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    volvo ocean race

    Explore "volvo ocean race" with insightful episodes like "[REDIFF PODIUM] - #1 - Charles Caudrelier, de la baie de La Forêt à la Volvo", "[REDIFFUSION] - #67 - Franck Cammas, marin insatiable - 1ère partie", "EP 52 - Antoine Auriol, un champion de kite reconverti en reporter navigateur", "Pos. Report #118 avec Damian Foxall, Nicolas Lunven et Sébastien Simon" and "The Ocean Race" from podcasts like ""Into The Wind", "Into The Wind", "Oleti", "Pos. Report" and "Einfach nur Sport"" and more!

    Episodes (30)

    [REDIFF PODIUM] - #1 - Charles Caudrelier, de la baie de La Forêt à la Volvo

    [REDIFF PODIUM] - #1 - Charles Caudrelier, de la baie de La Forêt à la Volvo

    Exceptionnellement cette semaine, Tip & Shaft vous propose de réécouter à l'occasion de l'arrivée des trois premiers concurrents de l’Arkea Ultim Challenge- Brest, les trois épisodes d'Into The Wind qui leur ont été consacrés. De Charles Caudrelier, grand vainqueur, à Armel Le Cléac’h, troisième, en passant par Thomas Coville, deuxième ; revivez leurs carrières à travers ces épisodes enregistrés le 18 septembre 2018 pour Charles Caudrelier, le 1er avril 2020 pour Armel Le Cléac'h et le 1er janvier 2022 pour Thomas Coville.


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    Les marins français qui peuvent aligner deux victoires dans la Volvo Ocean Race sur leur CV ne sont pas légion ; ceux qui peuvent prétendre être montés sur le podium lors des trois dernières éditions encore moins ; et un seul d'entre eux peut se targuer d'ajouter une Solitaire du Figaro et plusieurs Transat Jacques Vabre à son palmarès : il s'appelle Charles Caudrelier.


    A 44 ans, le skipper de Dongfeng Race Team vient de consacrer une décennie à courir l'exigeante Volvo Ocean Race, couronnée par une incroyable victoire sur le fil en juin dernier à la barre du bateau chinois.

    Pour ce premier numéro d'Into The Wind, il revient longuement sur son parcours, depuis ses premiers bords en baie de la Forêt, jusqu'à l'option victorieuse au large des côtes du Danemark, cet été. Un entretien plein d'anecdotes et de révélations, où Charles Caudrelier, désormais star en Chine, ne fait pas mystère de son envie de retourner au solitaire.


    Première diffusion le 18 septembre 2018

    Rediffusé le 1er mars 2024

    Générique : In Closing – Days Past

    Post-production : Clovis Tisserand 

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    Pour vous abonner à Tip & Shaft, le média des professionnels et des passionnés de voile de compétition, c'est par ici : www.tipandshaft.com/abonnement

    [REDIFFUSION] - #67 - Franck Cammas, marin insatiable - 1ère partie

    [REDIFFUSION] - #67 - Franck Cammas, marin insatiable - 1ère partie

    Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 12 janvier. D'ici là, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2024 !

    On l'avait laissé, en mai 2019, à la fin de l'enregistrement de l'épisode 6 d'Into The Wind, sur une petite frustration : celle d'avoir balayé en une poignée de minutes un monument du sport français - la victoire de Groupama dans la Volvo Ocean Race 2011-2012 - et un autre sommet du sport auquel peu de coureurs au large se sont attaqués : la Coupe de l'America. Mais Franck Cammas - à l'époque fraîchement nommé coskipper du Gitana Team - était attendu pour une réunion et nous avions déjà largement dépassé l'horaire prévu...


    Un peu moins de trois ans plus tard, la carrière de l'Aixois a continué, toujours aussi riche : après trois saisons où il a tout gagné avec Charles Caudrelier à bord de l'Ultim Edmond de Rothschild, il a repris sa liberté, même s'il est de l'équipage en standby pour une tentative de Trophée Jules Verne. Deux dossiers d'envergure sont sur son bureau : sa collaboration avec le Charal Sailing Team pour la conception et le développement de Charal 2 de Jérémie Beyou, avec qui il participera à la prochaine Transat Jacques Vabre, et son implication dans le défi français pour la 37e Coupe de l'America mené par Stéphane Kandler et Bruno Dubois, qui, si elle n'est pas officielle, est corroborée par de nombreuses sources.


    Il n'en fallait pas moins pour qu'on lui propose de s'asseoir quelques heures en plein hiver pour creuser les sujets survolés trop vite lors de notre premier enregistrement et s'attarder sur sa nouvelle vie de "freelance" lui qui, pour la première fois depuis deux décennies, n'est plus au centre d'un projet. Et on n'a pas été déçu : 3 heures de discussion denses et détaillées, où l'on plonge avec lui dans les arcanes de la technique, de l'humain et de la gestion de projet au plus haut niveau. Passionnant ! 


    Première diffusion le 13 janvier 2023

    Rediffusé le 29 décembre 2023

    Générique : In Closing – Days Past

    Post-production : Grégoire Levillain

    EP 52 - Antoine Auriol, un champion de kite reconverti en reporter navigateur

    EP 52 - Antoine Auriol, un champion de kite reconverti en reporter navigateur

    La retraite SUP & yoga « retour aux origines » en Nouvelle-Calédonie. Une immersion de 4 jours en tribu au coeur de l’une des plus belles vallées de l’île.

    Tu vas faire l’expérience d'une déconnection de ton quotidien, en immersion totale dans la vie d’une tribu. En nature, au rythme de l’eau, de ta pratique de yoga et de tes coups de pagaies. 


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    L’invité de cette semaine est une connaissance de longue date, c’est avant tout un des meilleurs amis de mon frère Tom champion de freestyle de kitesurf. 

    J’ai connu Antoine lorsqu’il était sur le circuit mondial en kite, ce que moins de gens savent c’est qu’avant cela il avait été champion d’Europe en planche olympique.

    Mais sa vie a véritablement basculée lorsqu’il a découvert le kitesurf.

    Cette discipline continue de guider son destin entre média man pour les courses au large et présentateur télé, Antoine Auriol est toujours en quête du vent. 

    Antoine c’est la liberté incarnée. Il se fout des chemins tracés et dessine sa vie comme il l’entend. Je me sens très proche de lui par nos mode de vie, alors forcément après tant d’années et de beaux projets réalisés, j’avais hâte de l’inviter au micro d’Oleti !

    Dans cet épisode, on te parle :

    • de son parcours en lien avec l’océan
    • de comment avoir la foi pour se reconvertir
    • de l’importance d’avoir une vision
    • du quotidien d’un coureur au large de la Volvo océan race
    • des émissions de télé d’Antoine
    • de son mindset pour mener à bout tous ses projets


    Outil cité dans cet épisode :

    Si tu as apprécié cet épisode, n'hésite pas à laisser une note et un commentaire sur iTunes, Apple Podcast ou la plateforme d'écoute de ton choix ! Cela aide le podcast à se faire connaitre et ça me fait plaisir de te lire !

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    Pos. Report #118 avec Damian Foxall, Nicolas Lunven et Sébastien Simon

    Pos. Report #118 avec Damian Foxall, Nicolas Lunven et Sébastien Simon

    Ce 118e épisode refait le match de la quatrième étape de The Ocean Race entre Itajai et Newport avec trois de ses protagonistes, l’Irlandais Damian Foxall, vainqueur à bord de 11th Hour Racing Team, Nicolas Lunven, navigateur sur Malizia, deuxième de cette étape, et Sébastien Simon qui a eu l’infortune de subir un démâtage sur Guyot Environnement-Team Europe.


    Tous commencent par revenir sur leur état d’esprit avant le coup d’envoi de cette étape, entre nécessité de “faire quelque chose sur une étape parfaite pour le bateau” pour 11th Hour Racing Team, bonne dynamique à poursuivre pour Malizia, vainqueur de l’étape précédente, et envie de prendre chaque étape “comme une nouvelle course” pour Guyot Environnement -Team Europe, qui sortait d’un abandon sur l’étape 3.

    Les trois marins racontent le début de course au large du Brésil, puis comment ils ont appris le démâtage de Holcim-PRB. Damian Foxall explique que, pour avoir lui-même connu des démâtages, il a ressenti “une connexion viscérale” avec l’équipage de Kevin Escoffier, dont Nicolas Lunven salue la transparence sur les causes de l’avarie.


    La suite de cette étape a été marquée par un duel de plus d’une semaine entre 11th Hour Racing Team et Malizia, Damian Foxall ayant eu l’impression de vivre “un long Figaro”. Sébastien Simon raconte ensuite comment Guyot Environnement-Team Europe s’est fait décrocher, notamment à cause de la casse de la downline d’un foil, qui permet de descendre l’appendice, ce qui n’a pas empêché le plan VPLP-Verdier, une fois la réparation effectuée, de battre son record sur 24 heures dans les alizés, avec 573 milles. Damian Foxall raconte ses sensations à haute vitesse, proches selon lui de celles qu’il a connues en MOD70, ce qui lui fait dire que les Imoca sont des “monomarans”.

    Sébastien Simon revient ensuite sur le démâtage de Guyot Environnement-Team Europe survenu le 9 mai lors d’un passage de front, alors que l’équipage avait joué la prudence en réduisant considérablement la toile, il détaille comment il a fallu réagir très vite pour sécuriser le bateau puis le convoyage sous gréement de fortune vers Halifax (Canada), avec au passage un ravitaillement de gasoil “rock’n roll” en pleine mer.


    Pour finir, Damian Foxall raconte la joie et le soulagement ressentis à l’arrivée par l’équipage américain de 11th Hour Racing Team de s’imposer à domicile, avec au classement général des compteurs quasiment remis à zéro entre les trois premiers, “comme si on partait d'Alicante”, sourit l’Irlandais. 


    Diffusé le 16 mai 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    The Ocean Race

    The Ocean Race
    Jede Sportart hat neben den Olympischen Spielen oder ähnlichem sein ganz eigenes sportliches Großereignis. So auch der Segelsport mit dem Ocean Race.Was das Ocean Race überhaupt ist, warum es auf einer Stufe mit Tour de France und Iron Man auf Hawaii genannt werden kann und warum es ein wichtiges Tool im Kampf gegen den Klimawandel ist darüber reden wir dieses mal im Podcast. The Ocean Race Deutscher Seglerverband


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    #67 Franck Cammas, marin insatiable - 1ère partie

    #67 Franck Cammas, marin insatiable - 1ère partie

    On l'avait laissé, en mai 2019, à la fin de l'enregistrement de l'épisode 6 d'Into The Wind, sur une petite frustration : celle d'avoir balayé en une poignée de minutes un monument du sport français - la victoire de Groupama dans la Volvo Ocean Race 2011-2012 - et un autre sommet du sport auquel peu de coureurs au large se sont attaqués : la Coupe de l'America. Mais Franck Cammas - à l'époque fraîchement nommé coskipper du Gitana Team - était attendu pour une réunion et nous avions déjà largement dépassé l'horaire prévu...


    Un peu moins de trois ans plus tard, la carrière de l'Aixois a continué, toujours aussi riche : après trois saisons où il a tout gagné avec Charles Caudrelier à bord de l'Ultim Edmond de Rothschild, il a repris sa liberté, même s'il est de l'équipage en standby pour une tentative de Trophée Jules Verne. Deux dossiers d'envergure sont sur son bureau : sa collaboration avec le Charal Sailing Team pour la conception et le développement de Charal 2 de Jérémie Beyou, avec qui il participera à la prochaine Transat Jacques Vabre, et son implication dans le défi français pour la 37e Coupe de l'America mené par Stéphane Kandler et Bruno Dubois, qui, si elle n'est pas officielle, est corroborée par de nombreuses sources.


    Il n'en fallait pas moins pour qu'on lui propose de s'asseoir quelques heures en plein hiver pour creuser les sujets survolés trop vite lors de notre premier enregistrement et s'attarder sur sa nouvelle vie de "freelance" lui qui, pour la première fois depuis deux décennies, n'est plus au centre d'un projet. Et on n'a pas été déçu : 3 heures de discussion denses et détaillées, où l'on plonge avec lui dans les arcanes de la technique, de l'humain et de la gestion de projet au plus haut niveau. Passionnant ! 


    Diffusé le 13 janvier 2023

    Générique : In Closing – Days Past

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #101 avec Kevin Escoffier et Nicolas Lunven

    Pos. Report #101 avec Kevin Escoffier et Nicolas Lunven

    Ce 101e épisode de Pos. Report est consacré à The Ocean Race, dont le départ de la première étape est donné le 15 janvier d’Alicante à destination du Cap Vert, en compagnie de Kevin Escoffier, skipper de l’Imoca Holcim-PRB, et de Nicolas Lunven, navigateur à bord de Malizia-Seaexplorer, le bateau de Boris Herrmann.


    Les deux marins commencent par revenir sur la régate in-port disputée dimanche à Alicante dans des conditions instables qui ont souri à Malizia-Seaxplorer, vainqueur, “une belle récompense pour l’équipe technique” selon Nicolas Lunven, en référence au travail effectué par cette dernière pendant les fêtes (voir ci-dessous).


    On effectue ensuite un retour en arrière avec Kevin Escoffier qui raconte comment The Ocean Race, initialement non prévue, s’est rajoutée au programme de l’équipe, le nouveau propriétaire de PRB, le Suisse Holcim, y ayant vu l'opportunité de communiquer à l’international. D’où “une grosse charge de travail” pour l’équipe et “une pression technique parce qu’il ne fallait pas qu’on ait des soucis”, notamment sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont le Malouin a pris la quatrième place. Nicolas Lunven explique quant à lui comment il a été contacté assez en amont par Boris Herrmann, qui, depuis le début, avait fait part de son intention de courir The Ocean Race.


    Les deux marins détaillent ensuite leurs équipages respectifs, la répartition des rôles à bord et une préparation minimale, notamment pour Kevin Escoffier qui, avant le départ de la première étape dimanche, n’aura navigué que quelques jours avec son équipage. La course contre la montre s’est intensifiée ces derniers mois du fait de la participation des deux bateaux à la Route du Rhum, avec des contrariétés dans les deux équipes : la blessure de Sam Goodchild du côté de Holcim PRB - l’Anglais devait faire le convoyage retour des Antilles -, la découverte de problèmes sur les deux foils de Malizia-Seaxplorer pour le team de Boris Herrmann, qui a réussi à en récupérer deux en fin de construction chez Avel Robotics, d’où des fêtes très chargées pour l’équipe technique qui a dû les finir, les adapter et les installer.


    Nous évoquons ensuite avec nos deux invités les designs respectifs des deux bateaux, Kevin Escoffier comparant son bateau à "une voiture de WRC" (rallye), celui de Boris Herrmann à "un 4x4", puis les enjeux techniques d’une course qui, avec seulement cinq bateaux au départ, ne peut pas trop se permettre d’en perdre en route. Interrogés sur le favori de The Ocean Race, ils citent tous les deux 11th Hour Racing Team, parti le premier, Nicolas Lunven voyant également Holcim-PRB “bien placé”. Nous finissons par évoquer la première étape vers le Cap Vert, avec pour enjeu principal la sortie de Méditerranée qui fait dire à Kevin Escoffier que souvent, “le premier qui passe à Gibraltar a de bonnes chances de creuser l’écart”. 


    Diffusé le 10 janvier 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    [REDIFFUSION] - Un été de navigatrices #2 : Marie Riou

    [REDIFFUSION] - Un été de navigatrices #2 : Marie Riou

    Chaque vendredi, du 29 juillet au 19 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été de navigatrices. Nous avons en effet choisi de rediffuser quatre épisodes d'Into The Wind où l'on retrouve des femmes qui vont sur la mer en course, en solitaire ou en équipage.


    Et si nous avons choisi de mettre les femmes en avant cet été, c'est que Tip & Shaft lance fin septembre un nouveau podcast dédié aux femmes en course. Baptisé "Navigantes", il sera animé par Hélène Cougoule et donnera la parole à toutes celles qui régatent, au large ou entre trois bouées, en solitaire ou en équipage.


    Deuxième invitée d'Un été de navigatrices, une certaine Marie Riou, avec un épisode d'Into The Wind (le numéro 22) enregistré chez elle en presqu'île de Crozon, à l'automne 2020.


    Depuis, celle qui fut, entre autres, vainqueure inoubliable de la Volvo Ocean Race 2017-2018 à bord de Dongfend Race Team, a poursuivi sa route, goûtant à l'Imoca à bord de Corum pour The Ocean Race Europe en 2021, au Class40 avec Amélie Grassi sur La Boulangère Bio lors de la dernière Transat Jacques Vabre. Et même, en juin dernier, à un titre de champion du monde militaire avec Jean-Baptiste Bernaz en J80 alors qu'elle attendait un heureux évènement...


    Un épisode à retrouver sur notre site et sur toutes les plateformes d'écoute.


    __


    Les femmes qui ont gagné quatre titres de champions du monde en voile légère tout en comptant une victoire dans la Volvo Ocean Race ne sont pas légion sur la planète voile. La Française Marie Riou, 39 ans, appartient à ce cercle très fermé.


    La native de Plougastel, au bord de la rade de Brest, tombée dans la voile toute petite dans le sillage d'un père et de deux frères passionnés, a connu un début de carrière fulgurant, devenant championne du monde et d'Europe de 420 en 1999 (avec Anne-Claire Le Berre).


    L'enchaînement s'avère ensuite plus difficile mais après quelques années de recul, la voilà de retour par le match-racing où les titres s'accumulent et l'emmènent aux JO de Londres en 2012 en compagnie de Claire Leroy, qui règne alors sur la discipline.


    Puis c'est la rencontre - les retrouvailles à - avec Billy Besson et l'enchaînement incroyable de quatre titres de champions du monde de Nacra 17 en 4 ans - ainsi qu'un titre de marins de l'année en 2015 - qui font d'eux les grandissimes favoris des jeux de Rio 2016.


    Après la blessure de Billy et l'échec de Rio, la voilà qui rebondit et embarque en 2017 sur Dongfeng pour une inoubliable campagne qui voit le projet franco-chinois remporter la Volvo Ocean Race. Et Marie Riou d'être désignée Rolex Sailor of The Year en 2018.


    Puis c'est l'aventure SailGP - seule femme de la flotte sur ces catas à foils qui se baladent à 50 noeuds -, du Diam24, une nouvelle campagne olympique avec Benjamin Schartz vers Paris 2024...


    Au fil de deux heures de discussion, on découvre la trajectoire d'une femme directe et authentique, naviguant au gré des rencontres. Tranquillement, discrètement, Marie Riou se bâtit brique par brique un palmarès incroyable sur tous les supports. Un parcours éclectique doré sur tranche, sans doute loin d'être fini.



    Première diffusion le 23 octobre 2020

    Rediffusé le 5 août 2022

    Générique : In Closing – Days Past 

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Photo : Martin Kéruzoré/Volvo Ocean Race 

    [REDIFFUSION] - Un été de navigatrices #1 : Sam Davies

    [REDIFFUSION] - Un été de navigatrices #1 : Sam Davies

    Chaque vendredi, du 29 juillet au 19 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été de navigatrices. Nous avons en effet choisi de rediffuser quatre épisodes d'Into The Wind où l'on retrouve des femmes qui vont sur la mer en course, en solitaire ou en équipage.Et si nous avons choisi de mettre les femmes en avant cet été, c'est que Tip & Shaft lance fin septembre un nouveau podcast dédié aux femmes en course. Baptisé "Navigantes", il sera animé par Hélène Cougoule.


    Première invitée, Sam Davies, évidemment, avec un épisode d'Into The Wind (le numéro 5), enregistré en juillet 2019, alors qu'elle vient tout juste de remporter la Sardinha Cup avec Yann Eliès et qu'elle prépare la Transat Jacques Vabre 2019 avec Paul Meilhat, qu'elle terminera 7e.


    Depuis, Sam Davies s'est aligné au départ du dernier Vendée Globe qu'elle a abandonné au large de l'Afrique du Sud après une violente collision avec un ofni. Mais Madame Davies a mis un point d'honneur à boucler la boucle hors course pour revenir aux Sables d'Olonne après avoir réparé.


    Après une nouvelle Transat Jacques Vabre bouclée en 5e position avec Nicolas Lunven l’an dernier, elle prépare le prochain Vendée Globe, toujours sous les couleurs d’Initiatives Coeur, avec un bateau neuf sur plan Sam Manuard, qu’elle engagera cet automne sur la Route du Rhum..


    Un épisode à retrouver sur notre site et sur toutes les plateformes d'écoute.


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    La dernière ligne de son palmarès en dit long : mi-avril, Sam Davies a remporté avec Yann Eliès, la Sardinha Cup*, première épreuve officielle du nouveau Figaro 3. Les cadors de la voile française l’ont bien compris : à 44 ans, l’Anglaise joue dans la cour des grands.


    Fille de marins, ingénieure diplômée de Cambridge, Samantha Davies affiche un riche et long parcours : Mini-Transat, Solitaire du Figaro, Transat AG2R, Transat Jacques Vabre, Vendée Globe (elle se classe 3e de son premier en 2009), elle skippe un équipage entièrement féminin lors de la Volvo Ocean Race 2014-2015 et change de dimension.


    En 2017, elle succède à Tanguy de Lamotte à la barre de l’Imoca Initiatives Coeur. Et vise désormais le prochain Vendée Globe, pour lequel elle peut prétendre à une place sur le podium. Pour Into The Wind, elle revient longuement sur son parcours de chaque côté de la Manche, confortablement installée dans le carré de la goélette familiale.


    *podcast enregistré avant cette course.


    Première diffusion le 15 avril 2019

    Rediffusé le 29 juillet 2022

    Générique : In Closing – Days Past

    Post-production : Grégoire Levillain

    Photo : Initiatives Cœur

    #52 Marcus Hutchinson, l'Irlandais qui savait tout faire

    #52 Marcus Hutchinson, l'Irlandais qui savait tout faire

    Même lui a du mal à définir son rôle actuel au sein de TR Racing, l'écurie de Thomas Ruyant, dont il a été team manager ! Il faut dire que Marcus Hutchinson, 60 ans, est un drôle de numéro...


    Irlandais né de parents anglais et francophiles - qui l'emmenaient passer des vacances en Dordogne bien avant la mode outre-Manche et lui faisaient écouter France Inter dès l'enfance - il découvre la voile à Dublin, où son père pilote travaille pour la compagnie nationale Aer Lingus. Une passion si dévorante qu'il veut en faire son métier : après des études à Southampton, il devient architecte naval au début des années 1980 et entre chez Rob Humphries Yacht Design.


    C'est la grande époque des tonners et il va la vivre à fond, écumant toutes les régates et tous les championnats, dans les îles britanniques puis partout en Europe. Cinq ans plus tard, alors que Lawrie Smith lui propose d'embarquer sur Rothmans pour la Whitbread, il devient rédacteur en chef de Seahorse, la bible de l'écosystème anglo-saxon de la voile de course, pour qui il pigeait régulièrement. Il y reste 4 ans avant de lancer une autre revue sur les super yachts depuis le Sud la France, qui fait long feu.


    Mais Marcus Hutchinson, anglo-saxon maîtrisant parfaitement le français, a fait entre-temps la connaissance de Bruno Troublé, qui l'emmène vivre l'aventure de la Coupe de l'America : journaliste pointu en technique, à l'aise dans les relations humaines, il prend en charge la communication de la Louis Vuitton Cup puis de la Coupe elle-même pendant 5 éditions, jusqu'à Valence en 2007 - non sans un détour par les Jeux Olympiques d'Atlanta 1996, où il gère le centre de presse des épreuves de voile.


    Il sera aussi dircom de Team Origin, de l'Audi Med Cup et de la Volvo Ocean Race 2008-2009, avant de se lancer dans une nouvelle carrière, sa quatrième vie professionnelle : team manager. Il commence avec l'Artemis Offshore Academy, destinée à former de jeunes marins anglais au solitaire - d'où sortira, entre autres, Sam Goodchild -, puis passe à l'Imoca, en dirigeant le projet SMA de Paul Meilhat pour Mer Agitée, puis celui de LinkedOut pour Thomas Ruyant sur le dernier Vendée Globe.

    Le tout, sans jamais oublier de naviguer : en plus de milliers de milles en équipage, Marcus Hutchinson, qui a gagné le Tour de Bretagne avec Michel Desjoyeaux, compte deux Solitaires du Figaro à son compteur et une Transat Jacques Vabre. Ce qui fait de lui l'un des plus fins connaisseurs anglo-saxons de la voile française. 


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    Diffusé le 4 mars 2022

    Générique : In Closing – Days Past

    Post-production : Julien Badoil/Studio Juno

    #50 Thomas Coville, le marin curieux qui sait faire des phrases - 3e partie

    #50 Thomas Coville, le marin curieux qui sait faire des phrases - 3e partie

    Quand on s'assoit face à lui après avoir installé les micros, on sait qu'on va en avoir pour son argent... et qu'il faut se caler confortablement. Car Thomas Coville, 53 ans, est un marin éclectique, doublé d'un formidable conteur.


    L'invité idéal, donc, pour fêter ce 50e épisode d'Into The Wind : un épisode exceptionnel en trois parties pour six heures d'interview - avec une pause déjeuner au milieu, rassurez-vous - mais nous n'avons pas vu le temps passer !


    Thomas Coville, boulimique de la mer et des bateaux, a couru sur presque tous les supports et sur toutes les mers, en plus de trois décennies d'une carrière d'une rare intensité. A part la voile olympique, c'est bien simple, il a touché à tout.

    Le Tour de France à la voile ? Il les enchaîne en guise de formation dans les années 1980. Le multicoque ? Il apprend tout avec Laurent Bourgnon. La Coupe de l'America ? Il participe à l'édition 1995 au sein du team de Marc Pajot.

    En rentrant de San Diego, il réalise un enchaînement impeccable : Trophée Jules Verne avec Olivier de Kersauson (record), Mini Transat quelques mois plus tard (2e), puis Route de l'Or avec Yves Parlier (vainqueur) qui lui confie Aquitaine Innovations pour le Rhum 1998 après sa chute de parapente (vainqueur).


    C'est là qu'il est recruté par Sodebo pour remplacer Raphaël Dinelli sur l'Imoca vendéen : victoire dans la Transat Jacques Vabre 1999 et Vendée Globe dans la foulée (6e). S'en suivent plus de deux décennies de partenariat qui courent encore.


    Aux cinq saisons - difficiles - en Orma, succèdent dix années ou presque d'une quête personnelle, celle du Trophée Saint-Exupéry, le record du tour du monde en solitaire "overall", qu'il décroche à sa cinquième tentative, le jour de Noël 2016.


    Sans parler des "extras", qu'il pratique avec bonheur, des piges sur le Trophée Jules Verne - remporté une seconde fois avec Franck Cammas en 2010 - et sur la Volvo Ocean Race - plusieurs participations, dont une victoire, toujours avec Cammas en 2012.


    Bilan : 8 tours du monde, 10 passages du cap Horn, une vingtaine de transats... et la liste n'est pas close. Désormais pilote d'Ultime, Thomas Coville vise le Rhum 2022 puis le Tour du monde en solitaire en 2023. Insatiable.

    #50 Thomas Coville, le marin curieux qui sait faire des phrases - 1ere partie

    #50 Thomas Coville, le marin curieux qui sait faire des phrases - 1ere partie

    Quand on s'assoit face à lui après avoir installé les micros, on sait qu'on va en avoir pour son argent... et qu'il faut se caler confortablement. Car Thomas Coville, 53 ans, est un marin éclectique, doublé d'un formidable conteur.


    L'invité idéal, donc, pour fêter ce 50e épisode d'Into The Wind : un épisode exceptionnel en trois parties pour six heures d'interview - avec une pause déjeuner au milieu, rassurez-vous - mais nous n'avons pas vu le temps passer !


    Thomas Coville, boulimique de la mer et des bateaux, a couru sur presque tous les supports et sur toutes les mers, en plus de trois décennies d'une carrière d'une rare intensité. A part la voile olympique, c'est bien simple, il a touché à tout.

    Le Tour de France à la voile ? Il les enchaîne en guise de formation dans les années 1980. Le multicoque ? Il apprend tout avec Laurent Bourgnon. La Coupe de l'America ? Il participe à l'édition 1995 au sein du team de Marc Pajot.

    En rentrant de San Diego, il réalise un enchaînement impeccable : Trophée Jules Verne avec Olivier de Kersauson (record), Mini Transat quelques mois plus tard (2e), puis Route de l'Or avec Yves Parlier (vainqueur) qui lui confie Aquitaine Innovations pour le Rhum 1998 après sa chute de parapente (vainqueur).


    C'est là qu'il est recruté par Sodebo pour remplacer Raphaël Dinelli sur l'Imoca vendéen : victoire dans la Transat Jacques Vabre 1999 et Vendée Globe dans la foulée (6e). S'en suivent plus de deux décennies de partenariat qui courent encore.


    Aux cinq saisons - difficiles - en Orma, succèdent dix années ou presque d'une quête personnelle, celle du Trophée Saint-Exupéry, le record du tour du monde en solitaire "overall", qu'il décroche à sa cinquième tentative, le jour de Noël 2016.


    Sans parler des "extras", qu'il pratique avec bonheur, des piges sur le Trophée Jules Verne - remporté une seconde fois avec Franck Cammas en 2010 - et sur la Volvo Ocean Race - plusieurs participations, dont une victoire, toujours avec Cammas en 2012.


    Bilan : 8 tours du monde, 10 passages du cap Horn, une vingtaine de transats... et la liste n'est pas close. Désormais pilote d'Ultime, Thomas Coville vise le Rhum 2022 puis le Tour du monde en solitaire en 2023. Insatiable.

    [REDIFFUSION] - Les épisodes les plus écoutés en 2021 1/2 : Kevin Escoffier

    [REDIFFUSION] - Les épisodes les plus écoutés en 2021 1/2 : Kevin Escoffier

    Pendant les fêtes, Tip & Shaft rediffuse les deux épisodes d'Into The Wind les plus écoutés en 2021. Première rediffusion cette semaine avec l'épisode #36 de Kevin Escoffier, le plus écouté cette année, enregistré fin mai, quelques semaines après son naufrage et son sauvetage dans par Jean Le Cam dans le Vendée Globe.

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    Première diffusion le 23 mai 2021

    Il fut d’abord joueur de rugby, déjà attiré par la mer. Mais quand on est malouin, bercé par les départs de Route du Rhum, avec un père – Franck-Yves Escoffier – marin-pêcheur-coureur, on est tôt ou tard rattrapé par la patrouille…

     

    A 41 ans, Kevin Escoffier est un cas rare : celui d’un ingénieur passionné, passé des bureaux d’études pointus, où il a participé à la conception de machines hors normes, aux courses au large les plus engagées.

     

    Après ses études, il est lancé dans le grand bain par Michel Desjoyeaux qui le recrute chez Mer Agitée, où il participe à la conception du Multi50 de son père – avec qui il gagne la Transat Jacques Vabre 2005 – et du PRB sur plan Farr de Vincent Riou pour le Vendée Globe 2008. Avant de rentrer chez Banque Populaire, pour la construction de Banque Populaire V, le plus grand trimaran de course du monde…

     

    Il a beau être passionné, l’envie de naviguer ne cesse de grandir. Avec Pascal Bidégorry, skipper Banque Populaire à l’époque, il gagne sa place à bord et devient un naviguant indispensable, établissant nombre de records, dont le Jules Verne.

     

    Quand le Basque, débarqué du team Banque Pop, s’engage auprès de Charles Caudrelier sur Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2014-15, les deux hommes font appel à Kevin Escoffier. Le Malouin s’éclate et reviendra dans l’édition suivante pour gagner avec eux.

     

    L’ingénieur fera des allers-retours entre le BE de Banque Populaire et ses engagements en équipage, jusqu’à ce que Vincent Riou l’appelle pour lui succéder chez PRB. Sans jamais avoir participé à la Solitaire du Figaro, il s’aligne au départ du dernier Vendée Globe, le préparant en quelques mois où l’on comprend vite qu’il sera à l’aise après nombre de podiums en 2019 avec Nicolas Lunven.


    Il est dans le paquet de tête quand son Imoca s’ouvre en deux sous ses pieds, le 30 novembre. On connaît l’histoire : sauvé par Jean Le Cam, avec qui il traverse l’Indien, Kevin Escoffier est rapatrié par la Marine nationale à La Réunion.


    Rien qui ne le décourage de repartir pour le Vendée Globe 2024, avec le soutien de son sponsor. En attendant, Kevin Escoffier est retourné, une fois de plus, chez Banque Populaire, non plus au bureau d’études, mais comme équipier d’Armel Le Cléac’h sur le nouvel Ultim pour la prochaine Transat Jacques Vabre.


    Un parcours, dense et original, que le skipper de PRB raconte pendant 2h30 avec passion et franchise, et ce ton toujours clair, précis, direct.


    Générique : In Closing – Days Past

    Post-production : Clovis Tisserand

    #47 Miranda Merron, l'infatigable globe-trotteuse

    #47 Miranda Merron, l'infatigable globe-trotteuse

    On peut être fille d'expatriés déménageant aux quatre coins du monde, étudier à la prestigieuse université de Cambridge, mener une carrière dans la pub à Paris, Londres, Sydney et Tokyo... et participer au Vendée Globe !


    Voilà la trajectoire hors norme, en résumé, de la britannique Miranda Merron, 22e de l'édition 2020-2021 du tour du monde en solitaire. Grâce à un père passionné qui l'emmène naviguer très tôt en course et lui fait traverser l'Atlantique dès son plus jeune âge.


    Même si elle a adoré bosser dans la pub, l'appel du large est le plus fort et elle plaque tout pour naviguer, d'abord en sollicitant des embarquements sur les pontons, puis comme équipière et boat-captain recherchée.


    A 29 ans, son destin change de trace : Miranda Merron embarque à bord de Royal & Sun Alliance, le catamaran engagé dans le Trophée Jules Verne par Tracy Edwards. La tentative s'arrête brutalement avec un démâtage au point Némo, mais la carrière de Miranda - et de plusieurs équipières du bord, telle Sam Davies - est lancée.


    Transat Jacques Vabre (trois fois), Volvo Ocean Race (sur Amer Sports 2), Route du Rhum... elle enchaîne les courses et les embarquements pendant une dizaine d'années, devenant une référence de la voile anglo-saxonne qui voit une génération de femmes prendre le large.


    A la fin des années 2000, elle plonge dans le bain de la Class40, dont elle va devenir un pilier pendant plus d'une décennie, enchaînant les transats en double et en équipage - avec celui qui est devenu son compagnon, Halvard Mabire - mais aussi en solitaire, décrochant notamment une très belle 6e place en 2014.


    En 2019, à 50 ans, elle change de catégorie et se lance avec Halvard dans un incroyable projet de Vendée Globe, mené à bien avec un budget plus que modeste. Une course que Miranda Merron résume mieux que personne : "Courir le Vendée Globe est un privilège". Un privilège qu'elle souhaite revivre à nouveau en 2024.


    Générique : In Closing – Days Past
    Post-production : Clovis Tisserand

    [REDIFFUSION] - Un été de cadors 5/5 : Pascal Bidégorry

    [REDIFFUSION] - Un été de cadors 5/5 : Pascal Bidégorry

    Chaque vendredi du 30 juillet au 27 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été de cadors. Un "été de cadors" car nous avons choisi de rediffuser des épisodes d'Into The Wind où l'on retrouve des vainqueurs de la Solitaire du Figaro, dont la 52e édition s’est élancée dimanche dernier de Saint-Nazaire.

    Cinquième et dernier invité, 
    Pascal Bidégorry, avec un épisode d'Into The Wind (le numéro 13), diffusé le 20 décembre 2019, un mois après l’arrivée de la Transat Jacques Vabre 2019 dont le vainqueur de la Solitaire 2000 avait pris la quatrième place à bord d'11th Hour Racing Team aux côtés de Charlie Enright.


    Depuis, le Basque, qui, pour cause de Covid, a été privé de Transat anglaise en 2020 sur le trimaran Macif alors qu’il devait en prendre la barre à la place de François Gabart, a continué sa collaboration avec l’équipe américaine, participant notamment en juin à la première édition The Ocean Race Europe, avec à la clé une deuxième place finale.


    A la fin de ce mois d’août, il découvrira le tout nouvel Imoca 11th Racing Team, plan Guillaume Verdier construit chez CDK sous la maîtrise d’œuvre de MerConcept, avec dans le viseur la prochaine Transat Jacques Vabre, qu’il courra de nouveau avec Charlie Enright. 


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    Il est basque et ça s’entend un peu : Pascal Bidégorry, 52 ans, a une longue carrière derrière lui, entamée sur le tard, puisqu’il découvre la voile avec son père à la fin de son adolescence. Pas de voile légère, mais de l’habitable entre Bayonne et les ports espagnols.


    « Bidé », comme beaucoup l’appellent, c’est d’abord un caractère – entier, direct – mais aussi et surtout un talent rare pour faire aller vite les bateaux, et n’importe lesquels. Vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2000, il est un équipier recherché sur les trimarans Orma avant d’être recruté comme skipper par Banque Populaire.


    Il y enchaîne les victoires avant de lancer la construction du plus grand trimaran du monde – aujourd’hui Spindrift -, décroche un record de l’Atlantique qui tient encore (3 jours 15 heures, plus de 900 milles en 24h) et échoue dans le Trophée Jules Verne.


    Débarqué, il rebondit ensuite sur de nombreux supports avant d’enchaîner deux Volvo Ocean Race comme navigateur de Charles Caudrelier, dont une victoire historique en 2018.


    Un épisode de 2h15 où Pascal Bidégorry reste fidèle à lui-même, plein de sincérité et d’authenticité, évoquant sans détour les hauts mais aussi les bas d’une carrière rare. 


    Première diffusion le 20 décembre 2019

    Rediffusé le 27 août 2021

    Générique : In Closing – Days Past

    Post-production : Clovis Tisserand

    [REDIFFUSION] - Un été de cadors 1/5 : Charles Caudrelier

    [REDIFFUSION] - Un été de cadors 1/5 : Charles Caudrelier

    Chaque vendredi du 30 juillet au 27 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été de cadors. Un été de cadors car nous avons choisi de rediffuser des épisodes d'Into The Wind où l'on retrouve des vainqueurs de la Solitaire du Figaro. 


    Premier invité, Charles Caudrelier, pour ce qui a été le tout premier épisode d'Into The Wind, enregistré le 18 septembre 2018, quelques semaines après une victoire historique dans la Volvo Ocean Race. Depuis, le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2004 a été choisi comme co-skipper du Maxi Edmond de Rothschild en compagnie de Franck Cammas.

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    Les marins français qui peuvent aligner deux victoires dans la Volvo Ocean Race sur leur CV ne sont pas légion ; ceux qui peuvent prétendre être montés sur le podium lors des trois dernières éditions encore moins ; et un seul d’entre eux peut se targuer d’ajouter une Solitaire du Figaro et plusieurs Transat Jacques Vabre à son palmarès: il s’appelle Charles Caudrelier.


    A 44 ans, le skipper de Dongfeng Race Team vient de consacrer une décennie à courir l’exigeante Volvo Ocean Race, couronnée par une incroyable victoire sur le fil en juin dernier à la barre du bateau chinois. Pour ce premier numéro d’Into The Wind, il revient longuement sur son parcours, depuis ses premiers bords en baie de La Forêt, jusqu’à l’option victorieuse au large des côtes du Danemark, cet été.


    Un entretien plein d’anecdotes et de révélations, où Charles Caudrelier, désormais star en Chine, ne fait pas mystère de son envie de retourner au solitaire.



    Première diffusion le 18 septembre 2018

    Rediffusé le 30 juillet 2021

    Générique : In Closing – Days Past

    Photo : Éloi Stichelbaut / Dongfeng Race Team

    #37 Mark Turner, de la Royal Navy à la direction de la Volvo Ocean Race

    #37 Mark Turner, de la Royal Navy à la direction de la Volvo Ocean Race

    C'est l'histoire d'un jeune homme qui s'engage dans la Royal Navy à 18 ans pour devenir, trois décennies plus tard, patron de la Volvo Ocean Race, le pinacle de la voile professionnelle anglo-saxonne.


    Entre les deux, Mark Turner, 53 ans, aura vécu plusieurs vies. Celle de coureur, d'abord, débutée par la Whitbread à la fin des années 1980, à bord d'un bateau engagé par l'armée britannique - une "révélation" - qui l'emmènera jusqu'à la Mini Transat en 1997, dont il parle encore avec émotion aujourd'hui.


    Celle d'associé d'Ellen MacArthur, ensuite, rencontrée peu avant cette fameuse Mini Transat, avec qui il formera un incroyable duo - elle en mer, lui à terre - de la victoire dans la Route du Rhum en 1998 jusqu'au record du tour du monde en solo en 2005, en passant, bien sûr, par une deuxième place lors du Vendée Globe 2001.


    Celle d'entrepreneur, enfin, boss d'OC Sport, qui, avec ses équipes, enchaînera les créations et les innovations, influençant pour longtemps le business de la voile de compétition. Rachat de l'Ostar devenu The Transat, création des Extreme Sailing Series et de la Barcelona World Race, gestion des projets de Sam Davies, Nick Moloney et Sébastien Josse, lancement d'Oman Sail, de l'Artemis Offshore Academy et du projet Dongfeng dans la Volvo Ocean Race...


    A la moitié des années 2010, alors qu'OC Sport s'est diversifié dans les marathons et le cyclisme, Mark Turner et ses associés vendent leurs parts au Groupe Télégramme, déjà organisateur de la Route du Rhum, de la Solitaire du Figaro et de l'AG2R.
    C'est là, en 2016, qu'il est recruté comme CEO de la Volvo Ocean Race. Il restera 18 mois en poste, le temps d'introduire - entre autres - la mixité dans les équipages et une politique de développement durable innovante. Ne pouvant mener la réforme radicale qu'il a prévue pour la course, il démissionne à l'automne 2017.


    Depuis, cet Anglais né à Cowes, qui comprit très tôt le rôle de l'écosystème français dans la course au large, joue le rôle de conseiller et de consultant auprès de projets variés, toujours dans le sport et pas forcément dans la voile, retrouvant sa passion de jeunesse : la natation en eaux libres.


    Plus de 2 heures d'une discussion intense à ne pas manquer, avec l'un des personnages clés de la voile de compétition de ces trois dernières décennies. Le tout en français, of course !

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    Générique : In Closing – Days Past
    Post-production : Clovis Tisserand

    #36 Kevin Escoffier, l'ingénieur passionné devenu marin qui ne lâche rien

    #36 Kevin Escoffier, l'ingénieur passionné devenu marin qui ne lâche rien

    Il fut d'abord joueur de rugby, déjà attiré par la mer. Mais quand on est malouin, bercé par les départs de Route du Rhum, avec un père - Franck-Yves Escoffier - marin-pêcheur-coureur, on est tôt ou tard rattrapé par la patrouille...

    A 41 ans, Kevin Escoffier est un cas rare : celui d'un ingénieur passionné, passé des bureaux d'études pointus, où il a participé à la conception de machines hors normes, aux courses au large les plus engagées.

    Après ses études, il est lancé dans le grand bain par Michel Desjoyeaux qui le recrute chez Mer Agitée, où il participe à la conception du Multi50 de son père - avec qui il gagne la Transat Jacques Vabre 2005 - et du PRB sur plan Farr de Vincent Riou pour le Vendée Globe 2008. Avant de renter, à 26 ans, chez Banque Populaire, pour la construction de Banque Populaire V, le plus grand trimaran de course du monde...

    Il a beau être passionné, l'envie de naviguer ne cesse de grandir. Avec Pascal Bidégorry, skipper Banque Populaire à l'époque, il gagne sa place à bord et devient un naviguant indispensable, établissant nombre de records, dont le Jules Verne.

    Quand le Basque, débarqué du team Banque Pop, s'engage auprès de Charles Caudrelier sur Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2014-15, les deux hommes font appel à Kevin Escoffier. Le Malouin s'éclate et reviendra dans l'édition suivante pour gagner avec eux.

    L'ingénieur fera des allers-retours entre le BE de Banque Populaire et ses engagements en équipage, jusqu'à ce que Vincent Riou l'appelle pour lui succéder chez PRB. Sans jamais avoir participé à la Solitaire du Figaro, il s'aligne au départ du dernier Vendée Globe, le préparant en quelques mois où l'on comprend vite qu'il sera à l'aise après nombre de podiums en 2019 avec Nicolas Lunven.

    Il est dans le paquet de tête quand son Imoca s'ouvre en deux sous ses pieds, le 30 novembre. On connaît l'histoire : sauvé par Jean Le Cam, avec qui il traverse l'Indien, Kevin Escoffier est rapatrié par la Marine nationale à La Réunion.

    Rien qui ne le décourage de repartir pour le Vendée Globe 2024, avec le soutien de son sponsor. En attendant, Kevin Escoffier est retourné, une fois de plus, chez Banque Populaire, non plus au bureau d'études, mais comme équipier d'Armel Le Cléac'h sur le nouvel Ultim pour la prochaine Transat Jacques Vabre.

    Un parcours, dense et original, que le skipper de PRB raconte pendant 2h30 avec passion et franchise, et ce ton toujours clair, précis, direct.

    Générique : In Closing – Days Past
    Post-production : Clovis Tisserand

    #29 Christian Dumard, le routeur passé par la Coupe et passionné par l'Arctique

    #29 Christian Dumard, le routeur passé par la Coupe et passionné par l'Arctique

    D'aussi loin qu'on le connaisse, Christian Dumard a toujours eu le chic pour expliquer simplement des choses compliquées. À 59 ans, le météorologue officiel du Vendée Globe - mais aussi d'un grand nombre d'épreuves, de la Mini-Transat à la Volvo Ocean Race - est spécialiste d'une discipline de niche : le routage océanique. Autrement dit, optimiser les trajectoires au large en fonction de nombreux paramètres, dont, bien sûr, la météo.

    Comme nombre de ses confrères, il fut d'abord marin : une adolescence marquée par plusieurs années de voyage autour du monde, puis des études brillantes (ESCP, MBA) et, tout de suite, une passion pour les outils techniques de navigation, tout juste naissants.

    À la vingtaine, Christian Dumard décroche le job de navigateur dans les équipages, enchaîne courses du Rorc et Tour de France, devient professionnel, intègre le Corum Sailing Team, équipe de légende à la charnière des années 1980-1990, embarque sur la Coupe de l'America avec Pajot…

    À la moitié des années 1990, il pose sac à terre. Le navigateur devient un routeur recherché et un entrepreneur en série, créant notamment Sail Online, le premier média voile électronique - au total, il compte plus de 12 créations d'entreprises, la dernière autour du routage et de l'intelligence artificielle.

    A l'approche de la soixantaine, une passion d'adolescence renaît, attisée par sa fille Clara : les glaces de l'Arctique et le passage du Nord-Ouest. Père et fille ont été jusqu'ici bloqué par les glaces et le Covid, mais, à l'écouter tout au long de cet épisode, on sent bien que ce n'est que partie remise.

    Générique : In Closing – Days Past
    Post-production : Clovis Tisserand

    #27 Justine Mettraux, la Suissesse passée de la Mini Transat aux tours du monde en équipage

    #27 Justine Mettraux, la Suissesse passée de la Mini Transat aux tours du monde en équipage

    C'est l'histoire d'une jeune Suissesse dont les parents se destinaient à l'agriculture dans la campagne fribourgeoise… et qui est devenue l'une des femmes marins les plus capées de sa génération.


    À 34 ans, Justine Mettraux, dont les quatre frères et sœurs ont été eux aussi happés par la passion de la course, compte déjà une solide expérience, des Surprises du lac Léman de sa jeunesse à la Volvo Ocean Race.


    Formée au sein de l'incontournable Centre d'Entraînement à la Régate de Genève, elle a cumulé les saisons en Surprise, en Farr30, en D35, en Mini, en Figaro et en Volvo 65, sans oublier quelques piges en Class40.


    Deuxième de la Mini-Transat en 2013 en bateau de série, elle enchaîne immédiatement par une participation à la Volvo Ocean Race au sein de l'équipage féminin de Team SCA avant de se lancer dans 4 saisons de Figaro (7e de la Solitaire en 2017), entrecoupées d'une Transat Jacques Vabre (4e en Class40 en 2017)


    Aussi à l'aise en solitaire qu'en équipage, Justine Mettraux fait partie des rares femmes capables d'intégrer un team sur The Ocean Race, dont elle a fait son prochain objectif. Avant, un jour, de s'aligner sur le Vendée Globe.


    Diffusé le 9 août 2021

    Générique : In Closing – Days Past

    Post-production : Clovis Tisserand

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