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    transat jacques vabre

    Explore "transat jacques vabre" with insightful episodes like "Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin", "Louise Cervera, l'année des premières", "Pos. Report #154 avec Philippe Legros", "Aloïse Retornaz, des Jeux à la Coupe" and "Pos. Report #152 avec Guillaume Evrard et Gildas Morvan" from podcasts like ""Pos. Report", "Navigantes", "Pos. Report", "Navigantes" and "Pos. Report"" and more!

    Episodes (100)

    Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin

    Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin

    Ce 155e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui viennent d’être sacrés ensemble champions du monde de 49er à Lanzarote, une grande première pour la France, Erwan Fischer et Clément Péquin.


    L’un comme l’autre commencent par revenir sur leur parcours respectifs, ils racontent également leur rencontre, en 2010, puis comment ils ont décidé de s’associer, à partir de 2018, en vue des Jeux olympiques de Tokyo. Auxquels ils ne participeront pas, devancés par le duo Lucas Rual/Emile Amoros, ce qui les a conduits à pousser encore davantage leur préparation dans tous les détails, notamment au niveau de la préparation mentale.


    Après avoir présenté les spécificités de leur support, le 49er, le Baulois (Erwan Fischer) et le Rochelais (Clément Péquin) détaillent leur deuxième préparation olympique, entre très bons résultats en 2022 (victoire à Palma) et blessures à répétition, notamment pour Clément Péquin, qui a dû faire l’impasse sur le début d’année 2023 pour se faire opérer du genou.


    Malgré cela, grâce à l’intérim assuré par Youenn Bertin, le duo a décroché son billet pour le test-event de Marseille dont il a pris la deuxième place. La fin d’année a été gâchée par un accident de la circulation qui a obligé Erwan Fischer à s’arrêter à son tour, avant de reprendre l’entraînement en décembre et de s'attaquer en janvier à la préparation des championnats du monde de Lanzarote.


    Que les deux marins ont survolés, laissant les triples tenants du titre néerlandais loin derrière eux, ils racontent comment ils ont vécu cet état de grâce. Cette médaille d’or, qui devrait leur assurer le sésame olympique français pour les JO de Paris 2024, fait d’eux des prétendants à la médaille sur le plan d’eau de Marseille, un statut que les deux trentenaires assument volontiers.


    Diffusé le 12 mars 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Louise Cervera, l'année des premières

    Louise Cervera, l'année des premières

    A bientôt 26 ans, Louise Cervera s’offre des premières : elle a en effet été la première athlète française sélectionnée en voile pour les Jeux olympiques de Paris 2024, en ILCA 6. Elle disputera par conséquent ses premiers JO, elle qui avait eu un avant-goût de ce que représentait cette compétition en étant partenaire d’entraînement de Marie Bolou lors des Jeux de Tokyo. « J’ai adoré cette expérience, je ne me suis jamais sentie dans l’ombre de Marie, elle m’a associée à tout, tout le temps. »


    Pour la première fois également, Louise Cervera est montée sur un podium européen, en l’occurrence la médaille de bronze des championnats d’Europe disputés à Athènes, quelques semaines après avoir mis le sésame olympique dans sa poche. Elle le dit, « ce n’est qu’une étape », et la spécialiste d’ILCA 6 (ex Laser Radial) n’a pas vraiment eu le temps de rester sur son petit nuage, concentrée sur l’objectif à venir, fin juillet sur le plan d’eau de Marseille.


    Licenciée au YC de Mandelieu, Louise connaît la Méditerranée par cœur, l’aime au plus profond d’elle-même, tout comme la voile et la compétition, au point de confier : « Plusieurs jours sans naviguer, c’est une torture. » Parallèlement, elle a tracé sa route en faisant un DUT de génie mécanique et productique, avant d’étudier à l’INSA de Lyon, l’objectif qu’elle s’était fixé. Elle mène de front deux projets exigeants et ça tombe bien, la lasériste n’aime pas quand c’est facile…


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 6 mars 2024

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #154 avec Philippe Legros

    Pos. Report #154 avec Philippe Legros

    Ce 154e épisode de Pos. Report reçoit un invité unique, Philippe Legros, membre de la cellule de routage de Thomas Coville sur l’Arkea Ultim Challenge-Brest, pour en décrypter le tour du monde du skipper de Sodebo Ultim 3, arrivé à la deuxième place le jeudi 29 février, après un peu plus de 53 jours de mer.


    Il commence par expliquer comment a été constituée la cellule de routage et son fonctionnement, avec lui et Dominic Vittet dans une maison spécialement louée pour l’occasion, à Ploemeur, et Will Oxley à distance chez lui, en Australie. Il raconte avoir vécu “H24” au rythme de la course, sans même avoir pris le temps de lire un livre ou de regarder un film, avec des échanges continus avec Thomas Coville et un rythme bien plus intense que sur un record.


    Nous refaisons ensuite le match de cet Arkea Ultim Challenge-Brest, avec, dès le départ, des interrogations sur le rythme à tenir dans les premiers jours, mais également une projection vers le premier front après Madère, qui s’est avéré un premier gros tournant, puisque Charles Caudrelier et Tom Laperche se sont échappés, devant Thomas Coville, sorti épuisé de cet épisode, et Armel Le Cléac’h.


    Philippe Legros détaille ensuite l’entrée dans les mers du Sud, qui voit le skipper de Sodebo Ultim 3 tout tenter pour rester dans le même système météo que ses devanciers, la première sérieuse avarie sur le système de descente de foil tribord peu avant Bonne-Espérance, puis un Indien particulièrement éprouvant pour Thomas Coville qui va s’arrêter à Hobart, au sud de la Tasmanie.


    Reparti dans des conditions difficiles pour ne pas laisser s'échapper Armel Le Cléac’h, alors deuxième, le skipper va passer le cap Horn quelques heures derrière Banque Populaire XI qui va finalement faire une seconde escale technique au Brésil, permettant à Thomas Coville de s’emparer définitivement de la deuxième place. Pour finalement couper la ligne le jeudi 29 février, au grand soulagement de Philippe Legros, qui a alors senti “quelques kilos en moins sur ses épaules”.


    Diffusé le 5 mars 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Aloïse Retornaz, des Jeux à la Coupe

    Aloïse Retornaz, des Jeux à la Coupe

    Depuis quinze ans, Aloïse Retornaz navigue au plus haut niveau, avec en point d’orgue une médaille de bronze en 470 aux Jeux olympiques de Tokyo avec Camille Lecointre. "C’était beaucoup d’émotion. Le fait d’avoir partagé ensuite cette histoire avec mon entourage ou dans ldes écoles, c’était un cadeau. J’espère que ça a inspiré les petites filles", dit-elle.


    Poussée dès son plus jeune âge à la voile par un papa et deux sœurs férus de ce sport, elle s’est découvert une âme de compétitrice à 9 ans. Depuis, Aloïse n’a plus lâché, tout en poursuivant un cursus scolaire et universitaire, ce qui lui vaut d’être diplômée de l’école d’ingénieur des hautes technologies et du numérique de Rennes. Et lui permet de trouver un équilibre : "Quand on est en compétition aux quatre coins de la planète, on peut être vite coupé du monde réel".


    L’an dernier, elle a dû stopper sa préparation olympique pour les Jeux de Paris en 470 mixte, "un choix un peu contraint", commente celle qui fut élue marin de l’année 2019 avec Camille Lecointre. En parallèle, elle a initié un projet avec Paola Amar en vue de la première Women America’s Cup de l’histoire, à l’automne 2024 à Barcelone, en démarchant des sponsors et en se rapprochant de Stephan Kandler, cofondateur du défi Orient express Racing Team.


    Ce qui lui vaut aujourd’hui de faire partie des neuf navigatrices sélectionnées pour représenter la France, à sa grande satisfaction : "Je crois que j’ai rêvé devant la Coupe de l’America avant les Jeux Olympiques", sourit-elle.  A 30 ans, Aloïse Retornaz va accomplir ce rêve, consciente de vivre un moment charnière pour ce qui est de la mixité dans la société, et dans la voile en particulier.


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 21 février 2024

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #152 avec Guillaume Evrard et Gildas Morvan

    Pos. Report #152 avec Guillaume Evrard et Gildas Morvan

    Ce 152e épisode de Pos. Report, une nouvelle fois consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, reçoit Guillaume Evrard, membre de l’équipe de direction de course du tour du monde, et Gildas Morvan, directeur de course, notamment, des 24H Ultim.


    Une fois n’est pas coutume, nous commençons cet épisode en parlant de la queue de flotte, avec un passage du cap Horn attendu d’ici mercredi pour Anthony Marchand et Eric Péron, séparés de moins de 400 milles ce mardi. Un passage assez musclé pour le premier, selon Guillaume Evrard, Gildas Morvan évoquant de son côté le Pacifique compliqué du skipper d’Actual Ultim 3, toujours privé de son foil bâbord. Ce qui devrait le handicaper considérablement dans la remontée de l’Atlantique, d’où un beau duel en perspective avec Eric Péron.


    Duel également pour la deuxième place entre Thomas Coville et Armel Le Cléac’h qui a dû s’arrêter le week-end dernier à Rio pour une double avarie de safran que décrit Guillaume Evrard, ce dernier racontant également l’opération commando menée sur place par le team Banque Populaire.


    Nous évoquons ensuite les différents scénarios de l’arrivée de Charles Caudrelier qui, en raison, d’une grosse dépression balayant l’Atlantique Nord en fin de semaine, devrait s’arrêter aux Açores, nos invités évaluant les différents scénarios, entre escale technique, donc immobilisation d’au moins 24 heures, et mise à l’abri dans l’archipel avec possibilité de repartir dès que le skipper le souhaite.


    En fonction, l’un comme l’autre parlent d’une éventuelle arrivée à Brest dimanche soir ou lundi, celles de Thomas Coville puis d’Armel Le Cléac’h étant attendues entre le 28 février et le 1er mars. Nous finissons par analyser l’impact médiatique d’une course qui, selon Gildas Morvan, aura manqué un peu d’images de bord et d’infos de la part des marins engagés.


    Diffusé le 20 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #151 avec Yann Eliès et Emmanuel Bachellerie

    Pos. Report #151 avec Yann Eliès et Emmanuel Bachellerie

    Ce 151e épisode de Pos. Report reçoit Yann Eliès, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et de la Transat Jacques Vabre, qui sera en juillet directeur de course du Tour Voile, et Emmanuel Bachellerie, ancien délégué général de la classe Ultim, aujourd’hui organisateur de courses, avec sa société Ultim Sailing, dont le Tour Voile, la nouvelle Niji 40’ et le Trophée Banque Populaire Grand Ouest.


    Nous démarrons par un chapitre consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest que nos deux invités suivent avec passion, rappelant que si le côté régate est un peu mis de côté en raison des écarts séparant les cinq marins encore en course (à l’exception d’Armel Le Cléac’h et Thomas Coville, assez proches), il ne faut surtout pas minimiser la performance des marins sur cette première édition “réussie”, selon Yann Eliès.


    Ce dernier évoque notamment la performance du leader, Charles Caudrelier, et imagine bien, derrière lui, un Armel Le Cléac’h le couteau entre les dents dans la remontée de l’Atlantique Sud, qui pourrait lui être plus favorable. Emmanuel Bachellerie commente quant à lui le parcours d’Eric Péron à bord d’Adagio, bateau qui est la propriété d’Ultim Sailing.


    Yann Eliès raconte ensuite comment, à l’issue de la Transat Jacques Vabre 2021, il a décidé de se tourner vers la direction de course, au point d’avoir été nommé cette année directeur de course du Tour Voile. Une édition 2024 du Tour Voile, disputé depuis l’an dernier en Figaro Beneteau 3, qu’Emmanuel Bachellerie nous présente. Ce dernier évoque ensuite deux autres courses organisées cette année par Ultim Sailing, le Trophée Banque Populaire Grand Ouest en mai (en double, en Figaro 3) et la Niji 40’, nouvelle transat en triple en Class40 entre Belle-Ile et Marie-Galante (départ le 7 avril).


    Yann Eliès termine en parlant de son programme de l’année, entre direction de course, donc, mais aussi coaching avec le pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt en Figaro et Imoca, et navigations en Figaro (Trophée BPGO), Class40 et peut-être Ocean Fifty sur la Route des Terre-Neuvas.


    Diffusé le 13 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Alizée Vauquelin, la globe-trotteuse

    Alizée Vauquelin, la globe-trotteuse

    A 30 ans, Alizée Vauquelin n’a jamais eu peur d’emprunter plusieurs chemins. Diplômée de l’école d’architecture et paysage de Bordeaux avec un mémoire sur les villes connectées, elle bifurque vers l’architecture navale. La voile fait partie de son ADN familial, à force de croisières en famille dès l’enfance, “même quand il faisait froid l'hiver à La Rochelle”.


    Cette Bordelaise débute sa carrière professionnelle en Espagne dans un chantier naval, avant de partir dix mois voyager autour du monde, sa façon à elle d’aller se nourrir d’autre chose : “Voyager m’est nécessaire, c’est mon équilibre.” Passée par le bureau d’études de l’Imoca Arkea Paprec, elle est ensuite devenue directrice technique de l’équipe Biotherm de Paul Meilhat, poste qu’elle occupe aujourd’hui, même si le mot de "directrice" la fait sourire : “On est une petite équipe”, souligne-t-elle.


    Elle plonge alors dans le grand bain avec la folle expérience de The Ocean Race, une tranche de vie inoubliable, à l’image de cette nuit “où il a fallu trouver mille solutions pour remettre le bateau en état”. Alizée Vauquelin a du bagout, sans doute ses origines italiennes, beaucoup d’humour et d’énergie. Il en faudra pour le grand défi que représente le Vendée Globe en fin d’année.


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 7 février 2024

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #149 avec Tom Laperche et Frédéric Le Peutrec

    Pos. Report #149 avec Tom Laperche et Frédéric Le Peutrec

    Ce 149e épisode de Pos. Report est de nouveau consacré à l’Arkea Ultim Challenge Brest, nos invités sont Tom Laperche, skipper de SVR Lazartigue, qui a officialisé son abandon le 29 janvier, une semaine après s’être arrêté au Cap, et Frédéric Le Peutrec, membre de la direction de course, en charge notamment de la sécurité.


    Ce dernier commence par expliquer comment fonctionne la direction de course et comment elle gère les cas d’avaries en mer, comme celle dont a été victime Tom Laperche le 18 janvier, SVR Lazartigue ayant été sérieusement endommagé au niveau du puits de dérive et du fond de coque suite à une collision avec un objet flottant non identifié ou un mammifère marin.


    Le marin revient en détail sur cette collision, la façon dont il a fallu réagir en urgence pour sécuriser le bateau et les quatre jours de mer pour rallier Le Cap, forcément durs à vivre pour un skipper qui était alors à la lutte pour la première place avec Charles Caudrelier. Un skipper dont Frédéric Le Peutrec salue l’enthousiasme et le parcours jusqu’à la collision qui a mis un terme à sa course.


    Tom Laperche, rentré lundi à Concarneau, raconte ensuite l’arrêt au Cap et comment a été prise la décision d’abandonner, les dégâts étant trop importants pour lui permettre de repartir sereinement en mer. Il confie que depuis qu’il a mis sa course entre parenthèses, il a du mal à la suivre.


    Frédéric Le Peutrec décrit la situation sur l’eau, avec des conditions météo pour l'instant plutôt favorables dans le Pacifique pour le leader Charles Caudrelier, attendu au cap Horn le week-end prochain, plus compliquées derrière pour Thomas Coville et Armel Le Cléac’h.


    Le skipper de SVR Lazartigue conclut en expliquant les options qui se présentent désormais à l’équipe, entre retour du bateau par cargo ou par la mer, sans dérive.


    Diffusé le 30 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #146 avec Cécile Andrieu et Yves Le Blevec

    Pos. Report #146 avec Cécile Andrieu et Yves Le Blevec

    Ce 146e épisode de Pos. report, le premier de l’année, est consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, première course autour du monde en solitaire et en Ultim de l’histoire qui s’est élancée dimanche 7 janvier de Brest. Les deux invités sont Cécile Andrieu, team manager de l’équipe SVR Lazartigue, et Yves Le Blevec, directeur du team Actual.


    La première commence par raconter la course contre la montre du team pour réparer la faiblesse structurelle décelée dans le bras avant tribord de SVR Lazartigue à l'arivée de la Transat Jacques Vabre, finalement menée à bien, puisque Tom Laperche est arrivé à Brest la veille du départ.


    Le team Actual a aussi eu du pain sur la planche au retour de la Jacques Vabre, entre nouvelle aile de raie (plan porteur de la dérive) à fabriquer et foil à réparer, ce qui a pu être fait juste dans les temps pour que le plan VPLP soit à Brest le 29 décembre.


    Les deux invités expliquent comment ils ont vécu le départ dimanche, avec beaucoup d’émotion pour Tom Laperche, un peu plus contenue du côté d’Anthony Marchand, qui a étonné Yves Le Blevec par son sang-froid. Ils détaillent ensuite comment sont organisées leurs cellules de veille respectives, entre routage, soutien technique, mais aussi mental, des marins.


    Nous finissons par évoquer le défi logistique qui se présente aux teams en cas d’avarie, avec la possibilité de faire des escales (moyennant un arrêt de 24 heures minimum), et la situation météo des jours à venir, qui va se corser puisqu'un premier gros front attend les Ultim au niveau des Canaries.


    Diffusé le 9 janvier 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    [REDIFFUSION] - Elodie Bonafous, la guerrière

    [REDIFFUSION] - Elodie Bonafous, la guerrière

    En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Navigantes les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 10 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

    C’était chanteuse comme Lorie ou navigatrice comme Ellen Mac Arthur ! Voilà l’avenir que s’était imaginé, toute petite, Elodie Bonafous au milieu des posters de ses idoles sur les murs de sa chambre. Pour ce qui est de la voile, elle a mordu dedans dès son plus jeune âge : “Quand le vent était fort, mon père se disait qu’il n’allait pas m’emmener naviguer, mais moi, j’allais chercher mes bottes et mon ciré et je me cachais dans la coffre de sa voiture.”

    Au lycée à Brest, elle combine études et 420 sans cependant “trouver une équipière qui ait la même motivation”, ce qui la pousse à se tourner vers l’équipage. J80, match-race, elle fédère autour d’elle des équipages entièrement féminins et devient championne du monde universitaire. Elle décroche son Master 2 Activité physique adaptée et santé et commence à travailler dans un Ehpad. Mais l’appel de la mer, et plus particulièrement du Figaro reprend le dessus : “Je suivais à fond la Solitaire du Figaro en 2019, je me suis dit que ma place était sur l’eau et j’ai quitté mon travail.”

    Ça tombe bien, puisqu’au même moment, la filière de formation Bretagne-Crédit Mutuel de Bretagne, qui a vu éclore les Cammas, Le Cléac’h, Gabart et autres, crée une voie spécifique pour les femmes. Elodie Bonafous met tous les moyens de son côté pour se préparer et remporte la sélection, devenant la première skipper Bretagne-CMB Océane. Première Solitaire en 2020 à 24 ans (25e), deuxième l’année suivante, avec une 12e place à la clé, ce qui lui permet d’attirer l’attention du groupe Quéguiner qui la choisit pour succéder à Tanguy Le Turquais. “Mon sponsor ne m’a pas choisie parce que j’étais une femme, mais plutôt parce que j’avais prouvé ma volonté et mes capacités sur l’eau.”

    Et il ne le regrette pas, puisque sur la Solitaire 2022, la navigatrice de la baie de Morlaix devient la deuxième femme de l’histoire - et première Française - à monter sur un podium d’étape. Elle reçoit aussi le prix de la combativité, ce qui sied plutôt bien à celle qui se définit comme “une guerrière” quand elle est sur l’eau. Si elle se pose des questions sur le bien fondé des quotas qui, sur certaines courses, imposent des femmes à bord, Elodie Bonafous reconnaît que “ça permet d’ouvrir des portes, ça m’en a ouvert une incroyable avec la filière Océane”.

    A 27 ans, elle entame sa quatrième saison en Figaro avec des objectifs précis : finir dans le top 5 des grandes compétitions de l'année, la Transat Paprec en double mixte, qu’elle courra avec Martin Le Pape, et la Solitaire du Figaro. Avec, plus loin, dans un coin de la tête le Vendée Globe 2028. Histoire de marcher sur les traces de celle dont le poster ornait les murs de sa chambre d’enfant… 

    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Première diffusion le 15 février 2023. 

    Rediffusé le 3 janvier 2024.

    Post production : Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    [REDIFFUSION] - #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz

    [REDIFFUSION] - #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz

    En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Pos.Report les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 9 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

    Coupe de l’America, SailGP et voile olympique au programme de ce 105e épisode de Pos. report qui reçoit Quentin Delapierre, skipper de l’équipe de France de SailGP et du futur AC75 du défi français Orient Express Team, présenté le jeudi 2 février à Paris, et Aloïse Retornaz, qui, en plus du circuit SailGP et de sa préparation olympique en 470 pour les Jeux de Paris 2024, participera en septembre 2024 à Barcelone à la toute première Women’s America’s Cup, également sous les couleurs d’Orient Express Team. 

    Nous commençons par évoquer “l’affaire Clarisse Crémer”, Aloïse Retornaz confiant que “c’est décevant d’en arriver là”, elle qui a été indirectement concernée par ce sujet de la maternité des sportives de haut niveau, puisque sa coéquipière en 470 en vue des Jeux de Tokyo, Camille Lecointre, s’était arrêtée quelques mois au début de leur préparation olympique. “La Fédération française de voile s’était à l’époque préparée à ça, il y avait eu beaucoup d’échanges.” 

    Nous ouvrons ensuite une large page Coupe de l’America, nos deux invités racontant comment ils ont vécu de l’intérieur la naissance du défi Orient Express Team, porté par le duo Stéphane Kandler/Bruno Dubois. Quentin Delapierre souligne “l’abnégation” dont a fait preuve le premier pour aller chercher Orient Express, marque du groupe Accor, et explique que Bruno Dubois lui a confirmé après le Grand Prix SailGP de Dubaï, qu’il serait le skipper du défi tricolore. “Les résultats de l’équipe de France de SailGP ont joué en ma faveur.” 

    Aloïse Retornaz détaille quant à elle comment elle a monté un projet féminin avec une autre spécialiste de 470, Paola Amar, l’objectif dans les semaines à venir étant de monter un équipage pour s'aligner sur des circuits "volants", ce qui nécessite de trouver des partenaires complémentaires. L’une comme l’autre évoquent les échéances à venir, avec, en attendant la livraison, l’été prochain, de l’AC40 qui servira de base d’entraînement, un travail sur simulateur déjà commencé, grâce à l’outil développé par Benjamin Muyl, "chief designer" du défi. 
    Place ensuite à SailGP, Quentin Delapierre revient sur le dernier Grand Prix de Singapour dont la France a pris la 8e place - “On n’a pas été bons” - avant de se projeter sur les trois derniers Grands Prix de la saison, l’objectif étant pour la France de se qualifier pour la “Super finale” à trois de San Francisco début mai. Aloïse Retornaz parle pour finir de sa préparation olympique avec Hippolyte Machetti, avec de nombreuses sessions d’entraînement cet hiver aux Canaries et un grand objectif cette année, le test-event de Marseille en juillet.


    Première diffusion le 07 février 2023
    Rediffusé le 2 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    [REDIFFUSION] - Anne Le Cam, l’humain avant tout

    [REDIFFUSION] - Anne Le Cam, l’humain avant tout

    En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Navigantes les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 10 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

    Véritable pilier des projets de son mari Jean, Anne Le Cam n’était pourtant absolument pas prédestinée à se retrouver embarquée sur ses projets au long cours. A la fin des années 80, elle débarque à Port-la-Forêt “pour se reconstruire”, elle n’en dira pas plus. Elle travaille d’abord pour Nautisme en Finistère, “une expérience merveilleuse”, qui va lui permettre de mettre en avant sa capacité à monter des projets et son sens de l'humain.

    Dans le même temps, elle devient la compagne de Jean Le Cam, sans pour autant être une fan de voile et de course au large, confiant : “Je ne sais pas si j’ai vraiment une histoire d’amour avec la mer et les bateaux.” Ce qui ne l’empêche pas d’accompagner ce dernier dans ses aventures maritimes, tournées depuis maintenant vingt ans autour du Vendée Globe. Elle trouve aussi le temps de monter son restaurant, Le Kinawa, à quelques mètres du pôle Finistère de Port-la-Forêt, dont Jean est un pilier. ”Au départ, je devais faire des plats pour que les marins les emportent en mer, finalement, c’est devenu un restaurant. J’ai repris des études, car ça ne s’invente pas”.

    Tout en faisant tourner la boutique, Anne Le Cam vit de l’intérieur les courses et les tours du monde de son mari, l’aide dans la recherche de sponsors, le porte quand il est en mer et… soigne son cancer du sein. Ça fait beaucoup. “Je pense que nous les femmes, on a une énergie assez considérable”, explique-t-elle. Lors de la dernière campagne de Vendée Globe de Jean, elle était chef du projet, cravachant aux côtés de son marin de mari pour que le projet voie le jour. “Etre au départ était déjà une sacrée victoire”.

    Quand il est en mer, elle prend son rythme - “Je suis un peu libre, je fais ma vie” sourit-elle - mais toujours à l’affût d’un appel et présente s’il a besoin de parler. “Quand il y a eu l’accident de Kevin (Escoffier), je l’ai eu en pleurs, il pensait qu’il ne le retrouverait pas, et puis Kevin est monté à bord, ça a été les montagnes russes de l’émotion.” Ces derniers temps, même si elle n’est jamais très loin du chantier dans lequel Jean construit son nouveau bateau, Anne a décidé de prendre un peu de recul, parce  qu’elle aimerait ouvrir un nouveau chapitre en s’adonnant à un rêve de toujours : écrire. 

    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Première diffusion le 24 mai 2023

    Rediffusé le 27 décembre 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    42. Clarisse Crémer, la fille qui traversait seule l'océan

    42. Clarisse Crémer, la fille qui traversait seule l'océan

    Elle fait partie des femmes qui ont marqué 2023.

    Après avoir été "lâchée" par son sponsor du Vendée Globe après son congé maternité, la navigatrice Clarisse Crémer a retrouvé un sponsor et est repartie en mer pour la Transat Jacques Vabre.

    Petite, elle grandit loin de la mer en région parisienne avec ses deux grands frères et grande soeur. 

    Une fratrie qui alimentera son esprit de compétition. 

    Elle passe ses étés en Bretagne chez ses grands parents paternels à admirer la mer, faire du dériveur et observer les bateaux rentrés au port. 

    C'est au lycée que Clarisse vivra sa première révélation : elle participe à une régate avec ses copines. 

    Mais c'est à HEC, présidente du club de voile, que sa passion pour la voile se révèlera au grand jour avec une rencontre qui fera chavirer son coeur : celle de son futur mari, Tanguy Le Turquais, lui-même skipper professionnel. 


    Diplomée de HEC, elle décide un jour de tout quitter pour retrouver la Bretagne et se lancer dans l'aventure du grand large.

    A peine 30 ans, elle bat le record féminin du Vendée Globe dans une course où elle sera toujours dans le peloton de tête et finit le Vendée Globe en 87 jours 2 heures 24 minutes et 25 secondes.

    A travers son parcours, Clarisse nous montre sa persévérance et ses actions toujours extrêmement bien planifiées et anticipées. Et  avec Clarisse sur l'Atlantique, elle invite nos enfants à partir à l'aventure.

    Pour grandir et aller de l'avant.
    Pour prendre confiance en soi et enfin oser ! 💪

    Son message aux enfants : “La vie est une aventure. Ose-la”

    C'est l'histoire la plus écoutée de l'année 2023.

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    Crédits de l'épisode : 

    Textes, création originale et production : Céline Steyer 
    Voix : Céline Steyer

    Crédits photo : @Clarisse Crémer

    Crédit son : 

    - Intro : Vlad Gluschenko - Alp

    - Outro : Les vents des voiles  - Les Enfantastiques 

    Ressources :

    Podcast Pauline Laigneau : https://www.youtube.com/watch?v=Bsm865dPXA0

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Clarisse_Cr%C3%A9mer

    http://clarissecremer.com/

    https://www.vendeeglobe.org/fr/skippers/95/clarisse-cremer

    Facebook Clarisse sur l'Atlantique 


    Spécial remerciement à Ausha, partenaire officiel du podcast

    [REDIFFUSION] - #141 avec Morgan Lagravière, Yoann Richomme et Julien Villion

    [REDIFFUSION] - #141 avec Morgan Lagravière, Yoann Richomme et Julien Villion

    En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Pos.Report les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 9 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

    Nous commençons par évoquer le report du départ, initialement prévu le 29 octobre, que Yoann Richomme a par exemple appris le matin en arrivant au ponton, et les neuf jours d’attente jusqu’au véritable coup d’envoi, le 6 novembre. Morgan Lagravière explique le décalage à l’est de For People dans le golfe de Gascogne par une volonté de jouer un rôle “d’influenceur” et d’emmener la flotte vers la route sud.

    Une trajectoire qui n’a pas payé dans un premier temps, puisque Charal a pris les commandes. Il a ensuite fallu faire un choix entre cette route sud, plus longue, et une route proche de l’orthodromie, plus courte mais plus engagée, pour laquelle seuls Teamwork.net et Groupe Dubreuil ont opté dans un premier temps. Julien Villion revient longuement sur cette décision, Yoann Richomme explique pourquoi, de son côté, il a été au sud.

    Les deux marins racontent ensuite comment ils ont vécu leurs routes respectives, avec quelques dépressions à passer pour Julien Villion, des vitesses au-delà des polaires du bateau dans l’alizé pour Yoann Richomme, finalement arrivé deuxième derrière For People, tandis que Teamwork.net a pris la sixième place. Place désormais à Retour à La Base pour le skipper de Paprec Arkéa, avec un gros enjeu de qualification pour le Vendée Globe, Julien Villion va quant à lui officier au sein de la cellule de routage du Maxi Edmond de Rothschild pour l’Arkea Ultim Challenge-Brest. 

    Première diffusion le 21 novembre 2023

    Rediffusé le 26 décembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #145 avec Didier Ravon et Paul Gury

    Pos. Report #145 avec Didier Ravon et Paul Gury

    Ce 145e épisode de Pos. report revient sur les moments forts de l’année 2023 en compagnie de deux journalistes spécialisés, Didier Ravon, qui collabore notamment avec Voiles & Voiliers, et Paul Gury, de Voile Magazine.

    Nous commençons par évoquer The Ocean Race, l’un comme l’autre estimant que l’essai de la classe Imoca sur la course autour du monde en équipage a été transformé, augurant davantage de bateaux sur la prochaine édition, en 2027/2028. Place ensuite au circuit Figaro, avec là encore un pari réussi, celui d’imposer le format mixte sur la Transat Paprec, ouvrant la classe et la navigation au large à des navigatrices qui y ont peu accès, comme Pauline Courtois, venue du match-racing.

    Nos deux invités nous donnent ensuite leurs coups de coeur respectifs sur la 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre, avant de revenir sur la saison de l’équipe de France olympique, marquée par ses cinq médailles au test-event de Marseille, et le titre de Marin de l’Année pour Lauriane Nolot, que l’un comme l’autre estiment mérité.

    Nous nous projetons ensuite sur l’année 2024 qui s’annonce exceptionnelle, marquée par quatre grands rendez-vous que nous détaillons avec les deux journalistes, l’Arkea Ultim Challenge-Brest, les Jeux olympiques, la Coupe de l’America et le Vendée Globe !


    Diffusé le 19 décembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Julia Huvé, la com à cœur

    Julia Huvé, la com à cœur

    Julia Huvé a débuté sa carrière il y a plus de 25 ans sur un coup d’audace : à l’époque étudiante en maîtrise des techniques et langages des médias à la Sorbonne, elle tape à la porte des bureaux de 6e Sens, le défi français pour la Coupe de l’America. "La Coupe, la Nouvelle-Zélande, je voulais faire partie de l’aventure, j’ai même proposé de faire les cafés."


    Elle fait beaucoup plus puisqu’elle est embauchée dans l’équipe de la communication, point de départ de douze années dans cet univers de la Coupe, entre défis tricolores successifs et organisation de l’épreuve elle-même. "C’était tellement riche de travailler avec des Italiens, des Anglais, des Espagnols…"


    L’opportunité se présente ensuite de travailler auprès de Thomas Coville et Sodebo, auprès duquel elle va construire une histoire au long cours, ce qui lui fait dire : "Arriver à un degré de confiance avec le skipper pour qui tu travailles, c’est le plus important." Multipliant parallèlement les expériences – auprès notamment de Kito de Pavant, du Gitana Team, de Spindrift racing et de l’équipe Dongfeng Race Team pendant la Volvo Ocean Race 2017-2018 -, la « communicante » voit son métier évoluer de façon drastique : "La vidéo a changé tellement de choses ! Avoir des mediaman à bord par exemple, c’est génial."


    Aujourd’hui, à 45 ans, elle est directrice de la communication de l’Imoca, qui n’a cessé de se développer ces dernières années. "Je suis fière de ce qu’on a réussi à faire avec cette classe", confie celle qui, lors de cet entretien, rend un vibrant hommage à Pierre, son compagnon, et à sa mère, très présente pour l’aider à jongler entre sa vie à 200 à l’heure autour du monde et celle de maman de deux filles. "Sans elle, je n’aurais pas pu faire tout ça."


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 13 décembre 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #144 avec Lauriane Nolot et Philippe Mourniac

    Pos. Report #144 avec Lauriane Nolot et Philippe Mourniac

    Ce 144e épisode de Pos. report reçoit celle qui a été élue vendredi 8 décembre Marin de l’Année, Lauriane Nolot, spécialiste de Formula Kite, et le directeur de l’équipe de France de voile olympique, Philippe Mourniac.


    Lauriane Nolot commence par raconter l’émotion qu’elle a ressentie en apprenant son élection sur la scène de l’Olympia, un trophée de Marin de l'Année qu’elle espérait, mais auquel elle ne s’attendait pas forcément, compte tenu de la concurrence, notamment des coureurs au large. Trophée mérité, selon Philippe Mourniac, qui rappelle le palmarès de la kiteuse tricolore, “qui a tout gagné”, dont le test-event de Marseille et les championnats du monde World Sailing de La Haye.


    La championne du monde 2023 raconte ensuite comment, après avoir déjà pratiqué l’équitation, elle s’est mise au kite puis au kitefoil, poussée par son père et son frère, et comment elle a progressé au point de taper dans l’oeil de l’entraîneure de l’équipe de France, Ariane Imbert.


    Philippe Mourniac explique de son côté comment, après les Jeux de Tokyo - il entraînait les 470 jusque-là - il a découvert la densité du kite tricolore et comment fonctionne le collectif français, dans lequel se mélangent filles et garçons. Lauriane Nolot détaille le support, les qualités physiques qu’il nécessite et les formats de compétition, elle revient ensuite sur son année exceptionnelle 2023, due, selon elle, à un hiver d’entraînement particulièrement réussi.


    Après un bilan général de l’année 2023 par le directeur de l’équipe de France, nous finissons par nous projeter vers cette saison 2024, Lauriane Nolot confiant qu’elle est avant tout concentrée sur sa sélection pour les Jeux, pas encore officielle. Il sera alors temps de passer à 100% en mode JO ! 


    Diffusé le 12 décembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #143 avec Antoine Mermod

    Pos. Report #143 avec Antoine Mermod

    Ce 143e épisode de Pos. report reçoit le président de la classe Imoca, Antoine Mermod, pour revenir sur la saison 2023 des monocoques de 60 pieds, en passe de se terminer avec Retour à La Base, transat en solitaire entre Fort-de-France et Lorient, dont les premiers sont attendus le week-end prochain en Bretagne.


    Nous commençons justement par évoquer cette ultime course de l’année, Antoine Mermod commentant notamment le record des 24 heures battu par Thomas Ruyant sur For People (539,94 milles) et les performances de la nouvelle génération d’Imoca, qui s’annoncent prometteuses dans la perspective du Vendée Globe 2024. Le président de la classe estime d’ailleurs, à propos de la course autour du monde, que les marins sont à date bien mieux préparés que lors de la précédente campagne, ayant pour la plupart lancé leur projet un an plus tôt.

    Nous revenons ensuite sur The Ocean Race, courue pour la première fois en Imoca, un essai transformé, selon notre invité, persuadé que davantage d’équipes seront au départ de la prochaine édition, il évoque d’ailleurs des projets en cours de montage, notamment à l’étranger. Antoine Mermod évoque également la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre et le doublé du duo Thomas Ruyant/Morgan Lagravière, récompense, selon lui, du talent des marins, mais aussi d’une équipe, TR Racing, qui s’est structurée depuis le dernier Vendée Globe.

    Combien seront au départ de la prochaine édition de la course autour du monde dans moins d’un an, sachant qu’ils sont 44 candidats pour 40 places ? Le président donne rendez-vous en juillet prochain, estimant que “comme pour un mariage”, il y aura peut-être des désistements d’ici là. 


    Diffusé le 5 décembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #141 avec Morgan Lagravière, Yoann Richomme et Julien Villion

    Pos. Report #141 avec Morgan Lagravière, Yoann Richomme et Julien Villion

    Ce 141e épisode de Pos. report refait le match de la Transat Jacques Vabre-Normandie Le Havre, cette fois en Imoca, en compagnie de Morgan Lagravière, vainqueur pour la deuxième fois consécutive avec Thomas Ruyant, à bord de For People (la connexion avec ce dernier a coupé en milieu d’épisode), de Yoann Richomme, deuxième avec Yann Eliès sur Paprec Arkéa, et de Julien Villion qui, avec Justine Mettraux sur Teamwork.net, aura animé la course avec une option sur la route directe que peu ont choisie.


    Nous commençons par évoquer le report du départ, initialement prévu le 29 octobre, que Yoann Richomme a par exemple appris le matin en arrivant au ponton, et les neuf jours d’attente jusqu’au véritable coup d’envoi, le 6 novembre. Morgan Lagravière explique le décalage à l’est de For People dans le golfe de Gascogne par une volonté de jouer un rôle “d’influenceur” et d’emmener la flotte vers la route sud.


    Une trajectoire qui n’a pas payé dans un premier temps, puisque Charal a pris les commandes. Il a ensuite fallu faire un choix entre cette route sud, plus longue, et une route proche de l’orthodromie, plus courte mais plus engagée, pour laquelle seuls Teamwork.net et Groupe Dubreuil ont opté dans un premier temps. Julien Villion revient longuement sur cette décision, Yoann Richomme explique pourquoi, de son côté, il a été au sud.


    Les deux marins racontent ensuite comment ils ont vécu leurs routes respectives, avec quelques dépressions à passer pour Julien Villion, des vitesses au-delà des polaires du bateau dans l’alizé pour Yoann Richomme, finalement arrivé deuxième derrière For People, tandis que Teamwork.net a pris la sixième place. Place désormais à Retour à La Base pour le skipper de Paprec Arkéa, avec un gros enjeu de qualification pour le Vendée Globe, Julien Villion va quant à lui officier au sein de la cellule de routage du Maxi Edmond de Rothschild pour l’Arkea Ultim Challenge-Brest. 


    Diffusé le 21 novembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Mariana Lobato, le déclic du large

    Mariana Lobato, le déclic du large

    A 35 ans, Mariana Lobato a une carrière déjà bien remplie, un emploi du temps réglé au cordeau, une vie de femme, de maman, de championne et désormais de navigatrice au large. Quand elle part en mer longtemps, comme ce fut le cas sur The Ocean Race à bord de Biotherm, la Portugaise prépare des colis pleins de petits cadeaux qui sont régulièrement distribués à ses deux enfants. “C’est ma façon à moi de garder le lien”, sourit celle dont le mari, Antonio Fontes, est lui aussi navigateur , ce qui les oblige à jongler avec leurs plannings respectifs.


    La native de Lisbonne a commencé la voile à 8 ans - Optimist, 420, 470 - avant de représenter son pays aux JO de Londres en 2012, en Elliot. “C’était fou, on n’avait pas d’argent, pas de bateau et on a réussi à se qualifier !” S’en suivent un titre de championne du monde de match-racing en 2013, des participations aux circuits GC32 et M32, avant la découverte du large, notamment auprès de Yoann Richomme, skipper du VO65 Mirpuri Foundation Racing Team, sur The Ocean Race Europe en 2021. Un déclic pour celle qui, un an et demi plus tard, est embarquée par Paul Meilhat pour son premier tour du monde, The Ocean Race.


    Celle que ce dernier qualifie de “grosse bosseuse, très rigoureuse et imperturbable”,  se réjouit de la présence grandissante des femmes en course au large et des opportunités qui leur sont offertes, au point qu'elle se verrait bien monter un duo 100% féminin pour la Transat Jacques Vabre 2025 ! En attendant, c’est avant le départ de l’édition 2023, courue auprès du même Paul Meilhat, qu’elle a accepté de se raconter, les deux skippers ayant par la suite dû abandonner, la grand-voile de Biotherm s’étant déchirée en début de course.


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 15 novembre 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

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