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    solitaire du figaro

    Explore "solitaire du figaro" with insightful episodes like "Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin", "Pos. Report #152 avec Guillaume Evrard et Gildas Morvan", "[REDIFFUSION] - #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz", "[REDIFFUSION] - #141 avec Morgan Lagravière, Yoann Richomme et Julien Villion" and "Pos. Report #144 avec Lauriane Nolot et Philippe Mourniac" from podcasts like ""Pos. Report", "Pos. Report", "Pos. Report", "Pos. Report" and "Pos. Report"" and more!

    Episodes (100)

    Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin

    Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin

    Ce 155e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui viennent d’être sacrés ensemble champions du monde de 49er à Lanzarote, une grande première pour la France, Erwan Fischer et Clément Péquin.


    L’un comme l’autre commencent par revenir sur leur parcours respectifs, ils racontent également leur rencontre, en 2010, puis comment ils ont décidé de s’associer, à partir de 2018, en vue des Jeux olympiques de Tokyo. Auxquels ils ne participeront pas, devancés par le duo Lucas Rual/Emile Amoros, ce qui les a conduits à pousser encore davantage leur préparation dans tous les détails, notamment au niveau de la préparation mentale.


    Après avoir présenté les spécificités de leur support, le 49er, le Baulois (Erwan Fischer) et le Rochelais (Clément Péquin) détaillent leur deuxième préparation olympique, entre très bons résultats en 2022 (victoire à Palma) et blessures à répétition, notamment pour Clément Péquin, qui a dû faire l’impasse sur le début d’année 2023 pour se faire opérer du genou.


    Malgré cela, grâce à l’intérim assuré par Youenn Bertin, le duo a décroché son billet pour le test-event de Marseille dont il a pris la deuxième place. La fin d’année a été gâchée par un accident de la circulation qui a obligé Erwan Fischer à s’arrêter à son tour, avant de reprendre l’entraînement en décembre et de s'attaquer en janvier à la préparation des championnats du monde de Lanzarote.


    Que les deux marins ont survolés, laissant les triples tenants du titre néerlandais loin derrière eux, ils racontent comment ils ont vécu cet état de grâce. Cette médaille d’or, qui devrait leur assurer le sésame olympique français pour les JO de Paris 2024, fait d’eux des prétendants à la médaille sur le plan d’eau de Marseille, un statut que les deux trentenaires assument volontiers.


    Diffusé le 12 mars 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #152 avec Guillaume Evrard et Gildas Morvan

    Pos. Report #152 avec Guillaume Evrard et Gildas Morvan

    Ce 152e épisode de Pos. Report, une nouvelle fois consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, reçoit Guillaume Evrard, membre de l’équipe de direction de course du tour du monde, et Gildas Morvan, directeur de course, notamment, des 24H Ultim.


    Une fois n’est pas coutume, nous commençons cet épisode en parlant de la queue de flotte, avec un passage du cap Horn attendu d’ici mercredi pour Anthony Marchand et Eric Péron, séparés de moins de 400 milles ce mardi. Un passage assez musclé pour le premier, selon Guillaume Evrard, Gildas Morvan évoquant de son côté le Pacifique compliqué du skipper d’Actual Ultim 3, toujours privé de son foil bâbord. Ce qui devrait le handicaper considérablement dans la remontée de l’Atlantique, d’où un beau duel en perspective avec Eric Péron.


    Duel également pour la deuxième place entre Thomas Coville et Armel Le Cléac’h qui a dû s’arrêter le week-end dernier à Rio pour une double avarie de safran que décrit Guillaume Evrard, ce dernier racontant également l’opération commando menée sur place par le team Banque Populaire.


    Nous évoquons ensuite les différents scénarios de l’arrivée de Charles Caudrelier qui, en raison, d’une grosse dépression balayant l’Atlantique Nord en fin de semaine, devrait s’arrêter aux Açores, nos invités évaluant les différents scénarios, entre escale technique, donc immobilisation d’au moins 24 heures, et mise à l’abri dans l’archipel avec possibilité de repartir dès que le skipper le souhaite.


    En fonction, l’un comme l’autre parlent d’une éventuelle arrivée à Brest dimanche soir ou lundi, celles de Thomas Coville puis d’Armel Le Cléac’h étant attendues entre le 28 février et le 1er mars. Nous finissons par analyser l’impact médiatique d’une course qui, selon Gildas Morvan, aura manqué un peu d’images de bord et d’infos de la part des marins engagés.


    Diffusé le 20 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    [REDIFFUSION] - #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz

    [REDIFFUSION] - #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz

    En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Pos.Report les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 9 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

    Coupe de l’America, SailGP et voile olympique au programme de ce 105e épisode de Pos. report qui reçoit Quentin Delapierre, skipper de l’équipe de France de SailGP et du futur AC75 du défi français Orient Express Team, présenté le jeudi 2 février à Paris, et Aloïse Retornaz, qui, en plus du circuit SailGP et de sa préparation olympique en 470 pour les Jeux de Paris 2024, participera en septembre 2024 à Barcelone à la toute première Women’s America’s Cup, également sous les couleurs d’Orient Express Team. 

    Nous commençons par évoquer “l’affaire Clarisse Crémer”, Aloïse Retornaz confiant que “c’est décevant d’en arriver là”, elle qui a été indirectement concernée par ce sujet de la maternité des sportives de haut niveau, puisque sa coéquipière en 470 en vue des Jeux de Tokyo, Camille Lecointre, s’était arrêtée quelques mois au début de leur préparation olympique. “La Fédération française de voile s’était à l’époque préparée à ça, il y avait eu beaucoup d’échanges.” 

    Nous ouvrons ensuite une large page Coupe de l’America, nos deux invités racontant comment ils ont vécu de l’intérieur la naissance du défi Orient Express Team, porté par le duo Stéphane Kandler/Bruno Dubois. Quentin Delapierre souligne “l’abnégation” dont a fait preuve le premier pour aller chercher Orient Express, marque du groupe Accor, et explique que Bruno Dubois lui a confirmé après le Grand Prix SailGP de Dubaï, qu’il serait le skipper du défi tricolore. “Les résultats de l’équipe de France de SailGP ont joué en ma faveur.” 

    Aloïse Retornaz détaille quant à elle comment elle a monté un projet féminin avec une autre spécialiste de 470, Paola Amar, l’objectif dans les semaines à venir étant de monter un équipage pour s'aligner sur des circuits "volants", ce qui nécessite de trouver des partenaires complémentaires. L’une comme l’autre évoquent les échéances à venir, avec, en attendant la livraison, l’été prochain, de l’AC40 qui servira de base d’entraînement, un travail sur simulateur déjà commencé, grâce à l’outil développé par Benjamin Muyl, "chief designer" du défi. 
    Place ensuite à SailGP, Quentin Delapierre revient sur le dernier Grand Prix de Singapour dont la France a pris la 8e place - “On n’a pas été bons” - avant de se projeter sur les trois derniers Grands Prix de la saison, l’objectif étant pour la France de se qualifier pour la “Super finale” à trois de San Francisco début mai. Aloïse Retornaz parle pour finir de sa préparation olympique avec Hippolyte Machetti, avec de nombreuses sessions d’entraînement cet hiver aux Canaries et un grand objectif cette année, le test-event de Marseille en juillet.


    Première diffusion le 07 février 2023
    Rediffusé le 2 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    [REDIFFUSION] - #141 avec Morgan Lagravière, Yoann Richomme et Julien Villion

    [REDIFFUSION] - #141 avec Morgan Lagravière, Yoann Richomme et Julien Villion

    En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Pos.Report les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 9 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

    Nous commençons par évoquer le report du départ, initialement prévu le 29 octobre, que Yoann Richomme a par exemple appris le matin en arrivant au ponton, et les neuf jours d’attente jusqu’au véritable coup d’envoi, le 6 novembre. Morgan Lagravière explique le décalage à l’est de For People dans le golfe de Gascogne par une volonté de jouer un rôle “d’influenceur” et d’emmener la flotte vers la route sud.

    Une trajectoire qui n’a pas payé dans un premier temps, puisque Charal a pris les commandes. Il a ensuite fallu faire un choix entre cette route sud, plus longue, et une route proche de l’orthodromie, plus courte mais plus engagée, pour laquelle seuls Teamwork.net et Groupe Dubreuil ont opté dans un premier temps. Julien Villion revient longuement sur cette décision, Yoann Richomme explique pourquoi, de son côté, il a été au sud.

    Les deux marins racontent ensuite comment ils ont vécu leurs routes respectives, avec quelques dépressions à passer pour Julien Villion, des vitesses au-delà des polaires du bateau dans l’alizé pour Yoann Richomme, finalement arrivé deuxième derrière For People, tandis que Teamwork.net a pris la sixième place. Place désormais à Retour à La Base pour le skipper de Paprec Arkéa, avec un gros enjeu de qualification pour le Vendée Globe, Julien Villion va quant à lui officier au sein de la cellule de routage du Maxi Edmond de Rothschild pour l’Arkea Ultim Challenge-Brest. 

    Première diffusion le 21 novembre 2023

    Rediffusé le 26 décembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #144 avec Lauriane Nolot et Philippe Mourniac

    Pos. Report #144 avec Lauriane Nolot et Philippe Mourniac

    Ce 144e épisode de Pos. report reçoit celle qui a été élue vendredi 8 décembre Marin de l’Année, Lauriane Nolot, spécialiste de Formula Kite, et le directeur de l’équipe de France de voile olympique, Philippe Mourniac.


    Lauriane Nolot commence par raconter l’émotion qu’elle a ressentie en apprenant son élection sur la scène de l’Olympia, un trophée de Marin de l'Année qu’elle espérait, mais auquel elle ne s’attendait pas forcément, compte tenu de la concurrence, notamment des coureurs au large. Trophée mérité, selon Philippe Mourniac, qui rappelle le palmarès de la kiteuse tricolore, “qui a tout gagné”, dont le test-event de Marseille et les championnats du monde World Sailing de La Haye.


    La championne du monde 2023 raconte ensuite comment, après avoir déjà pratiqué l’équitation, elle s’est mise au kite puis au kitefoil, poussée par son père et son frère, et comment elle a progressé au point de taper dans l’oeil de l’entraîneure de l’équipe de France, Ariane Imbert.


    Philippe Mourniac explique de son côté comment, après les Jeux de Tokyo - il entraînait les 470 jusque-là - il a découvert la densité du kite tricolore et comment fonctionne le collectif français, dans lequel se mélangent filles et garçons. Lauriane Nolot détaille le support, les qualités physiques qu’il nécessite et les formats de compétition, elle revient ensuite sur son année exceptionnelle 2023, due, selon elle, à un hiver d’entraînement particulièrement réussi.


    Après un bilan général de l’année 2023 par le directeur de l’équipe de France, nous finissons par nous projeter vers cette saison 2024, Lauriane Nolot confiant qu’elle est avant tout concentrée sur sa sélection pour les Jeux, pas encore officielle. Il sera alors temps de passer à 100% en mode JO ! 


    Diffusé le 12 décembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Cécile Andrieu, du Mini à l’Ultim

    Cécile Andrieu, du Mini à l’Ultim

    Née à Paris, Cécile Andrieu a grandi à La Rochelle, entourée d’un père, Daniel, illustre architecte naval, et d’une mère navigatrice, qui compte notamment deux participations à la Solitaire du Figaro et plusieurs transats à son actif. Elle se rêvait ambassadrice, journaliste ou avocate, elle aura finalement travaillé, après ses études (Sciences Po Bordeaux notamment), chez Business France, parcourant la planète pour faire rayonner la France. Parallèlement, elle continue de naviguer en IRC et en match racing, et peu à peu, la mer prend le dessus, le Mini 6.50 en particulier. « J’étais à la fin d’un cycle professionnel dans lequel j’avais beaucoup donné, au fond de moi, je me disais : « Tu sais naviguer, c’est un outil génial pour vivre des aventures ». Et la Mini s’y prête tellement ».


    Elle dispute ainsi la Mini en 2021, dont elle termine 13e en série. Juste avant de partir, elle reçoit un appel de François Gabart qui lui propose le poste de team manager de l’Ultim SVR Lazartigue. « J’ai cru qu’il m’appelait pour que je lui recommande des noms ! » A son retour, elle ouvre donc une nouvelle page, déménage en Bretagne et « fait sa place dans une équipe soudée qui se connait depuis des années ». A presque 35 ans, en plus de son poste de team manager, elle est directrice des projets course au large de MerConcept, œuvrant notamment pour plus de mixité au sein de l’écurie de François Gabart et dans la course au large au général. « Au sein de l’équipe, ça nous tient à cœur que ce cet univers ressemble plus à la société en général. Un des axes de développement est de favoriser l’accès des femmes au monde de la course au large, on a un rôle à jouer. »


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 18 octobre 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Chloé Le Bars, l’art de bien faire les choses

    Chloé Le Bars, l’art de bien faire les choses

    A 25 ans Chloé Le Bars vient d’en finir avec sa deuxième Solitaire du Figaro Paprec, dont elle a pris la 13e place. Elle était l’une des cinq femmes engagées dans cette édition 2023 et fait partie de cette nouvelle génération de navigatrices qui monte. “Les femmes ont complètement leur place dans ce milieu, évidemment, et je reconnais que j’ai de la chance d’être de cette génération qui voit les choses avancer”, confie-t-elle.


    Avant de se lancer au large, elle était kiné, parce que, dit-elle, “c’était très important pour moi de poursuivre mes études, d’avoir ce bagage-là”. Elle était également navigatrice dans l’âme, avec un beau parcours en voile légère, qui l’a notamment conduite à un titre de championne de France espoir en Laser.


    Et puis elle s’est lancée le pari de disputer la Mini Transat en 2021, qu’elle a préparée entre ses patients et son bateau , bricolant aux pauses déjeuner et naviguant les week-end. Elle finira à la 29e place en série, estimant, à propos de cette expérience : “On apprend beaucoup sur soi.”

    Dans la foulée, elle postule au Challenge Région Bretagne-CMB Océane, sélection réservée aux jeunes femmes, et est retenue, consacrant dès lors entièrement sa vie à la voile et à la compétition. Aimant “que les choses soient bien faites”, elle prend le temps pour progresser, s’entourant notamment de Ronan Treussart ou d’Hugo Dhallenne, avec lequel elle a disputé cette année la Transat Paprec (6e place).


    Ses références ? Sam Davies - “Je me souviens d’elle sur Roxy ; forcément quand on est petite fille, on s’identifie” - et Yoann Richomme, dont elle dit : “ll est vraiment fort dans tout ce qu’il fait, j’aimerais atteindre un jour ce niveau-là.”


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 4 octobre 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #133 avec Yann Chateau

    Pos. Report #133 avec Yann Chateau

    Ce 133e épisode revient sur l’édition 2023 de la Solitaire du Figaro Paprec en compagnie de son directeur de course, Yann  Chateau.


    Ce dernier raconte comment se trace le parcours d’une Solitaire, sa volonté étant qu’il soit le plus “ouvert” possible pour encourager le jeu des options. Nous entrons ensuite dans le détail de la 54e édition, étape par étape, Yann Chateau expliquant où, à chaque fois, s’est jouée la victoire.


    Il revient ensuite longuement sur les “cas” Benoît Tuduri et Pierre Daniellot, coupables d’avoir téléchargé des fichiers météo en mer, ce qui est formellement interdit et leur a valu d’être exclu de la course, expliquant comment des suspicions ont mené à l’étude par le jury de l’ordinateur de bord de tous les concurrents, ce qui a permis de découvrir le pot aux roses.

     
    Le directeur de course, qui sera dans un mois adjoint de Francis Le Goff pour la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre, poursuit en commentant la victoire finale de Corentin Horeau, “méritée”, et en parlant de ses révélations, citant Hugo Dhallenne et Julie Simon. Pour finir, il évoque la 55e édition et notamment la nouveauté, L’Etape by La Solitaire, destinée à rendre plus accessible et à désacraliser cette Solitaire du Figaro Paprec. 



    Diffusé le 26 septembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #129 avec Kito de Pavant

    Pos. Report #129 avec Kito de Pavant

    Ce 129e épisode reçoit Kito de Pavant, qui vient de remporter en Class40 l’édition 2023 de la Palermo-Montecarlo, complétant ainsi un grand chelem cette saison sur les courses qu’il a disputées en Méditerranée, puisqu’il s’est auparavant imposé à bord de Made in Midi sur la Porquerolle's Race, la Paprec 600, la Giraglia et la Massilia Cup Offshore  !

    L’occasion pour le skipper languedocien d’évoquer le trophée méditerranéen en Class40 qu’il souhaiterait voir se développer davantage, regrettant notamment que certains skippers italiens préfèrent aller naviguer en Atlantique ou Manche. Il nous parle ensuite de la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre, à laquelle il va participer pour la douzième fois consécutive, la cinquième en Class40, aux côtés du chirurgien urologue Bertrand Guillonneau, à bord de Movember, Pogo S4 signé Guillaume Verdier.


    Pour finir, Kito de Pavant nous livre un scoop : le parcours de la future course méditerranéenne à l’organisation de laquelle il travaille depuis plusieurs années, avec départ de Port-Camargue, passage par les îles grecques et arrivée au Maroc. Une épreuve prévue à l’automne 2024 ouverte aux Class40 et Ocean Fifty. 


    Diffusé le 29 août 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #128 avec Elodie Bonafous et Alexis Loison

    Pos. Report #128 avec Elodie Bonafous et Alexis Loison

    Ce 128e consacré à la Solitaire du Figaro Paprec, dont le départ est donné le dimanche 27 août de Caen, reçoit deux de ses 33 participants, Elodie Bonafous, skipper de Quéguiner-La Vie en rose, et Alexis Loison, qui participera pour la 17e fois à la course à bord de Groupe Réel. 


    Ce dernier explique d’ailleurs pourquoi, après une année de pause, il a décidé de revenir sur la Solitaire. Tous les deux racontent le lien très fort qui les unit à cette course à nulle autre pareille, avant de détailler comment ils ont préparé ce rendez-vous et d'évoquer leurs ambitions et le parcours - trois grandes étapes de plus de 600 milles - de cette 54e édition. 


    Ils finissent par se projeter sur la suite de la saison, avec la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre au programme pour Alexis Loison en Class40 aux côtés de Nicolas Jossier sur le Mach 40/5 La Manche-Evidence Nautique, encore du Figaro pour Elodie Bonafous qui, dans le même temps, continue à travailler sur son projet Imoca à horizon 2025, dévoilé en juin dernier.


    Diffusé le 22 août 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #120 avec Erwan Le Roux, Thibaut Vauchel-Camus et Pierre Quiroga

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #120 avec Erwan Le Roux, Thibaut Vauchel-Camus et Pierre Quiroga

    Chaque mardi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Pos Report qui ont marqué la saison. Un dernier volet consacré au Pro Sailing Tour, remporté par Koesio (Erwan Le Roux) devant Solidaires en Peloton-Arsep (Thibaut Vauchel-Camus) et Viabilis (Pierre Quiroga). Les trois skippers sont justement nos invités. Écoutez-les dans Pos Report #120, enregistré le 6 décembre 2022.



    Pierre Quiroga, qui a été sélectionné en mars par l’écurie malouine BE Racing pour prendre la barre de Viabilis (ex Leyton), raconte d’abord comment il a rapidement dû prendre en main le trimaran et ses repères dans un environnement nouveau pour lui, Thibaut Vauchel Camus détaille la course contre la montre l’hiver dernier pour remettre en état Solidaires en Peloton-Arsep après son démâtage lors de la Route du Rhum 2022. Il a d’ailleurs participé au Pro Sailing Tour avec un mât prêté par BE Racing, en attendant son nouveau. 


    Les trois marins expliquent ensuite comment ils ont constitué leurs équipages respectifs pour la saison 3 du circuit, nous rentrons ensuite avec eux dans le détail des trois étapes. Une première entre La Seyne-sur-Mer terminée en match race entre Koesio et Viabilis, une seconde, entre Corse et Sardaigne, une nouvelle fois dominée par Koesio. 


    Avant un Final Rush mouvementé de 1650 milles à destination de Brest, entre vents forts en Méditerranée, rencontre avec des orques, avarie de chariot de grand-voile pour Viabilis contraint d’effectuer un pit-stop à Vigo, conditions musclées au cap Finisterre et traversée du golfe de Gascogne dans du vent fort au près, la victoire revenant à l’équipage de Thibaut Vauchel-Camus. 


    Les trois invités dressent ensuite le bilan de ce Pro Sailing Tour, dont le format a dû être revu à la baisse cette saison pour des questions budgétaires, ils évoquent enfin la suite du programme, avec dès cette semaine un parcours Saint-Nazaire-Saint-Malo dans le cadre de The Arch, puis la saison 2024, entre Pro Sailing Tour et nouvelle Route des Terre-Neuvas.

    Première diffusion le 30 mai 2023 

    Rediffusé le 15 août 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #119 avec Loïs Berrehar, Gaston Morvan et Pauline Courtois

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #119 avec Loïs Berrehar, Gaston Morvan et Pauline Courtois

    Chaque mardi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Pos Report qui ont marqué la saison. Troisième volet sur la Transat Paprec, courue pour la première fois en double mixte, en compagnie de Loïs Berrehar (vainqueur avec Charlotte Yven sur Skipper Macif), Gaston Morvan (deuxième avec Anne-Claire Le Berre à bord de Région Bretagne-CMB Performance), et Pauline Courtois (troisième sur Mutuelle Bleue avec Corentin Horeau). Écoutez-les dans Pos Report #119, enregistré le 23 mai 2023.



    Après avoir commenté  leurs résultats respectifs, ils reviennent trois semaines en arrière, expliquant chacun dans quel état d’esprit ils étaient au départ de Concarneau le 30 avril, avec pour Pauline Courtois quelques interrogations sur la durée, elle qui n’avait jusqu’ici pas passé plus de deux nuits en mer. Interrogations vite levées, en raison de l’intensité de la course, les bateaux de tête ayant passé une grande partie des 3 890 milles très proches les uns des autres.


    Nos invités déroulent le fil de la course, avec une descente vers les Canaries en trois phases, puis un passage à La Palma redouté car souvent très venté, ce qui avait été le cas il y a deux ans. Pas de grande stratégie par la suite, mais des petits coups, comme celui tenté avec succès par Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre, que le premier explique. Il raconte ensuite le choc avec un ofni ayant endommagé un safran et son choix assumé de continuer, malgré les doutes de sa co-skipper.


    Ils finissent par évoquer le sprint final, favorable finalement au duo de Skipper Macif en raison d’un coup de la dernière chance tenté par Loïs Berrehar qui s'avérera payant. Au moment de tirer le bilan de cette première transat courue en double mixte, nos trois invités l’estiment très positif, Pauline Courtois ayant visiblement apprécié le jeu du large, même si son avenir proche passe par du match-racing et la première Coupe de l’America féminine.


    Première diffusion le 23 mai 2023 

    Rediffusé le 8 août 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #98 avec Jean-Baptiste Bernaz et Guillaume Chiellino

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #98 avec Jean-Baptiste Bernaz et Guillaume Chiellino

    Chaque mardi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Pos Report qui ont marqué la saison. Premier volet avec le marin de l’année 2022, alias Jean-Baptiste Bernaz, le lasériste premier champion du monde français de l’histoire, et le directeur technique national de la Fédération française de voile, Guillaume Chiellino. Écoutez-les dans Pos Report #98, enregistré le 6 décembre 2022.



    Ce 98e épisode de Pos. Report reçoit celui qui a été élu vendredi 2 décembre Marin de l’Année 2022, Jean-Baptiste Bernaz, premier champion du monde français de l’histoire en Laser (ILCA 7, l’appellation officielle), en mai dernier au Mexique, et le directeur technique national de la Fédération française de voile, Guillaume Chiellino.


    Ce dernier, qui faisait partie du jury du Marin de l’Année, explique que les débats ont été intenses, avec un vote serré entre Jean-Baptiste Bernaz, pour “son titre historique”, derrière lequel il courait depuis des années (il avait été vice-champion du monde en 2016), et Charles Caudrelier, récent vainqueur de la Route du Rhum, “un exploit remarquable.”


    Finalement, à une voix près, le jury a désigné Jean-Baptiste Bernaz, “une vraie surprise” pour lui dans la mesure où il n’avait pas été prévenu avant, et une récompense dont il se dit très honoré, tant il a à coeur de “marquer son sport”. Le marin originaire de Sainte-Maxime revient ensuite sur son championnat du monde au Mexique, confiant : “C’était plus une victoire sur moi-même que sur les autres.” Avant de mettre en avant le travail réalisé en amont, mais également pendant la compétition, avec son nouveau coach, Nicolas Le Berre, “la tête froide” du duo qu’ils forment.


    Dans la foulée de son titre, il a été sacré champion du monde militaire match-racing à Brest, a remporté les Jeux Méditerranéens en ILCA 7 avant de signer une belle campagne estivale, de nouveau en match-racing, sur quatre épreuves américaines du World Match racing Tour, ce qui lui vaut d’être invité du 13 au 18 décembre pour la grande finale à Sydney.


    Guillaume Chiellino explique que la direction technique nationale et le directeur de l’équipe de France, Philippe Mourniac, encouragent les spécialistes de l’olympisme à s’ouvrir à d’autres supports, ce qui ne peut que les enrichir, à condition dans le même temps de “faire le volume nécessaire” dans leurs séries respectives. Il dresse par ailleurs le bilan de l’année olympique, qu’il juge “excellent” avec quatre médailles sur les championnats du monde, pour Jean-Baptiste Bernaz, Lauriane Nolot (argent, kite), Axel Mazella (bronze, kite) et le duo Camille Lecointre/Jérémie Mion (bronze, 470).


    Le DTN évoque la saison à venir avec une grande priorité, le test-event olympique de Marseille sur le plan d’eau des Jeux (9-16 juillet). “C’est capital de montrer qu’on est les meilleurs à un an des Jeux, il faut que notre équipe de France fasse peur.” Jean-Baptiste Bernaz explique qu’il a organisé sa préparation en fonction de ce rendez-vous, il s’installera ainsi à Marseille au retour de Sydney, “l’objectif est de se sentir à la maison”, confie-t-il.


    Guillaume Chiellino conclut en évoquant l’objectif de Paris 2024 : “Trois médailles comme à Rio et Tokyo, c’est déjà vraiment beau, si on peut améliorer un peu ce score, on va le faire, on travaille pour ça, l’objectif est aussi que l’on puisse jouer dans les dix disciplines.”


    Première diffusion le 6 décembre 2022 

    Rediffusé le 25 juillet 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #126 avec Guillaume Pirouelle, Basile Bourgnon et Eric Péron

    Pos. Report #126 avec Guillaume Pirouelle, Basile Bourgnon et Eric Péron

    Ce 126e épisode est consacré au Tour de Bretagne à la voile, dont l’édition 2023 s’est achevée le 9 juillet à Quiberon, avec trois invités, Guillaume Pirouelle, vainqueur de l’épreuve sur Région Normandie avec Alexis Loison, Basile Bourgnon, qui a pris la deuxième place à bord d’Edenred avec Corentin Horeau, et Eric Péron, qui accompagnait Gaston Morvan sur Région Bretagne-Crédit Mutuel de Bretagne Performance, 10e au général final, mais vainqueur des deux dernières manches. 


    Tous les trois refont le match de ce Tour de Bretagne qui a vu Edenred prendre les commandes à mi-parcours, avant de les céder avant la dernière manche à Région Normandie. Nos invités évoquent également la suite de leur saison, avec la Solitaire du Figaro puis la Transat Jacques Vabre en Class40 pour Basile Bourgnon (avec Manu Le Roch) et Guillaume Pirouelle (avec Cédric Chateau), peut-être en Ocean Fifty pour Eric Péron qui se laisse encore une semaine pour essayer de convaincre un partenaire de l’accompagner sur l’Arkea Ultim Challenge-Brest.


    Cet épisode est proposé par Harken.


    Diffusé le 11 juillet 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #122 avec Benjamin Dutreux et Benjamin Schwartz

    Pos. Report #122 avec Benjamin Dutreux et Benjamin Schwartz

    Ce 122e épisode est consacré à The Ocean Race avant le départ le 15 juin de la septième et dernière étape entre La Haye et Gênes, avec deux marins qui seront de la partie, Benjamin Dutreux, skipper de Guyot Environnement-Team Europe, et Benjamin Schwartz, à la barre de Holcim-PRB.


    Ce dernier explique d’abord comment il a pris le relais au dernier moment de Kevin Escoffier aux commandes de l’Imoca suisse avec un équipage remodelé, tandis que le premier détaille le défi technique, logistique et financier auquel a dû faire face l’équipe de Guyot Environnement-Team Europe pour être au départ de la sixième étape à Aarhus.


    Une étape que les deux marins racontent, avec notamment un passage mémorable dans le fjord de Kiel devant des milliers de personnes, puis un finish qui a tourné de peu à l’avantage de 11th Hour Racing Team devant Holcim-PRB et Team Malizia. Benjamin Schwartz termine en présentant les enjeux de la dernière étape vers Gênes.  


    Diffusé le 13 juin 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #120 avec Erwan Le Roux, Thibaut Vauchel-Camus et Pierre Quiroga

    Pos. Report #120 avec Erwan Le Roux, Thibaut Vauchel-Camus et Pierre Quiroga

    Ce 120e épisode est consacré au Pro Sailing Tour, qui s’est terminé lundi 29 mai à Brest par le postlogue et a été remporté par Koesio (Erwan Le Roux) devant Solidaires en Peloton-Arsep (Thibaut Vauchel-Camus) et Viabilis (Pierre Quiroga). Les trois skippers sont justement nos invités. 


    Pierre Quiroga, qui a été sélectionné en mars par l’écurie malouine BE Racing pour prendre la barre de Viabilis (ex Leyton), raconte d’abord comment il a rapidement dû prendre en main le trimaran et ses repères dans un environnement nouveau pour lui, Thibaut Vauchel Camus détaille la course contre la montre l’hiver dernier pour remettre en état Solidaires en Peloton-Arsep après son démâtage lors de la Route du Rhum 2022. Il a d’ailleurs participé au Pro Sailing Tour avec un mât prêté par BE Racing, en attendant son nouveau. 


    Les trois marins expliquent ensuite comment ils ont constitué leurs équipages respectifs pour la saison 3 du circuit, nous rentrons ensuite avec eux dans le détail des trois étapes. Une première entre La Seyne-sur-Mer terminée en match race entre Koesio et Viabilis, une seconde, entre Corse et Sardaigne, une nouvelle fois dominée par Koesio. 


    Avant un Final Rush mouvementé de 1650 milles à destination de Brest, entre vents forts en Méditerranée, rencontre avec des orques, avarie de chariot de grand-voile pour Viabilis contraint d’effectuer un pit-stop à Vigo, conditions musclées au cap Finisterre et traversée du golfe de Gascogne dans du vent fort au près, la victoire revenant à l’équipage de Thibaut Vauchel-Camus. 


    Les trois invités dressent ensuite le bilan de ce Pro Sailing Tour, dont le format a dû être revu à la baisse cette saison pour des questions budgétaires, ils évoquent enfin la suite du programme, avec dès cette semaine un parcours Saint-Nazaire-Saint-Malo dans le cadre de The Arch, puis la saison 2024, entre Pro Sailing Tour et nouvelle Route des Terre-Neuvas.

    Diffusé le 30 mai 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #119 avec Loïs Berrehar, Gaston Morvan et Pauline Courtois

    Pos. Report #119 avec Loïs Berrehar, Gaston Morvan et Pauline Courtois

    Ce 119e épisode refait le match de la Transat Paprec, pour la première fois courue en double mixte, en compagnie de trois skippers ayant terminé sur les trois premières marches du podium, Loïs Berrehar vainqueur avec Charlotte Yven sur Skipper Macif, Gaston Morvan, deuxième avec Anne-Claire Le Berre à bord de Région Bretagne-CMB Performance, et Pauline Courtois, troisième sur Mutuelle Bleue avec Corentin Horeau. 


    Après avoir commenté  leurs résultats respectifs, ils reviennent trois semaines en arrière, expliquant chacun dans quel état d’esprit ils étaient au départ de Concarneau le 30 avril, avec pour Pauline Courtois quelques interrogations sur la durée, elle qui n’avait jusqu’ici pas passé plus de deux nuits en mer. Interrogations vite levées, en raison de l’intensité de la course, les bateaux de tête ayant passé une grande partie des 3 890 milles très proches les uns des autres.


    Nos invités déroulent le fil de la course, avec une descente vers les Canaries en trois phases, puis un passage à La Palma redouté car souvent très venté, ce qui avait été le cas il y a deux ans. Pas de grande stratégie par la suite, mais des petits coups, comme celui tenté avec succès par Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre, que le premier explique. Il raconte ensuite le choc avec un ofni ayant endommagé un safran et son choix assumé de continuer, malgré les doutes de sa co-skipper.


    Ils finissent par évoquer le sprint final, favorable finalement au duo de Skipper Macif en raison d’un coup de la dernière chance tenté par Loïs Berrehar qui s'avérera payant. Au moment de tirer le bilan de cette première transat courue en double mixte, nos trois invités l’estiment très positif, Pauline Courtois ayant visiblement apprécié le jeu du large, même si son avenir proche passe par du match-racing et la première Coupe de l’America féminine.

    Diffusé le 23 mai 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #116 avec Camille Bertel, Violette Dorange et Sophie Faguet

    Pos. Report #116 avec Camille Bertel, Violette Dorange et Sophie Faguet

    Ce 116e épisode est consacré à la Transat Papec dont le départ sera donné le 30 avril et à laquelle participent les trois invitées, Camille Bertel (Cap Ingelec), qui sera accompagnée de Pierre Leboucher, Violette Dorange, co-skipper de Basile Bourgnon sur Edenred, et Sophie Faguet, qui secondera Guillaume Pirouelle sur Région Normandie. 


    Toutes trois commencent par revenir sur le prologue, le challenge Alex Picot, disputé dimanche, qu’elles considèrent comme “une bonne mise en jambes”, Violette Dorange précisant au passage que “ça porte malheur” de le gagner, dans le sens où le vainqueur du prologue (en l’occurrence le duo Loïs Berrehar/Charlotte Yven) ne gagne quasiment jamais la course qui suit. 


    Camille Bertel raconte son parcours, confiant, toute jeune, avoir toujours eu “le Vendée Globe en ligne de mire”, inspirée par Ellen MacArthur, et avoir très vite pris conscience qu’il y avait “des étapes à respecter” pour y arriver, dont le circuit Figaro, qu’elle découvre cette année après être passée par la case Mini Transat en proto. 


    Violette Dorange revient sur sa première expérience il y a deux ans sur la transat en double aux côtés d’Alan Roberts, avec un départ raté mais une belle remontée (9e place finale) et “des journées entières à enlever les sargasses” prises dans les appendices. 


    Chacune raconte comment s’est formé son duo sur la Transat Paprec : Sophie Faguet a d’abord été contactée par Basile Bourgnon, avant finalement de devoir faire le choix, “hyper difficile”, entre Gaston Morvan et Guillaume Pirouelle ; Camille Bertel, en tant que skipper, reconnaît avoir eu l’embarras du choix et opté pour un marin ayant “l’expérience du Figaro et de la Transat”, en l’occurrence Pierre Leboucher ; Violette Dorange a eu “beaucoup de propositions” et accepté celle de Basile Bourgnon, parce que, dit-elle, “j’aime beaucoup l'esprit de son projet.” 


    Toutes trois commentent ensuite le grand changement de cette édition, le format mixte obligatoire. “C’est génial d’offrir l’opportunité aux filles de faire cette transat, même si c’est dommage d’être obligé d’en passer par là”, estime Sophie Faguet, là où Violette Dorange se réjouit parce que cela permet de “révéler de nouveaux profils”. Elles racontent ensuite leur préparation et le fonctionnement à bord, évoquent le plateau et leurs objectifs, chacune présentant les atouts du duo qu’elles forment avec leurs co-skippers respectifs. 


    Pour finir, nos trois invitées parlent de la suite de leur saison : Sophie Faguet retournera vite en métropole pour des essais en Imoca qui pourraient déboucher sur une Transat Jacques Vabre, Violette Dorange poursuit son rêve de Vendée Globe avec la mise à l’eau de son Imoca en juillet et deux transats en fin d’année, Camille Bertel est engagée deux ans en Figaro et se verrait bien faire encore deux ans de plus dans la foulée.


    Diffusé le 25 avril  2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #115 avec Sébastien Delasnerie et Damien Guillou

    Pos. Report #115 avec Sébastien Delasnerie et Damien Guillou

    Ce 115e épisode est consacré à la Golden Globe Race 2022, en compagnie de son directeur de course, Sébastien Delasnerie, et de Damien Guillou, qui a participé à cette deuxième édition sous les couleurs de PRB mais a été contraint de jeter l’éponge au Cap.


    Le directeur de course commence par faire un point de situation après 225 jours de course, avec un duel pour la victoire à un peu plus de 1 000 milles de l’arrivée aux Sables d’Olonne entre la Sud-Africaine Kirsten Neuschäfer et l’Indien Abhilash Tomy. Duel perturbé, comme sur le dernier Vendée Globe, par le jeu des compensations liées aux malheurs de Tapio Lehtinen dans l’Indien (35 heures en faveur de la première, 12 heures pour le second), mais aussi par le Britannique Simon Curwen qui pourrait bien couper la ligne en tête, mais ne pas gagner la course. Il a en effet été reversé en Chichester Class pour s’être arrêté au Chili. “Ce n’est pas impossible qu’il arrive le premier, ça va peut-être brouiller le message pour le grand public, mais le règlement est très clair”, explique Sébastien Delasnerie, qui salue “la remontada” de Simon Curwen et prévoit une ETA des premiers le dernier week-end d’avril.

    Damien Guillou a bien l’intention d’y être, “par respect pour les concurrents”, lui qui explique que même s’il a eu une longue coupure de 55 jours puisqu’il a ramené son bateau par la mer après son abandon au Cap, il a continué à suivre la Golden Globe Race avec passion. Il revient par ailleurs sur les raisons qui l’ont poussé à jeter l’éponge après un peu plus de deux mois de course, en l'occurrence des ennuis répétés avec son régulateur d’allure. D’où une “grosse déception”, d’autant que, après avoir dû rebrousser chemin une première fois aux Sables pour repartir avec six jours de retard sur la flotte, il était revenu au contact, “prêt à l'attaque” sur un “bateau en parfait état”.


    Sébastien Delasnerie explique que les avaries les plus fréquentes ont été justement liées aux régulateurs d’allure, il raconte également le sauvetage récent, le lundi de Pâques, de l’Anglais Ian Herbert-Jones, secouru par un bateau de pêche taïwanais au large de l’Argentine. Un des moments chauds pour la direction de course, qui a dû également gérer la récupération dans l’Indien de Tapio Lehtinen, dont le bateau “a coulé en 5 minutes”.


    Damien Guillou évoque ensuite l’avenir, n’écartant pas une participation à la troisième édition de la Golden Globe Race, lui qui confie ne pas avoir souffert de la solitude. “La seule chose qui m’a dérangé, c’est de ne pas avoir du tout des nouvelles de mes enfants”. En attendant la prochaine édition, il va participer à bord de Pen Duick VI, mené par Marie Tabarly, aux deux premières étapes de l’Ocean Globe Race, “revival” de la première Whitbread, dont le départ sera donné le 10 septembre de Southampton. Et dont le directeur de course sera encore Sébastien Delasnerie, qui annonce un plateau de 15 bateaux, dont 5 ayant participé à l’une des trois premières éditions de la Whitbread. 


    Diffusé le 18 avril  2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #114 avec Kevin Escoffier et Sam Davies

    Pos. Report #114 avec Kevin Escoffier et Sam Davies

    Ce 114e épisode refait le match de la troisième étape de The Ocean Race, la plus longue de l’histoire de la course autour du monde en équipage (12 750 milles), en compagnie de Kevin Escoffier, skipper de Holcim-PRB, deuxième de cette étape et leader au classement général, et de Sam Davies, qui faisait partie de l’équipage de Biotherm, quatrième de l’étape et au général. 


    Cette dernière évoque une étape “épique”, mal débutée par Biotherm, contraint de retourner au port après un planté lors du parcours préliminaire au Cap, couru, selon Kevin Escoffier, “dans des conditions qu’on n’accepte pas dans nos courses en France”, Holcim-PRB ayant fait une pointe à 38-39 noeuds ! D’où des consignes de prudence pour l’équipage mené par le Malouin qui va cependant très vite s’échapper à la faveur des avaries de ses concurrents et d’un meilleur positionnement à l’avant d’une dépression. 


    Ce qui lui a permis de compter presque 600 milles de marge après quelques jours de course, “une avance conséquente que nous n’avons pas pu concrétiser par la suite, en partie à cause de la limite des glaces”, explique Kevin Escoffier, tout de même passé en tête à la scoring gate de Tasmanie, où étaient attribués la moitié des points de l’étape. En effet, Biotherm, 11th Hour Racing Team et Malizia Seaexplorer ont peu à peu comblé leur retard, Sam Davies confiant une “légère frustration” de passer la scoring gate en quatrième position, en raison d’un léger déficit de vitesse par rapport à ses concurrents. 


    Kevin Escoffier détaille ensuite les conditions dans lesquelles Holcim-PRB a battu le record des 24 heures (595 milles contre 539 auparavant), évoquant une “meilleure heure à 27,8 noeuds de moyenne” et estimant que le record en monocoque de Comanche (618 milles) aurait pu être battu à l’occasion, mais n’était pas l’objectif de son équipage. Sam Davies raconte une traversée du Pacifique assez calme avec une zone de molle à l’avant de la flotte agissant “comme la safety-car en Formule 1” et avait pour conséquence de sans cesse regrouper la flotte, au point qu’elle a parfois eu l’impression “d’être en stage d’entraînement à Port-la-Forêt”, avec les quatre bateaux à vue. 


    Finalement, Malizia Seaexplorer et Holcim-PRB sont parvenus à creuser un petit écart quand le vent a forci juste avant le Horn, Kevin Escoffier estimant que le plan VPLP de Boris Herrmann a “un petit plus dans les conditions de mer plus solides”. Les deux marins racontent leur passage du cap Horn, le troisième pour le Malouin, le quatrième pour Sam Davies, qui explique que “la fête a été vite gâchée” sur Biotherm, privé d’aériens et obligé de finir l’étape sans indication de direction et de force du vent. Le bateau de Paul Meilhat va ensuite subir une casse de foil après une collision avec un ofni, ce qui ne l’empêchera pas de menacer dans les derniers milles de l’étape 11th Hour Racing Team, lui aussi handicapé. 


    Kevin Escoffier raconte de son côté une fin d’étape au cours de laquelle les deux bateaux de tête ont “enchaîné les dépressions”, dont une dernière dans laquelle, suite à un problème électronique, Holcim-PRB a connu deux départs à l’abattée et cassé des lattes, ce qui a permis à Malizia-Seaexplorer de creuser un petit écart et de l’emporter à Itajai. “C’est la seule phase un peu frustrante” de l’étape, estime le skipper, cependant très satisfait de la terminer avec 9 points, comme Team Malizia, et de rester solidement installé en tête du général. “Tout est encore à faire”, modère le Malouin qui dévoile au passage la composition de son équipage pour la quatrième étape. The Ocean Race est terminé pour Sam Davies qui va retrouver la semaine prochaine son Imoca Initiatives Coeur avec une rentrée programmée début mai sur la Guyader Bermudes 1000 Race.


    Diffusé le 11 avril  2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

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