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    histoire du cinéma

    Explore "histoire du cinéma" with insightful episodes like "Bonus 6 - Douglas Sirk - L'arc-en-ciel noir", "Bonus 5 - Val Lewton - Quand le fantastique devient poétique", "Rebel Moon / Top 1923", "Épisode 3 - Se lever de bonne heure avec Freddy Krueger" and "Episode 2 - Ne pas se vexer pour des clopinettes avec Elizabeth Bennet" from podcasts like ""Emotion Side Story", "Emotion Side Story", "BALADO 24 IMAGES", "Emotion Side Story" and "Emotion Side Story"" and more!

    Episodes (46)

    Bonus 6 - Douglas Sirk - L'arc-en-ciel noir

    Bonus 6 - Douglas Sirk - L'arc-en-ciel noir

    🌈 Douglas Sirk, cinéaste tourmenté et génie des couleurs, est reconnu comme le "maître du mélodrame flamboyant".


    💥Ses oeuvres nous renvoient aux tourments et aux dilemmes qui nous traversent tous face à l'adversité, sans jamais tomber dans le sentimentalisme ou les larmes faciles.


    🎨Les films qu’il a réalisés en Technicolor, sont de véritables poèmes visuels où chaque plan, chaque composition nous envoient des messages symboliques sur la vérité de l’oeuvre et des personnages.


    🎥 Qu’est ce qui définit le style “Sirk”? Et en quoi sa vie personnelle a imprégné son oeuvre?


    CREDITS:

    Extraits films:

    There’s always tomorrow, Douglas Sirk, 1956

    A Time to Love and a Time to Die, Douglas Sirk, 1958

    Imitation of Life, Douglas Sirk, 1959

    All that Heaven Allows, Douglas Sirk, 1955


    Extrait Interview Douglas Sirk, BBC, 1979


    Bonus 5 - Val Lewton - Quand le fantastique devient poétique

    Bonus 5 - Val Lewton - Quand le fantastique devient poétique

    Val Lewton, producteur poète et visionnaire, a révolutionné le cinéma d'horreur en produisant seulement 11 films.👻🎬

    Son style unique se fonde sur une esthétique de la suggestion et une poésie empreinte de symbolisme. 📚💫

    En s’entourant de talents comme les cinéastes Jacques Tourneur ou Robert Wise, Val Lewton a réussi à faire de l’unité B des studios RKO une machine à succès avec des chefs-d'œuvre du fantastique comme Cat People( La Féline), I Walked with a Zombie (Vaudou) et The Leopard Man (Lhomme-léopard) 😺🧟‍♀️🐆


    CREDITS:

    Extraits films:

    Cat People, Jacques Tourneur, 1942

    I walked with a zombie, Jacques Tourneur, 1943

    The Leopard Man, Jacques Tourneur, 1943

    The Seventh Victim, Mark Robson, 1943

    The bad dans the Beautiful, Vincente Minelli, 1952

    Extrait musique
    Pull Marine, Isabelle Adjani, Mercury Music Group, 1984
    Psycho, Bernard Hermann, 1960


    Rebel Moon / Top 1923

    Rebel Moon / Top 1923

    8:45 : " C'est une drôle de chose d'en arriver à dire qu'un film comme Rebel Moon est raffraichissant."

    15:35 : "Tout a un poids dans les films de Snyder. C'est l'antithèse de Marvel à ce niveau-là."

    32:29 : "J"adore les films muets qui se déroulent dans les bars. La façon qu'ils avaient de filmer ça, la brume mise en valeur par la pellicule nitrate de l'époque, ça me parle tellement."
     

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    Épisode 3 - Se lever de bonne heure avec Freddy Krueger

    Épisode 3 - Se lever de bonne heure avec Freddy Krueger

    Aujourd'hui, nous allons parler troubles du sommeil et des moyens que tu peux utiliser pour que le Marchand de Sable devienne ton BFF pour la vie !


    Dans cet épisode, tu trouveras un guide complet “du bien dormir” pour enfin profiter d'un sommeil naturel et réparateur. Le tout, basé sur le film Les griffes de la nuit de Wes Craven (1984).

    Ne te fie pas à la croyance populaire, Freddy Krueger peut nous aider à réparer nos dodos cassés. OK, ses lames de rasoir ne sont pas des plus apaisantes, mais stop aux préjugés!


    Ma méthode, à la fois incroyable et extraordinaire, va te permettre de dormir comme un BÉBÉ loir, sur tes 2 oreilles ET du sommeil du juste.

    C’est une méthode en 5 étapes que j’ai appelée N.A.N.C.Y. et que je suis très heureuse de partager avec toi pour l'épisode 3 de Thérapirama.

    CREDITS:

    Extraits films:

    Les Griffes de la Nuit - Nightmare on Elm Street, Wes Craven, 1984
    Scream, Wes Craven, 1996


    Episode 2 - Ne pas se vexer pour des clopinettes avec Elizabeth Bennet

    Episode 2 - Ne pas se vexer pour des clopinettes avec Elizabeth Bennet

    😡😡 Aujourd'hui, nous allons parler susceptibilité et comment mieux la maîtriser avec le roman Orgueil et Préjugés de Jane Austen.
    Elizabeth Bennet est un personnage incroyablement inspirant pour lutter contre la bouderie et nous apprendre à identifier les circonstances où il est approprié (ou non de se sentir vexé·e ).

    Orgueil et Préjugés nous offre de précieuses leçons pour mieux maîtriser son amour-propre et son hyper-sensibilité.
    Comme par exemple réussir à rester calme quand vous dites non à une demande en mariage et que votre "prétendant" fait semblant de ne pas comprendre.
    Elizabeth Bennet réussit non seulement à ne pas prendre la mouche mais aussi à en rire.

    Cette héroïne m’a inspirée une méthode à la fois incroyable et extraordinaire qui va t'aider à arrêter de te vexer pour des clopinettes.

    C’est une méthode en 5 étapes que j’ai appelée D.A.RC.Y. et que je suis très heureuse de partager avec toi pour l'épisode 2 de Thérapirama.

    Épisode 1 - Garder son sang-froid face aux aléas avec Tony Montana

    Épisode 1 - Garder son sang-froid face aux aléas avec Tony Montana

    Aujourd'hui, nous allons parler gestion du stress avec le film Scarface de Brian de Palma.
    Tony Montana, interprété par Al Pacino, est un personnage incroyablement inspirant pour apprendre à maîtriser son anxiété.

    Il nous offre de précieuses leçons sur la manière d’affronter sereinement les situations délicates,

    Comme par exemple voir un ami se faire découper à la tronçonneuse dans une baignoire, ou constater qu’un collègue se retrouve pendu à un hélicoptère en vol.

    Et il parvient à faire tout cela en gardant une attitude constructive.

    Scarface m’a inspirée une méthode à la fois incroyable et extraordinaire qui va t'aider à conserver ton sang-froid en toutes circonstances.

    C’est une méthode en 5 étapes que j’ai appelée M.I.A.M.I. et que je suis très heureuse de partager avec toi pour ce premier épisode de Thérapirama.

    Bande-annonce

    Bande-annonce

    Je m’appelle Sara Pinesse, je suis master coach certifiée gold et entrepreneuse multi-facettes.
    N’as-tu jamais pensé à réinventer ta vie pour faire rayonner ta lumière intérieure?
    Grâce à mon podcast Thérapirama, je vais te montrer comment les films et les livres peuvent t’aider à libérer ton plein potentiel.
    Stay tuned.

    Episode 11 - All That Heaven Allows de Douglas Sirk - Le Choix du Courage

    Episode 11 - All That Heaven Allows de Douglas Sirk - Le Choix du Courage

    All That Heaven Allows, une histoire d'amour incandescente qui pose la question du bonheur et du choix individuel

     

    Cette semaine, nous explorons All That Heaven Allows, dont le titre français est "Tout Ce Que Le Ciel Permet" de Douglas Sirk, un mélodrame de 1955 avec Rock Hudson, Jane Wyman et Agnes Moorehead. 


    C’est un film où il est question d’arbres chinois, de théière, et de poste de télévision éteint. 

     

    All That Heaven Allows raconte l’histoire d’un amour empêché. Une histoire d’amour entre Ron Kirby, un jeune pépiniériste interprété par Rock Hudson, et une femme plus âgée issue de la bonne société, Cary Scott incarnée par Jane Wyman.
    C’est un film qui a tous les ingrédients du mélodrame : la violence des sentiments avec un amour qui ne rentre pas dans les codes, et la non moins violente réaction à cet amour.
    En l’occurrence dans ce film, les obstacles à cet amour sont la bourgeoisie de cette petite ville provinciale où vivent nos 2 héros. Mais cela ne s’arrête pas là, il y a les amis mais aussi et surtout les propres enfants de l’héroïne. 

    Comme souvent chez Sirk, le mélodrame est un prétexte pour questionner la place de l’individu et de ses choix au sein d’une société inégalitaire, hypocrite et excluante. La société américaine des années 50. 


    Le Choix du Courage  

     

    (ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)

     
    All That Heaven Allows aborde un grand nombre de thématiques, comme les questions du bonheur, des classes sociales, des liens tourmentés entre individu et société.
    Douglas Sirk sait filmer comme personne le trouble du sentiment amoureux.
    Le tout dans un environnement équivoque et en même temps incroyablement riche sensoriellement et psychiquement : le décor est presque celui d’un conte de fées avec une petite ville ravissante qui semble couler des jours paisibles au gré des saisons. Mais derrière la carte postale, il y a la brutalité du qu’en dira-t-on et des égoïsmes criminels.  


    Le courage se mesure à l’effort fourni pour vaincre la peur 

    Accomplir un acte courageux c’est non pas se débarrasser de la peur mais accepter de vivre avec celle-ci car le but poursuivi est supérieur à la menace qu’il contient.
    Et Cary va courageusement aller à l’encontre du conformisme sociale en souhaitant épouser Ron Kirby. Elle sait qu’elle aura la désapprobation de la bonne société mais le but poursuivi est supérieur à la menace qu’il contient. 

    Mais pourra-t-elle renoncer à tout ce qui a constitué les fondements de son existence? 


    L'individu contre la société 


    Toutes les pressions que va subir Cary, sociales, familiales et même amicales, nous montrent comment se joue la mécanique d’écrasement de la société sur un individu.
    Toute cette pression va finir par atteindre Cary. 

    Au contraire de Ron qui a une tout autre philosophie de vie, il place son bonheur individuel au-dessus de toutes les injonctions sociales.  


    Les sens et l'existence


    All That Heaven Allows est une nourriture de choix pour l’œil et l’esprit du spectateur

    Douglas Sirk place quelques signes qui montrent à quel point ses films, portés par les larmes et la violence des sentiments, sont aussi des œuvres cérébrales, qui peuvent se regarder comme des traités philosophiques. Avec des thèmes forts et toujours actuels, comme les conflits entre individu et société, l'aspiration au bonheur, ou encore la place de l'individu dans la nature. 

     

    CREDITS:

    Extraits films:

    All That Heaven Allows, Douglas Sirk, 1955

    5 réalisatrices / Aleksandr Ptushko

    5 réalisatrices / Aleksandr Ptushko

    2:05

    Alice Michaud-Lapointe

    J'avais envie de revenir sur Vers la tendresse et Nous pour comprendre le parcours d'Alice Diop, la formidable cinéaste de Saint Omer [...]

    24:18

    Alexandre Fontaine Rousseau

    L'oeuvre d'Aleksandr Ptushko compte sans contredit parmi les découvertes cinéphiles qui m'ont le plus ébranlé dans la dernière année. C'est une figure marquante de l'histoire du cinéma populaire soviétique qui demeure somme toute assez peu connue ici.

    Elijah Baron

    Alors que je suis d'origine russe, je me suis rendu compte que c'est un grand cinéaste dont l'héritage n'a pas été transmis aux gens de ma génération.

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    Episode 10 - Notorious d'Alfred Hitchcock - La Suspecte Idéale

    Episode 10 - Notorious d'Alfred Hitchcock - La Suspecte Idéale

    Notorious, une histoire d'amour malade pour l'un des plus beaux films du monde 

     

    Cette semaine, nous explorons Notorious d'Alfred Hitchcock, un thriller de 1946 avec Ingrid Bergman, Cary Grant et Claude Rains.  


    Notorious est un film où il est question de clé, de bouteille de vin et de long, très long baiser.  

     

    Notorious raconte l’histoire d’Alicia Huberman, fille d’un dignitaire allemand, interprétée par Ingrid Bergman qui va rejoindre les services d’espionnage américains pour déjouer un complot nazi au Brésil. Pour cela, elle travaille avec l’espion qui l’a recruté : TR Devlin, interprété par Cary Grant. Et ces deux-là ne vont pas tarder à tomber amoureux l’un de l’autre.

    Sous couvert de thriller et de film d’espionnage, Notorious est avant tout une histoire d’amour.
    Mais une histoire d’amour tordue, malade, pour ne pas dire malsaine comme les aime Alfred Hitchcock. 


    Notorious : La Suspecte Idéale  

     

    (ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)

     

    Notorious met en scène un triangle amoureux qui dépeint une mécanique où la femme prétendument aimée devient une martyre. 

    Dans Notorious, l'amour est toxique au sens premier du terme et peut mener à la mort.
    Alicia Huberman, jouée par Ingrid Bergman, est la cible de tous les désirs masculins mais aussi de toutes les suspicions. 
    Elle est la suspecte idéale, en tant qu'allemande par son père, en tant que femme et en tant qu'épouse.

    “- Alicia: This is a very strange love affair.  
    - Devlin: Why?
    - Alicia: Maybe the fact that you don't love me.”


    "Le démon de la suspicion"

    Le soupçon est selon la définition du dictionnaire d’Alain Rey, "une conjecture par laquelle on attribue à quelqu’un des actes blâmables, des intentions mauvaises, plus ou moins fondées"(Alain Rey, 2005). 

    Tout est dans le « plus ou moins fondé »

    La suspicion renvoie à un a priori, un savoir invérifiable et donc imparable et comme un ogre, il s’autonourrit d’une défiance sans limite. 

    Quoiqu’elle fasse, Alicia sera toujours suspecte. 

    Malgré tout son courage, toutes ses preuves d’amour, Devlin se méfiera toujours.
    Et il faudra que la mort la frôle littéralement pour qu’enfin il reconnaisse la sincérité d’Alicia.

    Dans le livre d’entretien Hitchcock/Truffaut , celui-ci dit que "La grande réussite de Notorious c’est probablement qu’il atteint au comble de la stylisation et au comble de la simplicité".
    En effet, Notorious, grâce àsa pureté esthétique et son romantisme pervers, continue de nous hanter bien longtemps après l'avoir visionné. 

     

    CREDITS:

    Extraits films:

    Notorious, Alfred Hitchcock, 1946


    Autres extraits :
    Extrait d'un séminaire AFI, 1970

    Extrait de l'émission The Dick Cavett Show, 1972

    Bonus 4 - Dorothy Dandridge : être une actrice noire dans l'âge d'or hollywoodien

    Bonus 4 - Dorothy Dandridge : être une actrice noire dans l'âge d'or hollywoodien

    Dorothy Dandridge : être une actrice noire de l'âge d'or hollywoodien

    Dans le bonus 4 d'Emotion Side Story, je vous propose d'évoquer une des rares actrices noires de l'âge d'or hollywoodien : Dorothy Dandridge.
    Une artiste accomplie, qui chante, danse et joue la comédie dès son plus jeune âge.
    Otto Preminger va lui offrir un de ses plus grands rôles avec Carmen Jones (1954).
    Une interprétation qui lui vaut une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice.
    Une première pour une actrice afro-américaine.
    Cela ne l'empêche pas, comme tous les afro-américains, de subir la racisme et la ségrégation au quotidien. Elle en sera aussi victime dans son travail de chanteuse et d'actrice.
    A l'image de Marilyn Monroe, la dimension tragique de sa vie personnelle va précipiter sa mort. Mais il faut avant tout se rappeler de Dorothy Dandridge pour son incomparable talent d'actice et de chanteuse, elle est une pionnière et a ouvert la voie à toute une génération d'acteurs afro-américains.


    CREDITS:

    Extraits films:

    Carmen Jones, Otto Prmeinger, 1954

    Extrait émission TV

    Dorothy Dandridge "That's All" on the Ed Sullivan Show, March 27, 1960

    Le Duel #24 : TÀR et METROPOLIS

    Le Duel #24 : TÀR et METROPOLIS

    Aujourd'hui 1 duel sur 1 film: TÀR  de Todd Field ! Et pour le passé nous partons en 1927 dans la cité de METROPOLIS de Fritz Lang, présenté par Adrien Milliard avec JMA  et Roxanne !

    Montage : Adrien Milliard

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    Timecodes: TÀR 0:50 Spoiler

    TÀR 15:19

    METROPOLIS 30:21

    La chronque d'Alexei  47:13

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    Bonus 3 - "Phantom Lady" film noir fondateur

    Bonus 3 - "Phantom Lady" film noir fondateur

    Phantom Lady, un film noir fondateur

    Dans le bonus 3 d'Emotion Side Story, je vous propose d'aborder un film d'aborder un film noir précurseur, audacieux et unique en son genre, le méconnu "Phantom Lady", dont le titre français est "Les mains qui tuent". 

    Nous allons voir que ce film de 1944 réalisé par Robert Siodmak, contient les germes de nombre des spécificités du genre noir avec un mariage entre culture américaine et européenne, une photographie clair-obscure et l'influence des thérories freudiennes. 

    "Phantom Lady" est une odyssée toublante et inquéitante dans la psyché humaine. Et qui a le bon goût de ne pas apporter toutes les réponses. 


    CREDITS:

    Extraits films:

    Phantom Lady, Robert Siodmak, 1944

    Episode 9 - The Big Heat de Fritz Lang - Double-Face Féminin

    Episode 9 - The Big Heat de Fritz Lang - Double-Face Féminin

    The Big Heat, un chef d'oeuvre du film noir aux accents féministes 

     

    Cette semaine, nous explorons The Big Heat de Fritz Lang, un film de 1953 avec Glenn Ford, Gloria Grahame et Lee Marvin. 


    The Big Heat est un film où il est question de cafetière, de duel féminin et de manteau de vison. 

     

    The Big Heat raconte l’histoire d’un policier intègre, Dave Bannion, qui sera victime du syndicat du crime qui règne dans la ville. 

    Ce policier, interprété par Glenn Ford va se venger contre cette organisation criminelle. Il sera aidé en cela par la petite-amie d’un des criminels, Debby Marsh incarnée par Gloria Grahame. 

    The Big Heat est plus qu'un film noir, c'est un chef d’œuvre qui vous fera frissonner et pleurer. 

    C'est une plongée cauchemardesque dans la corruption, le sadisme et le meurtre et pourtant l’espérance va naître à la toute fin du film.  


    The Big Heat : Double-Face féminin  

     

    (ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)

     

    A l'image de sa scène d'ouverture, The Big Heat est un film qui va à 100 à l'heure, c'est une odysée fulgurante dans les méandre de la noirceur humaine. Une noirceur et une violence extrêmes principalement représentées et produites par les hommes.
    Dans The Big Heat, les deux principaux personnages féminins, Debbie Marsh et Bertha Duncan, tentent de s'émanciper de la tutelle des hommes. Le film nous dépeint deux femmes fortes, qui vont utiliser toutes les ressources à leur disposition pour gagner leur indépendance et se libérer de l’oppression masculine. 


    “I guess a scar isn't so bad, not if it's only on one side. I can always go through life sideways.”
    GLORIA GRAHAME - Debby Marsh


    Debbie Marsh, en se faisant défigurer, se révèle à elle-même : nous assistons à la naissance d'un "Double-Face féminin". Après la femme légère et rigolote, elle va montrer une profondeur et une détermination insoupçonnées pour aider Dave Bannion dans sa quête. 


    "La vengeance est un fruit amer et diabolique."

    Cette citation de Fritz Lang pourrait résumer son film.
    La vengeance va métamorphoser Dave Bannion : de policier intègre et père de famille aimant, il devient quasiment une machine à tuer, que nul ne peut arrêter.  

    Et ce qui est dérangeant dans ce film, c’est que lui, le policier, le représentant de la loi, ressemble de plus en plus aux personnes qu’il est sensé combattre.
    Quand la vengeance surgit, toutes les valeurs, tous les principes éthiques volent en éclat.
    Fritz Lang nous montre ainsi la précarité et l’inconstance de la morale qui ne vaut plus rien en fonction des moments et des circonstances.

    The Big Heat est un chef d'œuvre implacable, parfaitement réglée qui raconte l’histoire d’un dérèglement moral et émotionnel  

     

    CREDITS:

    Extraits films:

    The Big Heat, Fritz Lang, 1953

    Bonus 2 - La Lubitsch Touch

    Bonus 2 - La Lubitsch Touch

    Pourquoi les films d'Ernst Lubitsch nous rendent heureux ? 

    Il semble qu'une des explications se trouve dans cette fameuse petite « touch», une « touch » inégalée dans l'art de faire des films : la « Lubitsch Touch » 

    Dans le bonus 2 d'Emotion Side Story, je vous propose d'aborder la célèbre "Lubitsch Touch".
    Mais de quoi parle-t-on exactement? Et comment se manifeste-t-elle?
    Nous allons voir qu'avec Lubitsch, nous avons affaire au cinéaste qui a porté à son plus ultime degré de sophistication l’art de combiner plaisir visuel et plaisir intellectuel.


    CREDITS:

    Extraits films:

    • Bluebeard’s Eighth Wife, Ernst Lubitsch, 1938
    • Ninotchka, Ernst Lubitsch, 1939
    • The Merry Widow, Ernst Lubitsch, 1934


    Autres extraits: 

    Billy Wilder on the Lubitsch Touch, extrait AFI Harold Lloyd Master Seminar, 1976.

    Bonus 1 - Le Film Gothique Féminin

    Bonus 1 - Le Film Gothique Féminin

    Le "Film Gothique Féminin": une sous-catégorie méconnue du film noir  

    Dans les bonus d'Emotion Side Story, je vous propose d’explorer un genre quelque peu méconnu de l’âge d’or hollywoodien : le "Film Gothique Féminin". 

    Un genre qui a pour caractéristique d’avoir une femme pour héroïne. Une femme piégée dans un univers mystérieux et inquiétant. 

    Le "Film Gothique Féminin" propose une représentation singulière de la femme où elle est tour à tour victime, enquêtrice, et le plus souvent conquérante face à son destin.   


    CREDITS:

    Extraits films:

    Rebecca, Alfred Hitchcock, 1940

    Secret Beyond The Door, Fritz Lang, 1948



    BALADO 24 IMAGES - 22 DÉCEMBRE 2022 - Les 100 meilleurs films

    BALADO 24 IMAGES - 22 DÉCEMBRE 2022 - Les 100 meilleurs films

    Cette semaine, au balado de 24 images, Alexandre Fontaine Rousseau reçoit Helen Faradji et Bruno Dequen pour discuter du nouveau top 100 des meilleurs films de l'histoire du cinéma établi par Sight and Sound. Entre le triomphe de Chantal Akerman, la tentative de diversifier les cinéastes et le conservatisme de certains choix, le débat ne fait que commencer !

    Le balado 100% cinéma de la revue de cinéma 24 images

    Episode 8 - House By The River de Fritz Lang - La spirale du vice

    Episode 8 - House By The River de Fritz Lang - La spirale du vice

    House By The River,un film d’horreur déguisé en film noir.  

     

    Cette semaine, nous explorons House By The River de Fritz Lang, un film de 1950 avec Louis Hayward, Jane Wyatt et Lee Bowman. 


    House By The River est un film où il est question de fatalité, d’escalier et de sac à bûches. 

     

    House By The River est le récit profondément désespéré d’un criminel et de l’engrenage fatal dans lequel il se piège lui-même et piège aussi ses proches.

    Ce film raconte les conséquences du meurtre commis par Stephen Byrne, un écrivain raté. 

    House By The River nous dépeint avec brio la rapide et implacable dégradation morale du héros, comme si le crime originel, qui peut être vu comme un accident au départ, va révéler la nature profondément maléfique du héros. 

    Fritz Lang a réussi à faire un film horrifique déguisé en film noir. 


    House By The River: la spirale du vice. 

     

    (ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)

     

    Comme beaucoup de films de Fritz Lang, House By The River traite de la culpabilité, celle-ci est comme une marque indélébile qui poursuit le héros jusqu’au dénouement. 

    La culpabilité est partout, elle suinte dans tous les coins et recoins de la maison conjugale, tant et si bien que la faute tourne en obsession et va déclencher des hallucinations.

    Un film méconnu et sous-évalué de Fritz Lang

     

    House By The River est film de commande, une série B produite par une maison de production de seconde zone et pourtant avec un Fritz Lang aux commandes, nous avons un film extraordinaire en termes de construction et d’esthétique. Une esthétique qui emprunte au gothique et aux films fantastiques des années 30. Et une construction imparable en termes de mise en scène, à l’image de l’idée de fatalité qui traverse tout le film. 

     

    Pour distiller l’horreur, Fritz Lang, va, en grand cinéaste qu’il est, s’appuyer sur l’environnement immédiat des personnages. Et il a l’intelligence d’utiliser 2 principaux espaces et d’exploiter leur potentiel horrifique : la maison et le fleuve.  

     

    House By the River est un film sombre, complexe et qui laisse place au mystère, il fait partie de ces œuvres (pas si nombreuses) qui apportent autant, voire plus de plaisir à chaque visionnage. 

     

    CREDITS:

    Extraits films:

    House By The River, Fritz Lang, 1950

    Fury, Fritz Lang, 1936

    The Big Heat, Fritz Lang, 1953

    Episode 7 - Bluebeard’s Eighth Wife d'Ernst Lubitsch - On peut badiner avec l'amour

    Episode 7 - Bluebeard’s Eighth Wife d'Ernst Lubitsch - On peut badiner avec l'amour

    Bluebeard’s Eighth Wife, ouLa Huitième Femme de Barbe-bleu, un chef d’œuvre de la comédie américaine. 

     

    Cette semaine, nous explorons Bluebeard’s Eighth Wife de mon chouchou Ernst Lubitsch, une comédie de 1938 avec Claudette Colbert, Gary Cooper, David Niven et Edward Everett Horton. 

     

    Bluebeard’s Eighth Wife est une romance burlesque, pleine de légèreté et de fantaisie. Mais c’est aussi un récit subversif sur les liens inextricables qu’entretiennent l’amour et l’argent.  

    Ce film raconte l’histoire d’amour entre Nicole de Loiselle, interprétée par Claudette Colbert, et Michael Brandon joué par Gary Cooper. 

    Nicole va se donner pour mission de rendre la vie impossible à son mari Michael en le mettant dans un état de frustration sentimentale et sexuelle. 

     

    Bluebeard’s Eighth Wife: on peut badiner avec l’amour. 

     

    (ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)

     

    BlueBeard’s Eighth Wifeest un chef d’œuvre de la comédie américaine injustement sous-évalué. Le film aborde avec une inventivité extraordinaire, dans la mise en scène et dans le scenario, les sujets les plus sensibles, à savoir le sexe, l’argent et même la politique. 

    Le talent inégalé de Lubitsch est de nous dépeindre avec beaucoup d’humour et de finesse la trivialité du genre humain. Surtout dans le domaine de l’amour. Le tout sans juger ses personnages. 

    Pour ce film, il s’est entouré de deux talents qui vont devenir à leur tour des génies de la comédie : les scénaristes Charles Brackett et surtout Billy Wilder, qui deviendra lui-même, dans quelques années à peine, un immense cinéaste. 

     

    Bluebeard’s Eighth Wifeest un film où il est question de la Tchécoslovaquie, d’oignons et de choix de pyjama. 

     

    Comment ce film, fabriqué il y a plus de 80 ans, peut-il atteindre l’exploit d’aborder frontalement sadomasochisme et féminisme tout en étant léger et joyeux ?  

     

    CREDITS:

    Extraits films: 

    Bluebeard’s Eighth Wife, Ernst Lubitsch, 1938

     

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