cépage

« Nous sommes à peu près sûr qu'il y avait une centaine de cépages dans les vignes du Bordelais »

Jean-Baptiste Duquesne est un entrepreneur infatigable. Fondateur en 2004 d’un des principaux sites de cuisine en ligne, 750 gr, il a délaissé le digital pour la terre en rachetant dans les Graves le Château Cazebonne en 2016. Depuis, il s’est pris de passion pour les cépages oubliés du Bordelais au point d’en avoir déjà planté 26 sur son domaine !

« Aujourd'hui, il y a peu de consommateurs qui viennent acheter un Bordeaux blanc sec à 14 ou 15 euros »

On peut être à la tête d’un château du Bordelais et se revendiquer dans le même temps vigneron. C’est le cas de Thomas Christen au château Lavergne-Dulong. Un vigneron qui n’hésite pas à expérimenter puisqu’il va prochainement planter un cépage blanc portugais : l’Alvarinho.

« On pensait qu'on ferait des bons blancs et finalement on fait des grands blancs ici »

Pascal Colotte fut longtemps tonnelier avant de devenir vigneron. C’est en 2002 qu’il rachète le château Jean Faux, situé dans l’Entre-Deux-Mers. Un domaine conduit en biodynamie où l’on rejoint plus récemment sa fille Clémence et son fils Victor, qui nous a reçus.

Merlot, Cabernet Sauvignon, Syrah, Chardonnay, … Ces noms sont bien connus mais que représentent-ils exactement ? L'oenologue Béatrice Dominé et le MOF Sommelier Laurent Derhé vous retrouvent aujourd’hui non pas pour vous parler de vin, mais pour faire un pas avant et se pencher sur les cépages. Une série de 10 épisodes dédiés aux cépages les plus connus. C'est parti !

« Les Blancs secs représentent près de la moitié de la production »

Au milieu des années 1960, les domaines du Bordelais engagés dans la culture biologique se comptaient sur les doigts d’une main. Parmi ceux-là, le domaine Boudon. Un domaine de l'Entre-Deux-Mers Haut-Benauge, que Patrick Boudon a repris en 1979 et qui propose une large gamme de Bordeaux blancs secs.

"Aujourd'hui, nous sommes capables d'aller chercher la précision du grand cru Frankstein avec le Pinot noir"

C’est une histoire de famille que celle du domaine Charles Frey. S’il a longtemps reposé sur les épaules de Dominique, Julien et Thiébaud ont rejoint leur père depuis quelques années. Une famille qui compte dans sa gamme des Pinots noirs, dont une parcelle récemment acquise sur le grand cru Frankstein.

«Sur Hengst, nous avons un grand terroir à Pinot noir ! »

Le vignoble des Trois de Terres de Sébastien Mann compte de nombreuses cuvées de Pinots noirs, expressions des différents terroirs du domaine. Depuis 2017, une nouvelle parcelle est venue compléter cette gamme, sur le prestigieux grand cru Hengst. Un grand cru jusque-là réservé aux cépages blancs.

« Sur le fil des grands crus »

Parmi les nombreuses cuvées du domaine Boeckel, il n’est pas rare d’y trouver des rouges issus de Pinots noirs. Des Pinots noirs aux multiples facettes qui témoignent de la diversité des terroirs alsaciens et des évolutions futures en grand cru.

« Depuis l’an 1109, on plante et on produit du Pinot noir sur Ottrott ! »

En Alsace, le village d’Ottrott est une exception. Depuis le 12e siècle, il présente la particularité d’avoir une production de vin qui repose majoritairement sur des rouges. Une dizaine de domaines perpétuent cette approche, dont le Domaine Fritz-Schmitt.

« Notre travail c'est de faire de l'archéologie viticole »

Michel Grisard est une figure du renouveau du vignoble savoyard. Bien qu’il ait cédé son domaine en 2014, il n’en demeure pas moins un acteur actif de ce vignoble. Un engagement qui se poursuit aujourd’hui à travers le Centre d’ampélographie alpine Pierre Galet. Un conservatoire unique en son genre dont il est aujourd'hui le président.

« Mon seul but est de préserver ce patrimoine historique et culturel auquel je suis très attaché »

En reprenant la cave royale Seyssel en 1988, Gérard Lambert s’est lancé un double défi, celui de relancer une entreprise et celui de relancer une appellation : Seyssel. Trente ans plus tard, il revient en notre compagnie sur cette folle aventure.

« Sur les bords du lac, on sent une énergie particulière. Cela anime notre travail dans les vignes »

Bien que née au cœur du domaine viticole créé par son père, Mathilde Jacqueline ne se destinait pas à la viticulture. Après plusieurs années passées à l’étranger, l’appel du terroir s’est pourtant fait entendre pour la jeune femme. Aujourd’hui associée à son père et à sa sœur, son horizon se dessine autour de ses vignes, idéalement plantées autour du lac du Bourget.

« Il faut que l'on se retourne sur ce que faisait nos vieux : la polyculture  »

Au milieu des années 90, le domaine Claude Quénard a voulu sortir des sentiers battus en envisageant une autre type de culture. Précurseur en Savoie, ce domaine familiale certifié en biodynamie se diversifie aujourd'hui dans une activité brassicole.

« Nous avons toujours trouvé un équilibre économique avec les cerisiers et la vigne »

C’est en 1986 que l’histoire à commencé pour Dany Petit et son mari : la reprise d’un domaine viticole à deux pas d’Auxerre. Un domaine où, dès le début, l’agriculture biologique s’est imposée comme une évidence, toute comme la polyculture avec un verger de cerisiers. 

"On pourrrait très bien planté de la vigne au-dessus de notre cave !"

Issu d’une lignée de vignerons remontant au 15e siècle, Jean-Christophe Bersan est aujourd’hui à la tête d’un domaine de 22 hectares basé à Saint-Bris-le-Vineux, dans l'Yonne. Un domaine qui dispose d’un trésor inestimable : une cave monumentale remontant au 11e siècle !

« Je travaille sur l’ancienne Bourgogne viticole de l’Yonne »

Le vin a toujours été le fil conducteur de la vie professionnelle de Nicolas Vautier. Après y avoir exercé plusieurs métiers, il s’est installé en tant que négociant à Avallon, dans l’Yonne. Un négociant qui ne vinifie que des raisins bio provenant du nord de la Bourgogne afin de proposer une multitude de micro-cuvées haute couture.

« Je n’ai pas décidé de passé en bio sur un coup de tête »

Franck Givaudin est installé sur ses vignes d’Irancy depuis plus trente ans. Depuis, l’année passée, il a officiellement lancé la conversion de son domaine à l’agriculture biologique. Le fruit d’une réflexion et d’un cheminement personnel.

« Tout est basé sur l’équilibre des sols »

Julien Gil et sa femme Julia se sont installés en 2006 dans la partie méridionale des terroirs de Limoux. S’ils ne pratiquent pas l’agriculture biologique, ils n’utilisent pas pour autant les produits phytosanitaires grâce à une méthode bien spécifique : la méthode Cousinié.

«  Nous sommes encore des débutants, nous mesurons la quantité de travail à fournir. »

Les frères Bernatas ont eu une première vie professionnelle dans la presse, loin du vin. Il y a quelques années, les frangins ont pourtant décidé de changer de vie en créant leur propre domaine en terre Limouxine. Un domaine qui présente la particularité de ne produire que  des vins tranquilles.

"Sur notre domaine, nous avons sept cuvées de vins effervescents !"

Sur les terroirs de Limoux, le Domaine Delmas est un domaine pionnier en matière de viticulture biologique. Si l’arrivée de Baptiste à sa tête a été synonyme de développement de la gamme des vins tranquilles, l’essentiel de sa production repose toujours sur les vins effervescents, en méthode ancestrale, Blanquette de Limoux et Crémant de Limoux.