alcool

Dans les rayons de la SAQ, vous avez peut-être remarqué que le taux d'alcool des vins en général semble augmenter depuis 20 ans. Comment expliquer que des vins à 14% ou 15%, voire 16% sont devenus la norme? Les Méchants Raisins font le tour de la question. On déguste aussi à l'aveugle et on vous fait des recommandations de grands classiques à bon prix! 

Dégustations 

Olivier Rivière Rayos Uva Rioja 2020, Espagne 

20,50$, Code SAQ13076071 – 14% - 1,5 g/L 

Bonhomme Tremblay, Domaine du Tix, Ventoux 

Fiche à venir sur saq.com 

Suggestions  

Patrick 

Chapoutier, Les Meysonniers 2019, Crozes-Hermitage, France

28,75 $ - Code SAQ 10259876 – 14 % - 1,4 g/L – Biologique 

Villa Antinori, Chianti Classico Riserva 2018, Italie 

28,75 $ - Code SAQ 12629666 – 13,5 % - 2 g/L 

Nadia 

C.V.N.E., Rioja blanco 2017, Monopole Clásico, Espagne 
26,30 $ - Code SAQ 13280646 – 13 % - 1,3 g/L J. Bambara & Cie, Bourgogne 2019, Le Jet de Pierre, France 
26,80 $ - Code SAQ 14294441 – 13 % - <1,2 g/L 

Mathieu 

Les Vins Pirouettes Tutti Frutti 2019 

24,10$ - Code SAQ13903639 – 12,9% - 4,5 g/L 

Château La Croix des Moines Lalande-de-Pomerol 2018 

29,50$ - Code SAQ973057 – 15% - 2,4 g/L 

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 ÉPISODE 14 - DÉPENDANCE : AU-DELÀ DU RÉCIT DE TOMY

On aborde les dépendances dans toutes leurs formes, on réfléchit ensemble à des modèles et à des solutions, on s'intéresse aux conséquences de la dépendance et on s'entretient  avec Mme Maxime Miranda, Coordonnatrice du développement chez Drogue: aide et référence ainsi que Jeu: aide et référence L'entrevue est riche et captivante 💚  

On vous partage aussi des nouvelles de Tomy !

Si vous n’avez pas écouté l'Épisode 08 - DÉPENDANCE & TOXICO: Le récit de Tomy, on vous invite à le faire, parce que le témoignage de Tomy est vraiment puissant. Il nous parle avec son cœur et, son partage est sensible, intime et vraiment humain.

C'EST ICI : https://ondesociale.buzzsprout.com/1760396/9000140-ep08-dependance-toxico-le-recit-de-tomy 

Le comédien et metteur en scène Jeff Boudreau arrive au dîner en moto, avec les produits de sa microbrasserie Beemer. L’humoriste et imitateur André-Philippe Gagnon, lui, arrive avec son traditionnel manteau de cuir et ses 400 personnages... Richard et Sophie ont-ils prévu assez de poulet?  

Entre la fois où Jeff a fait la première partie d’André-Philippe au Saguenay jusqu’à celle où André-Philippe ouvre pour Céline Dion devant 90 000 personnes, on apprend que le premier pourrait ne faire que des émissions pour enfant pour être heureux alors que le second a choisi Las Vegas non pas pour la gloire, mais pour une conciliation travail-famille. Ça met un peu de pablum dans le champagne!  

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Avec Joanie Gonthier, auteure du livre J’ai menti, on aborde une foule de sujets vrais, passionnants et touchants. L’animatrice nous parle à cœur ouvert de ses troubles alimentaires et problèmes de dépendance passés, mais aussi de sa vie de Miss Météo, son amour du français et sa passion pour l’alimentation. Des discussions enrichissantes et sans filtre sur notre relation avec la nourriture, la pression de vivre sous le regard du public et comment la prise de parole peut devenir salvatrice. Mise en garde : cet épisode comprend des témoignages traitant des troubles alimentaires. Si vous ou l’un de vos proches avez besoin de soutien, contactez ANEB au 1 800 630-0907. Prenez soin de vous ♡ 

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(Rediffusion du 27 novembre 2019) Une étude récente menée par des chercheurs québécois s’est penchée sur le lien entre l’obésité et les dépendances (aux drogues et à l’alcool). Les chercheurs se sont demandé si les traits de personnalité des personnes obèses étaient similaires à ceux qui sont dépendants. Ce qu’ils ont découvert les a surpris. Avec Véronique Morin et Charles Trahan

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(Rediffusion du 24 octobre 2018) L’histoire millénaire du kombucha nous montre qu’il a ses adeptes depuis la nuit des temps. Mais possède-t-il toutes les belles vertus qu’on lui donne? Avec Charles Trahan.

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Épisode 5/6. Après une frousse liée à la consommation de drogue de son fils, Chantal se fait recommander les services de Sheldon Ludwick, qui se dit coach de sobriété.  Mais après lui avoir remis des milliers de dollars dans le stationnement d’un Walmart, elle se met à douter de son approche thérapeutique. Est-ce que Sheldon Ludwick a la formation requise pour offrir ce genre de service? Et pourquoi ses tarifs sont si élevés?

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Épisode 5/6. Après une frousse liée à la consommation de drogue de son fils, Chantal se fait recommander les services de Sheldon Ludwick, qui se dit coach de sobriété.  Mais après lui avoir remis des milliers de dollars dans le stationnement d’un Walmart, elle se met à douter de son approche thérapeutique. Est-ce que Sheldon Ludwick a la formation requise pour offrir ce genre de service? Et pourquoi ses tarifs sont si élevés? 

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Nicolas Donzé conclut cette série consacrée à l'alcool en abordant la question de la consommation d'alcool. Il mentionne que le débat sur la santé de la consommation d'alcool reste ouvert, avec des écoles de pensée différentes. Certaines études suggèrent que de petites quantités d'alcool peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé, tandis que d'autres mettent en garde contre les risques associés à la consommation excessive.

Son point de vue personnel est que la clé réside dans la modération. Il compare la consommation d'alcool à la manière dont on mangerait du chocolat : il faut éviter l'excès. Il souligne l'importance de ne pas boire et conduire, de consommer de l'alcool avec de la nourriture pour éviter d'avoir l'estomac vide, et de maintenir un mode de vie équilibré qui inclut l'exercice physique.

Il conclut en appelant à la mesure et à la sagesse dans la consommation d'alcool, soulignant que la modération est la clé pour maintenir une bonne santé.

Nicolas Donzé met en avant le problème du binge drinking chez les adolescents, notamment en lien avec les boissons alcoolisées sucrées et gazeuses appelées "alcopops". Il explique que ces boissons sont très attrayantes pour les jeunes en raison de leur goût sucré, mais elles sont aussi très alcoolisées, ce qui peut entraîner une consommation rapide d'alcool.

Le binge drinking est défini comme la consommation de plus de cinq verres d'alcool en moins de deux heures. Cette pratique est préoccupante car elle peut provoquer des inflammations dans le cerveau, ce qui peut perturber le développement neurologique des adolescents. Il souligne que le binge drinking augmente le risque de devenir alcoolique à l'avenir et peut avoir des conséquences néfastes sur la construction du cerveau pendant l'adolescence, une période cruciale de développement.

Il met ainsi en lumière l'importance de sensibiliser les adolescents aux dangers de la consommation excessive d'alcool et de promouvoir une consommation responsable, en particulier en ce qui concerne les boissons alcoolisées sucrées comme les alcopops.

Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, explique que l'adolescence est une période de reconstruction du cerveau. Il souligne que le cerveau des adolescents se réorganise complètement entre l'âge de 14 et 25 ans, ce qui peut entraîner des changements émotionnels et comportementaux importants. Cette période de reconstruction peut être caractérisée par des moments de tristesse, de joie, d'envie, et parfois de confusion.

Il met en évidence l'importance de protéger les adolescents pendant cette période, car ils peuvent être plus enclins à expérimenter des substances telles que l'alcool. Il suggère que les changements neurobiologiques qui se produisent pendant l'adolescence peuvent contribuer à des comportements à risque, et il encourage la sensibilisation à ce sujet pour mieux comprendre et soutenir les adolescents pendant cette période cruciale de développement.

Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle de l'alcoolisme comme d'une maladie plutôt que d'un simple comportement. Il explique que le cerveau est constamment à la recherche de nouvelles connaissances et qu'un mécanisme clé dans ce processus est la libération de dopamine. L'alcool stimule la libération de dopamine, ce qui peut entraîner une dépendance.

Il souligne que les personnes souffrant d'alcoolisme ne choisissent pas délibérément de boire, mais sont plutôt prises au piège par leur dépendance à l'alcool. Il insiste sur le fait que la honte ne devrait pas être associée à l'alcoolisme, mais plutôt la compréhension de cette maladie. Il encourage les personnes touchées à se faire diagnostiquer et à chercher de l'aide pour sortir de cette dépendance. Parfois, les contrôles de police peuvent être une opportunité pour prendre conscience du problème et chercher de l'aide. En fin de compte, il encourage un traitement bienveillant et une approche positive pour aider les personnes à surmonter l'alcoolisme.

Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, explique les marqueurs de l'alcool qui permettent d'évaluer la relation qu'une personne entretient avec l'alcool. Il mentionne trois principaux marqueurs : la CDT (Carbohydrate-Deficient Transferrin), l'éthyl glucuronide (EtG), et le PEth (Phosphatidyl Ethanol).

• La CDT était utilisée auparavant pour évaluer la consommation d'alcool. Une élévation de la CDT était souvent associée à une consommation excessive d'alcool, mais cela ne signifiait pas automatiquement que quelqu'un était alcoolique.
• L'éthyl glucuronide (EtG) est un marqueur plus sensible qui peut détecter la présence d'alcool dans le corps, même à des niveaux plus faibles. Si le taux d'EtG dépasse un certain seuil, cela peut indiquer une récente consommation d'alcool.
• Le PEth (Phosphatidyl Ethanol) est un marqueur très précis qui peut détecter la consommation d'alcool sur une période plus longue. Il est souvent utilisé dans les cheveux pour évaluer la consommation d'alcool sur plusieurs semaines.
  
  Nicolas Donzé souligne que la simple présence de ces marqueurs ne signifie pas automatiquement que quelqu'un est alcoolique. Ces marqueurs peuvent simplement indiquer que la personne a consommé de l'alcool. L'interprétation des résultats doit être faite de manière subtile en consultation avec un professionnel de la santé pour comprendre la relation de la personne avec l'alcool et déterminer si elle a besoin d'une assistance ou d'un soutien particulier.

Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux,  explique les dangers liés à une consommation excessive d'alcool. Il met en avant plusieurs points importants à considérer :

1. Hypoglycémie : Lorsque l'on boit de l'alcool en quantité importante, le corps peut être trompé, pensant qu'il reçoit de la nourriture. Cela peut entraîner une diminution du taux de sucre dans le sang, ce qui peut provoquer une hypoglycémie. Le cerveau a besoin de sucre pour fonctionner correctement.
2. Diminution de la température corporelle : Contrairement à la croyance populaire, l'alcool peut en réalité faire baisser la température corporelle en dilatant les vaisseaux sanguins, ce qui peut être dangereux, en particulier par temps froid.
3. Perte d'eau : L'alcool est un diurétique, ce qui signifie qu'il peut provoquer une augmentation de la production d'urine. En conséquence, le corps peut perdre de l'eau, ce qui peut entraîner une déshydratation.
   
   Pour éviter ces problèmes, Nicolas Donzé recommande de boire de l'eau en alternance avec de l'alcool. Cela permet de maintenir une hydratation adéquate et de réduire les risques liés à la consommation d'alcool. Il souligne l'importance de ne pas consommer uniquement de l'alcool, mais de le savourer comme un plaisir gustatif, tout en prenant soin de boire de l'eau pour se réhydrater.