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    solitaire du figaro

    Explore "solitaire du figaro" with insightful episodes like "Pos. Report #60 avec Benoit Marie et Eric Péron", "Pos. Report #59 avec Imogen Dinham-Price, Damian Foxall et Lalou Roucayrol", "Pos. Report #58 avec Xavier Macaire et Damien Durchon", "Pos. Report #57 avec Mico Bolo et Noël Racine" and "Pos. Report #56 avec Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc​" from podcasts like ""Pos. Report", "Pos. Report", "Pos. Report", "Pos. Report" and "Pos. Report"" and more!

    Episodes (100)

    Pos. Report #60 avec Benoit Marie et Eric Péron

    Pos. Report #60 avec Benoit Marie et Eric Péron

    Ce 60e épisode de Pos. Report est consacré à la classe Ocean Fifty avec deux invités qui, cette année, s’aligneront sur le Pro Sailing Tour : le premier, Benoît Marie, y a déjà participé en partie l’an dernier avec Armel Tripon à la tête du projet The Arch, le second, Eric Péron, va y faire ses débuts cette année et s’apprête à mettre à l’eau son bateau, French Touch Oceans Club, à Port-la-Forêt.

    Benoît Marie commence par raconter comment s’est monté l’an dernier son projet, avec une envie de faire de l’Ocean Fifty qui remonte à sa victoire sur la Mini Transat en 2013 et l’a conduit à se rapprocher de Damien Grimont (entre autres organisateur de The Bridge en 2017 et de The Arch à horizon 2023) pour l’aider à trouver des sponsors. Après l’arrêt de son partenariat avec L’Occitane à l’issue du Vendée Globe 2020, Armel Tripon est venu se greffer au projet, ce qui a permis à Benoît Marie, novice sur le support, d’accélérer son apprentissage auprès de celui qui avait remporté la Route du Rhum 2018 en Multi50 (l’ancien nom des Ocean Fifty).


    Malgré un démâtage lors de l’ultime épreuve du Pro Sailing Tour l’an dernier, les deux marins ont réussi à prendre le départ en novembre de la Transat Jacques Vabre sur leur bateau rebaptisé Les Ptis Doudous, avec une cinquième place à la clé.

    Eric Péron explique quant à lui que son projet d’Ocean Fifty a débuté avant même le lancement du Pro Sailing Tour, qu’il a vu arriver comme « une cerise sur le gâteau », le figariste ayant alors jeté son dévolu sur l’ancien Prince de Bretagne de Lionel Lemonchois (vainqueur de la Route du Rhum 2010) qui a été l’objet d’un gros chantier de transformation, avec notamment l’installation de foils et d’un safran de coque centrale, un changement de mât et de nombreux aménagements ergonomiques.


    Il estime le budget d’une saison en Ocean Fifty « entre 500 000 et 700 000 euros selon ce qu’on met dedans », assumé à 30% par son club de partenaires, French Touch Oceans Club, le reste étant pris en charge pour 2022 par un partenaire-titre qui sera dévoilé en avril.


    Les deux skippers finissent par évoquer leurs programmes respectifs en 2022 avec une mise à l’eau imminente pour le bateau d’Eric Péron, suivie de navigations-tests pour valider les modifications puis d’entraînement avant le départ pour Toulon, où sera donné en mai le départ du Pro Sailing Tour ; Les Ptis Doudous sortira quant à lui de son chantier d’hiver en mars, avant de mettre également le cap vers la Méditerranée, Benoît Marie annonçant que c’est Armel Tripon qui mènera l’Ocean Fifty sur la Route du Rhum. 


    Diffusé le 15 février 2022

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Julien Badoil

    Pos. Report #59 avec Imogen Dinham-Price, Damian Foxall et Lalou Roucayrol

    Pos. Report #59 avec Imogen Dinham-Price, Damian Foxall et Lalou Roucayrol

    A la veille de l’ouverture du premier One Ocean Summit de Brest, ce 59e épisode de Pos. Report se penche sur le développement durable dans la voile de compétition avec trois invités concernés par cette thématique : Imogen Dinham-Price, consultante sur ce sujet pour la classe Imoca, Damian Foxall, manager du programme « sustainability » de l’équipe américaine 11th Hour Racing, et Lalou Roucayrol, dont le chantier Lalou Multi vient de mettre à l’eau un Class40 100% recyclable, Captain Alternance, pour Keni Piperol.

    Nous évoquons d’abord le One Ocean Summit, à laquelle la classe Imoca, Charlie Enright, skipper de 11th Hour Racing Team, et Lalou Roucayrol vont d’ailleurs participer, un « honneur » pour ce dernier, Damian Foxall estimant que c’est l’occasion pour les coureurs et les teams de « montrer leur adhésion » aux sujets liés à la préservation des océans, mais également de « réfléchir à leurs obligations et à leurs devoirs. »

    Tous estiment que même s’il existe une part de « green washing », le développement durable est de plus en plus pris en compte par les marins professionnels, notamment par les plus jeunes, même si quelques pionniers, comme Roland Jourdain, ont montré la voie. Imogen Dinham-Price cite ainsi le rôle moteur joué au sein de l’Imoca par Boris Herrmann ou par 11th Hour Racing qui a mis cette thématique au centre de ses préoccupations.

    Avec une priorité, mesurer l’impact écologique des projets (construction de bateaux, fonctionnement au quotidien…) pour ensuite prendre les mesures les plus adéquates afin de le limiter et le compenser. 11th Hour Racing a ainsi réalisé une analyse de cycle de la vie de la construction de son dernier Imoca, qui a fait apparaître 550 tonnes de CO2 émis, à comparer avec les 340 tonnes mesurés plus de dix ans plus tôt par Roland Jourdain sur un Imoca.

    « C’est l’inverse de ce qu’il faut faire et ça pointe le doigt sur les challenges que nous devons relever », commente Damian Foxall qui explique cette différence importante par les foils (environ 100 tonnes de CO2 émis) et des « bateaux de plus en plus complexes construits avec un mélange de matériaux plus important. »

    Lalou Roucayrol raconte ensuite comment le chantier Lalou Multi a construit Captain Alternance, avec une résine thermoplastique et une mousse recyclables pour un poids et un prix équivalents à un Class40 construit en fibre de verre/époxy, même s’il reconnaît une « prise de risque » quant à la mousse, peu éprouvée en compétition. Il explique également comment les moules ayant servi à la fabrication des bras avant de l’Ocean Fifty Arkema 4 ont été ensuite déconstruits et recyclés.

    Imogen Dinham-Price détaille de son côté les mesures prises par l’Imoca dans la jauge votée en 2021 : incitation à utiliser des matériaux bio-sourcés pour des éléments non-structurels des bateaux, obligation d’une voile « verte » en 2023… Des mesures appréciées par Damian Foxall car « elles laissent aux équipes l’option de faire leurs propres choix. » Nos invités finissent par évoquer le rôle important qu’ont à jouer les classes et les organisateurs de classe pour contribuer à limiter l’impact écologique de la course au large. 


    Diffusé le 8 février 2022

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Julien Badoil

    Pos. Report #58 avec Xavier Macaire et Damien Durchon

    Pos. Report #58 avec Xavier Macaire et Damien Durchon

    Ce 58e épisode de Pos. Report revient sur la huitième édition de la Rorc Transatlantic Race qui s’est achevée la semaine dernière sur l’île de Grenade, avec deux de ses participants : Xavier Macaire, qui faisait partie de l’équipage du Mylus 60 Lady First 3, skippé par Jean-Pierre Dréau, et Damien Durchon, boat captain du maxi Comanche, vainqueur de l’épreuve, en temps réel en monocoque et en temps compensé en IRC.


    Deux marins qui, coïncidence, se sont connus, enfants, sur la plage normande de Coutainville, où ils ont tiré leurs premiers bords en dériveur. Peu connu en France, Damien Durchon raconte le parcours qui l’a conduit à devenir le boat-captain de Comanche, après le rachat du plan VPLP-Verdier fin 2019 par des propriétaires russes. Il détaille également le fonctionnement de l’équipe, avec cinq permanents à l’année qui s’occupent du bateau, basé à La Ciotat, et un équipage composé par l’Australien Mitch Booth.


    Xavier Macaire explique quant à lui comment il a été intégré à l’équipage de Lady First 3, « subtil mélange » entre amateurs de la région de Marseille et professionnels, comme lui et Christopher Pratt, chargés notamment de la navigation et de la performance. L’objectif du propriétaire est en effet de régater à bon niveau « et dans une bonne ambiance » sur des courses au large ou semi-hauturières, comme la Transatlantic Race, le Fastnet ou la Middle Sea Race.


    Nos deux invités racontent leur Transatlantic Race, avec un objectif, rempli, de record de l’épreuve pour Comanche, qui n’avait pas vraiment de concurrents directs, et celui de mener le bateau à bon port tout en étant le plus performant possible pour Lady First 3, 5e en IRC 0.


    Xavier Macaire revient ensuite sur sa Transat Jacques Vabre avec Erwan Le Roux, conclue à la deuxième place en Ocean Fifty sur Koesio, évoquant « un super bilan » -, avant d’expliquer pourquoi il a choisi – projet officiellement annoncé 5 minutes avant l’enregistrement de cet épisode – de se lancer avec son partenaire Groupe Snef en Class40 sur un bateau neuf, Pogo S4 (plan Verdier) construit chez Structures. Damien Durchon conclut en confiant ne pas être tenté plus que ça par la course au large « à la française », même s’il la suit assidûment, notamment Xavier Macaire qu’il en profite pour inviter à venir naviguer sur Comanche. 


    Diffusé le 1er février 2022

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Julien Badoil

    Pos. Report #57 avec Mico Bolo et Noël Racine

    Pos. Report #57 avec Mico Bolo et Noël Racine

    Ce 57e épisode de Pos. Report est consacré à la Transquadra, dont la deuxième étape s’élance samedi de Funchal (Madère) à destination du Marin, en Martinique (2 700 milles), avec 75 bateaux au départ, dont 22 en solitaire. Nos invités : le fondateur et organisateur de l'épreuve, Mico Bolo, et le skipper du JPK 1030 Foggy Dew, Noël Racine, fidèle depuis des années du circuit IRC et qui participe pour la première fois à l’épreuve. Il s'est classé troisième en double (en temps compensé) - aux côtés de Ludovic Sénéchal - de la première étape courue en août dernier (flotte Atlantique, partie de Lorient).


    Mico Bolo commence par revenir sur la genèse de la Transquadra, lancée il y trente ans par des amis du Club nautique hoëdicais qui pensaient à l’origine ne faire qu’une seule édition pour le plaisir de traverser l’Atlantique. Avant que, le succès aidant, l’épreuve ne se développe pour atteindre jusqu’à 90 bateaux participants (80 ont pris le départ de la première étape sur l’édition 2021-2022).


    Noël Racine explique de son côté pourquoi il s’est lancé pour la première fois à l’assaut de la Transquadra : « C’est comme quand on demande aux alpinistes pourquoi l’Everest ? Parce qu’il est là ! » Le Normand a choisi de la courir en double aux côtés d’un marin aguerri, Ludovic Sénéchal, le premier s’occupant surtout de la navigation, le second de mener le bateau. Il raconte également comment il prépare la météo en amont des étapes avec Christian Dumard.


    Il présente ensuite son bateau le JPK 1030, spécialement acheté pour la Transquadra car plus typé large et brise que son précédent, le JPK 1010. Mico Bolo évoque de son côté la véritable « course à l’échalote » à laquelle se livrent les différents chantiers pour tenter de gagner la transat. Une compétition qui concerne aussi les coureurs, de mieux en mieux préparés, presque professionnellement pour certains, même si la course reste réservée aux amateurs. « Dans les années 1990, on avait des concurrents qui pêchaient le thon ! » sourit Mico Bolo.


    Qui parle, pour finir, de l’organisation, assurée par les « chemises rouges », des bénévoles - souvent anciens participants -, et de l’avenir d’une course qui, selon lui, doit « rester stable » car elle est « lourde financièrement, familialement et professionnellement. »


    Diffusé le 25 janvier 2022

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Julien Badoil

    Pos. Report #56 avec Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc​

    Pos. Report #56 avec Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc​

    Ce 56e épisode de Pos. Report reçoit trois invités dont l’objectif est de s’aligner pour la première fois au départ du Vendée Globe en 2024 : Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc.


    Tous commencent par faire leur bilan de la saison 2021 : engagée sur le circuit Figaro Beneteau, Violette Dorange, parle de « mission accomplie », après sa 19e place sur sa deuxième Solitaire ; Tanguy Le Turquais, qui disputait sa cinquième saison en Figaro, se réjouit de son côté de sa deuxième place, avec Corentin Douguet, sur la Transat Concarneau-Saint-Barth, « la grande réussite de la saison », de son podium sur la Solo Guy Cotten, mais confie sa « déception » de sa 14e place sur la Solitaire en raison d’une étape manquée.


    Quant à Louis Duc, il raconte son « année de folie », au cours de laquelle il a réussi à remettre sur pied l’ancien Imoca de Clément Giraud (partiellement détruit dans un incendie avant la Jacques Vabre 2019) avant de s’élancer sur la Jacques Vabre avec Marie Tabarly et une 14e place à la clé. « C’était à la fois inimaginable au lancement du projet d’être au départ de la Jacques Vabre et d’y être compétitif », confie le Normand. Qui a cependant déchanté, puisque son Imoca, mené par une partie son équipe, a démâté lors du convoyage retour, obligeant le skipper à se démener pour faire en sorte qu’il soit ramené à bon port et à trouver un mât de rechange, denrée rare dans un marché sous tension.


    Nos invités détaillent ensuite leurs projets de Vendée Globe respectifs : Violette Dorange, qui a prévu de continuer en Figaro cette année, compte ensuite louer Hubert (ex Yes We Cam !) à Jean Le Cam, qui va l’accompagner sportivement et techniquement au sein d’un « petit collectif » également composé de Benjamin Ferré et d'Eric Bellion. Elle vise un budget annuel de 1,5 million d’euros et se dit « quasi sûre que le projet va partir. » Tanguy Le Turquais, qui a choisi de plaquer le circuit Figaro pour aller au bout de son rêve de Vendée Globe, raconte le montage financier qui lui a permis de racheter Groupe Apicil à Damien Seguin, « une super aubaine », mais aussi l’impression de « sauter de l’avion sans parachute » dans la mesure où il lui faut désormais trouver des partenaires, avec dans le viseur la Route du Rhum cette année.


    Cette problématique d’achat d’un bateau d’occasion a également été au centre des préoccupations de Louis Duc, d’autant qu’il a au départ fait l’acquisition d’une « épave » dont il a financé la reconstruction grâce à un financement participatif de 300 000 euros. Lui aussi vise le Rhum, pour lequel il s’est inscrit très tôt, comme Tanguy Le Turquais, les places étant limitées (25). Nous finissons justement par aborder ces questions de qualification et de course aux milles en vue du Vendée Globe, qui sont pour nos trois invités de vrais sujets de préoccupation. 


    Diffusé le 18 janvier 2022

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Julien Badoil

    Pos. Report #54 avec l'équipe de Tip & Shaft

    Pos. Report #54 avec l'équipe de Tip & Shaft

    Format particulier pour ce 54e et dernier épisode de l’année de Pos. Report, qui est l’occasion de présenter les huit personnes composant aujourd’hui l’équipe de Tip & Shaft et de leur demander quels sont leurs coups de cœur de l’année voile 2021.

    Violette Genot, chargée de contenus et marketing digital, est la première à s’exprimer, confiant avoir particulièrement apprécié le Pro Sailing Tour, nouveau circuit des Ocean Fifty, et son équipage vainqueur, celui de Leyton, mené par Sam Goodchild.

    Marine Guillemot, chargée de projet sur les événements, a quant à elle beaucoup aimé les arrivées successives du Vendée Globe, toujours riches en émotions, elle a d’ailleurs suivi sur l’eau celle du dernier à avoir franchi la ligne, le Finlandais Ari Hussela. Cheffe de projet contenu et marketing digital, Amandine Luce retient avant tout la Solitaire du Figaro, entre domination de Pierre Quiroga et persévérance de ceux qui, chaque année, remettent ça, à l’instar de Xavier Macaire et Alexis Loison.


    Directeur des opérations, Frédéric Chevance a, lui, particulièrement apprécié le profil du skipper allemand Boris Herrmann, 5e du Vendée Globe, il adresse également un coup de cœur « auto-promo » à Sailorz, la plateforme de vidéo à la demande dédiée à la voile de compétition, lancée par Tip & Shaft le 1er décembre.


    Axel Capron, rédacteur en chef de Tip & Shaft, a quant à lui retenu la victoire de Pierre Quiroga sur la Solitaire, pleine de maîtrise, et la Transat Jacques Vabre en Class40, qui a révélé une multitude de talents et de profils différents. Même coup de cœur pour la Class40 chez Pierre-Yves Lautrou, éditeur de Tip & Shaft, qui met en avant l’évolution technologique des bateaux, l’ancien ministe place également en haut de la pile de ses moments forts de l'année l’édition 2021 de la Mini Transat, riche en rebondissements.

    Nous terminons ce tour de table avec Violette Lemercier, cheffe de projet événements, qui, comme Violette Genot, a retenu le Pro Sailing Tour, tout en gardant une affection particulière pour les séries olympiques – elle a navigué à haut niveau en 49er FX -, et notamment la performances de Charline Picon sur les Jeux (médaille d’argent en planche RS:X). 


    Diffusé le 21 décembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #53 club de la presse

    Pos. Report #53 club de la presse

    Ce 53e épisode de Pos. Report spécial club de la presse est l’occasion de faire une rétro de l’année voile 2021 avec nos trois invités, Anne Millet, qui anime le podcast Les dessous de la voile, Frédéric Pelatan, rédacteur en chef du Journal du Nautisme, et Didier Ravon, journaliste pour Voiles & Voiliers et Libération.


    Nous commençons par ouvrir une page Vendée Globe, nos invités étant assez unanimes pour dire que son vainqueur Yannick Bestaven mérite son titre de Marin de l’année et que cette édition aura été « magique » pour reprendre le qualificatif d’Anne Millet. « Le type qui a écrit le scénario est vraiment très fort », ajoute Frédéric Pelatan. Tous évoquent leurs coups de cœur, pour Benjamin Dutreux et Pip Hare (Anne Millet), Louis Burton (Frédéric Pelatan), Didier Ravon adressant un « coup de cœur général » pour un Vendée Globe 2020 « au casting formidable et au scénario de film. »


    Place ensuite à la Coupe de l’America qui a laissé une impression plus mitigée à nos invités : « J’ai trouvé la prouesse technologique extraordinaire, mais je me suis un peu ennuyé », résume Didier Ravon, Anne Millet estimant que la Coupe « devient de plus en plus un entre-soi. » Nous parlons ensuite de course au large, avec la Transat en double Concarneau-Saint-Barth et The Ocean Race Europe, qui a plu à Frédéric Pelatan à la fois pour son parcours et parce qu’il juge « très intéressant que les Imoca soient menés en équipage, ça leur donne une dimension supplémentaire. »

    Nous ouvrons un chapitre olympique, avec un bilan français sur les Jeux de Tokyo (deux médailles d’argent, une de bronze) jugé globalement bon, avec mention spéciale d’Anne Millet pour Charline Picon, « une tenace », Didier Ravon ayant de son côté été bluffé par les performances des marins, français et étrangers, parvenus à conserver leur titre ou leur place sur le podium d’une olympiade à l’autre.


    La seconde partie de la saison a été dominée par les courses au large, avec d’abord la Solitaire du Figaro sur laquelle « a soufflé un vent de jeunesse », selon Anne Millet, à l’image de son vainqueur Pierre Quiroga dont Frédéric Pelatan dit : « Ça faisait un moment qu’on attendait de le voir éclabousser le circuit. »


    Nos trois invités ont tous été assez enthousiasmés par la Transat Jacques Vabre marquée par « la vraie belle victoire de guerriers » (Frédéric Pelatan) de Primonial en Ocean Fifty, le succès attendu du duo Cammas-Caudrelier en Ultime, le premier en Imoca de Thomas Ruyant et la troisième victoire de suite d’Antoine Carpentier (deux en Class40, une en Ocean Fifty). Nous clôturons cet épisode en parlant de la Mini Transat qui a consacré Pierre Le Roy et Hugo Dhallenne.


    Diffusé le 14 décembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #52 avec Yannick Bestaven et Jean-Luc Denéchau

    Pos. Report #52 avec Yannick Bestaven et Jean-Luc Denéchau

    Ce 52e épisode de Pos. Report est consacré au Marin de l’année 2021, dont le nom a été dévoilé lundi soir lors de la Soirée des champions organisée par la Fédération française de voile, Yannick Bestaven. Le vainqueur du Vendée Globe est notre invité, tout comme le président de la FFVoile, Jean-Luc Denéchau.

    Ce dernier commence par expliquer comment se passe l’élection, avec une commission de la fédération qui choisit les nominés, soumis ensuite au vote d’un jury, composé notamment de journalistes et d’anciens lauréats, qui a eu lieu lundi. Le président de la FFVoile raconte que les débats ont été animés, notamment lorsqu’il s’agissait de choisir quelle discipline distinguer, entre voile olympique et course au large, même si, finalement, Yannick Bestaven a fait l’unanimité, élu dès le premier tour du scrutin devant Charline Picon et Nicolas Goyard.


    Le skipper de Maître CoQ revient ensuite sur sa folle journée de lundi, entre remise de l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur à l’Elysée et titre de Marin de l’année, et explique qu’il a été touché par les mots d’Emmanuel Macron qui a mis en valeur son parcours pour en arriver là. Tout comme Jean-Luc Denéchau, il se félicite également que la voile soit ainsi mise à l’honneur et il souligne la performance de sa dauphine, Charline Picon.


    Yannick Bestaven raconte ensuite en quoi sa victoire sur le Vendée Globe a changé sa vie, avec plus de reconnaissance, notamment auprès des jeunes, et des moments forts, comme un vol avec la Patrouille de France, il estime aussi que ce tour du monde lui a permis de « grandir » et revient sur les émotions vécues pendant ses 80 jours de mer.


    Jean-Luc Denéchau met lui aussi en avant l’impact positif du Vendée Globe auprès des jeunes, nous revenons ensuite avec lui sur un autre temps fort de l’année 2021, les Jeux olympiques de Tokyo, dont le président de la Fédération française de voile tire un bilan positif (trois médailles). Un bilan que les équipes de France espèrent meilleur dans trois ans à l’occasion des Jeux de Paris 2024 pour lesquels, explique son président, la FFVoile s’est mise en ordre de marche.


    Yannick Bestaven détaille quant à lui ses prochaines grandes échéances, avec en priorité la Route du Rhum 2022 sur un nouvel Imoca, construit chez CDK dans les moules de 11th Hour Racing-Malama et attendu en juin.


    Diffusé le 7 décembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #51 avec Maxime Sorel, Antoine Mermod et Halvard Mabire

    Pos. Report #51 avec Maxime Sorel, Antoine Mermod et Halvard Mabire

    Ce 51 épisode de Pos. Report est une nouvelle fois consacré à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre et plus précisément aux classes Imoca et Class40, dont les premiers sont arrivés à Fort-de-France entre le jeudi 25 et le lundi 29 novembre. Nos invités sont le skipper du futur Imoca V&B-Monbana-Mayenne, Maxime Sorel, vainqueur de cette Route du Café en 2017 en Class40, et les présidents des classes Imoca et Class40, Antoine Mermod et Halvard Mabire.

    Antoine Mermod, qui revient tout juste de Martinique, commence par raconter le contexte particulier sur place, dans un climat social très tendu, contraignant les marins arrivant de nuit à respecter le couvre-feu nocturne avant d’être accueillis sur le ponton d’honneur.


    Nous évoquons ensuite la course en Imoca et notamment la victoire du tandem Thomas Ruyant/Morgan Lagravière, qui, en plus d’avoir très bien navigué, a bénéficié, selon le président de la classe Imoca, de sa nouvelle version de foils, plus efficace au portant que ceux d’Apivia, ce dernier s’étant montré auparavant dominateur au reaching. Un Apivia que Maxime Sorel, qui en fait actuellement construire un sistership, a particulièrement suivi, même s’il estime que les conditions météo très particulières de cette édition ne permettent pas vraiment de tirer des conclusions techniques.


    Nous évoquons ensuite les performances d’Arkéa Paprec, avec un « vrai soulagement » à l’arrivée, d’après Antoine Mermod, pour Sébastien Simon et l’équipe d’avoir enfin terminé une grande course, d’Intiatives Cœur – Halvard Mabire soulignant le talent du duo Sam Davies/Nicolas Lunven – et de Prysmian Group, premier « petit foiler » à l’arrivée.

    Nous ouvrons ensuite une page Class40, nos trois invités ayant suivi avec passion une transat qui aura été serrée jusqu’au bout avec 17 bateaux sur la ligne en 16 heures. Maxime Sorel, qui a gagné la Jacques Vabre en 2017 avec Antoine Carpentier, vainqueur de sa troisième transat en double consécutive (il s’était imposé en 2019 avec Gilles Lamiré en Ocean Fifty), met en avant le caractère de battant du skipper de Redman, parfaitement complété, selon Halvard Mabire, par Pablo Santurde qui a su canaliser sa fougue.


    Antoine Mermod se montre impressionné par la manière dont les vainqueurs auront su gérer toute la fin de course, avec une meute à leurs trousses, nous évoquons ensuite les bonnes surprises et les différences architecturales, avec notamment des vitesses impressionnantes pour les nouveaux Pogo S4. Des bateaux signés Guillaume Verdier, auteur d’un quasi grand chelem sur cette Jacques Vabre.


    Diffusé le 30 novembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #50 avec Corentin Douguet et Philippe Legros

    Pos. Report #50 avec Corentin Douguet et Philippe Legros

    Ce 50e épisode de Pos. Report est bien évidemment consacré à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, dont les trois premiers Ocean Fifty ont coupé la ligne d’arrivée dans la nuit de lundi à mardi. Nos deux invités sont impliqués l’un comme l’autre sur cette Route du Café, en tant que membres de cellules de routage : Corentin Douguet pour l’Ultime SVR Lazartigue et l’Ocean Fifty Solidaires en Peloton-Arsep, Philippe Legros pour Sodebo Ultim 3.


    Ils commencent d’ailleurs à raconter comment fonctionnaient leurs cellules de routage respectives, composées de Christian Ponthieu et d’un membre tournant de l’équipe de SVR Lazartigue d’un côté, de Thierry Douillard et de l’Australien Will Oxley « pour élargir le champ de vision », chez Sodebo. Nos invités commentent ensuite la victoire de Primonial et le podium en Ocean Fifty, « pas vraiment une surprise » pour Corentin Douguet, Philippe Legros se montrant « ravi pour cette classe qui va émerger au grand jour. »

    Nous passons ensuite aux Ultimes et à la domination du Maxi Edmond de Rothschild qui, pour nos deux experts « est parfaitement logique », tant celui qui était considéré avant le départ comme le grand favori est en avance en termes de « préparation et de raffinement » par rapport à des bateaux plus jeunes. Philippe Legros fait part de la « frustration » qui anime l’équipe de Sodebo suite à l’avarie de flotteur tribord survenue avant Madère, d’autant que Sodebo Ultim 3 s’était montré jusque-là « extrêmement performant en début de vol au portant, dans 14-17 nœuds. »


    Nos deux invités évoquent ensuite la flotte Imoca et la prise de pouvoir de LinkedOut (Thomas Ruyant/Morgan Lagravière), Philippe Legros estimant que la vitesse de ce dernier a fait la différence au portant sur le tronçon entre le Brésil et la Martinique, là où Apivia s’était montré « dominateur voire insolent au reaching. » Nous concluons par la Class40, que Corentin Douguet suit de près, puisqu’il disposera début janvier d’un nouveau Lift 2 (plans Lombard) en vue de la prochaine Route du Rhum. Au vu de « la régate géniale » toujours en cours, le Nantais se dit qu’il a « fait le bon choix d’aller vers la Class40. »


    Diffusé le 23 novembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #49 club de la presse

    Pos. Report #49 club de la presse

    Comme tous les mois, Pos. Report se mue en club de la presse, en recevant trois journalistes pour commenter l’actualité voile du moment. Pour ce 49e épisode, nos invités sont Hélène Cougoule, grand reporter au service des sports de Canal +, Stéfan L'Hermitte, grand reporter à L'Equipe, et François-Xavier de Crécy, rédacteur en chef de Voile Magazine.


    Avec eux, nous commençons par évoquer l’arrivée de la Mini Transat EuroChef et les victoires de Pierre Le Roy en proto et d’Hugo Dhallenne en série (sur deux plans David Raison). François-Xavier de Crécy confie avoir été impressionné par « les moyennes assez dingues » tenues à certains moments par le premier, rappelant par ailleurs que David Raison a « initié un mouvement de fond en repensant le scow », qui commence à toucher également les bateaux de croisière.


    Stéfan L’Hermitte loue de son côté « l’école de la liberté » qu’est la Mini Transat, une épreuve qui continue à accueillir des profils très différents, notamment des étrangers et des femmes, bien plus représentés sur cette course que dans d’autres.


    Nous ouvrons ensuite une page Transat Jacques Vabre en balayant les quatre classes de bateaux. Hélène Cougoule, qui a consacré un épisode de l’émission Intérieur Sport au duo Armel Le Cléac’h/Kevin Escoffier, analyse la performance des deux skippers de Banque Populaire XI, deuxièmes ce mardi, qui « remplissent pour l’instant leur mission », avec « une target toujours devant », à savoir le Maxi Edmond de Rothschild, le favori, qui tient pour l’instant son rang.


    En Imoca, nos trois invités soulignent « la maturité incroyable » d’une classe et de marins qui, pour reprendre les mots d’Hélène Cougoule, ont bénéficié au Havre d’un « effet Vendée Globe assez génial ». Pour eux, la transat donne pour l’instant lieu à « la hiérarchie attendue », avec trois bateaux de tête - LinkedOut, Charal, Apivia - menés par « trois skippers qui ont des revanches à prendre », selon Stéfan L’Hermitte.


    François-Xavier de Crécy évoque ensuite la régate en Ocean Fifty, « une classe en pleine bourre qui rappelle un peu l’Orma », tandis que nous achevons cet épisode par la Class40, qui, pour Stéfan L’Hermitte, « reste une classe assez accessible et réunit un beau mix générationnel, un mouvement qu’il faut encourager. » Hélène Cougoule souligne de son côté la bonne prestation du duo féminin Amélie Grassi/Marie Riou sur La Boulangère Bio, mis à l’eau un mois avant le départ.


    Diffusé le 16 novembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #48 avec Christian Dumard et Hubert Lemonnier

    Pos. Report #48 avec Christian Dumard et Hubert Lemonnier

    Ce 48e épisode de Pos. Report est consacré à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, dont le départ a été donné dimanche, et à la Mini Transat EuroChef, qui est proche du dénouement. Nos invités : le consultant météo des deux courses, Christian Dumard, et Hubert Lemonnier, responsable du dossier direction de course au sein de la classe Imoca.


    L’un comme l’autre commencent par raconter comment ils ont vécu la semaine précédant le départ de la Transat Jacques Vabre, avec un parfum de retrouvailles chez tous les acteurs de la course au large. Hubert Lemonnier commente ensuite le démâtage de Bureau Vallée, qui l’a surpris au vu des conditions que Louis Burton et Davy Beaudart rencontraient alors.


    Christian Dumard détaille la situation météo très inhabituelle à cette époque de l’année dans le golfe de Gascogne avec une dorsale anticyclonique qui s’est mise en place sur un axe sud-ouest/nord-est qui a conduit à un regroupement général dans toutes les classes. La quasi-totalité de la flotte a choisi de la traverser en faisant cap au sud, plutôt que de prendre le risque d’une route à l’ouest qui constituait « un pari à 5-6-7 jours », assez incertain en raison de « la position de petites dépressions mal appréhendée par les modèles météo. »

    Le consultant météo de la Route du Café évoque la suite du programme, avec peu de grandes options stratégiques, mais beaucoup de placement en raison d’une situation d’alizé compliquée au début, ce qui conduit certains routages à conseiller des trajectoires près des côtes africaines.


    Nous ouvrons ensuite une page Mini Transat, Christian Dumard analysant les différentes options de la seconde étape, jugeant qu’en ce qui concerne les protos, le leader Pierre Le Roy « a les choses bien en main » en vue de la victoire d’étape et au général, à un peu plus de trois jours de l’arrivée. La situation est bien plus incertaine en série avec une « homogénéisation de l’alizé » entre nord et sud qui rend le jeu encore très ouvert.


    Diffusé le 9 novembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #47 avec Louis Burton et Fabien Delahaye

    Pos. Report #47 avec Louis Burton et Fabien Delahaye

    Ce 47e épisode de Pos. Report est consacré à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre qui s’élance le dimanche 7 novembre, avec deux marins qui y participeront en Imoca, Louis Burton, skipper de Bureau Vallée, qui sera accompagné de Davy Beaudart, et Fabien Delahaye, co-skipper de MACSF aux côtés d’Isabelle Joschke.


    L’un comme l’autre commencent par raconter comment se passe la semaine avant le départ, entre derniers moments en famille, partie de golf, briefing de l’organisation et étude détaillée de la météo à partir de jeudi. Une météo qui, cette année, aura un parfum de nouveauté, puisque le parcours en Imoca se terminera par un tronçon entre le Brésil et le Martinique, soit un passage dans l’autre sens du Pot-au-noir, différent de celui qu’a connu Louis Burton sur le dernier Vendée Globe, puisqu’il s’agit de faire de l’ouest et non de remonter vers l’Europe.

    Le troisième de la course autour du monde en solitaire revient sur le rachat « en 48 heures » du plan Manuard L’Occitane peu après son arrivée aux Sables d’Olonne et la prise en main d’un bateau très différent de son précédent (l’ancien Banque Populaire VIII), « qui va beaucoup plus vite entre 70 et 130 degrés du vent », mais nécessite de « surveiller en permanence la zone rouge » en raison de la charge pesant sur le gréement.

    Fabien Delahaye explique quant à lui comment il a préparé la Transat Jacques Vabre au cœur d’une saison chargée, puisqu’il a disputé le circuit Figaro, dont la Solitaire (5e place), et évoque les objectifs de MACSF qui, selon lui, va « boxer » dans la catégorie des foilers de génération 2016 ou des bateaux plus anciens mais dotés de grands foils, comme Initiatives Cœur. L’objectif de Louis Burton sera « d’essayer de tenir la dragée haute aux bateaux les plus rapides et de faire en sorte que le bateau finisse sa première transat », le skipper de Bureau Vallée présente par ailleurs son co-skipper, Davy Beaudart, un marin doté « d’un bagage technique colossal. »

    Nos deux invités finissent par parler d’avenir, avec un chantier hivernal d’optimisations pour Bureau Vallée, une page Figaro qui se tourne pour Fabien Delahaye, le Normand souhaitant « basculer sur des bateaux plus gros. » 


    Diffusé le 2 novembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #46 avec Erwan Le Roux et Sam Goodchild

    Pos. Report #46 avec Erwan Le Roux et Sam Goodchild

    Ce 46e épisode de Pos. Report est consacré à la classe Ocean Fifty, à un peu moins de deux semaines du départ de la Transat Jacques Vabre, à laquelle participeront nos deux invités, Erwan Le Roux, à la barre de Koesio, et Sam Goodchild, aux commandes de Leyton.


    Nous commençons par revenir avec eux sur la première édition du Pro Sailing Tour qui s’est achevée en août par la victoire de Leyton. Erwan Le Roux, qui est également président de la classe Ocean Fifty, dresse un bilan « très positif » de cette saison initiale - qui va donner lieu à une série - actuellement en cours de montage, attendue en février 2022 -, annonçant, au passage, que la seconde édition débutera sans doute en mai en Méditerranée pour se terminer en Bretagne. Il se réjouit par ailleurs de voir arriver un huitième acteur en 2022, Eric Péron, et en espère d’autres plus tard, même s’il est aujourd’hui très compliqué de construire de nouveaux bateaux, les chantiers étant tous surchargés.

    Nous ouvrons ensuite une large page Transat Jacques Vabre. Les deux marins présentent leurs bateaux respectifs : un plan VPLP construit chez CDK (mis à l’eau en 2017 sous le nom de Ciela Village), très peu modifié depuis, pour Sam Goodchild ; un autre plan VPLP fabriqué chez Persico et mis à l’eau en 2020 pour Erwan Le Roux qui a mené un important chantier de fiabilisation l’été dernier. Le skipper de Koesio raconte également comment il a trouvé son sponsor, nouvel entrant dans la course au large, qui a privilégié un projet compétitif en Ocean Fifty à un Vendée Globe « en D2 ou D3. »


    Les deux marins expliquent également leurs choix de co-skipper, Aymeric Chappellier, team-manager de Leyton pour l’Anglais, Xavier Macaire pour Erwan Le Roux, et évoquent le plateau de cette Jacques Vabre, très homogène. Ils finissent par parler de leurs objectifs à plus long terme, avec, après la Route du Rhum 2022, une forte envie de Vendée Globe pour Sam Goodchild, et de tour du monde, quel qu’il soit, pour le skipper trinitain.


    Diffusé le 26 octobre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #45 avec Stéphane Névé et Jacques Pelletier

    Pos. Report #45 avec Stéphane Névé et Jacques Pelletier

    Ce 45e épisode de Pos. Report est consacré, une fois n’est pas coutume, au circuit IRC et plus particulièrement à la Middle Sea Race, dont la 42e édition s’élance samedi 23 octobre de La Valette (Malte). Nos deux invités seront sur la ligne de départ, Stéphane Névé à bord du TP52 Paprec Recyclage, Jacques Pelletier à la barre de son proto de 41 pieds sur plans Valer L’Ange de Milon.


    L’un comme l’autre commencent par présenter leur parcours nautique : Jacques Pelletier a beaucoup navigué en solitaire, participant à sept reprises à la Solitaire du Figaro, entre 1979 et 1985, avant de courir la Transquadra puis de se consacrer aux courses en équipage sur le circuit IRC ; Stéphane Névé a, quant à lui, débuté par la planche avant de découvrir l’habitable puis de faire la rencontre de Jean-Luc Petithuguenin, patron de Paprec, avec lequel il a monté un projet sportif qui se poursuit vingt ans plus tard.

    Nos deux invités évoquent également leurs bateaux respectifs, un proto de 12 mètres signé Jacques Valer et construit par Charlie Capelle pour Jacques Pelletier, un TP52 de 2011 pour Stéphane Névé, que l’équipe Paprec a fait évoluer l’hiver dernier pour le typer davantage vers le large, son objectif étant désormais de se consacrer davantage aux courses hauturières qu’aux épreuves de type Grand Prix.


    Ils nous expliquent comment fonctionne la jauge IRC qui permet, via un système de coefficient, « de faire courir les uns contre les autres des bateaux ayant des caractéristiques de dimension et de forme différentes », rappelle Jacques Pelletier. Ce dernier disputera ainsi la Middle Sea Race, à laquelle il a participé une première fois en 2019, en IRC 4, tandis que Paprec Recyclage est inscrit en IRC 1, soit la catégorie qui réunit les plus grandes unités comme le dernier né de 125 pieds Skorpios, mais aussi Comanche ou Rambler, - qui détient toujours le record de l’épreuve (47 heures et 55 minutes).


    Stéphane Névé fait par ailleurs une photographie du circuit des 52 Super Series, auquel l’équipe Paprec participe depuis plusieurs saisons, un circuit très professionnel, sur lequel lui et ses équipiers ont « appris beaucoup de choses », ce qui leur permet de mieux maîtriser leur TP52.


    Nos deux invités finissent par raconter comment ils organisent leur logistique, sachant qu’ils naviguent entre Manche, Atlantique, Méditerranée, mais aussi parfois Caraïbes l’hiver et dans l’hémisphère Sud pour la Sydney-Hobart. 


    Diffusé le 19 octobre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand 

    Pos. Report #44 club de la presse

    Pos. Report #44 club de la presse

    Ce 44e épisode de Pos. Report, spécial club de la presse, évoque l’actualité de la voile de compétition en compagnie de Camille El Bèze, journaliste indépendante, qui travaille notamment pour le site du Vendée Globe, dont elle est rédactrice en chef, ce qui est également le cas de Frédéric Pelatan, par ailleurs rédacteur en chef du Journal du Nautisme, tandis que notre troisième invitée est Laurène Coroller, journaliste pour Voiles & Voiliers.


    Avec cette dernière, qui a suivi le week-end dernier le Spi Ouest-France, nous commençons par parler de la 43e édition de ce traditionnel rendez-vous, décalé, Covid oblige, pour la deuxième année de suite de Pâques à l’automne, et qui aura notamment été marqué par le retour des Figaro, puisque la classe organisait à l’occasion son National équipage, une première sur les Figaro 3. Un National remporté par Pierre Leboucher sur Guyot Environnement, une belle manière pour le skipper de clore un partenariat qui s’achève cette année.


    Deuxième sujet du jour, la Mini Transat EuroChef, dont le dénouement de la première étape a eu lieu en fin de semaine dernière en série, avec la victoire du jeune Allemand Melwin Fink qui, contrairement à la quasi-totalité de la flotte, ne s’est pas abrité en Espagne, d’où l’énorme avance à l’arrivée sur ses deux poursuivants, Christian Kargl et Hugo Dhallenne. Pour nos invités, si la question se pose du « gentlemen’s agreement » au sein de la flotte qui a pu être mal compris, ils soulignent tout de même la très belle performance du vainqueur, qui s’élancera sur la deuxième étape avec une marge très importante, mais une étiquette de favori pas forcément facile à assumer, à 19 ans.


    Nous évoquons ensuite le circuit SailGP, qui faisait escale le week-end dernier à Cadix ; nos invités commentent notamment le remplacement au sein de l’équipe de France de Billy Besson par Quentin Delapierre, que Frédéric Pelatan confie avoir pressenti lorsqu’il s’était rendu cet été sur le Grand Prix du Danemark à Aaarhus, en raison notamment de « l’ambiance tendue » qui régnait entre le skipper et l’Anglais Leigh McMillan, le régleur d’aile.


    Nous terminons par la Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné le 7 novembre du Havre, une édition qui enthousiasme nos trois spécialistes en raison de son plateau – « dans chaque classe, c’est quasiment impossible de faire des pronostics », souligne Laurène Coroller – et de son triple parcours qui fait dire à Camille El Bèze : « Stratégiquement, on va se régaler devant la carto. »


    Diffusé le 12 octobre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #43 avec Ian Lipinski et François Jambou

    Pos. Report #43 avec Ian Lipinski et François Jambou

    Ce 43e épisode de Pos. Report est consacré à la première étape de la Mini Transat EuroChef - dont le podium en proto est connu depuis lundi - et à la Class40. Avec deux invités qui ont chacun remporté la Mini : Ian Lipinski, en 2015 (série) et en 2017 (proto), et François Jambou, qui s’est imposé en proto en 2019. Les deux marins préparent également la Transat Jacques Vabre, le premier à la barre de son plan Raison Crédit Mutuel (avec Julien Pulvé), le second comme co-skipper de Sébastien Audigane sur le Mach 40.3 Entrepreneurs pour la planète.

      

    Nos deux invités commencent par saluer la belle victoire de Tanguy Bouroullec sur la première étape de la Mini Transat, se montrant impressionnés par la façon dont le skipper du Pogo Foiler a réussi à remonter un handicap de 45 milles sur Pierre Le Roy, allant parfois 2 nœuds plus vite. François Jambou souligne également la performance de Fabio Muzzolini, sur un bateau qu’il a mis du temps à apprivoiser, et de la Russe Irinia Gracheva, qui a pris la quatrième place.


    Ils évoquent ensuite la mise à l’abri au nord-ouest de l’Espagne de la quasi-totalité de la flotte le week-end dernier pour laisser passer un gros coup de vent sur la région du Cap Finisterre, estimant que les coureurs avaient dû se mettre d’accord par VHF pour s’arrêter en même temps, ce que n’a peut-être pas compris l’Allemand Melwin Fink. Ce dernier a en effet poursuivi sa route, ce qui explique pourquoi il est aujourd’hui en tête avec une énorme avance sur tous les favoris.


    Nous ouvrons ensuite une page Class40 : les deux skippers racontent comment ils ont préparé la Transat Jacques Vabre, Ian Lipinski détaillant notamment les optimisations faites l’hiver dernier sur Crédit Mutuel qui en font aujourd’hui un bateau bien plus performant au reaching, mais aussi au près. François Jambou explique de son côté que Sébastien Audigane a, comme d’autres, raboté le brion de son Mach 40.3, une optimisation qui, selon Ian Lipinski - qui l’a observée sur le Class40 de Luke Berry - produit « des gains spectaculaires ». Et va peut-être permettre aux bateaux sortis avant les scows de tirer leur épingle du jeu sur la Jacques Vabre, surtout sur un parcours modifié donnant la part belle au VMG.


    Les deux marins évoquent les forces en présence de la transat en double, le succès de la Class40, avec « des bateaux sympas, plus confortables que les Mini et encore maniables » selon Ian Lipinski, avant d’évoquer leur avenir. Pour le skipper de Crédit Mutuel, il passe par la Route du Rhum en 2022 et, peut-être, The Race Around (course autour du monde en quatre étapes) l’année suivante, François Jambou tentant de son côté de monter un projet Figaro, tout en continant d’entraîner des ministes du côté de Concarneau.


    Diffusé le 5 octobre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand 

    Pos. Report #42 avec Kévin Escoffier et Thomas Rouxel

    Pos. Report #42 avec Kévin Escoffier et Thomas Rouxel

    Ce 42e épisode de Pos. Report est consacré à classe Ultim, avec deux invités qui prendront le départ le 7 novembre de la Transat Jacques Vabre : Kevin Escoffier, co-skipper d’Armel Le Cléac’h sur le Maxi Banque Populaire XI, et Thomas Rouxel, qui accompagnera Thomas Coville sur Sodebo Ultim 3.

    Nos deux invités commencent par raconter comment ils ont préparé cette année la transat en double, avec notamment un fonctionnement à quatre sur Sodebo Ultim 3, avec en plus Matthieu Vandame et Corentin Horeau, un dispositif qui permet, selon Thomas Rouxel « d’avoir des regards extérieurs et d’alterner les duos. »


    Kevin Escoffier confie de son côté que la priorité, sur Banque Populaire XI, mis à l’eau fin avril dernier, est tournée vers la fiabilité, en particulier des nombreux systèmes à bord (safrans rétractables, montée et descente des foils, réglage du rake…). L’ancien patron du bureau d’études du Team Banque Populaire détaille les principales différences entre le précédent trimaran, Banque Populaire IX, perdu sur la Route du Rhum 2018, et le dernier sorti, dont le centre de gravité est plus avancé, ce qui lui permet de « naviguer bow down, avec le nez qui pique, afin d’être beaucoup plus stable à la gîte et plus facile. »

    Thomas Rouxel explique de son côté les dernières évolutions sur Sodebo Ultim 3, avec notamment des nouveaux safrans de flotteurs rétractables et plus profonds, « pour gagner en fiabilité et en contrôle. » Les deux marins évoquent également la concurrence, du nouveau SVR Lazartigue, sur lequel, selon Kevin Escoffier, les architectes et l’équipe de MerConcept « ont poussé le curseur aérodynamique très loin », au Maxi Edmond de Rothschild, qu’ils considèrent tous les deux comme le favori de la Transat Jacques Vabre, en passant par Actual Ultim 3, qu’ils estiment capable de tirer son épingle du jeu sur la transat en double.


    Pour finir, Kevin Escoffier évoque son projet Imoca toujours soutenu par PRB, avec un bateau en cours de construction en Angleterre au chantier Carrington qu’il attend à Lorient « pour Noël ». Avec une mise à l’eau au printemps prochain, l’intéressé n’excluant pas de participer à The Ocean Race en plus de la Route du Rhum fin 2022. Thomas Rouxel continuera sans doute de son côté à accompagner Thomas Coville en Ultim, tout en restant attentif à d’autres projets.


    Diffusé le 28 septembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #41 avec Marc Chopin et Jean Lorre

    Pos. Report #41 avec Marc Chopin et Jean Lorre

    Ce 41e épisode de Pos. Report est consacré à la Mini Transat, dont la 23e édition s’élance des Sables d’Olonne le dimanche 26 septembre. Nos deux invités sont le nouvel organisateur, Marc Chopin, et le président de la classe Mini, Jean Lorre, qui a lui-même couru l’édition 2019.


    Marc Chopin commence par se présenter et raconte comment il a créé l’association Les Sables d’Olonne Vendée Course au large qui, depuis plusieurs années, organise plusieurs courses sur les circuits Mini et Figaro, ce qui l’a poussé à postuler à l’organisation de la Mini Transat lorsque celle-ci a fait l’objet d’un nouvel appel à candidatures. « J’ai écrit une véritable lettre d’amour à la classe Mini », explique-t-il. Ce qui lui a valu, en plus de disposer d’un dossier solide, d’être retenu pour trois éditions (2021, 2023 et 2025).


    Il explique ensuite comment il a monté le parcours, des Sables d’Olonne à Saint-François (Guadeloupe), en passant par Santa Cruz de La Palma (Canaries), comment il a trouvé un partenaire-titre, Eurochef – évoquant au passage un budget global de « 1,2-1,3 million d’euros » - mais également comment il a dû gérer certains aléas, entre crise sanitaire aux Antilles et toute récente éruption volcanique sur l’île de La Palma !


    Nos deux invités évoquent le succès de la Mini Transat, avec un nombre record de candidats sur cette édition 2021 qui a conduit l’organisation à ouvrir six places supplémentaires (90 au lieu de 84), Jean Lorre détaillant au passage le parcours qualificatif pour gagner le droit de s’élancer.


    Le président de la classe Mini dresse le profil de ces 90 inscrits – 35 ans de moyenne d’âge –, et un état des lieux des forces en présence, parlant de « jeu très ouvert » tant en proto qu’en série. Interrogé sur le budget d'une participation à la Mini Transat, il donne une fourchette « entre 20 000 et 100 000 euros sur deux ans. »


    Pour finir, Marc Chopin explique comment la ville des Sables d’Olonne, après n’avoir vécu que pour le Vendée Globe, s’ouvre à d’autres courses, il confirme par ailleurs la création d’un centre d’entraînement qui accueillera 14 Mini en 2022 et cherche son entraîneur !


    Diffusé le 21 septembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #40 club de la presse

    Pos. Report #40 club de la presse

    Le 40e épisode de Pos. Report inaugure un nouveau format mensuel « club de la presse » pour évoquer plusieurs sujets d’actualité en compagnie de journalistes spécialisés, en l’occurrence Jacques Guyader (Ouest-France), Olivier Bourbon, journaliste indépendant qui travaille notamment pour Voiles & Voiliers, et Didier Ravon, en charge du suivi des courses chez Voiles & Voiliers, que l'on peut lire aussi dans Libération.

    Nous commençons par parler de la Solitaire du Figaro, avec une quatrième étape partie dimanche qui a d’abord tourné à l’avantage de Tom Dolan, passé en tête au Fastnet avant d’être repris par Xavier Macaire, le leader au général Pierre Quiroga étant à l’affût. Nos invités commentent la domination de ce dernier depuis le début de la 52e édition, Didier Ravon mettant en avant « le bagage technique » du Skipper Macif 2019. Une telle domination qui lui rappelle « Yves Parlier il y a vingt ans », ajoute-t-il.


    Nos trois invités évoquent aussi leurs révélations – Gaston Morvan, premier bizuth, en tête – et leurs déceptions de cette Solitaire – Jacques Guyader s’étonnant notamment de voir Martin Le Pape « avoir du mal à passer un cap ».


    Nous passons ensuite au Grand Prix de France de SailGP à Saint-Tropez, Jacques Guyader, présent sur place, faisant part de ses sentiments sur le circuit : « C’était très impressionnant, mais c’est un spectacle qui n’est pas forcément adapté à tous les publics, parce que ce qui se passe sur l’eau est extrêmement complexe. » Olivier Bourbon analyse les performances en dents de scie des Français dues, selon lui, à un déficit de navigations.

    Les lancements des derniers projets Imoca sont ensuite au centre des discussions, avec des futurs designs qui, selon Olivier Bourbon, « seront sans doute assez différents » de ceux des derniers bateaux du Vendée Globe, ce dernier trouvant intéressant de voir des cabinets comme Farr Yacht Design (Jörg Riechers) et Finot-Conq (Thomas Ruyant) revenir dans le jeu. « Il va y avoir un vrai gros problème » sur le nombre d’inscrits du prochain Vendée Globe, estime Jacques Guyader en constatant l’inflation des projets.


    Les invités de ce premier club de la presse commentent enfin l’annonce le week-end dernier par Charline Picon de son nouveau défi olympique en 49er FX avec Sarah Steyaert. « Elle ne part pas de rien parce qu’elle a une expérience en tactique hallucinante », estime Didier Ravon qui met également en avant la complicité entre les deux navigatrices. 

     

    Diffusé le 17 septembre 2021

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Clovis Tisserand 

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