viticulteur

Bonjour, je m'appelle Anne Mignard et je vous invite à travers les podcasts de ZNet. fr à découvrir le monde de la transformation numérique chez les petites et très petites entreprises.

Aujourd'hui je vous amène dans un endroit un peu magique. Dans le bordelais, sur la commune de Saint Emilion. Tout près d'une petite rivière, se trouve le château moulin de Lagnet. Alors évidemment quand on dit château, on imagine Versailles, Chenonceau...non non vous n'y êtes pas.

Un château dans cette région, c'est un domaine viticole...je me rend donc chez Anne Lise qui avec son fils et sa belle fille, produisent un nectar des plus savoureux...

Alors pourquoi vous amener dans ce petit coin de Paradis ? Et bien tout simplement parce entre le moment où Anne Lise s'est lancé dans la production de vin et aujourd'hui, les nouvelles technologies ont bien changé les usages. 

Exemple tout bête d'abord, vous le savez chaque fin d'été et début d'automne dans cette région on cueille le raisin.

Et bien le téléphone portable a fait gagné du temps et surtout de l'énergie à toute l'équipe des vendanges. Pourquoi ? Et bien quand vous êtes dans le chais, là ou un stocke le vin, et quand une cuve est pleine, il faut prévenir ceux qui sont dans les vignes. Sinon, ils continuent de cueillir et d'amener du raison alors que la cive pour l'accueillir n'est pas prête. 

Autre utilité et pas des moindres, la météo, grâce à internet aujourd'hui Anne Lise et son équipe peut consulter quotidiennement la météo, et même en croiser plusieurs...et du coup si de la pluie est annoncée, pas la peine, de traiter la vigne...car l'eau va tout emporter.

Le domaine a beau avoir été un pionnier en vin bio, il n'en reste pas moins que les traitements naturels sont indispensables et peuvent eux aussi couter cher. Alors autant les économiser ! 

L'informatique permet aussi au château de connaitre ses stocks. 

A chaque facture éditée, les bouteilles vendues sont déduites. Et désormais, l'inventaire ne se fait qu'une fois par an. 

Après évidemment, via internet, il y a toute la partie commerciale. Grâce au site et aux échanges de mail, l'exploitation s'est développée....Et puis internet sert aussi à Olivier, le fils d'Anne Mise, lorsqu'il doit réparer une machine agricole. 

En quelques clics, il trouve directement la pièce qui lui faut et dont il a besoin très rapidement parfois. La vigne est toujours soumise aux caprices du temps. 

Et puis il y a aussi toutes les déclarations administratives obligatoires comme les douanes, aujourd'hui tout se fait par internet, explique la viticultrice, ce qu'elle déplore en partie. Certes on gagne en rapidité et en clarté parfois mais comprenez qu'à coté de chez moi, il y a un vieil exploitant qui a plus de 90 ans...allez lui dire à lui de déclarer le peu de vin qui produit par internet...peste elle. Heureusement c'est elle qui s'en charge. 

Enfin, Anne Lise l'avoue, oui internet c'est commode pour bien des choses mais tellement chronophage. Quand on s'est lancé en 1984, je passais une journée par semaine assise derrière mon bureau, aujourd'hui c'est tous les jours que j'y suis....et moi dit elle je préfère largement être dans mes vignes.  

"Le plus dur dans le métier de viticulteur, c'est de supporter les critiques des promeneurs. C'est ce que semble exprimer Mr Fermis, tout en nous racontant quelques détails sur le travail au chai et au champs, avec quelques projections sur le futur"

Les coteaux du Pian-Sur-Garonne, en Sud Gironde, cachent des trésors patrimoniaux oubliés... Les cabanes de vigne. Elles servaient autrefois d'abri et de stockage pour les travailleurs de la vigne. En 2021, la mairie du Pian et le CVLV de Verdelais souhaitent les revaloriser, à travers un circuit de randonnée touristique et pédagogique. Des jeunes, issus des chantiers participatifs internationaux Concordia, ont d'ores et déjà débroussaillé et réparé ces cabanes jadis laissées à l'abandon. A travers une exposition visuelle et sonore itinérante, nous avons reccueilli la parole des habitants, qui vous racontent leur vécu, leur histoire et leurs inquiétudes autour de ces cabanes et du milieu viticole.

Les vignes font partie des plantes les plus anciennes de la terre elles étaient là bien avant les hommes. L’histoire du vin commence par le passage progressif de la vigne sauvage à la vigne cultivée. Au 7e Millénaire avant notre ère, elles ont modelé et formé les paysages du monde et favorisé le commerce.  Elles sont également connues pour avoir contribué aux mythologies, aux religions et aux traditions. En somme, l’histoire de la vigne se confond avec celle de l’humanité. C’est à partir du 17e siècle que l’activité viticole s’oriente vers la recherche de vin de plus grande qualité.  Au 19e siècle le phylloxéra, un puceron introduit accidentellement dans le sud de la France va détruire une grande partie du vignoble français et pour combattre ce fléau la solution a été
de greffer les vignes sur des racines de vigne américaine résistante.  Cette destruction massive a entraîné une pénurie des vins ce qui entraînera les abus mais aussi les premières réglementations avec la création du service de la répression des fraudes en
1905 et en 1935 celle d’appellation d’origine contrôlée.  

Au tournant des années 60, le métier de vigneron connaît une révolution : efficacité et rentabilité sont les 2 mamelles de cette nouvelle ère. Avec une rapidité et une brutalité inouïes la manière de cultiver les raisins se transforme : mécanisation, engrais chimique, utilisation des pesticides.  Alors que la vigne en France représente 3,7% de la surface agricole,  elle en consomme 20% des phytosanitaires et même si on ne détient pas encore la preuve irréfutable de l’incidence néfaste des pesticides sur la santé humaine et sur la biodiversité ( 1/3 des oiseaux néanmoins ont disparu des campagnes françaises depuis 15 ans) et les vignerons ne peuvent pas ignorer qu’ils sont infiniment plus exposés que les consommateurs : 90% des résidus des pesticides utilisés pour cultiver la vigne disparaissent lors de la fermentation mais donc 10% de ces résidus sont susceptibles de contaminer le produit final, le vin.  Ce n’est pas le cas du vin bio du  Clos Grange Vieille , produit par Brice- Alban ROUALEC, vigneron implanté dans le Médoc depuis 2015.  Situé à 1 km de l’estuaire de la Gironde et à 20 km de l’océan atlantique à Saint christoly du Médoc se trouve ce vignoble de 3 hectares (cépages cabernet sauvignon merlot) transmis par Gislaine et Gérard qui ont toujours travaillé la terre avec douceur. Cette terre qui en 50 ans n’a jamais vu un désherbant mais juste les outils, le sourire, l’effort et depuis 2008 le pas mesuré des chevaux. ce vignoble qui produit 20 000 bouteilles par an c’est la volonté d’être bio depuis 20 ans ce qui est plutôt rare en ce Médoc si humide si océanique et d’intégrer à cette pratique les principes de la biodynamie dès 2008. Dans cet épisode, Brice-Alban m’a expliqué ce qu’est la culture en biodynamie, les différentes étapes pour fabriquer du vin la pénibilité de son métier et ce qu’il faut de passion ou de folie pour aimer l’exercer. 

////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

  Si vous aimez ce podcast et que vous souhaitez le soutenir, prenez 1' pour mettre 5 étoiles sur Apple Podcast, ça m'aide beaucoup :)- ! 

Pour suivre les coulisses et l'actualité du podcast, rdv sur Insta : https://www.instagram.com/surlemetierpodcast/ ou sur le site internet: surlemetier.com

Création Originale: Elvire CASSAN 

Production, enregistrement, textes: Elvire CASSAN

Musique :Malibu by Boheme et Overdrive by AntonVlasov 

Don't worry Be happy 

Archives INA 

La consigne, une vieille idée qui a de l'avenir !

Avec Delphine, je peaufine mes portraits de POTEs, les Pionniers Ordinaires de la Transition Ecologique. 

 « Le réemploi des bouteilles de verre c’est 33% d’économie d’eau, 76% d’économie d’énergie et près de 80% de réduction des émissions des gaz à effet de serre. » 

Delphine, nouvelle salariée de l’association jurassienne « J’aime mes bouteilles »
s’est engagée -après 20 ans dans l’optique- avec Aude et Muriel dans la filière de réemploi des contenants en verre. 

L’ambition de cette association est de revenir à 15% de consigne sur le territoire
régional, avec à la clé la création de 30 emplois non délocalisables. 

Pourquoi ?
Parce que l’impact du recyclage des bouteilles en verre est loin d’être négligeable
et que chaque Français en consomme 28 kg par an en moyenne. 

Delphine nous explique tout cela dans le 13ème épisode des Eclairants. Et
elle nous parle aussi de son cheminement vers le zéro déchet, avec ses succès
et ses échecs. La vie quoi ! 

Belle écoute à tous ! 

 Pour découvrir le projet de "J'aime mes bouteilles" : 

 http://jaimemesbouteilles.fr/ 

Quelques références pour aller plus loin :  

Les Pionniers Ordinaires de la Transition Ecologique est un réseau porté par la région Bourgogne-Franche-Comté et Energy Cities, association des villes en transition et en partenariat avec l’ADEME, agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie. 

- La page FB du réseau des POTEs : https://www.facebook.com/potesbourgognefranchecomte/?ref=bookmarks 

- Energy Cities : https://energy-cities.eu/ 

- Comment recycle-t-on les bouteilles en Allemagne ? Karamabolage ARTE

https://www.youtube.com/watch?v=Gk9Tb1xXuiU&t=239s 

- Et tout le monde s'en fout #12 - Le sable

https://www.youtube.com/watch?v=Tnfk44DzBEs&t=241s 

Réalisation et mixage : 

Claire Chaduc / Alterculture

https://www.alterculture.fr/ 

Générique 

"The night, the light" - Kid Bombardos.

Avec l'aimable autorisation du label Sober and Gentle.  

Si vous prenez plaisir à écouter ce podcast, vous pouvez le soutenir en laissant un commentaire sur Apple Podcast. Et vous pouvez vous abonner sur votre application préférée pour ne rater aucun épisode. Merci !

"Dans ce deuxième épisode, Didier, viticulteur, nous explique le cycle de la vigne. Il témoigne des changements de pratiques, de paysages au fil des ans et se positionne sur ce circuit touristique"  

Les coteaux du Pian-Sur-Garonne, en Sud Gironde, cachent des trésors patrimoniaux oubliés... Les cabanes de vigne. Elles servaient autrefois d'abri et de stockage pour les travailleurs de la vigne.

En 2021, la mairie du Pian et le CVLV de Verdelais souhaitent les revaloriser, à travers un circuit de randonnée touristique et pédagogique. Des jeunes, issus des chantiers participatifs internationaux Concordia, ont d'ores et déjà débroussaillé et réparé ces cabanes jadis laissées à l'abandon.

A travers une exposition visuelle et sonore itinérante, nous avons reccueilli la parole des habitants, qui vous racontent leur vécu, leur histoire et leurs inquiétudes autour de ces cabanes et du milieu viticole.

Le parcours de Jean-Yves Bizot est exemplaire, bien au-delà du secteur viticole.
C’est en effet une histoire de succès : celui d’un rêveur qui réinvente son produit et innove pour mieux le distribuer.  

Malgré sa petite taille, le domaine Bizot évolue dans les hautes sphères des grands crus. 

Une ascension qui a été orchestrée minutieusement par le maître des lieux : Jean-Yves Bizot. Année après année, ce géologue de formation a travaillé sol, vignes et vinification pour réaliser le vin qu’il produit aujourd’hui. Un vin haut de gamme dont certaines bouteilles atteignent le prix de 1000 euros. Pour en arriver là, il est passé par plusieurs révolutions : d'abord celle d'une vinification avec le moins de sulfites possible, puis celle d'une nouvelle forme de commercialisation, accélérée par le Covid. 

Jean-Yves Bizot se dit rêveur, mais c’est bel et bien un entrepreneur.

Il a été interviewé par Sandrine Vendel.

Le vin belge a le vent en poupe. En effet, les belges sont de plus en plus intéressés par l'achat de vins locaux, d'autant plus que bon nombre de cuvées belges ont récemment brillé lors de concours. 

Aujourd'hui, la qualité d'une partie des vins belges n'est plus à démontrer mais un autre challenge attend la filière. Il faut désormais donner l’opportunité aux gens de se professionnaliser. C’est chose faite pour la viti-viniculture puisque l'IFAPME propose désormais (depuis 2018) une formation de viti-viniculteur en Belgique francophone. 

Le monde de la formation en Belgique est donc en train de s’adapter afin d’offrir davantage de formations professionnalisantes et de formations de perfectionnement et de spécialisation pour la filière vin. 

Dans ce nouvel épisode, Monsieur Manuel Wilmot nous explique les formations existantes et à venir dans le secteur du vin au sein de son organisme. 

- - - - - - - - - - 

Le site de l'IFAPME: https://www.ifapme.be/

  - - - - - - - - - - 

🍷 Le répertoire des formations professionnalisantes dans le secteur du vin en Belgique francophone: https://www.subscribepage.com/repertoireformationsvinbelgique

🍷  Retrouvez l'article de blog de cet épisode :  https://wineandkawaii.com/les-nouvelles-formations-dans-le-secteur-du-vin-en-belgique-francophone/ 

🍷 Kit pour une formation sur le vin réussie : https://wineandkawaii.podia.com/kit-pour-une-formation-sur-le-vin-reussie

🍷 Me rejoindre sur Instagram: https://www.instagram.com/wineandkawaii/

🍷 Télécharger le guide du WSET: https://www.subscribepage.com/guideduwset  

A 13 ans il rêvait d’être viticulteur. Les vignes, il les connait depuis son enfance et il les aime ! Mais la crise viticole a failli avoir raison de son installation. Pourtant, c’est bien à Saint-Pons-de-Mauchien, son village d’origine auquel il est viscéralement attaché que nous avons rencontré Franck, viticulteur. De l’entreprenariat à l’engagement, loin d’être passif, Franck fait tout pour être maître de sa vie. Avec lui on a discuté changement climatique, fonctionnement coopératif et cépages… son épisode est à écouter sans plus attendre !

Courte ou longue, la taille est avant tout dictée par dame nature !

Il existe différents styles et techniques de taille selon les régions, cépages et hauteurs de vigne et des pieds...

Découvrez ce travail essentiel du vigneron, dans cet épisode...  

Gérer des vendanges se prépare comme une compétition.

Tout comme un entraîneur, le vigneron doit prévoir à l’avance la feuille de match et constituer la meilleure équipe possible.

Cette pratique culturale fait partie de notre culture et c’est la raison pour laquelle nous l’évoquons ici dans Culture Champs...

Si le mot pression s’emploie avec plaisir quand on parle de bière, il en va tout autrement quand on l’associe au mildiou...

Qu’on soit viticulteur ou agriculteur, devoir prononcer ce nom n’est en général pas bon du tout.

Découvrez dans cet épisode, comment sévit régulièrement cette drôle d’épidémie dans les champs et dans les vignes. 

Si le viticulteur s’occupe exclusivement de travailler la vigne jusqu’à la récolte, le vigneron, lui, poursuit l’exercice en transformant le raisin en vin.

Cette vigne qui tout au long de l’année fait l’objet de multiples soins tels que la taille, le palissage, le rognage, etc

Vous l’aurez compris, faire pousser du raisin exige une véritable science agricole.

C’est toute une alchimie qui mêle nature et connaissance pour atteindre l’excellence viticole.