cépage

« Limoux avant tout, c'est une appellation de bulles ! »

Installés depuis 1999 sur les terroirs de Limoux, Gilles Azam et sa femme Geneviève s’efforcent, à travers des pratiques environnementales exigeantes, de valoriser les différents styles des vins locaux. Dans le prolongement, en compagnie d’un vigneron voisin, Étienne Fort, ils ont investi dans un outil moderne pour parfaire leur production de vins effervescents.

« On a envie de casser les codes pour révolutionner le monde du vin ! »
En sortant du chai de Fadi et Antoine Sfeir, ce ne sont pas les vignes que l’on distingue, mais La grande arche de La Défense. Depuis une année, les Sfeir se sont en effet installés à Courbevoie où ils vinifient des vins biologiques, faisant d’eux les premiers producteurs du département des Hauts-de-Seine.

« L'idée de ce domaine est d'être implanté au plus près de Chelles pour interagir avec la ville »

C’est une seconde vie professionnelle que Pierrick Petit a démarré en 2017. Une vie de néovigneron à Chelles en Seine-et-Marne où 5 hectares et demi de vigne en agriculture biologique ont été plantés, à 30 minutes de RER du centre de Paris.

«Il y a un ancrage vin à Issy-les-Moulineaux !  »

Depuis 1912, les Legrand font résonner le vin à Issy-les-Moulineaux. Autour de leur boutique historique, d’anciennes champignonnières ont ainsi été aménagées en cave de stockage et 450 pieds de vigne ont également été plantés en 1989. De ce micro-vignoble, une cuvée vinifiée avec passion par le maître des lieux : Yves Legrand.

« L'IGP Île-de-France, c'est vingt ans de combat ! »

Lorsqu’il a mis le pied dans la liane d’une vigne parisienne il y a vingt-cinq ans, Patrice Bersac ne s’imaginait pas que le destin de sa vie en serait changé. Un destin qui va l’amener à œuvrer et lutter pour la renaissance et la reconnaissance d’un vignoble : celui de l’Île-de-France.

« J’ai pu me relier à cette histoire viticole aveyronnaise parce que ça cochait toutes les cases »

Olivier Jullien est un vigneron qu’on ne présente plus. Figure emblématique du renouveau des vins du Languedoc, il aurait pu se contenter de poursuivre le chemin tracé sur les Terrasses du Larzac. Pourtant, depuis cinq ans, en compagnie d’un ami d’enfance, il produit aussi du vin dans le sud de l’Aveyron. Un retour à l’esprit de pionnier qu’il a connu à ses débuts.

« Entraygues est un territoire privilégié car préservé de l'agriculture intensive. »

Pauline Broqua fut longtemps sommelière à Toulouse. Il y a sept ans maintenant, elle a pourtant décidé de devenir vigneronne. Une vigneronne engagée dans ses pratiques environnementales comme sur l’appellation Entraygues-le-Fel. Une appellation qu’elle revendique et défend avec la nouvelle génération de vignerons locaux. 

« Ma parcelle de cépages complantés est à la fois un héritage familial et un témoin de l’histoire du vallon de Marcillac.»

Marc Fraysse s’est immergé très tôt dans le monde du vin puisque son grand-père possédait déjà des vignes dans l’Aveyron. Installé depuis 2017, le jeune vigneron cultive aujourd’hui avec passion les vignes complantées de son aïeul tout en agrandissant son domaine au fil des années. Malgré différentes expériences en France et à l’étranger, il n’a jamais envisagé son installation ailleurs que sur sa terre natale

« Les brebis sont un peu notre assurance contre le gel dans les vignes.»

Depuis 1618, les Gradels sont ancrés sur les terroirs de Marcillac dans leur antre de la Carolie. Un domaine qu’Isabelle et Joël conduisent en polyculture entre élevage de brebis et vignes. Récemment rejoint par leur fils Mathieu, ce dernier compte bien continuer de faire résonner le nom des Gradels à la Carolie, tout comme sur l’appellation Marcillac.

« La vigne et l'élevage sont complémentaires »

Dans le sud du Beaujolais, sur les terres dorées de Châtillon d’Azergues, la famille Perol cultive des vignes depuis 1912. Au-delà de leurs gamays et chardonnays, ce domaine s’est toujours singularisé par la pratique de la polyculture. Une approche qu’Anthony, aujourd’hui aux commandes, compte bien poursuivre à l’avenir.

« Notre but est de faire voyager la biodiversité sur Lantignié »

Cosima Bassouls est ingénieur en agro-développement international. Depuis 2018, c’est pourtant à Lantignié, au sein du domaine familial, qu’elle exerce son activité professionnelle en tant que vigneronne. Une vigneronne qui fait le choix d’avoir un impact concret dans le développement à travers l’agrobiologie et l’agroforesterie.

« Nous sommes peut-être le dernier-né des crus du Beaujolais, mais nous sommes le premier dans la dynamique ! »

Cédric Lecareux fait partie de cette nouvelle génération de vignerons installée sur les terroirs de Régnié. Auvergnat d’origine, il a longtemps officié dans le Languedoc avant de poser ses valises sur cette terre de gamay en 2014. Avec son épouse, il s’efforce de valoriser les terroirs de Régnié à travers de nombreuses cuvées parcellaires.

« Régnié, c’est une appellation qu’il faut encore valoriser ! »

Aurélie Crozet est une jeune vigneronne récemment installée sur les terroirs de Régnié. Ancienne sommelière, elle conduit en solo et en bio son micro-domaine d’1,3 hectare afin d’y produire des vins d’auteurs.

"Je suis originaire du Sèvre-et-Maine. Je suis un immigré sur les coteaux de la Loire ! "

À 35 ans, Benoît Landron a déjà une longue vie de vigneron. Une vie pleine de péripéties qui l’a amené, en compagnie de son père, à s’installer non loin de la ville d’Ancenis, sur la rive nord de la Loire en 2010. Depuis son installation, leur domaine s’est radicalement transformé au point d’être devenu l’un des fers de lance de la région.

"Dans le muscadet, il y a un vrai potentiel de développement de vins d'identité"

Petit-fils et fils de vignerons, Julien Braud à grandit dans le muscadet au cœur des vignes de Monnières. Un destin tout tracé qui l’a conduit à s'installer dans son fief, il y a presque dix ans. Une installation et une idée très précise : faire des vins issus de sélections parcellaires sur les gneiss de sa commune.

"Les vignerons s'expriment plus avec les crus communaux" 

Pour Sébastien Branger, au commande du domaine Haute Févrie

depuis 2001, les crus communaux sont un terrain d’expérimentation. S’il propose un Monnière-Saint Fiacre depuis l’origine de cette démarche. Depuis deux ans, il vinifie également des raisins sur le cru Chateau-Thébaud. C’est au coeur de sa parcelle de Château-Thébaud que nous le retrouvons.

« Longtemps, les vignerons nantais ont manqué de culot »

En 1988, en compagnie de quatre autres vignerons de la commune de Gorges, Thierry Martin a initié une véritable révolution culturelle dans le Muscadet : celle des crus communaux. Il revient dans ce podcast sur la genèse et les péripéties que lui et son groupe ont traversées pour arriver à cette reconnaissance.

"J'ai des cépages anecdotiques, dont le piquepoul noir "

Dans le nord de l’appellation picpoul de Pinet, le domaine de Campaucels est niché au cœur d’une réserve naturelle. C’est ici que la vigneronne Cathy Do a trouvé un écrin idéal pour ses vignes. Des vignes conduite en bio pour préserver les équilibres et mieux affirmer le style de ces vins.

"Ce que l'on aime avant tout, c'est cultivé des cépages modestes"

C’est à l’ombre des pins, au cœur des vignes, que Christelle et Mathieu Caron ont élu domicile. Bien que natif de l’Îîle- de- France, le couple à décidé de s’installer sur les terroirs de picpoul de Pinet pour une nouvelle vie de vignerons au domaine de la Grangette. Un domaine qui évolue avec passion vers l’agriculture biologique et qui contribue déjà,
avec d’autres, à faire évoluer le regard que l’on porte aux vins de cette appellation.

" La clairette, c’est 2 000 ans d’histoire !"

Si l’appellation clairette-du-languedoc est la plus petite de cette région, elle aurait bien pu disparaître sans la volonté farouche de Jean Renaud et Jean Dardé. Nous avons rencontré ces résistants de la clairette qui, à contre-courant, font vivre cette appellation et lui construisent un avenir.