Logo

    Podorange : Destination "fin del mundo"...

    Suivez ce voyage de plus de 2 mois au travers des podcasts transmis par satellite et partagez l'expérience unique de cette aventure humaine.
    fr-fr26 Episodes

    People also ask

    What is the main theme of the podcast?
    Who are some of the popular guests the podcast?
    Were there any controversial topics discussed in the podcast?
    Were any current trending topics addressed in the podcast?
    What popular books were mentioned in the podcast?

    Episodes (26)

    Ushuaia : fin del mundo !

    Ushuaia : fin del mundo !
    Nous voici enfin arrivés au bout du monde ! Avec un peu de retard, voici donc le résumé de cette dernière étape de nos aventures. Après presque trois mois de voyage, Podorange a atteint son but : la ville d’Ushuaia, en terre de feu. Pour nous, cette arrivée dans le grand sud est magistrale. D’abord parce que les conditions nous sont clémentes : une mer calme, du vent juste ce qu’il faut, et surtout, une lumière incroyable, presque irréelle. Les lumières du grand sud, vive, crue et qui confèrent aux paysages une magie toute particulière. Nous sommes un peu plus secoués en « embouquant » le canal Beagle, dernière ligne droite avant l’arrivée. Une dernière nuit de navigation plus rock’n’roll, avec 40 nœuds de vent, et des paquets de mer dans la figure. Et toujours le froid…Mais le moral est bon car nous savons l’arrivée toute proche. En raison de ces conditions défavorables, nous n’aurons hélas pas la possibilité de doubler le Cap Horn. Mais au petit matin, la mer se calme, le vent tombe et nous sommes éveillés par un superbe lever de soleil. Le Beagle est violet et ainsi nous apparaissent les montagnes blanches du bout du monde. Certains contemplent le souffle coupé, Claire notre dessinatrice aquarellise les paysages, d’autres se réjouissent. Pour tous, une drôle de sensation : celle que la fin de l’aventure est à portée d’étrave. Et d’un coup, un ballet d’otaries se met en place sous nos yeux. Elles jouent avec Podorange et nous accompagnent vers cette ville du bout du monde qui grossit sous nos yeux. Ushuaia. Nous y sommes. Podorange découvre ainsi sa nouvelle demeure. Une arrivée feutrée, toute en douceur, presque comme dans un rêve. La fatigue se lit sur les visages, « on est tous un peu azimutés » selon Flo. La fierté aussi, celle d’avoir mené Podorange à bon port, celle d’avoir participé à cette aventure. Pour certains d’entre nous le retour en France est proche : Laurent, Jeanne, Florent, Tatiana, Hervé et Caroline. Claire restera encore quelque temps à bord pour mener à bien son projet de dessin animé. Pour Brice, Stephanie et Joris, c’est une autre aventure qui commence... Et c’est ainsi que s’achève la saga des podocasts, nous espèrons vous avoir ainsi fait partager ce voyage. Encore merci à tous ceux qui nous ont suivis, aidés de quelque manière que ce soit. Et puis pas d’inquiètude, nous reviendrons ! A suivre donc le documentaire plus complet de nos aventures (tout ce que vous n’avez pas vu dans les podocasts !), le dessin animé...Nous vous tiendrons au courant sur le site de voile australe : http://www.voile-australe.com. Alors, à très bientôt pour de nouvelles aventures!

    Estimated time of arrival

    Estimated time of arrival
    Les Quarantiemes rugissant, les Cinquantiemes hurlant, nous voici donc dans ces zones de navigation redoutées. Pourtant, nous bénéficions d'une fenêtre météo très favorable, puisqu'après les Quarantièmes murmurant, nous entrons dans les Cinquantièmes accueillants. Pas de mer, un vent portant, et le soleil pour venir éclairer nos journées. Que demander de plus? Eole et Poséidon semblent nous faire grâce de toutes leurs bonnes volontés pour ce périple. Ainsi l'équipage peut-il profiter à loisir des magnifiques lumières du grand sud; levers et couchers de soleil incomparables, et de multiples oiseaux qui jalonnent notre route, des damiers du Cap aux grands albatros du sud. Nous prenons nos marques à huit, et Claire se lance dans ses premiers dessins et aquarelles. Nous prenons peu à peu conscience que nous cheminons vers la fin du périple et c'est pour tous l'occasion d'un premier bilan, une façon aussi de prendre conscience de l'importance d'être là, simplement, pour vivre le moment présent, sans autre état d'âme. Voici donc des moments de vie, des réflexions, en cette approche de fin del mundo. Et après...? Prochain épisode : Ushuaia, terminus

    Wanted

    Wanted
    Un épineux problème pour tout l'équipage alors que nous venons d'arriver dans les fameux Quarantièmes...Nous repartons de Mar del Plata à huit personnes (Joris et Stéphanie ayant choisi de débarquer pour faire route à pied et en bus jusqu'à Ushuaia). Les premières heures de traversée sont paisibles, avec juste un rien de froid mordant. Puis nous sommes pris dans un coup de vent, une première épreuve pour nous tous, car il fait de plus en plus froid. Heureusement, cet épisode ne dure que 24 heures. Ensuite tout s'apaise "un peu trop même" selon Laurent qui n'oublie pas que nous sommes dans des zones très changeantes. Pourtant, la mer s'aplanit, le vent mollit. Les quarts de nuit s'enchainent, et chacun d'entre nous disparait peu à peu sous les couches de cirés, polaires et autres cagoules; Claire prend ses marques et noircit ses carnets de voyage. Albatros et damiers du cap nous accompagnent; Bref tout va bien. Hélas, très vite, la panique s'empare de nous. Yankee Flo, le cuistot en chef du bord s'apprêtant à nous faire mijoter un petit plat de son cru, pousse un cri d alarme : plus d'oignons à bord. Un vrai problème puisque l'oignon comme chaucun sait n'est autre qu'un aliment de base, un de ceux qui réjouissent les marins fatigués et frigorifiés quand il mijote dans sa gamelle! La nouvelle se répand comme ue trainée de poudre, Hervé part chasser les "roulants" (ces oignons épris de liberté qui ont tenté de fuir dans les fonds); il réussit à en sauver trois. Nous organisons donc un rationnement à raison d'un oignon tous les trois jours. bref c est clair, le temps est au calme dans les Quarantièmes! (souhaitons que ça dure..) Dans le prochain épisode : Pénurie de gruyère!

    Quand la bise fût venue

    Quand la bise fût venue
    Le Froid. C'est l'un des quatre maux en mer (les quatre F), avec la Faim, la Fatigue et la Frousse. On dit qu'ils favorisent le mal de mer. Et bien, ça y est, nous y voilà. En plein dans le froid du grand sud. L'équateur nous paraît déjà bien loin... Nous sommes maintenant dans une région où les dépressions sont nombreuses et où la météo change très vite. Il faut profiter de la moindre fenêtre météo pour avancer jusqu'au prochain abri. Une petite fenêtre météo doit s'ouvrir vendredi, et nous nous y engouffrons. Nous partons de Buenos Aires au petit matin, sur fond d'aube orangée, objectif Mar del plata que nous devons atteindre avant le samedi soir pour nous mettre à l'abri de la dépression qui s'annonce. Le samedi nous essuyons un coup de vent, pas plus méchant que les précédents mais beaucoup plus froid. Tout l'équipage est mis à rude épreuve. Quand nous arrivons à Mar del Plata à minuit, il fait 1°... Le lendemain, alors que la tempête fait rage au large, Stéphanie et Joris nous annoncent leur intention de débarquer pour poursuivre la route sur terre, à pied ou en bus, et nous rejoindre à Ushuaia. Ils ont été particulièrement affectés par le mal de mer à chaque coup de vent, surtout Stéphanie, très affaiblie. Comme la fin de la navigation sera la partie la plus difficile, elle n'envisage pas de passer dix jours dans sa banette. Et on la comprend... Notre équipage se trouve donc réduit à huit personnes pour faire route vers le grand sud. Après quelques heures d'escale, un diner à terre, et des au revoirs, nous reprenons la mer car une splendide fenêtre météo s'ouvre, et elle pourrait bien nous permettre d'atteindre Ushuaïa sans escale... Prochain épisode : les quarantièmes

    Rythme d'enfer à Buenos Aires

    Rythme d'enfer à Buenos Aires
    Un départ pour le grand sud, ça ne s'improvise pas! Aussi cette escale argentine est elle placée sous le signe de l'efficacité. Il faut dire que la "to do list" des réparations à effectuer sur Podorange s'allonge de jour en jour depuis le début du voyage. Voiles à réparer, réservoirs à remplir, réparations en tous genres, courses et lessives à faire. Bien peu de temps pour danser le tango en somme! Et il faut faire vite, car pour partir vers Ushuaia, les fenêtres météo se font rares : quand elles sont là, il ne faut pas les laisser passer! Encore une fois pour Podorange, une belle rencontre, salvatrice cette fois ci. Sur le ponton, nous rencontrons Juan, un jeune argentin passionné de voile. Lui navigue sur un Open 30 du nom de "Tsunami", et il va tout au long de cette escale nous filer un sacré coup de main. Transport de nos voiles, bonnes adresses, aide aux réparations, conseils, indispensable Juan! Nous sommes même invités chez lui et chez Gonzalo, l'un de ses amis pour déguster l'assado, le barbecue de délicieuses viandes argentines! Bref le début d'une belle amitié, puisque Juan viendra sûrement à Ushuaia cet été naviguer sur Podorange...Merci à lui, à son frère Hernan et à Gonzalo! Grâce à eux les conditions de préparation du voyage ont été idéales. En route vers le grand sud... Prochain épisode : le ciel met sa peau d'orange

    De l'animation dans l'air

    De l'animation dans l'air
    une nouvelle recrue pour Podo! Après l'arrivée de Caroline, la compagne d'Hervé il y a quelques jours, notre Podorange s'apprête à accueillir la dixième équipière (et la dernière) avant son départ pour le grand sud! Il s'agit de Claire, une artiste dont la spécialité est la réalisation de dessins animés! Amie de Jeanne de longue date, elle a ressenti un véritable coup de coeur pour l'aventure de Podorange. C'est elle qui a réalisé l'animation de début et de fin des podcasts. Depuis que nous sommes partis de la Rochelle, elle nous suivait depuis la France via internet munie de ses carnets, crayons et aquarelles. Avant de partir, elle nous avait dit qu'elle nous rejoindrait peut être de l'autre côté... C'est chose faite, Claire a eu le courage et l'envie de nous rejoindre avec en tête un projet : réaliser un carnet de voyage animé à bord de Podorange. Son enthousiasme, son énergie positive et son rire se répandent sur le bateau. Et à peine le pied posé sur le sol argentin, Claire s'empresse de croquer tout le monde, et de crayonner ses petits carnets de pas de tangos. Pour elle qui n'a pas navigué depuis des années, l'aventure est de taille, car elle nous rejoint pour la partie de navigation la plus difficile...Mais Claire a de l'énergie à revendre et à transmettre, et une place toute acquise à bord de Podorange. Prochain épisode : dernier tango pour Podo

    Objectif Caroline

    Objectif Caroline
    Nous voici tout proches de Buenos Aires! Avec en tête un objectif principal : être dans les temps! En effet, Caroline, la future femme d'Hervé, notre neuvième coéquipière nous rejoint dans la capitale argentine! Heure prévue pour l'atterrissage de son avion : 5h30 du matin, le 5 juin. L'équipage va tout faire pour être dans le bon timing, malgré la cruelle absence de vent! Et finalement, nous arrivons dans le Rio de la Plata, qui sépare l'Uruguay de l'Argentine. Une eau boueuse nous accueille, le temps se rafraichit d'un coup et les polaires ressortent. Signe que nous descendons bien vers le Grand Sud. Il est déjà loin le temps où nous étouffions de chaleur dans le carré aux abords de l'équateur... Et finalement, nous sommes dans les temps. Premières terres en vue, elles sont uruguayennes, Montevideo, Punta del Este. Puis c est une arrivée de nuit sur Buenos Aires et ses buildings illuminés. Nous sommes pour l'occasion au Yacht Club Puerto Madeiro au coeur de la ville et des anciens docks entièrement rénovés. Il est une heure du matin, le temps de poser un pied à terre. Premières impressions. Une ville très urbanisée. Des poubelles éventrées partout dans les rues. Une ville déserte qui pleure la défaite de son équipe de football de La Bocca contre les Brésiliens de Fluminense. Hervé trouvera quand même le moyen d'acheter un joli bouquet de fleurs pour sa douce, Caroline, qu'il accueille accompagné d'une meute de journalistes. Tous sont là bien enendu pour acueillir Caro, et à l'occasion faire quelques images des joeurs de football qui repartent vers d'autres terres...Objectif accompli donc, Caroline est parmi nous pour poursuivre l'aventure Podorange. Dans le prochain épisode : de l'animation dans l'air !

    Coup de vent sur Podorange

    Coup de vent sur Podorange
    En route vers Buenos Aires! La traversée commence tranquillement, mer calme, soleil, et de belles rencontres pour nous accompagner, même si elles ne sont que furtives. Une baleine aperçue au loin et un couple de rorquals non identifiés viennent nous saluer. L'équipage un peu fatigué par l'escale brésilienne profite des premiers instants pour se reposer, car les differentes sources météos le confirment, ca va bientot secouer. Avis de grand frais dans notre zone de navigation, soit un vent de force 7, une mer bien formée, bref de l'action, comme en réclamait Florent à l'arrivée de la transat! Nous allons être servis, car en fait de grand frais, Podo a droit à un coup de vent. Force 8, limite force 9 puisque le vent monte jusqu'à 42 noeuds (75 kms/heure), vagues qui déferlent et dont la couleur tourne au vert et bleu glacier. Un spectacle magnifique mais qui n'épargnera pas les estomacs de certains d entre nous... Les moins sensibles au mal de mer se relaient pour assurer les quarts et auront droit à une nuit plutôt sportive. Mais le coup de vent ne s'éternise pas. Douze heures plus tard, la mer se calme, le vent "faiblit" à 20 noeuds, puis le lendemain retour du moteur, du pilote automatique, et du même coup, des parties de coinche. Un peu moins poétique, mais de quoi reposer corps et esprits fatigués... Dans le prochain épisode : Arrivée à Buenos Aires

    Le pavillon du Commodore

    Le pavillon du Commodore
    L'heure est venue de quitter le Brésil et Rio de Janeiro. Pourtant nous ne sommes pas du tout prêts!! Derniers podcasts à envoyer, derniers mails à terre, dernières caipi à enfiler, derniers amis à saluer... Un au-revoir plein d'émotion pour ceux qui auront partagé notre route au cours de cette belle escale. Et un joli cadeau fait à Podo : le Commodore du ICRJ CIate Clube Rio de Janeiro), Hélio Lyra de Aquino, nous offre le pavillon du club, un signe fort qui témoigne de l'envie de nous y accueillir à nouveau. Puis pour nous, c'est un départ sur les chapeaux de roue : une dernière traversée grace à Cocoroca, notre petit taxi des mers. Et c'est parti pour le rangement de dernière minute. Objectif : rien ne doit trainer. Brice lance les quarts de nuits, chacun s'affaire alors qu'Hervé regarde l'heure qui passe et piaffe d'impatience. Sa belle est au bout de la route...Il nous faut arriver à Buenos Aires avant le 5 juin au petit matin, heure d'atterrissage de Caro! Nous relevons le challenge. Prochain épisode : Coup de vent sur Podorange

    Mystique Rio

    Mystique Rio
    Vous raconter Rio en trois minutes, impossible! Parlez en donc à Jeanne, notre monteuse de choc...Une escale qui décoiffe! Profiter et vous faire vivre ces instants en direct, quel dilemne...Alors voici en brut de décoffrage les principales images de notre escale brésilienne. 48 h de montage non stop pour Jeanne qui a enchaîné trois podcasts d'affilée sans dormir. Football au Maracana, samba, danses cap verdiennes et électro à Lappa, visite exceptionnelle du monastère de Saint Benoit, sérénade à Santa Teresa avec notre ami Ricardo, professeur de chant grégorien et artiste. Des rencontres improbables comme celle de frère Cassien, un moine peu ordinaire et extraordinaire que nous accueillerons sur Podorange le temps d'une visite. Croisière en compagnie de nos amis brésiliens fanas d'escalade, Diogo, Léandro, et les deux Léonardo, bercée par les chants grégoriens de Ricardo, sous l'oeil de plusieurs hôtes dont le consul de France à Rio, grâce auquel nous étions reçus au Iate Clube. Nous repartirons de Rio le coeur gros, l'âme emplie de souvenirs et de belles rencontres. Merci à tous pour nous avoir offert ces beaux instants, merci à Tonio qui ne figure pas dans le podcast mais qui aura été pour nous un guide hors pair. Amitié à tous et immense merci au monastère de Saint Benoit. Prochain épisode : Cap sur Buenos Aires

    Jà vai começar o samba !

    Jà vai começar o samba !
    Une rencontre hallucinante, le chauffeur de taxi sambiste carioca! Lors de l'une de nos premières soirées à Rio, nous prenons le taxi. Jusqu'ici, rien d'exceptionnel. Un match de foot à la radio, un chauffeur qui bougonne. Et soudain, il s'illumine. Il nous propose d'écouter de la samba. Sa samba. Car Grimall Dan n'est pas un chauffeur de taxi comme les autres, il compose et joue de la samba. Et là c'est un festival. Notre chauffeur à l'écoute de son propre disque se met à chanter, à danser, nous encourage à faire de même. Il en oublie juste qu'il est en train de rouler à 100 km/h sur les boulevards de Rio! Pris par le feu de la samba et par son enthousiasme, nous reprenons le refrain. Une fois arrivés à destination, il ne s'arrête plus. Le reste du groupe attiré par cet étrange taxi qui bouge et résonne nous rejoint. Samba! Le chauffeur sort, danse, chante. Les clients du bar voisin n'en revienne pas. Nous dansons tous autour du taxi en plein Ipanema! Et dans un air de samba, le chauffeur se décide à partir après nous avoir vendu son cd et gratifié de quelques notes de plus. Quel phénomène! Grimall Dan : le taxi que vous recommande l'équipage de Podorange. Prochain épisode : Résumé d'escale

    De l'autre côté

    De l'autre côté
    Fin de la transat pour l'équipage de Podorange! Pour l'occasion, un podcast spécial. Après 18 jours passés en mer, nous approchons de Rio de Janeiro. Pour clore cette traversée en beauté, un tournoi de belote coinchée s'organise : la coupe de l'Atlantique. Quatre équipes qui s'affrontent jusqu'au bout de la nuit. Une victoire pour un trophée : rien de moins qu'un bocal de smarties, précieusement conservé pendant toute la transat. Au petit matin, pas de temps à perdre, Rio est à moins de quatre heures de navigation, et il est grand temps de prendre quelques cours de samba. Jeanne s'improvise prof de danse, Lolo, Brice et Hervé n'auront de cesse d'enchainer les pas, y compris pendant qu'ils fabriquent le pain! Alors que la terre s'offre à nos yeux, l'heure est au bilan. Chacun a vécu cette traversée de manière différente, pour certains, tout est passé très vite, pour d'autres il était grand temps d'arriver. Pour l'occasion, nous sommes reçus au Iate Clube de Rio de Janeiro, une institution dans la ville! Podorange est au mouillage entre le pain de sucre et le Corcovado : mythique! Premiers pas à terre. Premières impressions. Retrouver la foule, l'agitation, la ville. Pour notre première soirée brésilienne, nous avons une envie : manger. de la viande. beaucoup. Un restaurant sur Copacabana. Les premières caipirinhas tant attendues, et un buffet à volonté. Certains estomacs n'en réchapperont pas...Et ce n'est qu'un début! Prochain épisode : le taxi samba carioca.

    Pour vivre heureux, vivons gités!

    Pour vivre heureux, vivons gités!
    La transat en plus sportif. Après des journées de canicule et de vent réduit à sa plus simple expression, éole s'est décidé à souffler à nouveau. Mais il nous offre un vent de sud, pleine face, nous poursuivons donc notre traversée de l'Atlantique au près serré. Résultat, Podo se met à la gite babord amure, le bateau est constamment penché sur le côté droit et nous devons nous adapter à ce nouveau style de vie à bord. Vingt noeuds de vent, une mer agitée, la nav se fait plus rock n roll. Les images aussi. A l'interieur, après quelques verres renversés, et quelques nuits mouvementées, nous prenons aussi nos marques. Cette allure est aussi l'occasion pour Podo d'exprimer toute sa puissance. A l'origine, ce bateau de course a été conçu pour faire le tour du monde à l'envers, contre les vents, c'est donc un excellent bateau de près. Et c'est ainsi que peu à peu, nous nous approchons des côtes brésiliennes... Prochain épisode : Atterrissage à Rio

    Roméo et Juliette

    Roméo et Juliette
    Fin du Pot au noir pour Podo! Après quelques jours à jongler entre les vents, la pétole et les grains, il semble bien que la ZCIT soit derrière nous. Et pour fêter ça, nos lignes décident enfin à se tendre. Et une dorade coryphène, une. Et même deux, puisqu'une seconde se jette sur l'un de nos rapalas; Laurent a d'ailleurs sa théorie sur cette double prise. Les coryphènes vivent en couple et lorsque l'une d'elle vient à trépasser, l'autre se laisse mourir. Roméo aurait il alors voulu suivre sa Juliette jusque dans nos assiettes? En tous cas ces deux dorades feront le bonheur de nos estomacs en manque de protéines depuis quelques jours. Et c'est un véritable festival : makis, poisson à la tahitienne, sashimis, et sieste pour tout le monde après pareil repas. Tout le monde? En fait non. Flo préfère prendre le large par la voie des airs. Occupé à une petite réparation de voile, il ne peut s'empêcher de se livrer à quelques cascades. Joli spectacle de Yankee Flo... Prochain épisode : ça envoie du bois! Podo à la gite...

    Latitude 0°00'00''

    Latitude 0°00'00''
    Tout passage comporte son rituel. Nous sommes aux portes de l'équateur et nous nous apprêtons à vivre notre baptême, celui du passage de la ligne, passage du Nord au Sud. Seuls trois d'entre nous sont déjà affranchis, Brice, Laurent et Hervé. Nous sommes donc cinq néophytes qui, selon la tradition, doivent implorer les dieux pour avoir l'autorisation de franchir cette fameuse ligne, celle de l'équateur. Et l'approche de la ligne commence en effet par un spectacle de facture divine, une centaine de dauphins qui bondissent à notre rencontre, enchainant les sauts, les vrilles. Hallucinant! Hélas, nous réalisons le lendemain que les dieux ont pour nous d'autres desseins, un brin moins poétiques. Réveillés par les sons mélodieux de Rammstein, de quoi nous coller une céphalée pour la journée, nous sommes confrontés par les "envoyés des dieux" (Brice, Hervé et Laurent)à toute une série d'épreuves que bien entendu nous ne reussirons pas, histoire de nous en imposer d'autres. Puis les dieux daignent nous rendre visite dans leurs habits de lumière, c'est l'heure de notre jugement: sommes nous dignes de franchir la ligne? Poseidon le président, Hermès, le procureur et maître Eole, notre avocat véreux commis d'office vont en débattre; Nous avons tenté, sans grand succés de les amadouer par un petit chant chorégrapié, librement inspiré de la chanson pour Podo composée par la soeur de Stef. La sentence tombe : un verre d'eau salée de l'équateur premier cru pour tout le monde! Et c'est ainsi que les dieux autorisèrent yankee Flo, Steph l'odon, Jo la bastaque, Jane la mac et Tat la barre à franchir la ligne... Prochain épisode : nuits et jours

    Magique Atlantique

    Magique Atlantique
    La transat, c'est bel et bien parti! Et pour les premiers jours de traversée, l'océan nous couvre de cadeaux. Des lumières à couper le souffle, des ballets de pseudorques et surtout, surtout...la fin de la malédiction pour Laurent, notre pêcheur du bord. Après des semaines de vaines tentatives, un poisson daigne enfin mordre à nos lignes, et pas des moindres : une jolie dorade coryphène. L'occasion pour tout l'équipage de goûter au poisson à la tahitienne made in Hervé que nous dégustons sous notre premier grain. En effet après plusieurs journées de chaleur écrasante, nous sommes entrés dans la fameuse zone du Pôt au noir, appelée encore ZCIT (Zone de convergence inter-tropicale). Cette zone, située entre les systèmes météo de l'hémisphère nord et de l'hémisphère sud, est connue et redoutée pour être une zone d'instabilité (vents, courants), et pour abriter d'inquiétants nuages orageux. Pour nous, elle offre aussi l'occasion de se rafraîchir un peu! Dans le prochain épisode, nous franchirons l'équateur. Tremblez néophytes!

    Rendez-vous au Brésil

    Rendez-vous au Brésil
    Nos aventures reprennent! En raison d'un problème de transmission lié à notre antenne satellite, nous accusons une semaine de retard dans nos envois de podcasts. Nous vous prions de nous excuser pour cette interruption momentanée du programme! Nous avons franchi l'équateur et il s'y passe de curieux phénomènes, comme vous le découvrirez bientôt...A priori, l'équateur étant derrière nous, le problème ne devrait pas se reproduire. Nous vous remercions pour votre fidélité; Dans cet épisode, sur fond d'élections au Cap Vert, Matthieu s'en va. Alors que chacun d'entre nous se prépare à traverser l'Atlantique, lui se prépare à son retour en France. Nous espèrons tous qu'il nous rejoigne plus tard, une fois arrivés au Brésil, à Rio de Janeiro. Podorange a bien du mal à quitter l'ile de Sal, entre les dernières courses à faire, le bateau à nettoyer, les amis à saluer... Et puis finalement, c'est le grand départ. Cette transat, c'est une première pour six d'entre nous, puisque seuls Brice et Hervé ont déjà traversé l'Atlantique à bord de Kifouine. Les au-revoirs à la terre se fond au passage des iles de Fogo et Brava, c'est parti pour près de vingt jours de mer... Prochain épisode : magique Atlantique

    Les enfants de Cabo Verde

    Les enfants de Cabo Verde
    En escale au Cap Vert, sur l'ile de Sal, nous nous laissons emporter par le voyage. Premier mouillage pour Podorange, l'occason de sympathiser avec nos voisins...Parmi nos rencontres, il y a Céline, du voilier Peter Pan. Elle est ici depuis quelques mois et son naturel joyeux et sociable lui valent de connaitre tout le village. Elle nous emmène renconrrer Victor, instituteur et toute sa classe d'enfants de 10 à 14 ans. L'occasion pour l'équipage d'enrichir le projet pédagogique qu'il mène déjà avec des classes françaises de maternelle, de primaire et de seconde. Une rencontre improvisée, au début un peu maladroite, puis viennent les questions des enfants. Nous leur presentons notre trajet, les cahiers faits par les élève français, nos vidéos. En échange de quoi, ils nous gratifient de leurs sourires, de leurs chants et de leurs danses. Une jolie rencontre, à l'image de celles qui auront enchanté notre escale cap verdienne. Des rencontres pour un départ, celui de notre ami Matthieu, Mateo qui, pour des raisons famliales et pofessionnelles a été contraint de partir. La transat se fera sans lui, pour notre plus grand regret à tous. Bon vent Mateo, espèrons qu'on se retrouve à Rio...! Prochain épisode : départ de la transat

    Les podos se jettent à l'eau

    Les podos se jettent à l'eau
    Nous sommes partis des Canaries direction Cap Vert! Après quelques petits soucis de démarrage nous prenons la mer. Peu de vent pour commencer. A l'approche des tropiques la chaleur monte et les poissons volants nous accompagnent. L'occasion pour l'équipage de se jeter à l'eau! D'abord timorés, nous passons ensuite aux choses sérieuses. Le vent se lève. Vitesse 9 nœuds et nous surfons les vagues!

    Missions à Las Palmas

    Missions à Las Palmas
    Podorange fait escale aux Canaries, plus exactement sur Gran Canaria, à Las Palmas. Une escale de quelques jours, peu de temps pour la visite, car l'essentiel est consacré au bateau. L'occasion de vous faire découvrir les coulisses de Podorange, des courses au grand ménage, en passant par diverses réparations. Lors de cette escale, Podorange lave son linge sale, lessive son pont, s'occupe du gaz, du podcast bien sur, mais aussi du projet pédagogique... Et puis une mission de taille, celle des courses : il faut remplir les cales avant la transat! Prochaine escale, le Cap Vert, avec quelques petites péripéties. Pour en savoir plus, rendez vous au prochain épisode!
    Logo

    © 2024 Podcastworld. All rights reserved

    Stay up to date

    For any inquiries, please email us at hello@podcastworld.io