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    colère des agriculteurs

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    Episodes (2)

    Blindés à Rungis, Gabriel Attal face au siège de Paris - 29 janvier 2024

    Blindés à Rungis, Gabriel Attal face au siège de Paris - 29 janvier 2024

      

    C'est une journée test pour le gouvernement. Les agriculteurs ciblent désormais Rungis et permettent "le siège de Paris". 

    Dimanche 28 janvier 2024, une cellule de crise interministérielle a été créée pour faire face à la gronde des agriculteurs. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de mettre en place un dispositif XXL : 15 000 membres des forces de l'ordre seront mobilisés pour « garantir que les tracteurs ne se rendent pas à Paris et dans les grandes villes pour ne pas créer des difficultés extrêmement fortes ». Aux abords de Rungis et de l'aéroport de Roissy, des blindés de la gendarmerie ont pris place en début de soirée pour empêcher le blocage. 

    Marc Fesneau - 29 janvier 2024

    Marc Fesneau - 29 janvier 2024

     La forte mobilisation des agriculteurs se poursuit un peu partout en France lundi 29 janvier 2024. Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé 10 mesures de simplification et la fin de la hausse de la taxe sur le GNR [gazole non routier, ndlr] pour tenter de répondre à la colère des agriculteurs. Insuffisant pour beaucoup d’entre eux qui souhaitent obtenir des mesures « concrètes » comme une simplification des normes environnementales, de meilleures rémunérations ou la mise en place de leviers pour compenser la taxation du gazole non routier. 

    Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, explique qu’il continue de travailler avec les représentants. « Dans les 48h, il y aura un certain nombre de choses que l’on pourra poser sur la table qui permettra de compléter et de montrer la globalité des mesures que l’on entend proposer au monde agricole. » Selon le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la crise est « multiple » : « Il y avait des crises sur les questions fiscales ainsi que sur la question de la simplification ».

    Dimanche 28 janvier 2024, une cellule de crise interministérielle a été créée pour faire face à la gronde des agriculteurs. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de mettre en place un dispositif XXL : 15 000 membres des forces de l'ordre seront mobilisés pour « garantir que les tracteurs ne se rendent pas à Paris et dans les grandes villes pour ne pas créer des difficultés extrêmement fortes ». Aux abords de Rungis et de l'aéroport de Roissy, des blindés de la gendarmerie ont pris place en début de soirée pour empêcher le blocage. « L’objectif est de pouvoir rentrer dans le dialogue avec les agriculteurs, de respecter leur mouvement et leurs revendications et de le faire sans avoir recours à la violence » défend Marc Fesneau, invité des 4 vérités. 


    Colère des agriculteurs : la grande confusion


    Marc Fesneau, qui se rendra à Bruxelles pour un Conseil européen au début du mois de février afin de porter les revendications des agriculteurs français sur notamment l’obligation de jachère. « Nous sommes 22 pays européens à le demander », a-t-il assuré. La guerre en Ukraine a engendré un chamboulement des marchés européens. Pour faire face à la crise,  l’UE, pour soutenir les forces ukrainiennes, a accordé des règles d’exportations très favorables dont l’effet est qu’elles affaiblissent les agriculteurs et éleveurs français. « Nous sommes au rendez-vous du soutien à l’Ukraine, simplement, la déstabilisation des marchés est telle que nous devons prendre des mesures (…) Nous travaillons à ce qu’il y ait des limites à ces importations. (…) En tant que ministre de l’Agriculture, je souhaite que, dès lors que cela déstabilise les marchés, on puisse y mettre un terme. (…) Les produits concernés : la volaille, les œufs et le sucre. ». 

     

    Enfin, Éric Ciotti, président des Républicains, propose de garantir aux agriculteurs un revenu minimum de 1500 euros mensuels. 

    Pour Marc Fesneau, cette proposition organise un combat entre l’urbain et le rural. « Il est infichu de dire comment il le fait. (...) Je ne comprends pas comment il finance cette mesure ».