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    nicolas lunven

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    Episodes (3)

    Pos. Report #118 avec Damian Foxall, Nicolas Lunven et Sébastien Simon

    Pos. Report #118 avec Damian Foxall, Nicolas Lunven et Sébastien Simon

    Ce 118e épisode refait le match de la quatrième étape de The Ocean Race entre Itajai et Newport avec trois de ses protagonistes, l’Irlandais Damian Foxall, vainqueur à bord de 11th Hour Racing Team, Nicolas Lunven, navigateur sur Malizia, deuxième de cette étape, et Sébastien Simon qui a eu l’infortune de subir un démâtage sur Guyot Environnement-Team Europe.


    Tous commencent par revenir sur leur état d’esprit avant le coup d’envoi de cette étape, entre nécessité de “faire quelque chose sur une étape parfaite pour le bateau” pour 11th Hour Racing Team, bonne dynamique à poursuivre pour Malizia, vainqueur de l’étape précédente, et envie de prendre chaque étape “comme une nouvelle course” pour Guyot Environnement -Team Europe, qui sortait d’un abandon sur l’étape 3.

    Les trois marins racontent le début de course au large du Brésil, puis comment ils ont appris le démâtage de Holcim-PRB. Damian Foxall explique que, pour avoir lui-même connu des démâtages, il a ressenti “une connexion viscérale” avec l’équipage de Kevin Escoffier, dont Nicolas Lunven salue la transparence sur les causes de l’avarie.


    La suite de cette étape a été marquée par un duel de plus d’une semaine entre 11th Hour Racing Team et Malizia, Damian Foxall ayant eu l’impression de vivre “un long Figaro”. Sébastien Simon raconte ensuite comment Guyot Environnement-Team Europe s’est fait décrocher, notamment à cause de la casse de la downline d’un foil, qui permet de descendre l’appendice, ce qui n’a pas empêché le plan VPLP-Verdier, une fois la réparation effectuée, de battre son record sur 24 heures dans les alizés, avec 573 milles. Damian Foxall raconte ses sensations à haute vitesse, proches selon lui de celles qu’il a connues en MOD70, ce qui lui fait dire que les Imoca sont des “monomarans”.

    Sébastien Simon revient ensuite sur le démâtage de Guyot Environnement-Team Europe survenu le 9 mai lors d’un passage de front, alors que l’équipage avait joué la prudence en réduisant considérablement la toile, il détaille comment il a fallu réagir très vite pour sécuriser le bateau puis le convoyage sous gréement de fortune vers Halifax (Canada), avec au passage un ravitaillement de gasoil “rock’n roll” en pleine mer.


    Pour finir, Damian Foxall raconte la joie et le soulagement ressentis à l’arrivée par l’équipage américain de 11th Hour Racing Team de s’imposer à domicile, avec au classement général des compteurs quasiment remis à zéro entre les trois premiers, “comme si on partait d'Alicante”, sourit l’Irlandais. 


    Diffusé le 16 mai 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    #36 Kevin Escoffier, l'ingénieur passionné devenu marin qui ne lâche rien

    #36 Kevin Escoffier, l'ingénieur passionné devenu marin qui ne lâche rien

    Il fut d'abord joueur de rugby, déjà attiré par la mer. Mais quand on est malouin, bercé par les départs de Route du Rhum, avec un père - Franck-Yves Escoffier - marin-pêcheur-coureur, on est tôt ou tard rattrapé par la patrouille...

    A 41 ans, Kevin Escoffier est un cas rare : celui d'un ingénieur passionné, passé des bureaux d'études pointus, où il a participé à la conception de machines hors normes, aux courses au large les plus engagées.

    Après ses études, il est lancé dans le grand bain par Michel Desjoyeaux qui le recrute chez Mer Agitée, où il participe à la conception du Multi50 de son père - avec qui il gagne la Transat Jacques Vabre 2005 - et du PRB sur plan Farr de Vincent Riou pour le Vendée Globe 2008. Avant de renter, à 26 ans, chez Banque Populaire, pour la construction de Banque Populaire V, le plus grand trimaran de course du monde...

    Il a beau être passionné, l'envie de naviguer ne cesse de grandir. Avec Pascal Bidégorry, skipper Banque Populaire à l'époque, il gagne sa place à bord et devient un naviguant indispensable, établissant nombre de records, dont le Jules Verne.

    Quand le Basque, débarqué du team Banque Pop, s'engage auprès de Charles Caudrelier sur Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2014-15, les deux hommes font appel à Kevin Escoffier. Le Malouin s'éclate et reviendra dans l'édition suivante pour gagner avec eux.

    L'ingénieur fera des allers-retours entre le BE de Banque Populaire et ses engagements en équipage, jusqu'à ce que Vincent Riou l'appelle pour lui succéder chez PRB. Sans jamais avoir participé à la Solitaire du Figaro, il s'aligne au départ du dernier Vendée Globe, le préparant en quelques mois où l'on comprend vite qu'il sera à l'aise après nombre de podiums en 2019 avec Nicolas Lunven.

    Il est dans le paquet de tête quand son Imoca s'ouvre en deux sous ses pieds, le 30 novembre. On connaît l'histoire : sauvé par Jean Le Cam, avec qui il traverse l'Indien, Kevin Escoffier est rapatrié par la Marine nationale à La Réunion.

    Rien qui ne le décourage de repartir pour le Vendée Globe 2024, avec le soutien de son sponsor. En attendant, Kevin Escoffier est retourné, une fois de plus, chez Banque Populaire, non plus au bureau d'études, mais comme équipier d'Armel Le Cléac'h sur le nouvel Ultim pour la prochaine Transat Jacques Vabre.

    Un parcours, dense et original, que le skipper de PRB raconte pendant 2h30 avec passion et franchise, et ce ton toujours clair, précis, direct.

    Générique : In Closing – Days Past
    Post-production : Clovis Tisserand

    Pos. Report #10 avec Nicolas Lunven et Jean-Charles Monnet

    Pos. Report #10 avec Nicolas Lunven et Jean-Charles Monnet

    Pour ce dixième épisode de Pos. Report, le podcast de Tip & Shaft consacré chaque semaine au Vendée Globe, nous recevons Nicolas Lunven, double vainqueur de la Solitaire du Figaro, qui a notamment secondé Nicolas Troussel dans sa préparation, et Jean-Charles Monnet, directeur technique du Team Voile Groupe Apicil.

    Avec ce dernier, nous évoquons le récent passage du Cap Horn de Damien Seguin en quatrième position, sur les talons de Thomas Ruyant, la manière dont le skipper de Groupe Apicil a réussi à semer le groupe des poursuivants des trois leaders dans le Pacifique et la stratégie des jours à venir. Des jours à venir qui, selon Nicolas Lunven, peuvent permettre au leader Yannick Bestaven d'accroître son avance sur Charlie Dalin et Thomas Ruyant, même si un deuxième anticyclone se dresse par la suite sur sa route, laissant place à tous les scénarios possibles d'ici l'arrivée aux Sables.

    Les deux évoquent par ailleurs leurs coups de cœur respectifs, pour Benjamin Dutreux (Nicolas Lunven), Louis Burton et Pip Hare pour Jean-Charles Monnet qui, avec toute l'équipe Groupe Apicil, confie se projeter d'ores et déjà sur l'après Vendée Globe.

    Générique : Fast and wild/EdRecords
    Post-production : Clovis Tisserand
    Photo : Jean-Marie Liot / Groupe APICIL

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