-bonheur qui a donné naissance à une marque : « Sera Bijoux », lancée avec son frère, Raffaele ! Instagram : @serabijoux / www.serabijoux.fr

    • Il mondo de Serena Giuliano :

    Instagram : @serena_giuliano_

    Publiée aux Éditions Robert Laffont / Instagram : @robert_laffont 

      

    Portrait Serena Giuliano : © Amélie Marzouk / Miroirs podcast 

    Instagram : @amelie__marzouk / @miroirspodcast


    Merci à l’Hôtel Mercure Metz Centre pour leur accueil. 

    Adresse : 29 Pl. St Thiébault, 57000 Metz (Tel : 03 87 38 50 50) 

    Instagram : @mercurefr / Site Internet : https://all.accor.com/hotel/1233/index.fr.shtml  


    Conçu, réalisé et présenté par Claire Plantinet  

    Montage & Mixage Générique : François Praud  

    Musique : Happy Clapping Cinematic Score / PaBlikMM / Envato Elements  

    Création visuelle : Thomas Jouffrit  

    Podcast hébergé par Ausha.

    • Contattami, Scrivimi !  

    Suivez allora sur Instagram @allora.lepodcast & Facebook @alloralepodcast !

    Et n’hésitez pas à m’écrire sur les réseaux sociaux ou à l’adresse suivante : alloralepodcast@gmail.com !

    Vous pouvez aussi laisser vos “stelle” ou vos commentaires sur iTunes, Spotify, ApplePodcast, ou GooglePodcast. C’est tellement précieux ! Grazie Mille !  

    98. Somerset Maugham « Mme la colonelle » avec Vanessa Seward

    98. Somerset Maugham « Mme la colonelle » avec Vanessa Seward

    Vanessa Seward "Le guide de la gentlewoman" (JC Lattès 2022)

    Somerset Maugham « Mme la colonelle » ( Pavillons Poche. Robert Laffont  2010)


    Écriture, fragilité du pouvoir, tragédie de l'existence, haine des conventions sont quelques-uns des thèmes qui baignent ces nouvelles, et que Maugham décline dans un style à la fois incisif et empreint d'une grande tendresse. L'Angleterre, bien sûr, l'Europe, mais surtout les voyages et les colonies ont la part belle dans ce recueil, et sont évoqués au travers de portraits au scalpel de ceux qui ont fait le choix des îles.
    On découvre au fil de ces histoires la morale immoraliste de l'auteur, pour qui les mariages légitimes sont souvent boiteux, tandis que les couples socialement mal assemblés sont parfaitement heureux. Ainsi cette nouvelle "Jane" où une veuve vieillissante épouse, au grand dam de son milieu, un jeune homme de vingt-sept ans son cadet et qui se transforme grâce à son "look" lui brisera le coeur quand elle décidera de divorcer. Anticonformisme radical, insolence et légèreté.

    Il est question dans ce recueil de : "Mme la Colonelle", "Jane", "La force des choses", "Le savoir vivre", "l'élan créateur".


    Choix musicaux: Bertrand Burgalat "Paola" et Bryan Ferry  “You go to my head”  

    Ep 27 François-Henri Désérable "Un certain Monsieur Piekielny" avec Patrizia Agid Schrank

    Ep 27  François-Henri Désérable "Un certain Monsieur Piekielny" avec  Patrizia Agid Schrank

    François-Henri Désérable: "Un certain M. Piekielny" (Gallimard 2017)

    Dans "La Promesse de l'aube" Romain Gary invente ce personnage attachant, son voisin lorsqu'il était enfant qui ressemblait à "une souris triste à la barbe roussie par le tabac »" et qui lui disait : «"Quand tu rencontreras de grands personnages, des hommes importants, promets-moi de leur dire : au n° 16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny..." Il faut dire que la mère de Romain Gary avait persuadé tout le monde que son fils allait devenir célèbre.

    François-Henri Désérable va chercher à donner vie à Monsieur Piekielny. Très sérieusement. Il va compulser les archives locales et il lui invente mille épisodes de sa présumée vie. 

    A-t-il vraiment existé ? Quelle était sa vie, qui était-il ? Etait-il vraiment le voisin du petit Roman Kacew ? Et voici que le cerveau du romancier se met en route:. Qui est ce Monsieur Piekielny? N'est-il pas simplement le symbole de la communauté juive disparue de cette partie de l'Europe, éliminée par la Shoah?

    C'est aussi un livre sur le pouvoir de l'imaginaire. « Comment distinguer ce qui relève de la littérature de ce qui n’en est pas ? « Si l’on ne peut trouver de jouissance à lire et relire un livre, disait Oscar Wilde, il n’est d’aucune utilité de le lire même une fois. » 

    choix musicaux : 

    Bob Dylan: "Lay Lady Lay" 

    Mozart: "La Flûte enchantée", Aria de la Reine de la nuit, chanté par Diana Damrau