Logo

    ve république

    Explore "ve république" with insightful episodes like "Jacques et Chirac - Régis Vlachos", "La France est-elle toujours une démocratie ? - Par Gabriel BANON", "Entretien avec François Hollande, ancien Président de la République", "Macron, de quel gâchis est-il le nom ? - Par Souad MEKKAOUI" and "La Ve République (Histoire 👑)" from podcasts like ""Timeline, 5.000 ans d’Histoire", "Le 8ème jour", "La 5ème République, mode d'emploi", "Le 8ème jour" and "🎙️ 3ème PODCASTS"" and more!

    Episodes (5)

    Jacques et Chirac - Régis Vlachos

    Jacques et Chirac - Régis Vlachos

    Pour vous abonner à nos 300 émissions hebdomadaires d'une heure sans publicité pour seulement 2€ par mois, avec une nouvelle émission chaque jeudi rien de plus simple, cliquez ici : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo 

    Pour cet épisode d’Xpresso nous  avons eu la chance de nous entretenir avec Régis Vlachos, auteur et  comédien de la pièce “Jacques & Chirac” à voir actuellement au  Théâtre de la Contrescarpe (Paris 6e). 

    Une comédie mordante qui retrace le  parcours haletant d’un homme devenu président malgré lui. Dans une mise  en scène signée Marc Pistolesi , trois comédiens font virevolter plus de  vingt personnages : Bernadette, Claude, Mitterrand, Giscard, Sarkozy,  Pasqua, Dassault et toute la bande de Jacques Chirac. Une véritable  plongée dans les dossiers noirs de la Ve République. La plume incisive  de Régis Vlachos ne manque pas de mettre à nu ce personnage aussi  aimable que grinçant. 

    La France est-elle toujours une démocratie ? - Par Gabriel BANON

    La France est-elle toujours une démocratie ? - Par Gabriel BANON

    L’entêtement mêlé d’orgueil dont l’actuel président de la République fait preuve ces jours derniers face à l’ampleur des manifestations populaires à l’encontre de la réforme des retraites, illustre le proverbe français : « il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ».


    La réforme des retraites, une des promesses électorales du candidat-président Emmanuel Macron, a fait l’objet d’un passage en force à l’Assemblée Nationale, le temple de la démocratie en France. Cette fameuse réforme, n’a guère été votée, au risque de se voir mise en minorité lors du suffrage parlementaire, mais par le désormais tristement célèbre « 49.3 ».


    Ce suprême subterfuge de la Constitution de la Ve République, a été édicté en grande partie, dans un contexte particulier, celui de l’après Seconde Guerre mondiale. Le « 49.3 » avait été prévu pour faire face à l’instabilité chronique et paralysante de la IVe République, par le général de Gaulle. 


    Malgré sa légalité constitutionnelle, est-ce un déni de démocratie, au sens étymologique du terme, puisque ce même mot de « démocratie » (dérivé du grec ancien, chez des philosophes tels que Platon ou Aristote, « démokratia ») signifie littéralement, à partir d’un binôme conceptuel et tout à la fois d’une combinaison sémantique, « dêmos » pour « peuple » et « kratos » pour « pouvoir), « pouvoir du peuple » ? 


    C’est donc une mesure légale sur le plan institutionnel, mais illégitime sur le plan démocratique.


    C’est cela, très précisément, qui manque le plus, aujourd’hui, à l’actuelle constitution française, laquelle, par ce recours quasi permanent à ce même « 49.3 » lorsque la composition partisane du parlement ne permet pas le vote d’une loi, qui sort ainsi du cadre proprement démocratique ! 


    Le peuple n’a pas voulu donner une majorité au pouvoir en place. Au lieu de contourner cette volonté du peuple par l’usage abusif du 49.3, il faut avoir le courage de la « Dissolution ».


    La Ve République vit-elle une crise de régime, plus encore que politique ou sociale ? 


    Au vu de cette confusion linguistique entre les concepts de « légalité institutionnelle », certes garantie par la Constitution elle-même, et de « légitimité populaire » », est-ce la notion même de « démocratie » qui, en l’occurrence, se voit poluée par ce recours aussi répétitif qu’excessif au « 49.3 », en France, donnant par là souvent l’impression, non sans raison, d’être une démocratie politique, voire oligarchique, bien plus qu’une démocratie sociale 


    Lire la suite  

    Macron, de quel gâchis est-il le nom ? - Par Souad MEKKAOUI

    Macron, de quel gâchis est-il le nom ? - Par Souad MEKKAOUI

    Qui aujourd’hui n’est pas en colère contre Macron ? De l’histoire de la France, la Ve République n’a jamais été aussi plongée dans l’incertitude opaque que du temps d’Emmanuel Macron. Aussi la semaine en cours a-t-elle encore connu des péripéties des plus houleuses en raison de l’adoption de la réforme des retraites controversée et décriée.


    Le quinquennat de Macron qui est de plus en plus fragilisé politiquement et qui titube à peine un an après sa réélection est en train de passer l’un de ses pires moments.


    En effet, pour invalider l’adoption du texte controversé, le gouvernement a dû faire face à deux motions de censure dont la première « transpartisane » a été déposée par le groupe Liot (Libertés, Indépendant, Outre-mer territoires). La deuxième, elle, a été présentée par les 88 députés du groupe d’extrême droite, le Rassemblement national (RN) à la Chambre basse pour faire tomber le gouvernement.


    La conjoncture actuelle déjà accentuée par l’inflation et une forte hausse des prix de l’énergie, le degré d’agitation a atteint son paroxysme quand la Première ministre, Elisabeth Borne avait engagé la responsabilité de son gouvernement en faisant recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire passer le projet de réforme des retraites.


    Ce qui a suscité la colère et l’indignation des oppositions qui ont dénoncé un « déni » et un « choc » démocratique de la part de l’Exécutif. Depuis, Paris et plusieurs autres villes françaises connaissent des manifestations et des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre sans oublier que des centaines de milliers de Français manifestent depuis le 19 janvier.


    À cela s’ajoute la grève des éboueurs qui dure depuis près de deux semaines, plongeant la ville lumière sous des milliers de tonnes de déchets. C’est dire que le pays vit une nouvelle crise politique et sociale, après celle des « gilets jaunes », suscitant colère et indignation.


    Macron, ce Président par qui le chaos est arrivé


    Face aux contestations populaires devenues contagieuses et face aux dénonciations des syndicats, la détermination d’Emmanuel Macron, qui se montre braqué s’appuyant sur sa première ministre, en très mauvaise posture, frôle l’entêtement et fait grossir une colère qui ne dit pas son nom.


    Il faut dire que tous les ingrédients sont là pour les déstabiliser davantage. Selon l’institut de sondage « Ifop », la popularité du président français a reculé à 28 % en mars, un niveau jamais atteint depuis 2019 au sortir de la crise des « gilets jaunes ». Selon le même sondage, la popularité d’Emmanuel Macron a chuté de 13 points depuis sa réélection en mai 2022, pour se situer désormais derrière sa Première ministre, Élisabeth Borne (29% de satisfaits).


    Lire la suite  

    Logo

    © 2024 Podcastworld. All rights reserved

    Stay up to date

    For any inquiries, please email us at hello@podcastworld.io