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    Explore " île" with insightful episodes like "Claire Paulhan – Editrice, dans les pas de son grand-père, Jean Paulhan, à Port-Cros", "#91 - Isabelle et Lionel Nicaise, amoureuse traversée du Levant", "# Book Club Fragîle 10 - Entretien avec Jean-Paul Kauffmann, journaliste et auteur", "Cyclone Belal: l'île de la Réunion face à une alerte maximale" and "#90 - Louis Goglia, doyen de l'île: de Ponza à Porquerolles, une destinée insulaire" from podcasts like ""Fragîle Porquerolles", "Fragîle Porquerolles", "Fragîle Porquerolles", "Le titre à la une" and "Fragîle Porquerolles"" and more!

    Episodes (100)

    Claire Paulhan – Editrice, dans les pas de son grand-père, Jean Paulhan, à Port-Cros

    Claire Paulhan – Editrice, dans les pas de son grand-père, Jean Paulhan, à Port-Cros

    « Pour moi Pierre (Buffet), c’est la pierre angulaire, la clé de voûte de l’île, il fallait vraiment recueillir sa mémoire. Il est au croisement de toutes les routes, de toutes les voix, de toutes les familles de Port-Cros  et en plus il a une vision prospective. » 

    Claire Paulhan est éditrice, spécialisée dans la littérature autobiographique et l’histoire littéraire. Elle a publié notamment en 2014 L’esprit de l’île, les mémoires de Pierre Buffet, grande personnalité de Port-Cros.

    Son attachement, sinon son intérêt et son engagement pour Port-Cros sont le fruit d’un héritage transmis par ses grands-parents et son père dont elle porte le nom. En effet Claire est la petite fille de Jean Paulhan, écrivain, critique littéraire et éditeur français qui fut rédacteur en chef puis directeur de la NRF, la Nouvelle Revue française de 1920 à 1968.

    Tout commence en 1925, quand son grand-père, Jean Paulhan, se rend à Port-Cros pour y trouver un peu de repos. Il vient d’être nommé à la tête de la NRF et séjourne à l’Hostellerie provençale tenue par les Henry. Marcel et Marceline Henry sont des figures tutélaires de l’île, arrivés en 1919 à Port-Cros qui ont marqué l’histoire de cette île, laquelle est racontée dans les mémoires de Pierre Buffet.

    Il se trouve que Marceline Henry, en plus de son intérêt pour la littérature et la poésie, est abonnée à la NRF. Son grand-père se lie d’amitié avec elle, et dès 1927, grâce à Marcel Henry, les éditions Gallimard auxquelles la NRF appartenait, louent le fort de la vigie (le plus éloigné du port), ce qui permet à Jean Paulhan et sa femme d’y séjourner. Le fort devient alors le lieu où se rassemble toute la communauté littéraire de la NRF, au rang desquels Marcel Arland, Henri Michaux, Paul Valery, Supervielle et beaucoup d’autres et cela de 1927 à la veille de la guerre en 1939. 

    Avec Claire, nous avons parlé de son grand père Jean Paulhan, de Pierre Buffet, de littérature et du pouvoir des mots, de nature et de culture, de son travail d’éditrice et de son lien à Port-Cros.


    #91 - Isabelle et Lionel Nicaise, amoureuse traversée du Levant

    #91 - Isabelle et Lionel Nicaise, amoureuse traversée du Levant

    "Cette liberté absolue, que l'on ressent en étant nu, ça reste un apprentissage et je pense que ce sera un apprentissage toute ma vie en fait." Isabelle

    "Il y a une respiration  artificielle du Levant qui rejette tout ce dont l'île ne veut pas. L'île retrouve toujours son équilibre. Cette mémoire qui se perpétue de génération en génération, c'est ça l'énergie de l'île."
    Lionel

    Isabelle et Lionel sont tous les 2 originaires de la région, Isabelle de Toulon et Lionel de la Seyne sur Mer. Ils découvrent le Levant en 2006 lors d’un court séjour qui marque le début d’une longue série.
    En 2015, ils reprennent la boutique Le Minimum pour y installer leur boutique d’antiquités sur l’île: l'érotique traversée des siècles.

    Avec Isabelle et Lionel, on a parlé d'antiquités, de marginalité, de naturisme à la carte,  de câlins, de famille, d'amour, de vulnérabilité, d'honnêteté et d'alignement des planètes...

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/isabelle-lionel-nicaise/

    # Book Club Fragîle 10 - Entretien avec Jean-Paul Kauffmann, journaliste et auteur

    # Book Club Fragîle 10 - Entretien avec Jean-Paul Kauffmann, journaliste et auteur

    Bienvenue dans le Book Club Fragîle ! 

    Cette semaine je vous propose un épisode un peu spécial: l’entretien de Jean-Paul Kauffmann, journaliste et auteur, invité des dernières rencontres littéraires de Port-Cros, organisées par l’association des amis de  Port-Cros.

    Interrogé par Emmanuelle Pouquet, journaliste indépendante, puis par moi-même, Jean Paul Kauffmann, l’auteur entre autres du Bordeaux retrouvé, L' Arche des Kerguelen, ou encore La Maison du retour, est remonté avec nous à la source de son écriture.

    Il nous partage aussi ses premières impressions sur Port-Cros et plus largement sa vision des îles. Ensemble nous avons parlé de convalescence, de manque, de pardon, de vin, de livres, de Napoléon et de Robinson Crusoé, de l’odeur de la captivité et de sérendipité.

    Pour retrouver toutes les notes de l’épisode rendez vous sur
    https://fragileporquerolles.com/book-club-fragile-10/

    Cyclone Belal: l'île de la Réunion face à une alerte maximale

    Cyclone Belal: l'île de la Réunion face à une alerte maximale

     L’alerte cyclonique violette sur l’ile de la Réunion a obligé la population à rester confinée. Les près de 900 000 habitants de l’île ont bien respecté les consignes. Aucun dégât significatif n'a été signalé. En revanche, à l’Île Maurice, les médias locaux ont diffusé des vidéos dans lesquelles des voitures sont submergées par les eaux.  

     

    Invité du Titre à la une: Alix Roumagnac, météorologue, président de predict Services, filiale "risque" de météo France. 

    #90 - Louis Goglia, doyen de l'île: de Ponza à Porquerolles, une destinée insulaire

    #90 - Louis Goglia, doyen de l'île: de Ponza à Porquerolles, une destinée insulaire

    Pour ouvrir cette nouvelle année, et fêter les 4 ans de Fragîle ce mois-ci, je vous propose un épisode un peu spécial, un retour aux origines du podcast avec le premier invité que j’ai rencontré en 2019, un épisode inédit que je n’avais pas encore diffusé jusqu’alors. 

    Louis nous a quittés en janvier 2023 à l’âge de 97 ans. Surnommé affectueusement Loulou, il était le doyen de Porquerolles, ancien propriétaire du restaurant la Grillade, devenu la Calanque. Il a vécu près d’un siècle sur l’île ponctué d’épisodes parisiens et dans le sud de la France. 

    Quand je l’ai rencontré en 2019, je ne savais pas encore à l’époque que j’allais réaliser ce podcast, je voulais juste échanger avec les habitants de Porquerolles, cette île qui me bouleversait et les entendre raconter leur île. Nous avons parlé des heures ensemble, beaucoup ri aussi, même si Louis se sentait déjà un peu diminué. De ces heures de discussions, il m’a fallu un peu de temps pour rassembler ce qui pourrait constituer un épisode retraçant les grandes étapes de sa vie porquerollaise. Avec une pensée toute particulière pour sa famille, en mémoire de Louis, de son regard pétillant et de sa voix chantante, et pour fêter les 4 ans de Fragîle, je suis heureuse de vous partager cet épisode. 

    Avec Louis on a parlé d’odyssée, de l'île de Ponza, de pêche, d’Italie, de chaudronnerie, de liberté, de restaurant, de la période Fournier et du père Séraphin….

    Pour retrouver toutes les notes de l’épisode, rendez-vous ici.

    Dédé Mayou, pêcheur poète porquerollais

    Dédé Mayou, pêcheur poète porquerollais

    « Je suis un libertaire, j’ai besoin de liberté. J’aime que les gens ne se ressemblent pas tous. Avant il y avait des gens avec des histoires à dormir debout. Aujourd’hui, c’est l’uniformité, il n’y a plus de Caractères, de personnages à part.» 

    L’invité que je reçois cette semaine est poète, enfant de l’île, et il raconte dans ses chansons l’île éphémère, le paradis perdu de son enfance. Sa famille est arrivée à Porquerolles à la fin du 19è siècle, de l’île de Ponza au large de Naples. Né André Goglia, tout le monde ici le connaît sous le nom de Dédé Mayou. C’est une personnalité de Porquerolles. 

    Aîné d’une fratrie de 3 enfants, il a grandi et a passé toute sa vie à Porquerolles, exerçant en tant que pêcheur et bateau taxi. Il compose et interprète des chansons, accompagné de sa guitare dans la lignée des chanteurs à textes, Brel, Brassens Ferré ou Ferrat. 

    Avec Dédé on a remonté 80 années de souvenirs insulaires, parlé de la guerre, du romantisme des bois, de personnages, de chansons, du fort de la Repentance et de liberté. Avec lui, célébrons l’éphémère et la poésie, écoutez l’île éternelle de son enfance.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur fragileporquerolles.com

    #87 - Sonia Gandouin, transmettre le Levant

    #87 - Sonia Gandouin, transmettre le Levant

    « Au Levant, on vit en dehors de la réalité de la vie. Pour aimer le Levant il faut partir un peu. »

     Sonia est originaire de Strasbourg. A la fin des années 40, début des années 50, ses parents, à la recherche d’un pied à terre dans le sud, arpentent la côte d’azur, Menton, St Tropez, Juan les Pins… pour s’ancrer finalement sur l’île du Levant. Sonia découvre l’île à l’âge de 6 ans en 1953, qui devient le lieu de ses vacances estivales avec ses frère et sœur, cousins, cousines. Un endroit où toute la famille se retrouve. Sonia vit désormais sur l’île à l’année depuis 1998, ce qui représente, si on calcule bien, près de 70 ans de relation plus ou moins constante avec Le Levant. 

    Avec Sonia on a parlé de mer, de baignade, de convivialité, de rapport au corps, de vulnérabilité, de vieillesse, et de transmission.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
    https://fragileporquerolles.com/levant-sonia/

    Laurence Delmas de Cabarrus – Son île

    Laurence Delmas de Cabarrus – Son île

    « Toute ma vie depuis adolescente, quand je rencontrais un homme, il fallait que je l’amène ici pour voir sa réaction. Je ne pouvais pas imaginer vivre avec quelqu’un qui n’aime pas ou ne supporte pas Port-Cros. Ça a toujours et le premier test […] Vivre seule à la Palud, je ne pourrai pas. C’est forcément une histoire à deux. » 

    Laurence est l’une des petites filles de Paule Desmarais qui acheta l’île de Port Cros aux enchères en 1937. Elle vit sur l’île à l’année, à la Palud, domaine qu’elle partage avec ses 2 autres sœurs. Sa famille est l’une des deux dernières familles propriétaires qui possèdent un domaine privé sur Port-Cros avec la famille Buffet dont les histoires sont d’ailleurs étroitement liées. 

    Sa grand-mère Paule Desmarais, héritière des savonneries et pétrole Desmarais, découvre Port- Cros en 1934. Immédiatement elle souhaite y revenir et séjourne dans un premier temps à l’Hostellerie provençale. Elle revient régulièrement l’été, à Noël et à Pâques… Elle y fait la connaissance de Marcel et Marceline Henry. En 1936, les Henry se rapprochent d’elle et ils s’entendent pour que Mme Desmarais acquiert l’île alors en vente aux enchères, qu’ils restent gestionnaires du domaine, et que Mme Desmarais leur en rétrocède une partie. Dès le départ, il est question d’acquérir l’île pour la préserver, des pressions immobilières notamment. Les relations avec les Henry se compliquent ensuite et s’ensuivront des années de procédures. Les liens s’apaiseront quand Pierre Buffet, actuel propriétaire du Manoir prendra la succession des Henry en 1966. 

    Avec Laurence, on a parlé de son histoire familiale, de ses vacances enfant à Port-Man avec sa grand-mère, d’une île de femmes, du test redoutable, d’amour et de transmission.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur
    https://fragileporquerolles.com/laurence-delmas-de-cabarrus/

    #86 - Catherine Masselin – Voir autrement au Levant

    #86 - Catherine Masselin – Voir autrement au Levant

    « Ici le corps devient harmonieux parce qu’il n’est pas habillé. On ne se regarde plus, on ne voit plus nos défauts. On a la totalité du corps donc plus rien à découvrir, ça change le regard. »

    Originaire de Paris, Catherine découvre le Levant toute jeune en vacances à l’âge de 8 ans avec ses parents au début des années 60. En dehors de quelques interruptions dans son adolescence puis à l’arrivée rapprochée de ses 6 enfants, l’île a toujours fait partie de sa vie, comme le lieu de ses vacances, d’un ressourcement et d’un engagement qu’elle a su transmettre à ses enfants. Elle vit désormais à Rouen, avec un pied dans le var également où ils ont, avec son mari, une maison depuis 12 ans, et ont fait l’acquisition il y a 4 ans d’un terrain au Levant non constructible, où ils vivent « à la levantine ». 

    Avec Catherine, on a parlé de corps harmonieux, de changement de regard, de réservoir d’énergie, de transmission et de résilience.

    L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/catherine-masselin/

    Anticosti, ancien paradis tropical

    Anticosti, ancien paradis tropical

    Depuis ce mois de septembre 2023, l’île d’Anticosti est reconnue comme un site du patrimoine mondial de l’humanité reconnu par l’UNESCO. C’est le Paradis du cerf de Virginie, un sanctuaire de nombreuses espèces d’oiseaux. Anticosti abrite aussi d’innombrables fossiles datant de plus de 400 millions d’années. Quelle est l’histoire de cette île? Qu’est-ce qui la rend si intéressante? D’où vient le nom Anticosti?

    Avec Baptiste Zapirain  et Charles Trahan

    Une production QUB Radio Octobre 2023

    Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    #85 - Robert Charraix, une lignée de commerçants au Levant

    #85 - Robert Charraix, une lignée de commerçants au Levant

    Robert est né en 1939. Bien qu’originaire de Marseille où il passe sa première année, il découvre l’île très jeune à l’âge de 6 ans et va y passer la plus grande partie de sa vie.  

    La famille de Robert est installée sur l’île du Levant depuis 4 générations. Ses parents, sa femme, Marie-Jacqueline, et lui-même, ses enfants et ses petits-enfants. Sa famille y a vécu et travaillé en tant que commerçants pour des services aussi variés qu’essentiels. Son père, sous l’impulsion de sa sœur, devient transporteur terrestre de passagers et de marchandises sur l’île à partir de 1946. Puis   avec sa famille, ils prennent la tête de différents commerces, les épiceries du village et du port et la boulangerie notamment. 

    Avec Robert, on a parlé de simplicité, de rusticité, de dévouement, d’institut catholique, de famille, de la zone militaire, de groupe électrogène et de chambre froide, de camping, de naturisme, de Marceline Henry à Port-Cros et de liberté. 

    #84 - Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles : un rien l’habille (Partie 2/2)

    #84 - Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles : un rien l’habille (Partie 2/2)

     « Je ne vois pas comment à terme cette île ne pourrait pas redevenir, dans sa totalité, le paradis originel qu’elle a été, il y a un siècle. J’ai cette extraordinaire intuition que ça se fera ! même si j’ai totalement conscience que la partie militaire l’a énormément protégée »

    Directeur de la Villa Noailles depuis 2003, fondateur du prestigieux Festival international de la mode et de la photographie de Hyères, créateur du festival Design Parade, autodidacte, Jean-Pierre Blanc a révolutionné le rapport à la jeune création et a fait de Hyères un haut lieu de la mode française. Passionné de sport, engagé dans la défense des droits LGBTQI, il avance dans la vie avec un naturel et une énergie inaltérable et on sent chez lui, sans même vraiment bien le connaitre, un alignement, une énergie et une intuition capables d’emporter l’adhésion, et de révolutionner les codes. 

    J’avais envie de l’entendre au micro de Fragîle pour parler non seulement de son parcours mais aussi pour évoquer son attachement pour cet endroit tout proche d’ici, son refuge en quelque sorte, l’île du Levant, qu’il a découverte en 1999 et qu’il fréquente assidument depuis.

    Avec Jean-Pierre, on a parlé de son enfance, de son parcours à la tête de la Villa Noailles, de Charles et de Marie-Laure de Noailles, de fleurs sauvages, de son attachement à l’île du Levant, d’identité, de naturisme, de mode, de sport, d’amour, de beauté, de joie, de partage, de sensations, de Porquerolles, de Port-Cros, de roi cigalier, on a ri et on a pleuré. Et il fallait bien 2 épisodes pour tout ça. 

    Je vous propose donc de savourer ce témoignage en 2 parties. 

    Ceci est la 2ème partie de notre échange. Je ne peux que vous inviter à écouter la première partie ici si ce n’est pas déjà fait. 

    Jean-Pierre Blanc au micro de Fragîle :

    « Dans 10 ans, ce sera le centenaire d’Héliopolis. D’ici là il faut vraiment se poser cette question : que veut-on faire de cette utopie française unique au monde. Qu’a-t-on envie de léguer comme héritage aux futures générations ? »

    « Il faut arrêter cette idée que les habitants de l’île et les gens de souche seraient meilleurs. Les touristes amènent les futurs résidents. »

    « Sur la question du naturisme, il ne devrait pas y avoir l’ombre d’un poil qui dépasse, on devrait être être au cordeau !  » 

     Le texte lu par Jean-Pierre à la fin de l’épisode est de Théo Varlet et extrait du recueil de poèmes « Aux îles bienheureuses ». 

    #83 - Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles : un rien l’habille (Partie 1/2)

    #83 - Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles : un rien l’habille (Partie 1/2)

    « Je ne me suis jamais senti artiste […] Je sais maintenant que c’est le plaisir du partage, de la découverte, de l’aide apportée aux artistes et au public qui m’animent »

    Directeur de la Villa Noailles depuis 2003, fondateur du prestigieux Festival international de la mode et de la photographie de Hyères, créateur du festival Design Parade, autodidacte, Jean-Pierre Blanc a révolutionné le rapport à la jeune création et a fait de Hyères un haut lieu de la mode française. Passionné de sport, engagé dans la défense des droits LGBTQI, il avance dans la vie avec un naturel et une énergie inaltérable et on sent chez lui, sans même vraiment bien le connaitre, un alignement et une intuition capables d’emporter l’adhésion, et de faire vaciller les codes. 

    J’avais envie de l’entendre au micro de Fragîle pour parler non seulement de son parcours mais aussi pour évoquer son attachement pour cet endroit tout proche d’ici, son refuge en quelque sorte, l’île du Levant, qu’il a découverte en 1999 et qu’il fréquente assidument depuis.

    Avec Jean-Pierre, on a parlé de son enfance, de son parcours à la tête de la Villa Noailles qui fête ses 100 ans cette année, de Charles et de Marie-Laure de Noailles, de fleurs sauvages, de son attachement à l’île du Levant, d’identité, de naturisme, de mode, de sport, d’amour, de beauté, de joie, de partage, de sensations, de Porquerolles, de Port-Cros, de roi cigalier, on a ri et on a pleuré. Et il fallait bien 2 épisodes pour tout ça. 

    Je vous propose donc de savourer ce témoignage en 2 parties. Voici la première. 

    Jean-Pierre Blanc au micro de Fragîle :

     « Mon énergie vient du sport, de mon éducation, du plaisir que j’ai à vivre. Je suis un peu fou dans ma tête. Je serais capable de m’engager sur des sujets que personne ne pourrait comprendre. »

    « Le sport et l’art m’ont sauvé, je suis un rescapé de la vie. Je suis amoureux des réalités de la vie. » 

     « Si je dois mener 2 combats pendant ma retraite, ce seront la défense des droits LGBT et du naturisme! »

    Pour plus d'information sur cet épisode, rendez vous ici

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Sylvie Tanette, autrice (9/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Sylvie Tanette, autrice (9/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Sylvie Tanette, autrice entre autre du roman Maritimes qui se déroule sur une île et dont il est question dans ce témoignage.

    Avec Sylvie Tanette, on a parlé d’unité de la méditerranée, de végétation, d’éprouver les îles, des îles du Frioul, des îles croates, de la NRF, de Marcel Arlan, de partage en littérature, de son roman Maritimes qui se déroule sur une île.

    Découvrez le portrait sonore
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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Bernard Pesce, photographe (7/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Bernard Pesce, photographe (7/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Bernard Pesce, photographe.

    Bernard a grandi à Porquerolles. Sa famille est issue de la vague d’immigration italienne arrivée sur l’île après son achat par François-Joseph Fournier en 1912. Il est photographe spécialisé dans le portrait. Il a travaillé pour la presse, la publicité et le monde de la mode. Il se concentre aujourd’hui sur la photographie d’auteurs. Son livre les années douces dont on a parlé dans le podcast, retrace 40 années de photographies sur l’île, entre les années 70 et les années 2000. C’est un témoignage sensible et poétique de la vie sur l’île mêlant visages et paysages de l’île.

    Avec Bernard, on a parlé d’enfance, d’errance, de solitude, d’ennui, de photo, d’imaginaire, de liberté, du bruit du vent dans les arbres et du craquement des branches. 

    Découvrez le portrait sonore ici

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Lucille Dupré, autrice (6/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Lucille Dupré, autrice (6/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Lucille Dupré, autrice.

    Avec Lucille Dupré, on a parlé d’identité, de maternité, de post-partum, de vulnérabilité, de déséquilibre, d’aventures, de légendes, de chambre à soi, de sensations et de la théorie de l’archipel d’Edouard Glissant.

    Découvrez le portrait sonore
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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Charles Carmignac, directeur de la Fondation Carmignac et musicien, membre du groupe Moriarty (5/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Charles Carmignac, directeur de la Fondation Carmignac et musicien, membre du groupe Moriarty (5/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine je reçois Charles Carmignac, directeur de la Fondation Carmignac, musicien et membre du groupe Moriarty

     « Cette île m’a complètement changé personnellement et spirituellement depuis quelques années. Pour le visiteur, les îles peuvent être le théâtre de métamorphoses et de renaissances possibles. »

    Cet épisode est extrait d’un entretien enregistré en 2020 dans lequel Charles explique ce que l’île de Porquerolles et l’insularité apportent à la création artistique et en quoi les œuvres nous déplacent, nous propulsent à l’intérieur de nous-même. Tout ce qui fonde, en somme, la genèse du sous titre du projet de la Fondation depuis son ouverture en 2018, l’île intérieure, titre donné à l’exposition de cette année. Il nous invite aussi à la découverte de son île intérieure.

    Découvrez le portrait sonore ici

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Maylis de Kerangal, autrice (4/9)

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Maylis de Kerangal, autrice (4/9)

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Maylis de Kerangal, autrice.

    Avec Maylis de Kerangal, on a parlé de la géographie de Port-Cros, des règles qui régissent la vie sur les îles, de l’ambiguïté des îles, de refuge, de lieu de relégation, de centralité, de l’île de Stromboli, d’odyssée et de littérature.

    Découvrez le portrait sonore
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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Léonard Lassalle, artiste (Île du Levant) 3/9

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure - Léonard Lassalle, artiste (Île du Levant) 3/9

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Léonard Lassalle, artiste.

    Avec Léonard Lassalle, on a parlé d’enfance, d’âme, d’unité, de silence, de beingness, de résonance, de pendule et du présent.

    Découvrez le portrait sonore
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    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Hélène Argellies, architecte et artiste (Porquerolles) 2/9

    Série MUR-MURES - Insularité et île intérieure – Hélène Argellies, architecte et artiste (Porquerolles) 2/9

    Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d'errance et de rêves.

    Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

    Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent - physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

    Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

    Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

    Cette semaine découvrez le témoignage de Hélène Argellies, architecte et artiste.

    Avec Hélène Argellies, on a parlé de cocon, de prison, de paradis et d’enfer, de retraite monastique, des saisons, de héros, de création, de sacré, d’âme et du Japon.

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