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    voile de compétition

    Explore "voile de compétition" with insightful episodes like "Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin", "Louise Cervera, l'année des premières", "Pos. Report #154 avec Philippe Legros", "Pos. Report #153 avec Jacques Caraës et Guillaume Rottée" and "Aloïse Retornaz, des Jeux à la Coupe" from podcasts like ""Pos. Report", "Navigantes", "Pos. Report", "Pos. Report" and "Navigantes"" and more!

    Episodes (100)

    Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin

    Pos. Report #155 avec Erwan Fischer et Clément Péquin

    Ce 155e épisode de Pos. Report reçoit deux marins qui viennent d’être sacrés ensemble champions du monde de 49er à Lanzarote, une grande première pour la France, Erwan Fischer et Clément Péquin.


    L’un comme l’autre commencent par revenir sur leur parcours respectifs, ils racontent également leur rencontre, en 2010, puis comment ils ont décidé de s’associer, à partir de 2018, en vue des Jeux olympiques de Tokyo. Auxquels ils ne participeront pas, devancés par le duo Lucas Rual/Emile Amoros, ce qui les a conduits à pousser encore davantage leur préparation dans tous les détails, notamment au niveau de la préparation mentale.


    Après avoir présenté les spécificités de leur support, le 49er, le Baulois (Erwan Fischer) et le Rochelais (Clément Péquin) détaillent leur deuxième préparation olympique, entre très bons résultats en 2022 (victoire à Palma) et blessures à répétition, notamment pour Clément Péquin, qui a dû faire l’impasse sur le début d’année 2023 pour se faire opérer du genou.


    Malgré cela, grâce à l’intérim assuré par Youenn Bertin, le duo a décroché son billet pour le test-event de Marseille dont il a pris la deuxième place. La fin d’année a été gâchée par un accident de la circulation qui a obligé Erwan Fischer à s’arrêter à son tour, avant de reprendre l’entraînement en décembre et de s'attaquer en janvier à la préparation des championnats du monde de Lanzarote.


    Que les deux marins ont survolés, laissant les triples tenants du titre néerlandais loin derrière eux, ils racontent comment ils ont vécu cet état de grâce. Cette médaille d’or, qui devrait leur assurer le sésame olympique français pour les JO de Paris 2024, fait d’eux des prétendants à la médaille sur le plan d’eau de Marseille, un statut que les deux trentenaires assument volontiers.


    Diffusé le 12 mars 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Louise Cervera, l'année des premières

    Louise Cervera, l'année des premières

    A bientôt 26 ans, Louise Cervera s’offre des premières : elle a en effet été la première athlète française sélectionnée en voile pour les Jeux olympiques de Paris 2024, en ILCA 6. Elle disputera par conséquent ses premiers JO, elle qui avait eu un avant-goût de ce que représentait cette compétition en étant partenaire d’entraînement de Marie Bolou lors des Jeux de Tokyo. « J’ai adoré cette expérience, je ne me suis jamais sentie dans l’ombre de Marie, elle m’a associée à tout, tout le temps. »


    Pour la première fois également, Louise Cervera est montée sur un podium européen, en l’occurrence la médaille de bronze des championnats d’Europe disputés à Athènes, quelques semaines après avoir mis le sésame olympique dans sa poche. Elle le dit, « ce n’est qu’une étape », et la spécialiste d’ILCA 6 (ex Laser Radial) n’a pas vraiment eu le temps de rester sur son petit nuage, concentrée sur l’objectif à venir, fin juillet sur le plan d’eau de Marseille.


    Licenciée au YC de Mandelieu, Louise connaît la Méditerranée par cœur, l’aime au plus profond d’elle-même, tout comme la voile et la compétition, au point de confier : « Plusieurs jours sans naviguer, c’est une torture. » Parallèlement, elle a tracé sa route en faisant un DUT de génie mécanique et productique, avant d’étudier à l’INSA de Lyon, l’objectif qu’elle s’était fixé. Elle mène de front deux projets exigeants et ça tombe bien, la lasériste n’aime pas quand c’est facile…


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 6 mars 2024

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #154 avec Philippe Legros

    Pos. Report #154 avec Philippe Legros

    Ce 154e épisode de Pos. Report reçoit un invité unique, Philippe Legros, membre de la cellule de routage de Thomas Coville sur l’Arkea Ultim Challenge-Brest, pour en décrypter le tour du monde du skipper de Sodebo Ultim 3, arrivé à la deuxième place le jeudi 29 février, après un peu plus de 53 jours de mer.


    Il commence par expliquer comment a été constituée la cellule de routage et son fonctionnement, avec lui et Dominic Vittet dans une maison spécialement louée pour l’occasion, à Ploemeur, et Will Oxley à distance chez lui, en Australie. Il raconte avoir vécu “H24” au rythme de la course, sans même avoir pris le temps de lire un livre ou de regarder un film, avec des échanges continus avec Thomas Coville et un rythme bien plus intense que sur un record.


    Nous refaisons ensuite le match de cet Arkea Ultim Challenge-Brest, avec, dès le départ, des interrogations sur le rythme à tenir dans les premiers jours, mais également une projection vers le premier front après Madère, qui s’est avéré un premier gros tournant, puisque Charles Caudrelier et Tom Laperche se sont échappés, devant Thomas Coville, sorti épuisé de cet épisode, et Armel Le Cléac’h.


    Philippe Legros détaille ensuite l’entrée dans les mers du Sud, qui voit le skipper de Sodebo Ultim 3 tout tenter pour rester dans le même système météo que ses devanciers, la première sérieuse avarie sur le système de descente de foil tribord peu avant Bonne-Espérance, puis un Indien particulièrement éprouvant pour Thomas Coville qui va s’arrêter à Hobart, au sud de la Tasmanie.


    Reparti dans des conditions difficiles pour ne pas laisser s'échapper Armel Le Cléac’h, alors deuxième, le skipper va passer le cap Horn quelques heures derrière Banque Populaire XI qui va finalement faire une seconde escale technique au Brésil, permettant à Thomas Coville de s’emparer définitivement de la deuxième place. Pour finalement couper la ligne le jeudi 29 février, au grand soulagement de Philippe Legros, qui a alors senti “quelques kilos en moins sur ses épaules”.


    Diffusé le 5 mars 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #153 avec Jacques Caraës et Guillaume Rottée

    Pos. Report #153 avec Jacques Caraës et Guillaume Rottée

    Ce 153e épisode de Pos. Report est consacré à la victoire de Charles Caudrelier sur l’Arkea Ultim Challenge-Brest, quelques heures après que le skipper du Maxi Edmond de Rothschild a coupé la ligne d’arrivée à Brest à 8h37’42,  après 50 jours 19 heures 7 minutes, 42 secondes de mer.


    Nos deux invités sont Jacques Caraës, marin qui compte plusieurs tours du monde à son actif et a par ailleurs été directeur de course de plusieurs épreuves, comme le Vendée Globe et la Route du Rhum, et Guillaume Rottée, le directeur de course de cet Arkea Ultim Challenge-Brest.


    Ce dernier commence par détailler comment se met en place le dispositif arrivée entre contraintes de sécurité et médiatiques, Jacques Caraës confiant de son côté ne jamais parvenir à dormir les veilles d’arrivée, la pression étant forte sur la direction de course.


    Nos deux invités racontent ensuite comment ils ont vécu celle de Charles Caudrelier, depuis un bateau passagers pour Jacques Caraës, à bord d’un semi-rigide de la “DC” pour Guillaume Rottée. L’un comme l’autre ont apprécié les conditions parfaites, entre lever du soleil et petite brise au moment où le Maxi Edmond de Rothschild a pénétré, en mode volant, dans le goulet de Brest, avant de peu à peu se poser sur ses foils, “tel un albatros” selon Jacques Caraës.


    Pour nos invités, cette victoire consacre un grand marin, révélé sur le tard mais qui, depuis, ne cesse de gagner, mais également un bateau, plan Verdier mis à l’eau en 2017 qui aura marqué l’histoire de la classe Ultim. Un bateau qui a cependant terminé le tour du monde fatigué, Guillaume Rottée évoquant les quelques bobos du trimaran, sur lesquels le Gitana Team est resté discret pendant ces presque 51 jours de course.


    Nous finissons par parler des prochains marins arrivés à Brest, dans l’ordre Thomas Coville, attendu jeudi, puis Armel Le Cléac’h, le week-end, tandis qu’Anthony Marchand et Eric Péron en ont encore pour une grosse dizaine de jours.


    Diffusé le 27 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Aloïse Retornaz, des Jeux à la Coupe

    Aloïse Retornaz, des Jeux à la Coupe

    Depuis quinze ans, Aloïse Retornaz navigue au plus haut niveau, avec en point d’orgue une médaille de bronze en 470 aux Jeux olympiques de Tokyo avec Camille Lecointre. "C’était beaucoup d’émotion. Le fait d’avoir partagé ensuite cette histoire avec mon entourage ou dans ldes écoles, c’était un cadeau. J’espère que ça a inspiré les petites filles", dit-elle.


    Poussée dès son plus jeune âge à la voile par un papa et deux sœurs férus de ce sport, elle s’est découvert une âme de compétitrice à 9 ans. Depuis, Aloïse n’a plus lâché, tout en poursuivant un cursus scolaire et universitaire, ce qui lui vaut d’être diplômée de l’école d’ingénieur des hautes technologies et du numérique de Rennes. Et lui permet de trouver un équilibre : "Quand on est en compétition aux quatre coins de la planète, on peut être vite coupé du monde réel".


    L’an dernier, elle a dû stopper sa préparation olympique pour les Jeux de Paris en 470 mixte, "un choix un peu contraint", commente celle qui fut élue marin de l’année 2019 avec Camille Lecointre. En parallèle, elle a initié un projet avec Paola Amar en vue de la première Women America’s Cup de l’histoire, à l’automne 2024 à Barcelone, en démarchant des sponsors et en se rapprochant de Stephan Kandler, cofondateur du défi Orient express Racing Team.


    Ce qui lui vaut aujourd’hui de faire partie des neuf navigatrices sélectionnées pour représenter la France, à sa grande satisfaction : "Je crois que j’ai rêvé devant la Coupe de l’America avant les Jeux Olympiques", sourit-elle.  A 30 ans, Aloïse Retornaz va accomplir ce rêve, consciente de vivre un moment charnière pour ce qui est de la mixité dans la société, et dans la voile en particulier.


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 21 février 2024

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #151 avec Yann Eliès et Emmanuel Bachellerie

    Pos. Report #151 avec Yann Eliès et Emmanuel Bachellerie

    Ce 151e épisode de Pos. Report reçoit Yann Eliès, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et de la Transat Jacques Vabre, qui sera en juillet directeur de course du Tour Voile, et Emmanuel Bachellerie, ancien délégué général de la classe Ultim, aujourd’hui organisateur de courses, avec sa société Ultim Sailing, dont le Tour Voile, la nouvelle Niji 40’ et le Trophée Banque Populaire Grand Ouest.


    Nous démarrons par un chapitre consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest que nos deux invités suivent avec passion, rappelant que si le côté régate est un peu mis de côté en raison des écarts séparant les cinq marins encore en course (à l’exception d’Armel Le Cléac’h et Thomas Coville, assez proches), il ne faut surtout pas minimiser la performance des marins sur cette première édition “réussie”, selon Yann Eliès.


    Ce dernier évoque notamment la performance du leader, Charles Caudrelier, et imagine bien, derrière lui, un Armel Le Cléac’h le couteau entre les dents dans la remontée de l’Atlantique Sud, qui pourrait lui être plus favorable. Emmanuel Bachellerie commente quant à lui le parcours d’Eric Péron à bord d’Adagio, bateau qui est la propriété d’Ultim Sailing.


    Yann Eliès raconte ensuite comment, à l’issue de la Transat Jacques Vabre 2021, il a décidé de se tourner vers la direction de course, au point d’avoir été nommé cette année directeur de course du Tour Voile. Une édition 2024 du Tour Voile, disputé depuis l’an dernier en Figaro Beneteau 3, qu’Emmanuel Bachellerie nous présente. Ce dernier évoque ensuite deux autres courses organisées cette année par Ultim Sailing, le Trophée Banque Populaire Grand Ouest en mai (en double, en Figaro 3) et la Niji 40’, nouvelle transat en triple en Class40 entre Belle-Ile et Marie-Galante (départ le 7 avril).


    Yann Eliès termine en parlant de son programme de l’année, entre direction de course, donc, mais aussi coaching avec le pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt en Figaro et Imoca, et navigations en Figaro (Trophée BPGO), Class40 et peut-être Ocean Fifty sur la Route des Terre-Neuvas.


    Diffusé le 13 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Alizée Vauquelin, la globe-trotteuse

    Alizée Vauquelin, la globe-trotteuse

    A 30 ans, Alizée Vauquelin n’a jamais eu peur d’emprunter plusieurs chemins. Diplômée de l’école d’architecture et paysage de Bordeaux avec un mémoire sur les villes connectées, elle bifurque vers l’architecture navale. La voile fait partie de son ADN familial, à force de croisières en famille dès l’enfance, “même quand il faisait froid l'hiver à La Rochelle”.


    Cette Bordelaise débute sa carrière professionnelle en Espagne dans un chantier naval, avant de partir dix mois voyager autour du monde, sa façon à elle d’aller se nourrir d’autre chose : “Voyager m’est nécessaire, c’est mon équilibre.” Passée par le bureau d’études de l’Imoca Arkea Paprec, elle est ensuite devenue directrice technique de l’équipe Biotherm de Paul Meilhat, poste qu’elle occupe aujourd’hui, même si le mot de "directrice" la fait sourire : “On est une petite équipe”, souligne-t-elle.


    Elle plonge alors dans le grand bain avec la folle expérience de The Ocean Race, une tranche de vie inoubliable, à l’image de cette nuit “où il a fallu trouver mille solutions pour remettre le bateau en état”. Alizée Vauquelin a du bagout, sans doute ses origines italiennes, beaucoup d’humour et d’énergie. Il en faudra pour le grand défi que représente le Vendée Globe en fin d’année.


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 7 février 2024

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #150 avec Thomas Rouxel et Thierry Chabagny

    Pos. Report #150 avec Thomas Rouxel et Thierry Chabagny

    Ce 150e épisode de Pos. Report est de nouveau consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, nos invités du jour font partie de deux teams engagés sur la course autour du monde : le premier, Thomas Rouxel oeuvre au sein du team Sodebo aux côtés de Thomas Coville, Thierry Chabagny auprès d’Anthony Marchand, skipper d’Actual Ultim 3.


    Tous les deux, après avoir donné des nouvelles de “leurs” skippers respectifs, racontent comment se sont passées les escales techniques qu’Anthony Marchand et Thomas Coville ont été contraints de faire, le premier au Cap pour retirer le foil bâbord endommagé d’Actual Ultim 3, le second à Hobart pour plusieurs réparations, que décrit Thomas Rouxel.


    Ce dernier explique que cet arrêt de deux jours a permis à Thomas Coville de se reposer et de repartir avec un bateau à 100% de son potentiel, il a en outre rejoint Armel Le Cléac’h qui, après avoir fait le tour de la Nouvelle-Zélande par le nord, le devance de moins de 300 milles, un duel bienvenu à ce stade du tour du monde.


    Les deux marins, qui évoluent actuellement à l’avant d’une dépression, sont attendus au cap Horn le week-end prochain, tandis qu’Actual Ultim 3 a franchi le cap Leeuwin lundi soir, avec quelques jours favorables devant lui, explique Thierry Chabagny, qui a été son co-skipper sur la dernière Transat Jacques Vabre.


    Nos deux invités commentent par ailleurs la performance en tête de Charles Caudrelier et son choix, légitime à leurs yeux, de freiner le week-end dernier pour éviter de passer le cap Horn dans des conditions trop dangereuses, même si, souligne Thomas Rouxel, elles ne sont pas pour autant faciles, avec un fort vent de nord qui l’attend ce mardi au moment de retrouver l’Atlantique Sud.


    Nous terminons par évoquer les projets personnels de Thierry Chabagny et Thomas Rouxel : le premier, qui va disputer en février la Caribbean 600 sur le MOD70 Zoulou, attend l’arrivée de l’Arkea Ultim Challenge-Brest pour décider de la suite, le second a toujours pour ambition de s’engager sur le circuit Ocean Fifty, à condition de trouver des partenaires.


    Diffusé le 6 février 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #149 avec Tom Laperche et Frédéric Le Peutrec

    Pos. Report #149 avec Tom Laperche et Frédéric Le Peutrec

    Ce 149e épisode de Pos. Report est de nouveau consacré à l’Arkea Ultim Challenge Brest, nos invités sont Tom Laperche, skipper de SVR Lazartigue, qui a officialisé son abandon le 29 janvier, une semaine après s’être arrêté au Cap, et Frédéric Le Peutrec, membre de la direction de course, en charge notamment de la sécurité.


    Ce dernier commence par expliquer comment fonctionne la direction de course et comment elle gère les cas d’avaries en mer, comme celle dont a été victime Tom Laperche le 18 janvier, SVR Lazartigue ayant été sérieusement endommagé au niveau du puits de dérive et du fond de coque suite à une collision avec un objet flottant non identifié ou un mammifère marin.


    Le marin revient en détail sur cette collision, la façon dont il a fallu réagir en urgence pour sécuriser le bateau et les quatre jours de mer pour rallier Le Cap, forcément durs à vivre pour un skipper qui était alors à la lutte pour la première place avec Charles Caudrelier. Un skipper dont Frédéric Le Peutrec salue l’enthousiasme et le parcours jusqu’à la collision qui a mis un terme à sa course.


    Tom Laperche, rentré lundi à Concarneau, raconte ensuite l’arrêt au Cap et comment a été prise la décision d’abandonner, les dégâts étant trop importants pour lui permettre de repartir sereinement en mer. Il confie que depuis qu’il a mis sa course entre parenthèses, il a du mal à la suivre.


    Frédéric Le Peutrec décrit la situation sur l’eau, avec des conditions météo pour l'instant plutôt favorables dans le Pacifique pour le leader Charles Caudrelier, attendu au cap Horn le week-end prochain, plus compliquées derrière pour Thomas Coville et Armel Le Cléac’h.


    Le skipper de SVR Lazartigue conclut en expliquant les options qui se présentent désormais à l’équipe, entre retour du bateau par cargo ou par la mer, sans dérive.


    Diffusé le 30 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Tiphaine de Castro Champon, femme de convictions

    Tiphaine de Castro Champon, femme de convictions

    Tiphaine De Castro Champon a grandi dans l’hémisphère sud, voyageant dès son plus jeune âge avec ses parents expatriés, ce qui lui donne le sens de l’autre très tôt, qu’elle combine tout aussi tôt avec un amour sans borne pour la mer et la navigation.


    Après des études en commerce et marketing international en région parisienne, elle débute dans l’écurie de Roland Jourdain, alors skipper de Veolia Environnement. Pendant cinq ans, elle apprend au contact de « Bilou », sa fibre pour la préservation de la planète ne fait alors que grandir.


    Elle s’engage ensuite chez Mer agitée aux côtés de Michel Desjoyeaux, dont elle dit qu’il "lui a donné sa légitimité". La preuve : elle prend les rênes du projet Imoca Macif de François Gabart, chapeauté au départ par "le Professeur", puis celles du trimaran du même nom, à l’époque une des premières femmes à la tête d’un projet course au large de cette ampleur.


    Sa carrière prend ensuite un nouveau virage : elle retrouve Roland Jourdain et Kaïros, structure pour laquelle elle devient directrice adjointe au développement durable. L’avenir de la planète, la nécessité de tendre la main aux autres : ces convictions restent fortement ancrées chez cette femme de l’ombre, inspirante.


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 24 janvier 2024

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #148 avec Laurent Bourguès et Matthieu Perraut

    Pos. Report #148 avec Laurent Bourguès et Matthieu Perraut

    Ce 148e épisode de Pos. report reçoit deux marins qui viennent d’officialiser leur arrivée en 2024 dans la classe Ocean Fifty, Laurent Bourguès (Mon Bonnet Rose) et Matthieu Perraut (Inter Invest).


    Après avoir commenté l’actualité du moment, l’Arkea Ultim Challenge-Brest, qui vient de rentrer dans sa troisième semaine, les deux marins reviennent sur leurs parcours respectifs, l’un comme l’autre ayant débuté sur le circuit Mini 6.50 - Laurent Bourguès compte deux participations à la Mini Transat, Matthieu Perraut une.


    Le premier explique ensuite comment, après plusieurs années comme directeur technique chez TR Racing, il a décidé de naviguer “à son compte”. D’abord en 2022 sur le circuit Figaro, puis en 2023 en Imoca avec Damien Seguin, mais également en Ocean Fifty avec Eric Péron. Sa priorité est en effet d’évoluer dans cette classe des trimarans de 50 pieds qui le fait rêver depuis qu’il a été boat-captain pour Yves Le Blevec il y a plus de dix ans.


    Quant à Matthieu Perraud, il revient sur ses trois premières saisons avec Inter Invest en Class40 et raconte comment, avec son sponsor, ils ont décidé de se lancer sur le circuit Ocean Fifty. Les deux marins détaillent comment ils ont monté leurs projets respectifs et déniché un bateau - l’ancien French Touch pour Laurent Bourguès, l’ex Solidaires en Peloton pour Matthieu Perraud -, ce dernier expliquant d’ailleurs que la rareté des Ocean Fifty sur le marché l’a conduit à anticiper d’un an son arrivée sur le circuit.


    Ils finissent par évoquer leurs attentes sportives, avec un objectif majeur, la Route du Rhum 2026, et d’ici là un circuit qui se met en place, avec cette année des épreuves sur les bassin Manche/Atlantique et Méditerranée, mais également une transat, la Route des Terre-Neuvas.


    Diffusé le 23 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #147 avec Pascal Bidégorry et Christophe Boutet

    Pos. Report #147 avec Pascal Bidégorry et Christophe Boutet

    Ce 147e épisode de Pos. report est de nouveau consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, première course autour du monde en solitaire et en Ultim de l’histoire, qui s’est élancée dimanche 7 janvier de Brest. Les deux invités sont le navigateur Pascal Bidégorry, qui collabore avec le team SVR Lazartigue de Tom Laperche, et Christophe Boutet, manager du projet Adagio d’Eric Péron.


    Ce dernier commence par donner des nouvelles du skipper, visiblement en bonne forme après être parvenu à s’extraire des calmes et de la zone de protection des cétacés du Cap Vert. Il raconte également comment l’équipe est parvenue à préparer en trois mois le trimaran (ex Sodebo et Actual) après avoir reçu en septembre le soutien du partenaire titre, Adagio.


    Pascal Bidégorry explique de son côté son rôle au sein de l’équipe SVR Lazartigue, concentré sur les performances du trimaran de Tom Laperche, avec lequel il communique beaucoup, l’objectif étant de trouver le bon compromis entre un rythme élevé et la préservation du skipper. Un skipper à propos duquel le Basque ne tarit pas d’éloges, tout comme Christophe Boutet d’ailleurs.


    Les deux invités évoquent ensuite la situation sur l'eau et les enjeux des jours à venir, entre entrée dans le Grand Sud pour les bateaux de tête et contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène pour Eric Péron, le manager du projet confiant espérer une route un peu plus directe vers le cap de Bonne-Espérance.


    Les deux invités s’accordent à dire que, après neuf jours de course menés tambour battant, la dimension aventure va prendre peu à peu de plus en plus d’importance sur ce tour du monde au long cours.


    Diffusé le 16 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Lou Mourniac, ADN familial

    Lou Mourniac, ADN familial

    Lou Mourniac fait partie d’une tribu soudée de régatiers bien connus en France : son père Jean-Christophe, dit “Kiki”, est un spécialiste reconnu du catamaran de sport, un temps associé en Tornado à son oncle Philippe, aujourd’hui directeur de l’équipe de France de voile olympique, tandis que son frère Tim est candidat à la sélection pour les JO de Paris 2024 en Nacra 17 et que son cousin Bruno a notamment remporté le Tour Voile en 2018 !


    Autant dire que la voile est une histoire d’ADN dans la famille Mourniac et que Lou avait peu de chance d’échapper à cette passion : à 18 ans, elle décroche ainsi le titre de championne du monde 2022 de Nacra 15 avec Clément Martineaux sur le lac de Garde. “Ça a été une consécration, la meilleure façon de mettre un terme à mon parcours en « jeune » et ça m’a appris à gagner”, confie-t-elle, avant d’ajouter, sourire en coin : “Je voulais aussi me faire un prénom dans cette famille.”


    Au printemps dernier, elle participe aux sélections pour intégrer l’équipe jeune du défi français Orient Express Racing Team pour la prochaine Youth America’s Cup à Barcelone. “J’ai été retenue mais je n’étais que dans la « réserve », je crois que ça m’a donné la gnaque pour donner encore plus”. En novembre, elle remporte ainsi à Barcelone la 69F Youth Foiling Gold Cup, avec Enzo Balanger, Théo Revil et Gaultier Tallieu, face au gratin mondial. Une victoire marquante - “On était tous en osmose, c’était magique” - et décisive, puisque dans la foulée, elle est retenue pour faire partie des 6 membres de l’équipage jeune du défi tricolore, qui représentera la France à Barcelone en octobre 2024, seule femme sélectionnée dans ce groupe. “Ça ne me pose aucun problème, c'est très naturel, toute ma carrière, j’ai navigué en mixte”, commente-t-elle.


    D’ici l’automne 2024, la navigatrice de 20 ans va se plonger à fond dans ce rêve de Coupe et mettre un peu de côté ses études d’architecte à l’ENSA de Nantes, même si elle reconnaît que “ces deux piliers me soutiennent, les études et la compétition, les deux univers sont très complémentaires”.


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 10 janvier 2024

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #146 avec Cécile Andrieu et Yves Le Blevec

    Pos. Report #146 avec Cécile Andrieu et Yves Le Blevec

    Ce 146e épisode de Pos. report, le premier de l’année, est consacré à l’Arkea Ultim Challenge-Brest, première course autour du monde en solitaire et en Ultim de l’histoire qui s’est élancée dimanche 7 janvier de Brest. Les deux invités sont Cécile Andrieu, team manager de l’équipe SVR Lazartigue, et Yves Le Blevec, directeur du team Actual.


    La première commence par raconter la course contre la montre du team pour réparer la faiblesse structurelle décelée dans le bras avant tribord de SVR Lazartigue à l'arivée de la Transat Jacques Vabre, finalement menée à bien, puisque Tom Laperche est arrivé à Brest la veille du départ.


    Le team Actual a aussi eu du pain sur la planche au retour de la Jacques Vabre, entre nouvelle aile de raie (plan porteur de la dérive) à fabriquer et foil à réparer, ce qui a pu être fait juste dans les temps pour que le plan VPLP soit à Brest le 29 décembre.


    Les deux invités expliquent comment ils ont vécu le départ dimanche, avec beaucoup d’émotion pour Tom Laperche, un peu plus contenue du côté d’Anthony Marchand, qui a étonné Yves Le Blevec par son sang-froid. Ils détaillent ensuite comment sont organisées leurs cellules de veille respectives, entre routage, soutien technique, mais aussi mental, des marins.


    Nous finissons par évoquer le défi logistique qui se présente aux teams en cas d’avarie, avec la possibilité de faire des escales (moyennant un arrêt de 24 heures minimum), et la situation météo des jours à venir, qui va se corser puisqu'un premier gros front attend les Ultim au niveau des Canaries.


    Diffusé le 9 janvier 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    [REDIFFUSION] - Elodie Bonafous, la guerrière

    [REDIFFUSION] - Elodie Bonafous, la guerrière

    En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Navigantes les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 10 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

    C’était chanteuse comme Lorie ou navigatrice comme Ellen Mac Arthur ! Voilà l’avenir que s’était imaginé, toute petite, Elodie Bonafous au milieu des posters de ses idoles sur les murs de sa chambre. Pour ce qui est de la voile, elle a mordu dedans dès son plus jeune âge : “Quand le vent était fort, mon père se disait qu’il n’allait pas m’emmener naviguer, mais moi, j’allais chercher mes bottes et mon ciré et je me cachais dans la coffre de sa voiture.”

    Au lycée à Brest, elle combine études et 420 sans cependant “trouver une équipière qui ait la même motivation”, ce qui la pousse à se tourner vers l’équipage. J80, match-race, elle fédère autour d’elle des équipages entièrement féminins et devient championne du monde universitaire. Elle décroche son Master 2 Activité physique adaptée et santé et commence à travailler dans un Ehpad. Mais l’appel de la mer, et plus particulièrement du Figaro reprend le dessus : “Je suivais à fond la Solitaire du Figaro en 2019, je me suis dit que ma place était sur l’eau et j’ai quitté mon travail.”

    Ça tombe bien, puisqu’au même moment, la filière de formation Bretagne-Crédit Mutuel de Bretagne, qui a vu éclore les Cammas, Le Cléac’h, Gabart et autres, crée une voie spécifique pour les femmes. Elodie Bonafous met tous les moyens de son côté pour se préparer et remporte la sélection, devenant la première skipper Bretagne-CMB Océane. Première Solitaire en 2020 à 24 ans (25e), deuxième l’année suivante, avec une 12e place à la clé, ce qui lui permet d’attirer l’attention du groupe Quéguiner qui la choisit pour succéder à Tanguy Le Turquais. “Mon sponsor ne m’a pas choisie parce que j’étais une femme, mais plutôt parce que j’avais prouvé ma volonté et mes capacités sur l’eau.”

    Et il ne le regrette pas, puisque sur la Solitaire 2022, la navigatrice de la baie de Morlaix devient la deuxième femme de l’histoire - et première Française - à monter sur un podium d’étape. Elle reçoit aussi le prix de la combativité, ce qui sied plutôt bien à celle qui se définit comme “une guerrière” quand elle est sur l’eau. Si elle se pose des questions sur le bien fondé des quotas qui, sur certaines courses, imposent des femmes à bord, Elodie Bonafous reconnaît que “ça permet d’ouvrir des portes, ça m’en a ouvert une incroyable avec la filière Océane”.

    A 27 ans, elle entame sa quatrième saison en Figaro avec des objectifs précis : finir dans le top 5 des grandes compétitions de l'année, la Transat Paprec en double mixte, qu’elle courra avec Martin Le Pape, et la Solitaire du Figaro. Avec, plus loin, dans un coin de la tête le Vendée Globe 2028. Histoire de marcher sur les traces de celle dont le poster ornait les murs de sa chambre d’enfant… 

    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Première diffusion le 15 février 2023. 

    Rediffusé le 3 janvier 2024.

    Post production : Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    [REDIFFUSION] - #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz

    [REDIFFUSION] - #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz

    En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Pos.Report les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 9 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

    Coupe de l’America, SailGP et voile olympique au programme de ce 105e épisode de Pos. report qui reçoit Quentin Delapierre, skipper de l’équipe de France de SailGP et du futur AC75 du défi français Orient Express Team, présenté le jeudi 2 février à Paris, et Aloïse Retornaz, qui, en plus du circuit SailGP et de sa préparation olympique en 470 pour les Jeux de Paris 2024, participera en septembre 2024 à Barcelone à la toute première Women’s America’s Cup, également sous les couleurs d’Orient Express Team. 

    Nous commençons par évoquer “l’affaire Clarisse Crémer”, Aloïse Retornaz confiant que “c’est décevant d’en arriver là”, elle qui a été indirectement concernée par ce sujet de la maternité des sportives de haut niveau, puisque sa coéquipière en 470 en vue des Jeux de Tokyo, Camille Lecointre, s’était arrêtée quelques mois au début de leur préparation olympique. “La Fédération française de voile s’était à l’époque préparée à ça, il y avait eu beaucoup d’échanges.” 

    Nous ouvrons ensuite une large page Coupe de l’America, nos deux invités racontant comment ils ont vécu de l’intérieur la naissance du défi Orient Express Team, porté par le duo Stéphane Kandler/Bruno Dubois. Quentin Delapierre souligne “l’abnégation” dont a fait preuve le premier pour aller chercher Orient Express, marque du groupe Accor, et explique que Bruno Dubois lui a confirmé après le Grand Prix SailGP de Dubaï, qu’il serait le skipper du défi tricolore. “Les résultats de l’équipe de France de SailGP ont joué en ma faveur.” 

    Aloïse Retornaz détaille quant à elle comment elle a monté un projet féminin avec une autre spécialiste de 470, Paola Amar, l’objectif dans les semaines à venir étant de monter un équipage pour s'aligner sur des circuits "volants", ce qui nécessite de trouver des partenaires complémentaires. L’une comme l’autre évoquent les échéances à venir, avec, en attendant la livraison, l’été prochain, de l’AC40 qui servira de base d’entraînement, un travail sur simulateur déjà commencé, grâce à l’outil développé par Benjamin Muyl, "chief designer" du défi. 
    Place ensuite à SailGP, Quentin Delapierre revient sur le dernier Grand Prix de Singapour dont la France a pris la 8e place - “On n’a pas été bons” - avant de se projeter sur les trois derniers Grands Prix de la saison, l’objectif étant pour la France de se qualifier pour la “Super finale” à trois de San Francisco début mai. Aloïse Retornaz parle pour finir de sa préparation olympique avec Hippolyte Machetti, avec de nombreuses sessions d’entraînement cet hiver aux Canaries et un grand objectif cette année, le test-event de Marseille en juillet.


    Première diffusion le 07 février 2023
    Rediffusé le 2 janvier 2024

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    [REDIFFUSION] - Anne Le Cam, l’humain avant tout

    [REDIFFUSION] - Anne Le Cam, l’humain avant tout

    En cette fin d’année Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de Navigantes les plus suivis en 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le 10 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.

    Véritable pilier des projets de son mari Jean, Anne Le Cam n’était pourtant absolument pas prédestinée à se retrouver embarquée sur ses projets au long cours. A la fin des années 80, elle débarque à Port-la-Forêt “pour se reconstruire”, elle n’en dira pas plus. Elle travaille d’abord pour Nautisme en Finistère, “une expérience merveilleuse”, qui va lui permettre de mettre en avant sa capacité à monter des projets et son sens de l'humain.

    Dans le même temps, elle devient la compagne de Jean Le Cam, sans pour autant être une fan de voile et de course au large, confiant : “Je ne sais pas si j’ai vraiment une histoire d’amour avec la mer et les bateaux.” Ce qui ne l’empêche pas d’accompagner ce dernier dans ses aventures maritimes, tournées depuis maintenant vingt ans autour du Vendée Globe. Elle trouve aussi le temps de monter son restaurant, Le Kinawa, à quelques mètres du pôle Finistère de Port-la-Forêt, dont Jean est un pilier. ”Au départ, je devais faire des plats pour que les marins les emportent en mer, finalement, c’est devenu un restaurant. J’ai repris des études, car ça ne s’invente pas”.

    Tout en faisant tourner la boutique, Anne Le Cam vit de l’intérieur les courses et les tours du monde de son mari, l’aide dans la recherche de sponsors, le porte quand il est en mer et… soigne son cancer du sein. Ça fait beaucoup. “Je pense que nous les femmes, on a une énergie assez considérable”, explique-t-elle. Lors de la dernière campagne de Vendée Globe de Jean, elle était chef du projet, cravachant aux côtés de son marin de mari pour que le projet voie le jour. “Etre au départ était déjà une sacrée victoire”.

    Quand il est en mer, elle prend son rythme - “Je suis un peu libre, je fais ma vie” sourit-elle - mais toujours à l’affût d’un appel et présente s’il a besoin de parler. “Quand il y a eu l’accident de Kevin (Escoffier), je l’ai eu en pleurs, il pensait qu’il ne le retrouverait pas, et puis Kevin est monté à bord, ça a été les montagnes russes de l’émotion.” Ces derniers temps, même si elle n’est jamais très loin du chantier dans lequel Jean construit son nouveau bateau, Anne a décidé de prendre un peu de recul, parce  qu’elle aimerait ouvrir un nouveau chapitre en s’adonnant à un rêve de toujours : écrire. 

    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Première diffusion le 24 mai 2023

    Rediffusé le 27 décembre 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #145 avec Didier Ravon et Paul Gury

    Pos. Report #145 avec Didier Ravon et Paul Gury

    Ce 145e épisode de Pos. report revient sur les moments forts de l’année 2023 en compagnie de deux journalistes spécialisés, Didier Ravon, qui collabore notamment avec Voiles & Voiliers, et Paul Gury, de Voile Magazine.

    Nous commençons par évoquer The Ocean Race, l’un comme l’autre estimant que l’essai de la classe Imoca sur la course autour du monde en équipage a été transformé, augurant davantage de bateaux sur la prochaine édition, en 2027/2028. Place ensuite au circuit Figaro, avec là encore un pari réussi, celui d’imposer le format mixte sur la Transat Paprec, ouvrant la classe et la navigation au large à des navigatrices qui y ont peu accès, comme Pauline Courtois, venue du match-racing.

    Nos deux invités nous donnent ensuite leurs coups de coeur respectifs sur la 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre, avant de revenir sur la saison de l’équipe de France olympique, marquée par ses cinq médailles au test-event de Marseille, et le titre de Marin de l’Année pour Lauriane Nolot, que l’un comme l’autre estiment mérité.

    Nous nous projetons ensuite sur l’année 2024 qui s’annonce exceptionnelle, marquée par quatre grands rendez-vous que nous détaillons avec les deux journalistes, l’Arkea Ultim Challenge-Brest, les Jeux olympiques, la Coupe de l’America et le Vendée Globe !


    Diffusé le 19 décembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Julia Huvé, la com à cœur

    Julia Huvé, la com à cœur

    Julia Huvé a débuté sa carrière il y a plus de 25 ans sur un coup d’audace : à l’époque étudiante en maîtrise des techniques et langages des médias à la Sorbonne, elle tape à la porte des bureaux de 6e Sens, le défi français pour la Coupe de l’America. "La Coupe, la Nouvelle-Zélande, je voulais faire partie de l’aventure, j’ai même proposé de faire les cafés."


    Elle fait beaucoup plus puisqu’elle est embauchée dans l’équipe de la communication, point de départ de douze années dans cet univers de la Coupe, entre défis tricolores successifs et organisation de l’épreuve elle-même. "C’était tellement riche de travailler avec des Italiens, des Anglais, des Espagnols…"


    L’opportunité se présente ensuite de travailler auprès de Thomas Coville et Sodebo, auprès duquel elle va construire une histoire au long cours, ce qui lui fait dire : "Arriver à un degré de confiance avec le skipper pour qui tu travailles, c’est le plus important." Multipliant parallèlement les expériences – auprès notamment de Kito de Pavant, du Gitana Team, de Spindrift racing et de l’équipe Dongfeng Race Team pendant la Volvo Ocean Race 2017-2018 -, la « communicante » voit son métier évoluer de façon drastique : "La vidéo a changé tellement de choses ! Avoir des mediaman à bord par exemple, c’est génial."


    Aujourd’hui, à 45 ans, elle est directrice de la communication de l’Imoca, qui n’a cessé de se développer ces dernières années. "Je suis fière de ce qu’on a réussi à faire avec cette classe", confie celle qui, lors de cet entretien, rend un vibrant hommage à Pierre, son compagnon, et à sa mère, très présente pour l’aider à jongler entre sa vie à 200 à l’heure autour du monde et celle de maman de deux filles. "Sans elle, je n’aurais pas pu faire tout ça."


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 13 décembre 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #144 avec Lauriane Nolot et Philippe Mourniac

    Pos. Report #144 avec Lauriane Nolot et Philippe Mourniac

    Ce 144e épisode de Pos. report reçoit celle qui a été élue vendredi 8 décembre Marin de l’Année, Lauriane Nolot, spécialiste de Formula Kite, et le directeur de l’équipe de France de voile olympique, Philippe Mourniac.


    Lauriane Nolot commence par raconter l’émotion qu’elle a ressentie en apprenant son élection sur la scène de l’Olympia, un trophée de Marin de l'Année qu’elle espérait, mais auquel elle ne s’attendait pas forcément, compte tenu de la concurrence, notamment des coureurs au large. Trophée mérité, selon Philippe Mourniac, qui rappelle le palmarès de la kiteuse tricolore, “qui a tout gagné”, dont le test-event de Marseille et les championnats du monde World Sailing de La Haye.


    La championne du monde 2023 raconte ensuite comment, après avoir déjà pratiqué l’équitation, elle s’est mise au kite puis au kitefoil, poussée par son père et son frère, et comment elle a progressé au point de taper dans l’oeil de l’entraîneure de l’équipe de France, Ariane Imbert.


    Philippe Mourniac explique de son côté comment, après les Jeux de Tokyo - il entraînait les 470 jusque-là - il a découvert la densité du kite tricolore et comment fonctionne le collectif français, dans lequel se mélangent filles et garçons. Lauriane Nolot détaille le support, les qualités physiques qu’il nécessite et les formats de compétition, elle revient ensuite sur son année exceptionnelle 2023, due, selon elle, à un hiver d’entraînement particulièrement réussi.


    Après un bilan général de l’année 2023 par le directeur de l’équipe de France, nous finissons par nous projeter vers cette saison 2024, Lauriane Nolot confiant qu’elle est avant tout concentrée sur sa sélection pour les Jeux, pas encore officielle. Il sera alors temps de passer à 100% en mode JO ! 


    Diffusé le 12 décembre 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

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