L’alcool pour vaincre ses angoisses et combattre sa timidité
Bernard était un jeune adolescent rebelle, timide et angoissé. Il grandit dans un contexte familial qui pose sur lui des attentes démesurées pour son âge.
Il découvre le cannabis vers ses 15 ans et fume rapidement des joints tous les jours.
Vers ses 18 ans, l’herbe lui provoque de la paranoïa et rend ses interactions sociales compliquées.
Un jour, il se rend à une soirée et il n’a plus d’herbe sur lui.
Il est terrorisé à l’idée d’en manquer et de passer une mauvaise soirée.
Sauf que ce soir-là…
→ Il fait la rencontre de l’alcool.
“Oh mais t’es trop sympa toi quand t’as bu”
Non seulement l’alcool fait disparaître ses angoisses et sa timidité.
Mais en plus, ses potes découvrent un nouveau Bernard.
Avant, c’était un mec plutôt calme et réservé.
Maintenant, sous alcool, Bernard est le pote parfait.
L’alcool règle ses problèmes et lui permet d’exister.
Il s’en sert comme lubrifiant social.
À l’arrivée à l’université, il se met à boire tous les jours.
Toujours le dernier debout
Pendant ses études, chaque jour, Bernard cherche des partenaires pour faire la fête.
Il a tout le temps envie de sortir boire un verre.
Lorsqu’il ne trouve personne, il sort quand même s’acheter des bières pour les boire seul chez lui.
En sortie, lorsque tout le monde est à bout, il ne veut jamais que cela s’arrête.
Il craint la descente et le retour à la réalité.
Benzo, Rechute et Cure de désintoxication
À la naissance de sa fille, il réalise un sevrage au Valium et tient 3 années sans boire.
Mais un jour, son angoisse refait surface et il demande à son médecin généraliste de lui prescrire des anxiolytiques pendant quelques semaines.
Ensuite, il arrête de prendre ses médicaments mais il sent bien qu’il a toujours besoin de quelque chose.
Il ne veut pas recommencer à boire donc il commence à consommer des bières sans alcool.
Sauf cela réveille de vieux réflexes du passé.
Il n’a pas conscience qu’en fait il souffre d’un sevrage de benzodiazépines.
Et il fait une rechute massive.
Il reprend l’alcool à des doses journalières jamais bues auparavant :
- 1 bouteille de whiskey la matinée pour calmer le manque
- 1 cubi de vin pour maintenir son état le reste de la journée
- et des bières spéciales pour camoufler son haleine alcoolisée
En décembre 2017, il ingère 42 unités d’alcool par jour.
Soit l’équivalent de 42 bières à 5% par jour.
En juin 2018, il entre dans sa 4e cure, celle qui fera toute la différence et qui lui permettra de passer un cap conséquent dans son rétablissement.
À l’heure à laquelle on enregistre l’épisode, Bernard est abstinent de toute substance depuis 5 ans 🙌
🗣️ Les chapitres de l’épisode
👉 L’alcool comme révélation
👉 La drogue dans les années 1990
👉 Angoisse, timidité et contexte familial
👉 Ses parents sont-ils responsables de son addiction ?
👉 Quel travail psychologique a-t-il fait pour apprendre à construire des relations saines ?
👉 Pourquoi a-t-il coupé les ponts avec une partie de ses proches pour sortir de l’addiction ?
👉 À partir de quand décide-t-il de sortir de l’addiction ?
👉 Il fait son premier sevrage à l’alcool avec des benzodiazépines et devient addict aux médicaments
👉 En manque de benzodiazépines, il rechute massivement dans l’alcool
👉 Pourquoi a-t-il raté 3 cures de désintoxication en hôpital psychiatrique ?
👉 Les meilleurs conseils de Bernard pour sortir de l’addiction
👉 Réussir son abstinence : comment réapprendre à vivre sans aucun produits ?
👉 L’addiction est-elle “La maladie des émotions” ?
👉 Est-ce une bénédiction d’avoir vécu l’addiction ?
👉 Mon avis sur le concept de Haut Potentiel
Le documentaire : The Sound of Belgium
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