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    Episodes (100)

    Pos. Report #119 avec Loïs Berrehar, Gaston Morvan et Pauline Courtois

    Pos. Report #119 avec Loïs Berrehar, Gaston Morvan et Pauline Courtois

    Ce 119e épisode refait le match de la Transat Paprec, pour la première fois courue en double mixte, en compagnie de trois skippers ayant terminé sur les trois premières marches du podium, Loïs Berrehar vainqueur avec Charlotte Yven sur Skipper Macif, Gaston Morvan, deuxième avec Anne-Claire Le Berre à bord de Région Bretagne-CMB Performance, et Pauline Courtois, troisième sur Mutuelle Bleue avec Corentin Horeau. 


    Après avoir commenté  leurs résultats respectifs, ils reviennent trois semaines en arrière, expliquant chacun dans quel état d’esprit ils étaient au départ de Concarneau le 30 avril, avec pour Pauline Courtois quelques interrogations sur la durée, elle qui n’avait jusqu’ici pas passé plus de deux nuits en mer. Interrogations vite levées, en raison de l’intensité de la course, les bateaux de tête ayant passé une grande partie des 3 890 milles très proches les uns des autres.


    Nos invités déroulent le fil de la course, avec une descente vers les Canaries en trois phases, puis un passage à La Palma redouté car souvent très venté, ce qui avait été le cas il y a deux ans. Pas de grande stratégie par la suite, mais des petits coups, comme celui tenté avec succès par Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre, que le premier explique. Il raconte ensuite le choc avec un ofni ayant endommagé un safran et son choix assumé de continuer, malgré les doutes de sa co-skipper.


    Ils finissent par évoquer le sprint final, favorable finalement au duo de Skipper Macif en raison d’un coup de la dernière chance tenté par Loïs Berrehar qui s'avérera payant. Au moment de tirer le bilan de cette première transat courue en double mixte, nos trois invités l’estiment très positif, Pauline Courtois ayant visiblement apprécié le jeu du large, même si son avenir proche passe par du match-racing et la première Coupe de l’America féminine.

    Diffusé le 23 mai 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #117 avec Yves Le Blevec, Jean Marre et Caroline Boule

    Pos. Report #117 avec Yves Le Blevec, Jean Marre et Caroline Boule

    Ce 117e épisode est consacré à la Mini en Mai, course en solitaire de 500 milles du circuit Mini 6.50, qui s’est élancée le mardi 9 mai à 11h de La Trinité-sur-Mer. Nos invités sont le directeur de course, Yves Le Blevec, le président de la classe Mini 6.50, Jean Marre, qui participe à la Mini en Mai en série sur son plan Raison Sport dans la Ville-Team for The Planet, et Caroline Boule, inscrite quant à elle en proto sur le plan Manuard à foils, Nicomatic.


    Yves Le Blevec commence par présenter le parcours et les conditions qui attendent les 100 solitaires, prévoyant une 10e édition plutôt ventée. Caroline Boule et Jean Marre, après être revenus sur leur première course en solitaire de la saison, la Pornichet Select, évoquent leurs attentes sur cette Mini en Mai qui affiche encore complet, avec 10 ministes en liste d’attente la veille du départ. Un phénomène récurrent sur le circuit que la classe traite du mieux possible via un système de préférences que Jean Marre détaille.


    Yves Le Blevec revient sur la dernière Plastimo Lorient Mini qui, pour la première fois, s’est courue en double mixte, avec 85 duos au départ ! “J’en suis ravi, ça montre que beaucoup de femmes ont envie de naviguer”, commente-t-il. Caroline Boule se réjouit aussi de cette participation féminine, elle qui avait “des doutes” sur la nécessité d’imposer le format.


    Jean Marre évoque ensuite le retour en grâce des protos, 28 cette année sur la Mini en Mai (20 en 2022), favorisé par les mesures prises par la classe et sans doute un phénomène de saturation en série. Parmi ces protos, Nicomatic, celui de Caroline Boule, équipé depuis décembre dernier de foils, ce qui, selon la Franco-Polonaise, “a changé complètement le comportement du bateau”, qui vole à partir de 8 noeuds de vent et va “deux fois plus vite” à certaines allures, avec une moyenne record au portant sur une heure proche de 20 noeuds !


    Jean Marre et Caroline Boule font un état des lieux des forces en présence cette saison en série et en proto, avant d’évoquer leur participation à la Mini Transat, incertaine pour le premier qui tente parallèlement de monter un projet Class40 avec la Transat Jacques Vabre dans le viseur. La seconde se voit quant à elle rester encore quelques années en Mini pour aller au bout du développement de son proto à foils, mais est également ouverte à un projet Class40 si elle trouve des partenaires .


    Enfin, Yves Le Blevec parle de la transmission en cours de la barre de l’Ultim Actual à Anthony Marchand, l’objectif étant de permettre à ce dernier de préparer au mieux l’Arkea Ultim Challenge, qui s’élancera le 7 janvier 2024. 


    Diffusé le 9 mai 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #116 avec Camille Bertel, Violette Dorange et Sophie Faguet

    Pos. Report #116 avec Camille Bertel, Violette Dorange et Sophie Faguet

    Ce 116e épisode est consacré à la Transat Papec dont le départ sera donné le 30 avril et à laquelle participent les trois invitées, Camille Bertel (Cap Ingelec), qui sera accompagnée de Pierre Leboucher, Violette Dorange, co-skipper de Basile Bourgnon sur Edenred, et Sophie Faguet, qui secondera Guillaume Pirouelle sur Région Normandie. 


    Toutes trois commencent par revenir sur le prologue, le challenge Alex Picot, disputé dimanche, qu’elles considèrent comme “une bonne mise en jambes”, Violette Dorange précisant au passage que “ça porte malheur” de le gagner, dans le sens où le vainqueur du prologue (en l’occurrence le duo Loïs Berrehar/Charlotte Yven) ne gagne quasiment jamais la course qui suit. 


    Camille Bertel raconte son parcours, confiant, toute jeune, avoir toujours eu “le Vendée Globe en ligne de mire”, inspirée par Ellen MacArthur, et avoir très vite pris conscience qu’il y avait “des étapes à respecter” pour y arriver, dont le circuit Figaro, qu’elle découvre cette année après être passée par la case Mini Transat en proto. 


    Violette Dorange revient sur sa première expérience il y a deux ans sur la transat en double aux côtés d’Alan Roberts, avec un départ raté mais une belle remontée (9e place finale) et “des journées entières à enlever les sargasses” prises dans les appendices. 


    Chacune raconte comment s’est formé son duo sur la Transat Paprec : Sophie Faguet a d’abord été contactée par Basile Bourgnon, avant finalement de devoir faire le choix, “hyper difficile”, entre Gaston Morvan et Guillaume Pirouelle ; Camille Bertel, en tant que skipper, reconnaît avoir eu l’embarras du choix et opté pour un marin ayant “l’expérience du Figaro et de la Transat”, en l’occurrence Pierre Leboucher ; Violette Dorange a eu “beaucoup de propositions” et accepté celle de Basile Bourgnon, parce que, dit-elle, “j’aime beaucoup l'esprit de son projet.” 


    Toutes trois commentent ensuite le grand changement de cette édition, le format mixte obligatoire. “C’est génial d’offrir l’opportunité aux filles de faire cette transat, même si c’est dommage d’être obligé d’en passer par là”, estime Sophie Faguet, là où Violette Dorange se réjouit parce que cela permet de “révéler de nouveaux profils”. Elles racontent ensuite leur préparation et le fonctionnement à bord, évoquent le plateau et leurs objectifs, chacune présentant les atouts du duo qu’elles forment avec leurs co-skippers respectifs. 


    Pour finir, nos trois invitées parlent de la suite de leur saison : Sophie Faguet retournera vite en métropole pour des essais en Imoca qui pourraient déboucher sur une Transat Jacques Vabre, Violette Dorange poursuit son rêve de Vendée Globe avec la mise à l’eau de son Imoca en juillet et deux transats en fin d’année, Camille Bertel est engagée deux ans en Figaro et se verrait bien faire encore deux ans de plus dans la foulée.


    Diffusé le 25 avril  2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #115 avec Sébastien Delasnerie et Damien Guillou

    Pos. Report #115 avec Sébastien Delasnerie et Damien Guillou

    Ce 115e épisode est consacré à la Golden Globe Race 2022, en compagnie de son directeur de course, Sébastien Delasnerie, et de Damien Guillou, qui a participé à cette deuxième édition sous les couleurs de PRB mais a été contraint de jeter l’éponge au Cap.


    Le directeur de course commence par faire un point de situation après 225 jours de course, avec un duel pour la victoire à un peu plus de 1 000 milles de l’arrivée aux Sables d’Olonne entre la Sud-Africaine Kirsten Neuschäfer et l’Indien Abhilash Tomy. Duel perturbé, comme sur le dernier Vendée Globe, par le jeu des compensations liées aux malheurs de Tapio Lehtinen dans l’Indien (35 heures en faveur de la première, 12 heures pour le second), mais aussi par le Britannique Simon Curwen qui pourrait bien couper la ligne en tête, mais ne pas gagner la course. Il a en effet été reversé en Chichester Class pour s’être arrêté au Chili. “Ce n’est pas impossible qu’il arrive le premier, ça va peut-être brouiller le message pour le grand public, mais le règlement est très clair”, explique Sébastien Delasnerie, qui salue “la remontada” de Simon Curwen et prévoit une ETA des premiers le dernier week-end d’avril.

    Damien Guillou a bien l’intention d’y être, “par respect pour les concurrents”, lui qui explique que même s’il a eu une longue coupure de 55 jours puisqu’il a ramené son bateau par la mer après son abandon au Cap, il a continué à suivre la Golden Globe Race avec passion. Il revient par ailleurs sur les raisons qui l’ont poussé à jeter l’éponge après un peu plus de deux mois de course, en l'occurrence des ennuis répétés avec son régulateur d’allure. D’où une “grosse déception”, d’autant que, après avoir dû rebrousser chemin une première fois aux Sables pour repartir avec six jours de retard sur la flotte, il était revenu au contact, “prêt à l'attaque” sur un “bateau en parfait état”.


    Sébastien Delasnerie explique que les avaries les plus fréquentes ont été justement liées aux régulateurs d’allure, il raconte également le sauvetage récent, le lundi de Pâques, de l’Anglais Ian Herbert-Jones, secouru par un bateau de pêche taïwanais au large de l’Argentine. Un des moments chauds pour la direction de course, qui a dû également gérer la récupération dans l’Indien de Tapio Lehtinen, dont le bateau “a coulé en 5 minutes”.


    Damien Guillou évoque ensuite l’avenir, n’écartant pas une participation à la troisième édition de la Golden Globe Race, lui qui confie ne pas avoir souffert de la solitude. “La seule chose qui m’a dérangé, c’est de ne pas avoir du tout des nouvelles de mes enfants”. En attendant la prochaine édition, il va participer à bord de Pen Duick VI, mené par Marie Tabarly, aux deux premières étapes de l’Ocean Globe Race, “revival” de la première Whitbread, dont le départ sera donné le 10 septembre de Southampton. Et dont le directeur de course sera encore Sébastien Delasnerie, qui annonce un plateau de 15 bateaux, dont 5 ayant participé à l’une des trois premières éditions de la Whitbread. 


    Diffusé le 18 avril  2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #114 avec Kevin Escoffier et Sam Davies

    Pos. Report #114 avec Kevin Escoffier et Sam Davies

    Ce 114e épisode refait le match de la troisième étape de The Ocean Race, la plus longue de l’histoire de la course autour du monde en équipage (12 750 milles), en compagnie de Kevin Escoffier, skipper de Holcim-PRB, deuxième de cette étape et leader au classement général, et de Sam Davies, qui faisait partie de l’équipage de Biotherm, quatrième de l’étape et au général. 


    Cette dernière évoque une étape “épique”, mal débutée par Biotherm, contraint de retourner au port après un planté lors du parcours préliminaire au Cap, couru, selon Kevin Escoffier, “dans des conditions qu’on n’accepte pas dans nos courses en France”, Holcim-PRB ayant fait une pointe à 38-39 noeuds ! D’où des consignes de prudence pour l’équipage mené par le Malouin qui va cependant très vite s’échapper à la faveur des avaries de ses concurrents et d’un meilleur positionnement à l’avant d’une dépression. 


    Ce qui lui a permis de compter presque 600 milles de marge après quelques jours de course, “une avance conséquente que nous n’avons pas pu concrétiser par la suite, en partie à cause de la limite des glaces”, explique Kevin Escoffier, tout de même passé en tête à la scoring gate de Tasmanie, où étaient attribués la moitié des points de l’étape. En effet, Biotherm, 11th Hour Racing Team et Malizia Seaexplorer ont peu à peu comblé leur retard, Sam Davies confiant une “légère frustration” de passer la scoring gate en quatrième position, en raison d’un léger déficit de vitesse par rapport à ses concurrents. 


    Kevin Escoffier détaille ensuite les conditions dans lesquelles Holcim-PRB a battu le record des 24 heures (595 milles contre 539 auparavant), évoquant une “meilleure heure à 27,8 noeuds de moyenne” et estimant que le record en monocoque de Comanche (618 milles) aurait pu être battu à l’occasion, mais n’était pas l’objectif de son équipage. Sam Davies raconte une traversée du Pacifique assez calme avec une zone de molle à l’avant de la flotte agissant “comme la safety-car en Formule 1” et avait pour conséquence de sans cesse regrouper la flotte, au point qu’elle a parfois eu l’impression “d’être en stage d’entraînement à Port-la-Forêt”, avec les quatre bateaux à vue. 


    Finalement, Malizia Seaexplorer et Holcim-PRB sont parvenus à creuser un petit écart quand le vent a forci juste avant le Horn, Kevin Escoffier estimant que le plan VPLP de Boris Herrmann a “un petit plus dans les conditions de mer plus solides”. Les deux marins racontent leur passage du cap Horn, le troisième pour le Malouin, le quatrième pour Sam Davies, qui explique que “la fête a été vite gâchée” sur Biotherm, privé d’aériens et obligé de finir l’étape sans indication de direction et de force du vent. Le bateau de Paul Meilhat va ensuite subir une casse de foil après une collision avec un ofni, ce qui ne l’empêchera pas de menacer dans les derniers milles de l’étape 11th Hour Racing Team, lui aussi handicapé. 


    Kevin Escoffier raconte de son côté une fin d’étape au cours de laquelle les deux bateaux de tête ont “enchaîné les dépressions”, dont une dernière dans laquelle, suite à un problème électronique, Holcim-PRB a connu deux départs à l’abattée et cassé des lattes, ce qui a permis à Malizia-Seaexplorer de creuser un petit écart et de l’emporter à Itajai. “C’est la seule phase un peu frustrante” de l’étape, estime le skipper, cependant très satisfait de la terminer avec 9 points, comme Team Malizia, et de rester solidement installé en tête du général. “Tout est encore à faire”, modère le Malouin qui dévoile au passage la composition de son équipage pour la quatrième étape. The Ocean Race est terminé pour Sam Davies qui va retrouver la semaine prochaine son Imoca Initiatives Coeur avec une rentrée programmée début mai sur la Guyader Bermudes 1000 Race.


    Diffusé le 11 avril  2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #113 avec Mathilde Géron, Matthieu Salomon et Charles Dorange

    Pos. Report #113 avec Mathilde Géron, Matthieu Salomon et Charles Dorange

    Ce 113e épisode est consacré aux ETF26 Series qui débutent le week-end de Pâques à l’occasion du 45e Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest, et auxquels participeront nos trois invités, Mathilde Geron, skipper de l’équipage 100% féminin de Lady Team Pro, Matthieu Salomon (Entreprises du Morbihan) et Charles Dorange (Youth Foiling Team).


    Tous les trois expliquent comment ils sont arrivés sur ce circuit : Matthieu Salomon et Charles Dorange dès son lancement en 2018, incités par le créateur de la série, Jean-Pierre Dick (qui l’a depuis cédée à Pierre Picot), Mathilde Geron la saison dernière lorsque David Vaidy, patron de Proclim, partenaire de Team Pro, et Laurent Simon, manager de la classe ETF26, ont fait le pari de lancer un équipage 100% féminin.


    Ce qui les attire sur ce circuit ? “Le moteur premier pour nous, c’est le niveau”, répond Matthieu Salomon qui évoque aussi “un budget raisonnable pour des bateaux à foils”, de l’ordre pour lui de 120 000 euros cette saison, même s’il vise plutôt 150 000. Mathilde Geron raconte quant à elle la découverte du catamaran à foils la saison dernière et le fonctionnement à bord avec, pour des raisons de poids, quatre équipières, contre trois pour les équipages masculins. Pour Charles Dorange, “le bateau est top, on peut toucher à pas mal de réglages, comme la profondeur et le rake des foils, l’équilibre latéral de la plateforme est super intéressant.”


    Autre intérêt du circuit selon nos invités, la parité hommes/femmes et un plateau très international, notamment parce que le support sert de plateforme d’entraînement pour les équipes de SailGP ou de la Coupe de l’America. Tous évoquent ensuite leurs objectifs pour la saison qui s’ouvre, “progresser et faire des petits coups” pour Mathilde Geron, gagner le circuit pour Matthieu Salomon, vainqueur en 2021, et Charles Dorange, deuxième l’an dernier.


    Nous finissons par évoquer leurs autres projets respectifs : Mathilde Geron, sitôt le Spi Ouest-France terminé, rejoindra l’ENVSN de Quiberon pour participer aux sélections de l'équipage féminin du défi Orient Express Team pour la Women’s America’s Cup 2024, sélections dont s’occupe justement Charles Dorange, ce dernier effectuant cette année son stage de fin d’études au sein du challenger tricolore. Il confie d’ailleurs qu’un ETF26 féminin aux couleurs du défi s’alignera fin juin sur la Foiling Week, troisième des cinq étapes des ETF26 Series.


    Matthieu Salomon espère quant à lui continuer à naviguer sur le Pro Sailing Tour en Ocean Fifty aux côtés de Sébastien Rogues. 


    Diffusé le 4 avril 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #111 avec Ian Lipinski et Axel Tréhin

    Pos. Report #111 avec Ian Lipinski et Axel Tréhin

    Ce 111e épisode reçoit deux marins qui, le 1er avril, prendront le départ du Défi Atlantique, course en Class40 en équipage (ou en double) entre Pointe-à-Pitre et La Rochelle via une escale à Horta, aux Açores, à savoir Ian Lipinski (Crédit Mutuel) et Axel Tréhin (Project Rescue Ocean).


    Nos deux invités commencent par expliquer pourquoi, après la Route du Rhum, ils ont fait le choix de laisser leur bateau aux Antilles et de le ramener par la mer à l’occasion du Défi Atlantique, Axel Tréhin en ayant d’ailleurs profité pour courir la Caribbean 600 dont il a pris la troisième place.


    Nous faisons ensuite avec eux le bilan de la dernière Route du Rhum. Ian Lipinski, 13e, raconte comment il a été handicapé au bout de quatre par une succession de petits pépins qui l’ont contraint à une route sud pénalisante, avant d’abîmer sa quille dans un choc avec un ofni. A l’arrivée, “beaucoup de déception” pour celui qui était présenté comme un des favoris, mais “la fierté d’avoir été au bout” et “l’envie de recommencer”, même si “on en bave”.

    10e, Axel Tréhin n’a pas été épargné par les problèmes non plus, avec un départ volé, une avarie de barre de flèche qui l’a obligé à s’arrêter aux Açores où Mathieu Perraut, contraint à l’abandon, lui a prêté son mât, ce qui lui a permis de finir en trombe. Faisant dire à Ian Lipinski que sur ce Rhum, le skipper de Project Rescue Ocean doit détenir le record du nombre de places remontées !


    Les deux marins évoquent ensuite les différences de performances entre les scows construits depuis quatre ans, entre leurs Max 40 signés David Raison, les Lift V2 (Lombard), Pogo S4 (Verdier), Musa 40 (Guelfi), Mach 40.5 (Manuard)... Ian Lipinski poursuit en expliquant pourquoi il a choisi de repartir avec son partenaire pour un cycle de quatre ans en Class40 et avec un bateau neuf, dont il disposera début 2024, encore sur plans Raison .


    Axel Tréhin se verrait bien, lui aussi, lancer une construction, à horizon 2025, sa priorité étant actuellement de trouver des partenaires pour boucler un budget annuel de l'ordre de 450 000 euros, communication comprise. Les deux marins finissent par évoquer leurs objectifs sur le Défi Atlantique, que Ian Lipinski courra avec Rémi Fermin et Antoine Carpentier, Axel Tréhin avec Arno Biston, et commentent la Globe40, course autour du monde en double qui vient de se terminer, estimant que les scows ne sont pas adaptés aujourd'hui pour faire un tour du monde. 


    Diffusé le 21 mars 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #110 avec Luke Berry et Fabrice Cahierc

    Pos. Report #110 avec Luke Berry et Fabrice Cahierc

    Ce 110e épisode est consacré à la classe Ocean Fifty, que va découvrir cette année à la barre de Le Rire Médecin-Lamotte, mis à l’eau jeudi dernier à Lorient, Luke Berry, tandis que le deuxième invité, Fabrice Cahierc, disposera fin mai d'un nouveau plan VPLP, baptisé Réalités.


    Luke Berry commence par expliquer pourquoi, après cinq ans de Class40, lui et ses partenaires ont décidé de se lancer en Ocean Fifty, évoquant “le bon moment pour évoluer vers autre chose” et notamment cette classe des multicoques de 50 pieds “en pleine expansion”, même s’ils ont aussi regardé du côté de l’Imoca.

    Fabrice Cahierc détaille quant à lui son parcours, d’entrepreneur et de régatier (Dart, F18, FVO, F28, Orma, F40…), qui l’a conduit, la cinquantaine passée, à vouloir se consacrer à 100% à la voile de compétition dans une classe Ocean Fifty qui l’a séduit, car elle propose un double programme inshore et offshore, reste dans des budgets raisonnables et forme selon lui “une famille”.

    Après avoir lancé en 2020 un premier bateau, Planet Warriors, plan VPLP finalement vendu à Erwan Le Roux (l’actuel Koesio), l’ancien chef d’entreprise justifie sa décision, partagée avec son partenaire Réalités, d’en construire un nouveau, dans les mêmes moules, avec l'objectif d'en faire une plateforme encore plus performante. Luke Berry explique de son côté pourquoi il a racheté l’ancien Primonial de Sébastien Rogues, entre “budget plus raisonnable” et, vu son peu d’expérience du multicoque, choix d’un bateau “reconnu pour avoir une marge de sécurité plus élevée du fait de ses gros flotteurs”.

    Les deux skippers évoquent ensuite leurs budgets respectifs et la troisième saison d’un Pro Sailing Tour qui, selon Fabrice Cahierc, va vivre “une année de transition”, en raison notamment d’un mercato important après la Route du Rhum et de l’arrivée de nouveaux bateaux, qui ne seront pas prêts pour participer à ce Pro Sailing Tour. Nous finissons par parler d’avenir, Luke Berry, engagé pour deux ans pour l’instant avec ses partenaires en Ocean Fifty - Fabrice Cahierc jusqu’en 2027 compris - confiant garder le Vendée Globe "dans un coin de la tête”. 


    Diffusé le 14 mars 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #109 avec Hugo Dhallenne, Charlotte Yven et Maël Garnier

    Pos. Report #109 avec Hugo Dhallenne, Charlotte Yven et Maël Garnier

    Ce 109e épisode est consacré au circuit Figaro Beneteau, au moment où s'apprête à débuter la saison 2023 par la traditionnelle Solo Maître CoQ qui réunira 30 solitaires aux Sables d’Olonne du 9 au 19 mars, dont les trois invités, Hugo Dhallenne (YC de Saint-Lunaire), qui débute cette année sur le support, Charlotte Yven (Skipper Macif) et Maël Garnier (Ageas-Ballay-Cerfrance-Baie de Saint-Brieuc), pour lesquels ce sera la troisième saison en Figaro.


    Tous racontent comment ils ont préparé cette saison, du côté de Port-la-Forêt pour Charlotte Yven, à Lorient pour Hugo Dhallenne et Maël Garnier, ce dernier expliquant par ailleurs qu’il a choisi en fin d’année dernière de partir un mois en Thaïlande pour un gros bloc d’entraînement en vélo. Ils évoquent ensuite leurs objectifs respectifs sur la Solo Maître CoQ, avant de revenir sur les raisons qui les ont poussés à se lancer sur le circuit Figaro Beneteau et à détailler comment ils ont structuré leur projet.


    Maël Garnier raconte ainsi comment il a bénéficié du soutien du Team Saint-Brieuc dès l’âge de 18 ans et de partenaires, comme Ageas, engagé jusqu’à fin 2026, ce qui lui a permis de se lancer sur le circuit en 2021. Il table cette année sur un budget de 200 000 à 250 000 euros. De son côté, Hugo Dhallenne navigue cette année “sur fonds propres”, grâce notamment à la vente de son ancien Mini, mais cherche des partenaires, tandis que Charlotte Yven revient sur ses deux premières années en Figaro au sein du Team Vendée Formation et sur son choix de postuler l’an dernier à la sélection Skipper Macif, pour la première fois 100% féminine, qu’elle a remportée.


    Elle raconte ses premiers pas au sein de ce dispositif par lequel sont passés de prestigieux marins - François Gabart, Paul Meilhat, Yoann Richomme, Charlie Dalin… - d’où forcément un peu de pression au moment d’attaquer la saison. Chacun évoque d’ailleurs ses objectifs de l’année, notamment sur la Transat Paprec, pour la première fois courue en double mixte, qu’ils disputeront tous les trois, Charlotte Yven avec Loïs Berrehar, Hugo Dhallenne avec Chloé Le Bars, Maël Garnier aux côtés de Julia Courtois. Ce dernier, dont l’objectif est de courir en Figaro jusqu’en 2024 avant de viser le Vendée Globe 2028, explique pour finir qu’il espère disputer en fin d’année la Transat Jacques Vabre en Class40, avis aux amateurs ! 


    Diffusé le 7 mars 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #108 avec Thomas Gavériaux et Alan Roura

    Pos. Report #108 avec Thomas Gavériaux et Alan Roura

    Imoca au programme de ce 108e épisode en compagnie de deux invités en pleine préparation de la saison 2023 : Thomas Gavériaux, directeur général de l’équipe TR Racing, qui, à partir de cette année, héberge le projet Vendée Globe de Sam Goodchild, en plus de celui de Thomas Ruyant, et le Suisse Alan Roura. 


    Nous commençons cet épisode par l’actualité “chaude” du moment, The Ocean Race, nos deux invités confiant qu’ils ont songé à y participer, pour finalement faire d’autres choix. “On l’a mis au programme en montant le projet, mais ce n’était franchement pas jouable”, explique Alan Roura, à la fois financièrement, mais aussi, parce que son projet était “trop jeune” pour se lancer dans une telle aventure. Même intérêt du côté de TR Racing qui a préféré concentrer tous ses efforts sur le double programme Vendée Globe de Thomas Ruyant et Sam Goodchild. 


    Nos deux invités font ensuite le bilan de la saison 2022, forcément très positif pour l’équipe TR Racing, puisque conclu par une victoire de Thomas Ruyant sur la Route du Rhum, jugé “satisfaisant” par Alan Roura car s’il a connu “des hauts et des bas” sur l’ancien Hugo Boss d’Alex Thomson (mis à l’eau en 2019), il estime avoir beaucoup appris et donc avoir énormément de pistes d’amélioration pour la saison à venir. D’où un “plan d’action” qu’il détaille, qui passe notamment par des optimisations sur le plan VPLP pour le rendre plus polyvalent, un mois et demi d’entraînement au Portugal avec l’appel à des compétences extérieures, l’accent mis sur le mental, la nutrition, la préparation physique… 


    Thomas Gavériaux explique ensuite comment l’équipe TR Racing a choisi d’intégrer Sam Goodchild, l’objectif prioritaire étant de “préparer les saisons 2023 et 2024 dans une dynamique très axée sur la performance”, d’où ce choix de double projet et du Britannique. Les détails sur les partenaires et les noms des bateaux seront prochainement dévoilés, l’équipe s’étant quant à elle étoffée, avec aujourd’hui 25 permanents. Le directeur général de TR Racing évoque dans la foulée le nouveau bateau de Thomas Ruyant, qui sera mis à l’eau le 16 mars, et notamment le choix de travailler avec un design team inédit, composé notamment d'Antoine Koch et du cabinet Finot-Conq. 


    Pour finir, Thomas Gavériaux revient sur la course aux milles en vue du Vendée Globe, qui concerne particulièrement Sam Goodchild, la participation de ce dernier à The Ocean Race sur Holcim PRB répondant en partie à cette “nécessité d’engranger des milles”.


    Diffusé le 28 février 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #107 avec François-Xavier de Crécy, Stéfan L’Hermitte et Frédéric Pelatan

    Pos. Report #107 avec François-Xavier de Crécy, Stéfan L’Hermitte et Frédéric Pelatan

    Ce 107e épisode de Pos. report reçoit trois journalistes spécialisés, François-Xavier de Crécy, rédacteur en chef de Voile Magazine, Stéfan L’Hermitte, grand reporter à L’Équipe, et Frédéric Pelatan, rédacteur en chef du Journal de Nautisme, pour revenir sur l’actualité voile de ces dernières semaines, particulièrement riche. 


    Nous commençons par “l’affaire Clarisse Crémer” qui inspire divers commentaires à nos invités : si Frédéric Pelatan comprend l’attitude du Vendée Globe de “défendre un règlement qui a été décidé de manière collégiale” et parle d’une sorte de “crise de croissance de la course au large, un peu victime de son succès”, François-Xavier de Crécy évoque “le pire crash de communication dans l’histoire de la voile”, ajoutant ne pas comprendre comment Banque Populaire n’a pas pu mesurer la portée de sa décision de se séparer de Clarisse Crémer. 


    Stéfan L’Hermitte, après avoir fait remarquer que c’est un “crash” de plus pour la voile après l’affaire Gabart l’an dernier, rappelle qu’au départ, l’idée était de donner trois wild cards, au lieu d’une, ce qui aurait pu faciliter les choses, même si, ajoute-t-il, les cas particuliers sont finalement assez nombreux et ne se limitent pas à celui de Clarisse Crémer. 


    Nous parlons ensuite de la décision de Stan Thuret d’arrêter la course au large “pour raison écologique”, saluée par Frédéric Pelatan : “On n’en peut plus du green washing, la voile investit le sujet environnemental depuis quinze ans mais les actes sont inversement proportionnels aux prises de parole.” François-Xavier de Crécy évoque de son côté “le côté radical bienvenu” et “un moment de sincérité sympa et précieux”, que Stéfan L’Hermitte compare à la démarche d’Arthur Le Vaillant sur la dernière Route du Rhum. Et ce dernier d’ajouter : “Le grand public ne s’est pas encore aperçu que la voile n’est pas verte, il pourrait y avoir un retour d’affection.” 


    Nos trois invités commentent dans la foulée l’officialisation début février du défi français Orient Express Team pour la 37e Coupe de l’America, qui a séduit Frédéric Pelatan : “Ce rendez-vous presse était emprunt de “french intelligence", l’équipe m’a beaucoup plu.” Si reconnaît qu’il faut bien “de la folie de temps en temps”, Stéfan L’Hermitte se demande quant à lui si la Coupe, avec ses budgets astronomiques, a encore sa place aujourd’hui. Nous finissons par The Ocean Race, François-Xavier de Crécy estimant que “le pari de l’Imoca est en train d’être validé”, Frédéric Pelatan ajoute cependant qu’il faut attendre la longue troisième étape dans le Grand Sud pour tirer plus de conclusions.


    Diffusé le 21 février 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #106 avec Sam Goodchild et Anne Beaugé

    Pos. Report #106 avec Sam Goodchild et Anne Beaugé

    Ce 106e épisode de Pos. report revient sur la deuxième étape de The Ocean Race avec le Britannique Sam Goodchild, vainqueur  à bord d’Holcim PRB, et Anne Beaugé, on-board reporter sur Biotherm, l’Imoca de Paul Meilhat, deuxième de cette étape de 4 600 milles entre le Cap Vert et Le Cap, en Afrique du Sud.

    Cette dernière commence par raconter comment, après une première carrière dans la mode et la publicité, elle s’est prise de passion pour la mer, au point de se lancer en Mini 6.50 puis en Class40, avant de revenir à l’image, ce qui lui a valu d'être contactée par Paul Meilhat pour faire partie des on-board reporters de Biotherm sur The Ocean Race. De son côté, Sam Goodchild explique que c’est lui qui a postulé auprès de Kevin Escoffier, skipper d’Holcim PRB, lui qui confie avoir toujours été attiré par The Ocean Race, “une course mythique” dans le monde anglo-saxon.


    Nous commençons ensuite à dérouler le fil de la deuxième étape, avec un premier enjeu majeur, le passage de Pot-au-noir, qui a vu Guyot Environnement-Team Europe prendre le pouvoir grâce à une option à l’est que ses concurrents n’ont pas voulu suivre. “On n’y croyait pas, chapeau à eux”, commente Sam Goodchild. Place ensuite à un premier speed-test lors du bord de reaching vers le Brésil, des conditions pas évidentes lorsqu’on doit, comme Anne Beaugé, tenir une caméra ou un appareil photo, tant les conditions sont parfois bien inconfortables à bord des Imoca lancés à haute vitesse. Cette dernière décrit au passage sa journée type, rythmée par les envois d’images à l’organisation.

    Sam Goodchild raconte ensuite la stratégie du contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène, puis le dernier tronçon entre l’Amérique du Sud et Le Cap, qu’il a fallu négocier par une route très sud, proche de la limite des glaces. La fin de l’étape a totalement redistribué les cartes, en raison d'une dorsale anticyclonique sur la route, nos deux invités racontant comment ils ont vécu les 24 dernières heures, finalement favorables à Holcim PRB, arrivé avec 16 minutes et 45 secondes d’avance sur Biotherm, 25 minutes et 31 secondes sur 11th Hour Racing.


    Nous finissons par évoquer l’avenir, Sam Goodchild confirmant qu’il va se lancer sur un projet de Vendée Globe - bientôt officialisé -, d’où un programme bien chargé cette année, Anne Beaugé souhaitant quant à elle continuer à collaborer avec des équipes et/ou des courses. 


    Diffusé le 14 février 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz

    Pos. Report #105 avec Quentin Delapierre et Aloïse Retornaz

    Coupe de l’America, SailGP et voile olympique au programme de ce 105e épisode de Pos. report qui reçoit Quentin Delapierre, skipper de l’équipe de France de SailGP et du futur AC75 du défi français Orient Express Team, présenté le jeudi 2 février à Paris, et Aloïse Retornaz, qui, en plus du circuit SailGP et de sa préparation olympique en 470 pour les Jeux de Paris 2024, participera en septembre 2024 à Barcelone à la toute première Women’s America’s Cup, également sous les couleurs d’Orient Express Team. 


    Nous commençons par évoquer “l’affaire Clarisse Crémer”, Aloïse Retornaz confiant que “c’est décevant d’en arriver là”, elle qui a été indirectement concernée par ce sujet de la maternité des sportives de haut niveau, puisque sa coéquipière en 470 en vue des Jeux de Tokyo, Camille Lecointre, s’était arrêtée quelques mois au début de leur préparation olympique. “La Fédération française de voile s’était à l’époque préparée à ça, il y avait eu beaucoup d’échanges.” 


    Nous ouvrons ensuite une large page Coupe de l’America, nos deux invités racontant comment ils ont vécu de l’intérieur la naissance du défi Orient Express Team, porté par le duo Stéphane Kandler/Bruno Dubois. Quentin Delapierre souligne “l’abnégation” dont a fait preuve le premier pour aller chercher Orient Express, marque du groupe Accor, et explique que Bruno Dubois lui a confirmé après le Grand Prix SailGP de Dubaï, qu’il serait le skipper du défi tricolore. “Les résultats de l’équipe de France de SailGP ont joué en ma faveur.” 


    Aloïse Retornaz détaille quant à elle comment elle a monté un projet féminin avec une autre spécialiste de 470, Paola Amar, l’objectif dans les semaines à venir étant de monter un équipage pour s'aligner sur des circuits "volants", ce qui nécessite de trouver des partenaires complémentaires. L’une comme l’autre évoquent les échéances à venir, avec, en attendant la livraison, l’été prochain, de l’AC40 qui servira de base d’entraînement, un travail sur simulateur déjà commencé, grâce à l’outil développé par Benjamin Muyl, "chief designer" du défi. 


    Place ensuite à SailGP, Quentin Delapierre revient sur le dernier Grand Prix de Singapour dont la France a pris la 8e place - “On n’a pas été bons” - avant de se projeter sur les trois derniers Grands Prix de la saison, l’objectif étant pour la France de se qualifier pour la “Super finale” à trois de San Francisco début mai. Aloïse Retornaz parle pour finir de sa préparation olympique avec Hippolyte Machetti, avec de nombreuses sessions d’entraînement cet hiver aux Canaries et un grand objectif cette année, le test-event de Marseille en juillet.


    Diffusé le 07 février 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #104 avec Guillaume Pirouelle et Pierre Leboucher

    Pos. Report #104 avec Guillaume Pirouelle et Pierre Leboucher

    Ce 104e épisode de Pos. Report reçoit deux invités, qui, après avoir débuté par la voile olympique, tous les deux en 470, se sont ensuite lancés sur le circuit Figaro avant d’être embarqués l’un comme l’autre à bord d’un maxi-trimaran chasseur de records : le premier, Guillaume Pirouelle, sur Sodebo Ultim 3, le second, Pierre Leboucher, sur Sails of Change (ex Spindrift 2).


    Ils commencent d’ailleurs par raconter comment ils vivent leurs actuelles périodes de stand-by respectives, qui dure depuis trois mois pour Pierre Leboucher, puisque Sails of Change attend toujours une fenêtre météo pour s’élancer à l’assaut du Trophée Jules Verne. Le stand-by a d’ailleurs été prolongé d’un mois, jusqu’à début mars.


    De son côté, Sodebo Ultim 3 a fait un aller-retour la semaine dernière entre Lorient et Cadix, d’où l’équipage mené par Thomas Coville espérait se lancer sur la Route de la Découverte - record détenu depuis octobre 2013 par Spindrift 2 en 6 jours 14 heures 29 minutes et 21 secondes -, la fenêtre météo s’étant finalement refermée. Nos deux invités racontent ensuite comment ils ont intégré les équipages des deux trimarans, deux expériences qu’ils apprécient particulièrement.

    Nous ouvrons ensuite une page Figaro, au moment où Guillaume Pirouelle a repris le jour même le chemin de l’entraînement lundi à Port-la-Forêt sur Région Normandie, Pierre Leboucher confiant de son côté qu’il part à La Rochelle rejoindre Camille Bertel, issue de la classe Mini, avec laquelle il prendra fin avril le départ de la Transat Paprec, courue pour la première fois en double mixte.


    Nous revenons ensuite avec Guillaume Pirouelle sur son choix de se lancer en Figaro il y a deux ans, encouragé par son “compatriote” normand Alexis Loison qui l’a incité à postuler à la sélection lancée par la région, avant de lui transmettre son savoir du Figaro Beneteau 3. Une méthode payante, puisque pour sa première saison seul à la barre du monotype en 2022, le natif de Rouen a pris la deuxième place de la Solitaire du Figaro et du championnat de France Elite de course au large.


    Nous finissons par évoquer la saison à venir : Guillaume Pirouelle, qui hésite encore à disputer la Transat Paprec, se fixe la Solitaire du Figaro comme objectif principal, il devrait encore naviguer sur Sodebo Ultim 3 et annonce qu’il courra la Transat Jacques Vabre en Class40 avec “un projet havrais”. Pierre Leboucher, en plus de la Transat Paprec et de Sails of Change, va disputer le Tour Voile en Figaro 3 avec Philippe Hartz et des jeunes et espère une opportunité sur la Transat Jacques Vabre. 


    Diffusé le 31 janvier 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #103 avec Anthony Marchand et Amélie Grassi

    Pos. Report #103 avec Anthony Marchand et Amélie Grassi

    Ce 103e épisode de Pos. Report reçoit deux invités, qui ensemble, ont pris la quatrième place de la première étape de The Ocean Race entre Alicante et Mindelo, au Cap Vert, à bord de Biotherm, l’Imoca de Paul Meilhat, à savoir Anthony Marchand et Amélie Grassi. 


    Cette dernière commence par faire une petite carte postale du Cap Vert, avec une escale particulière dans le sens où les équipes techniques n’ont pas le droit de monter à bord, charge aux équipages de bricoler ce qui doit l’être, ce qui a été fait à bord de Biotherm, avant de se consacrer, à partir de ce mardi, à la préparation météo de la deuxième étape qui part mercredi en fin de journée. 


    Anthony Marchand revient ensuite sur la première étape, avec notamment une sortie de Méditerranée au près dans 60 nœuds qui a mis à mal les organismes, puis une descente au débridé vers le Cap Vert, pendant laquelle la vie à bord a encore été “hostile”, ce qui lui fait dire que cette entrée en matière était “engagée”. D’où le choix de l’équipage de ménager la monture “car on ne voulait surtout pas avoir de problème technique ; sur cette course qui est très longue, il faut prendre soin du bateau, encore plus en Imoca.” Le résultat de l’étape est jugé satisfaisant, l’ancien figariste estimant que les objectifs vont devenir de plus en plus élevés au fur et à mesure de la course, l’équipage découvrant le plan Verdier, mis à l’eau fin août dernier. 


    Les deux marins racontent ensuite comment la vie à bord s’est organisée et la difficulté de se faire à manger ou de dormir sur un foiler lancé à pleine vitesse - “C’est très ingrat, ça m’a un peu surpris”, confie Anthony Marchand -, ce qui a d’ailleurs occasionné quelques brûlures avec de l’eau bouillante sur cette étape initiale pour Boris Herrmann, skipper de Malizia-Seaexplorer, et Damien Seguin à bord de Biotherm. Ils évoquent ensuite la deuxième étape à venir, 4 600 milles jusqu’au Cap, avec un équipage inchangé, mais également leurs programmes respectifs pour la suite de The Ocean Race, qu’ils ne disputeront pas en intégralité, chacun ayant son propre projet en parallèle. 


    Pour Anthony Marchand, ce sera l’Ultim Actual, dont il a récemment été promu skipper à la place d’Yves Le Blevec, ce dernier se concentrant sur la direction du team Actual. Il explique comment cette transmission s’est effectuée : “Après la Route du Rhum, Yves m’a posé la question, j’ai eu le convoyage retour pour y réfléchir, il fallait cocher les cases”. Proche de l’équipe Actual - elle est la fille de Sandrine Bertho, directrice de projet et par ailleurs compagne d’Yves Le Blevec -, Amélie Grassi estime que ce passage de témoin s'est fait “naturellement, avec bienveillance et en harmonie avec l’équipe”. Le nouveau skipper d’Actual raconte ensuite comment il compte préparer le grand défi à venir, l’Arkea Ultim Challenge-Brest (départ le 7 janvier 2024), son objectif étant de “gravir petite colline par petite colline”. 


    Amélie Grassi, après avoir dressé le bilan de sa saison 2022 en Class40 faite de “hauts et de bas”, dont un démâtage sur la Route du Rhum, évoque quant à elle la suite de ce projet sous les couleurs de La Boulangère Bio - jusqu’à fin 2024 -, avec une rentrée prévue sur Les Sables-Horta en juin, puis la préparation de la Transat Jacques Vabre, deux courses qu’elle disputera avec une équipière prochainement annoncée. L’avenir plus lointain ? L’ex étudiante en droit social n’exclut rien, entre Ultim, Imoca et autres rêves de large…


    Diffusé le 24 janvier 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #102 avec Justine Mettraux et Anne-Claire Le Berre

    Pos. Report #102 avec Justine Mettraux et Anne-Claire Le Berre

    Ce 102e épisode de Pos. report est une nouvelle fois consacré à The Ocean Race, dont le départ de la première étape entre Alicante et le Cap Vert, a été donné le dimanche 15 janvier, en compagnie de deux navigatrices qui participent à cette 14e édition de la course autour du monde en équipage par étapes, même si elles ne sont pas en mer sur cette étape initiale : Justine Mettraux (11th Hour Racing Team) et Anne-Claire Le Berre (Guyot Environnement-Team Europe). Toutes les deux commencent par décrire comment elles ont suivi le départ, depuis Lorient, après avoir chacune passé plusieurs jours à Alicante.


    Anne-Claire Le Berre raconte ensuite comment, après avoir “tapé à la porte” de quasiment toutes les équipes disputant The Ocean Race, elle a fini par recevoir tardivement un coup de fil de Benjamin Dutreux et Sébastien Simon pour intégrer l’équipe franco-allemande en remplacement d’Annie Lush sur la deuxième étape. Elle poursuit en expliquant pourquoi, après huit ans au sein du team Initiatives Coeur de Sam Davies, elle a choisi de céder à l’appel de la course et du large, avec pour objectif d’être au départ en 2026 de la Route du Rhum en Class40. Une transat retour du Brésil en 2019 sur l’ancien Imoca de Sam Davies et une saison en demie en classe Mini (5e de la Mini Transat 2021 en série) l’ont convaincue que c’était le bon moment pour se lancer, Justine Mettraux estimant que les années Transat Jacques Vabre sont souvent propices pour trouver des opportunités de navigation.

    Cette dernière explique de son côté que son engagement sur The Ocean Race a un peu changé depuis qu’elle a lancé en juin dernier son propre projet Imoca avec Teamwork, elle va du coup se partager le tour du monde avec l’Italienne Francesca Clapcich, “un bon équilibre” pour la Suissesse qui disputera les étapes 2, 3 et 5. Elle revient ensuite sur la préparation de 11th Hour Racing Team, équipe, qui, contrairement aux quatre autres également focalisées sur le Vendée Globe, d'où leur participation à la Route du Rhum 2022, a fait de The Ocean Race son objectif principal.


    Anne-Claire Le Berre raconte ses premiers pas au sein de l’équipe Guyot Environnement-Team Europe à l’occasion d’un convoyage entre Barcelone et Alicante et la découverte d’un bateau que Justine Mettraux connaît bien, puisqu’il appartenait auparavant à 11th Hour Racing Team et qu’elle a pris le départ à son bord de la dernière Transat Jacques Vabre.


    Après avoir parlé chacune de leurs objectifs respectifs sur la course autour du monde en équipage, les deux navigatrices évoquent leurs projets personnels respectifs : pour Justine Mettraux, brillante septième de la dernière Route du Rhum sur Teamwork (ex Charal 1), ce sera la poursuite du projet Vendée Globe aux côtés de l’équipe BeYou Racing, avec au programme de 2023 le Fastnet, le Défi Azimut et la Transat Jacques Vabre. Anne-Claire Le Berre, qui a participé l’automne dernier à la sélection Skipper Macif, remportée par Charlotte Yven, se dit de son côté “ouverte à différentes opportunités”, espérant notamment prendre le départ de deux transats en 2023 : la Transat Paprec, mixte, si un co-skipper la contacte, la Jacques Vabre en fin d’année. 


    Diffusé le 17 janvier 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #76 avec Thomas Ruyant, Romain Attanasio et Benjamin Ferré

    [REDIFFUSION]  - Pos. Report #76 avec Thomas Ruyant, Romain Attanasio et Benjamin Ferré

    En cette première semaine de 2023, TIP & SHAFT vous propose d’écouter ou de ré-écouter le 2e épisode de POS. REPORT le plus suivis en 2022. Votre podcast revient dans son format habituel la semaine prochaine, le 10 janvier. Toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2023.


    Ce 76e épisode de Pos. Report est consacré à la Vendée Arctique-Les Sables d'Olonne, dont le départ sera donné dimanche 12 juin à 17h depuis le port de départ et d'arrivée du Vendée Globe. Nos invités sont trois concurrents parmi les 25 inscrits à cette course en solitaire réservée aux Imoca : Thomas Ruyant, Romain Attanasio et Benjamin Ferré.


    Nous commençons cet épisode par l'évocation de la grande parade des skippers du Vendée Globe, qui s'est déroulée vendredi dernier : un moment sympa, avec "un monde fou", comme toujours aux Sables d'Olonne, et un moyen aussi de se retrouver entre coureurs du Vendée plus d'un an après l'arrivée, Benjamin Ferré, bizuth en Imoca, l'ayant suivi depuis... son balcon !


    Place, ensuite à l'analyse de la première épreuve Imoca de la saison, la Guyader Bermudes 1000 Race : confirmation que les costauds, comme Jérémie Beyou, Thomas Ruyant - "déçu" de son abandon mais "dans le match" - et Charlie Dalin sont au rendez-vous de ce début de saison, Thomas Ruyant confiant que le skipper d'Apivia s'annonçait difficile à prendre dans les courses avec des phases de transition. Et confirmation, côté Benjamin Ferré, qui n'avait pas navigué en solo depuis sa dernière Mini Transat en 2019, qu'il prenait beaucoup de plaisir à découvrir l'Imoca, cornaqué par Jean Le Cam. Quant à Romain Attanasio, accaparé par des opérations de RP entre Angleterre et Portugal, il n'a pas couru mais a beaucoup navigué sur bateau pendant un mois.


    Nos invités évoquent ensuite le parcours très particulier de cette Vendée Arctique, avec cette route plein Nord ou presque, le tour de l'Islande, avec le Groënland à proximité. Tous s'accordent à dire que l'épreuve, longue de 3 500 milles, s'annonce plus dure que la Route du Rhum, censée être le point d'orgue de l'année - "la Vendée Artcique est le très gros morceau de la saison", selon Thomas Ruyant, Romain Attanasio rappelant que, contrairement aux habitudes, "les marins seront traversés par les systèmes météo".


    De quoi rendre prudent Benjamin Ferré - bien content de ne pas avoir de foils ! -, qui a pour objectif principal de terminer l'épreuve, de "naviguer à mon niveau" et de poursuivre son apprentissage en Imoca, ses deux aînés s'attendant à une course très physique, avec beaucoup de changements de voiles...  Thomas Ruyant, depuis qu'il a gagné la Transat Jacques Vabre, vise désormais le podium et en particulier sa plus haute marche : "On ne va pas se mentir, je veux finir, mais devant". Romain, lui, garde en tête les milles à accumuler et la nécessité de ramener le bateau de contrées particulièrement peu hospitalières en cas de soucis. Quant à Benjamin Ferré, s'il est concerné lui aussi par la course aux milles, il cherche à ne pas trop y penser, participant à toutes les courses du circuit Imoca d'ici le départ du Vendée Globe.


    Nos trois invités concluent cet échange par un point sur l'évolution de leurs projets : un bateau neuf - plan Koch-Finot/Conq - mis à l'eau début 2023 pour Thomas Ruyant ; des évolutions en cours de réflexion côté Romain Attanasio, qui continue la prise en main de l'ex Malizia ; de la fiabilisation avant toute chose et pas de foils pour l'ex SMA de Benjamin Ferré.


    Première diffusion le 7 juin 2022

    Rediffusé le 3 janvier 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Julien Badoil/Studio Juno

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #56 avec Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc

    [REDIFFUSION]  - Pos. Report #56 avec Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc

    En cette fin d’année TIP & SHAFT vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de POS. REPORT les plus suivis en 2022. Votre podcast revient dans son format habituel le 10 janvier, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2023.


    Ce 56e épisode de Pos. Report reçoit trois invités dont l’objectif est de s’aligner pour la première fois au départ du Vendée Globe en 2024 : Violette Dorange, Tanguy Le Turquais et Louis Duc.


    Tous commencent par faire leur bilan de la saison 2021 : engagée sur le circuit Figaro Beneteau, Violette Dorange, parle de « mission accomplie », après sa 19e place sur sa deuxième Solitaire ; Tanguy Le Turquais, qui disputait sa cinquième saison en Figaro, se réjouit de son côté de sa deuxième place, avec Corentin Douguet, sur la Transat Concarneau-Saint-Barth, « la grande réussite de la saison », de son podium sur la Solo Guy Cotten, mais confie sa « déception » de sa 14e place sur la Solitaire en raison d’une étape manquée.


    Quant à Louis Duc, il raconte son « année de folie », au cours de laquelle il a réussi à remettre sur pied l’ancien Imoca de Clément Giraud (partiellement détruit dans un incendie avant la Jacques Vabre 2019) avant de s’élancer sur la Jacques Vabre avec Marie Tabarly et une 14e place à la clé. « C’était à la fois inimaginable au lancement du projet d’être au départ de la Jacques Vabre et d’y être compétitif », confie le Normand. Qui a cependant déchanté, puisque son Imoca, mené par une partie son équipe, a démâté lors du convoyage retour, obligeant le skipper à se démener pour faire en sorte qu’il soit ramené à bon port et à trouver un mât de rechange, denrée rare dans un marché sous tension.


    Nos invités détaillent ensuite leurs projets de Vendée Globe respectifs : Violette Dorange, qui a prévu de continuer en Figaro cette année, compte ensuite louer Hubert (ex Yes We Cam !) à Jean Le Cam, qui va l’accompagner sportivement et techniquement au sein d’un « petit collectif » également composé de Benjamin Ferré et d'Eric Bellion. Elle vise un budget annuel de 1,5 million d’euros et se dit « quasi sûre que le projet va partir. » Tanguy Le Turquais, qui a choisi de plaquer le circuit Figaro pour aller au bout de son rêve de Vendée Globe, raconte le montage financier qui lui a permis de racheter Groupe Apicil à Damien Seguin, « une super aubaine », mais aussi l’impression de « sauter de l’avion sans parachute » dans la mesure où il lui faut désormais trouver des partenaires, avec dans le viseur la Route du Rhum cette année.


    Cette problématique d’achat d’un bateau d’occasion a également été au centre des préoccupations de Louis Duc, d’autant qu’il a au départ fait l’acquisition d’une « épave » dont il a financé la reconstruction grâce à un financement participatif de 300 000 euros. Lui aussi vise le Rhum, pour lequel il s’est inscrit très tôt, comme Tanguy Le Turquais, les places étant limitées (25). Nous finissons justement par aborder ces questions de qualification et de course aux milles en vue du Vendée Globe, qui sont pour nos trois invités de vrais sujets de préoccupation. 


    Première diffusion le 18 janvier 2022

    Rediffusé le 27 décembre 2022

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Julien Badoil

    Pos. Report #100 avec Charles Caudrelier et Cyril Dardashti

    Pos. Report #100 avec Charles Caudrelier et Cyril Dardashti

    Ce 100e épisode de Pos. Report reçoit Charles Caudrelier, vainqueur de la 12e édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe à bord du Maxi Edmond de Rothschild, ainsi que le directeur général du Gitana Team, Cyril Dardashti, pour revenir sur la saison en Ultim et évoquer le Trophée Jules Verne à venir.


    Après avoir raconté comment ils ont vécu la finale de la Coupe du monde de football entre la France et l’Argentine, nos deux invités commencent par revenir sur la manière dont ils ont préparé et planifié cette saison 2022. Charles Caudrelier explique que sa “priorité était d’engranger de l’expérience en solo” car il était “le bizuth des favoris” sur la Route du Rhum. D’où le choix d’effectuer l’an dernier le retour de la Transat Jacques Vabre en “faux solo”. A côté de ça, il a “mis un gros coup de collier physique” pour répondre au défi de piloter un Ultim en solitaire, suivi une préparation mentale avec Gilles Monnier, tout en parlant de “rencontre décisive” avec l’apnéiste Arnaud Jerald, avec lequel il a travaillé “la concentration et la respiration”.

    Cyril Dardashti revient quant à lui sur le pari d’installer de nouveaux foils sur le Maxi Edmond de Rothschild l’été dernier - “on se devait d’élever le niveau de jeu” - ce qui aurait dû être fait plus en amont, mais l’équipe a mis du temps à trouver la bonne configuration, d’où plusieurs modifications sur ces appendices qui, finalement, ont donné satisfaction à Charles Caudrelier.

    Arrivé à Saint-Malo pour le départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe avec l'étiquette de favori, ce dernier explique qu’il a "étonnamment bien vécu” cette pression, qu’il a ressentie davantage à mi-course, quand il était sous la menace de François Gabart : “J’ai fait quelques bêtises à cause de ça”, confesse-t-il. Malgré ça, il y a eu la victoire au bout, “une délivrance”, que le skipper reconnaît avoir célébrée sans exubérance, notamment parce qu’il est arrivé de nuit - “J’avais l’impression que personne ne me voyait”. Cyril Dardashti évoque de son côté “un moment incroyable, la concrétisation de six ans de travail.”


    Interrogé sur son palmarès, un des plus beaux de la voile française, le skipper estime que s’il en est là, c’est parce qu’à un moment, “on m’a donné ma chance”, ajoutant : “Ce n’était pas ma quête absolue, mais aujourd’hui, il n’y a que la victoire qui m’intéresse, j’ai besoin de gagner sinon je souffre.” Il évoque ensuite l’Arkea Ultim Challenge-Brest dans un an (course autour du monde en Ultim en solitaire) - “On va être des pionniers, ça me plaît bien” -, expliquant que cette course va le "consoler" de n’avoir jamais fait le Vendée Globe, un de ses grands objectifs depuis toujours.


    Le directeur général du Gitana Team raconte ensuite pourquoi l’équipe a décidé de lancer la conception d’un nouvel Ultim: “Quand nous avons fait ce bateau (le Maxi Edmond de Rothschild), il y a des points de développement que nous n’avons pas poussés.”

    Nous finissons par le Trophée Jules Verne, Charles Caudrelier annonçant que l’équipe - en plus de lui, Franck Cammas, Erwan Israel, Morgan Lagravière, David Boileau, Yann Riou - sera en stand-by avant la fin de cette semaine, avant d’expliquer que les bonnes fenêtres sont difficiles à trouver car “il faut arriver à l’équateur en moins de six jours puis devant une dépression au large de l’Argentine, il faut beaucoup d’enchaînements favorables.” Et avoir un bateau fiable, puisque jusqu’ici, les trimarans volants n’ont jamais dépassé 17 jours sur ce record en équipage. 


    Diffusé le 20 décembre 2022

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #97 avec Michel Desjoyeaux et Didier Ravon

    Pos. Report #97 avec Michel Desjoyeaux et Didier Ravon

    Deux sujets au menu de ce 97e épisode de Pos. Report : la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont le palmarès de la 12e édition est désormais complet, et l’élection du Marin de l’Année 2022, dont le lauréat sera connu vendredi 2 décembre lors de la Soirée des champions organisée à l’Olympia par la Fédération française de voile. Pour en parler, un marin qui a été élu Marin de l’Année à trois reprises, Michel Desjoyeaux, par ailleurs vainqueur de la Route du Rhum en Orma en 2002, et le journaliste Didier Ravon (pour Voiles & Voiliers et Libération entre autres).


    Nous commençons donc par revenir sur la 12e édition de la Route du Rhum, Michel Desjoyeaux évoquant “un joli cru”, même s’il se montre un peu "chafouin" quant au report du départ. Didier Ravon parle de son côté d’une “belle Route du Rhum, difficile, avec des fronts à passer, beaucoup de suspense et de superbes vainqueurs.”


    Des vainqueurs que nous passons ensuite en revue. Didier Ravon se montre impressionné par Yoann Richomme, qui est un peu “le Mbappé de la voile”, victorieux pour la deuxième fois de suite en Class40, nos deux invités louent le côté “dur au mal” de Thomas Ruyant, qui s’est imposé en Imoca, Michel Desjoyeaux estime que Charles Caudrelier, vainqueur en Ultim, a navigué à son image, “très propre, jamais dans le paraître”, et qu’Erwan Le Roux a réussi à l’emporter en Ocean Fifty parce qu’il avait “le cuir un peu plus épais” que son dauphin Quentin Vlamynck, dont Didier Ravon tient à souligner la prestation.


    Nous évoquons ensuite l’élection du Marin de l’Année, titre que Michel Desjoyeaux a donc remporté à trois reprises, en 2001, 2007 et 2009, confiant sa surprise d’avoir été élu en 2009 - il pensait que la récompense irait à l’équipage de Banque Populaire V de Pascal Bidégorry pour son record de l’Atlantique -, au point de ne rien avoir préparé avant de monter sur scène.


    Nos deux invités commentent ensuite la liste des six nommés - Charles Caudrelier, Thomas Ruyant, Jean-Baptiste Bernaz, Marion Mortefon, Adrien Bosson, Pauline Courtois. Didier Ravon, qui a fait partie de tous les jurys depuis la première édition en 2001, estime qu’il manque peut-être “Tom Laperche, Yoann Richomme et Lauriane Nolot”, il fait ensuite part de sa préférence, différente de celle de Michel Desjoyeaux.


    Diffusé le 29 novembre 2022

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

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