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    Explore "patriarca" with insightful episodes like "Episode live lors du festival Podbxl - La Patrescence (FR)", "EP07 - Aquileia Città Frontiera - Canossa…Friuli - 1077 d.C.", "EP06 - Aquileia Città Frontiera - Poppone patriarca e soldato - 1031 d.C.", "EP05 - Aquileia Città Frontiera - Il diploma di Carlo Magno - 811 d.C." and "Il patriarca Berlusconi, le donne, i figli, 16 nipoti" from podcasts like ""Entr'Nous", "Aquileia Città Frontiera", "Aquileia Città Frontiera", "Aquileia Città Frontiera" and "ANSA Daily"" and more!

    Episodes (12)

    Episode live lors du festival Podbxl - La Patrescence (FR)

    Episode live lors du festival Podbxl - La Patrescence (FR)
    Pod

    BXL, c'est votre festival. Contribuez à son financement, et garantissez sa pérennité et son indépendance sur: https://www.podbxl.be/don/Retrouvez toutes les informations sur le festival sur https://www.podbxl.be/Laissez un message vocal à Alicia ou à Olivier en suivant ce lien vers la plateforme Vodio (c'est gratuit). N'oubliez pas de mentionner si vous nous autorisez à utiliser votre message et votre voix dans un prochain épisode pour vous répondre.

    Devenir parent, papa, maman, pour ceux et celles qui l'ont tant souhaité c'est sans aucun doute l’un des plus beaux moments de nos vies... Oui mais cette aventure est bien plus nuancée, complexe et signifiante qu’il n’y paraît. Devenir parent est bien plus qu’un moment qui se passe.

    Pour quelles raisons la matresence apparaît-elle dans notre vocabulaire? Qu'est-ce que ce mot valise, constitué de maternité et d'adolescence, signifie?

    Alicia Duquesne a lancé son Podcast "Pod-Partum" et elle en parle. Alicia était présente aussi au festival Pod

    BXL pour y partager un épisode en live, en ligne et avec public en présentiel. Quant à Olivier, il souhaitait depuis longtemps parler de ces aspects vécus du point de vue des papas. Patrescence, pères et périnatalité. Sexologue de formation, soucieux.se d'une approche inclusive des deux parents pour en parler, l'opportunité d'inviter Alicia à son micro pour échanger sur ce sujet était l'occasion unique !

    En intelligence collective, iels se sont lancé.e.s dans la thématique de la patrésence.

    Les premières surprises commencent avec la manière dont le père est écarté dès le départ dans les rites de parentalité de nos sociétés. Cela commence par un vocabulaire, cela continue à l'acte de l'accouchement où le père est relégué au statut de spectateur insignifiant. Ensuite, il y a les mots, les mots pleins de bonnes intentions mais qui, maladroits et sans réflexion, peuvent être exclusifs, stériles, voire blessants... Même le nom des institutions comme "la maternité" qui n'englobe pas un couple et la famille, mais seulement la maman. Et nous retrouvons même des textes de lois qui sont interpellant, nous confie Olivier, où le focus est mis sur bébé et l'employeur, le reste serait facultatif (tenu sous silence) ?

    Alors que le sujet de la patrescence est déjà très riche de sens, d’implications et de potentiels pour l’individu, le couple, la famille et la société, il s’y loge également des possibles tabous, sur l’équité (valorisation juste et honnête) maman-papa! Quand tout va bien, bons nombres d’aspects sont invisibles, voire imperceptibles… Par exemple, n'est-ce pas choquant que d’accorder la garde des enfants majoritairement aux mamans lors d'un divorce par exemple? Comme si les papas étaient insensibles, dévalorisables et méprisables à merci par les institutions lorsqu’ils s’agit de leur place de père. Ce serait un scandale d’infliger nombre d’injustices subies actuellement par les pères aux mères. Le chantier est vaste, mais l’importance est capitale si on souhaite transformer cette société vers des jours beaucoup plus lumineux. Ce n'est pas le sujet du podcast mais ces questions, enjeux, voire tabous sont également présents. Et les personnes qui en ont souffert seront ravie de voir émerger un tout autre monde pour les générations futures. Les questions et enjeux les plus délicats à aborder seront transcendés sans effort lorsque le vécu, la place, les spécificités, le rôle et l'implication des pères seront revisités avec conscience et amour, par les pères activement, entres pères, entre pères et mères, et socialement. Voici un podcast à la fois léger, sérieux, profond, innovant, riche de nombreuses réflexions qui en apportent encore plus suivant l’expérience et la curiosité de chacun.e. On espère que le podcast vous ravira et que vous nous pardonnerez les petits aléas du live... Bonne écoute!

    Merci de votre écoute et **abonnez-vous aux deux podcasts!

    Séquençage du podcast: 00:20 Introduction et présentation de l’invitée
    01:38 Qu'est la "matrescence"?
    04:33 Intentions du podcast d’Olivier et d’Alicia
    09:26 Constat et partage de l'expérience de l’ami d’Alicia
    14:55 Comment cette période a-t-elle influencé ta sexualité ?
    21:52 Les choses qui sont passées sous silence
    27:41 Agir et penser comme une "team"31:03 Des suggestions pour changer la perception des papas ?
    36:59 Le rôle de Doula pour changer la donne
    39:34 Penser collectivement différemment à cette étape-là !
    42:24 Question spectatrice : PMA, le rôle du père
    44:43 La parole et son importance
    48:55 C'est quoi être un homme, une femme, un parent ?
    49:59 Intervention d’un spectateur sur la définition de la sexualité51:48 Clôture du podcast

    Bonus:

    L’intention de ce podcast et de l’article est de créer des étincelles, du mouvement, des changements, des initiatives, de la créativité, du mieux-être. Une invitation à réfléchir collectivement pour ancrer de nouvelles manières d’Être et d’agir les un.e.s pour les autres. Je pars d’une observation de la pauvreté voire l’inexistence des outils d’accompagnement pour les (futurs) papa lors de la périnatalité. Père de 2 enfants, actuellement de 8 et 13 ans, je me souviens de mon expérience. Une expérience qui passe beaucoup plus vite qu’on n’arrive à l’imaginer. Et qui laisse le corps et l’esprit plein de questionnement.  Et si on observait tout autant l’expérience vécue par les hommes que celle vécue par les femmes?

    Et si on donnait autant d’outils aux hommes qu’aux femmes?

    Et si on donnait autant d’écoute attentive aux hommes qu’aux femmes? Et si on donnait autant d’importance aux hommes qu’aux femmes?…Les cycles* des femmes sont (quasi) visibles, mais les cycles des hommes ne sont pas visibles. En tous les cas pour l’instant. (*Les cycles menstruels…hormonaux, les cycles grossesse-accouchement-allaitement).

    Sommes-nous déjà conscients que nous sommes dans un système de lois qui nous handicape tous? Je vous invite à vous informer par vous-même. Faites vos recherches. Et vous comprendrez que les lois qui régissent la périnatalité : congé maternel, congé parental, allaitement sont faites pour le bien du bébé et pas de la maman! Pour le bien du business mais pas du tout des parents (donc pas de l’enfant non plus)! Alors que c’est la période de vie à la base de l’humanité et de la société… Il est temps de changer de paradigme. Avis aux politiques, associations, professionnels, juristes qui ont conscience de cela. Mettons-nous à l'œuvre dès à présent. Qu’en est-il des rituels de passage? Le rôle du père n’est pas de couper un cordon.

    Quels sont les exemples, idées, besoins,...de patrescence ? Posons la question aux pères et soyons curieux.ses.

    Il y a tant à construire de nouveau.

    A ce stade, j’invite à l’intelligence collective, que ce soit dans les groupes de paroles, dans les écoles de sage-femmes, les cours de doula, les université, les cours d’obstétrique, les rencontres professeur.e - élèves, partout où ces questions touchent des âmes engagées. Réfléchissons ensemble, posons-nous beaucoup de questions, déployons le sujet. Actuellement, ce qui est proposé aux hommes est dérisoire par rapport aux implications et conséquences. Pourtant le principal accompagnant, partenaire, allié de la maman, c’est bien le père. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Il y a des phases et des transitions bien précises. Un rythme, des dynamiques changeantes, des passages par le corps. Et comme on le sait, une mère qui a vécu un déni de grossesse n’a pas eu de gestation physique de 9 mois consciente et la gestation mentale n’a pas eu lieu de la même manière pour accoucher en tant que mère. Cela a des conséquences importantes. Cela me renvoie à l’expérience du père. On lui reproche parfois (maladroitement) son implication, sensibilité, engagement… Et comment il accouche et devient père ? Est-ce instantané? Par un coup de baguette magique, te voilà père. Et hop, c’est fait. Bravo. Tu verras et tu sauras… Certes l’intuition, la sagesse, le savoir-être et savoir-faire acquis et innés peuvent être très développés, mais cela ne suffit pas nécessairement dans le processus de gestation du père, dans ses propres transformations. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Et si on partait d’un regard neuf et curieux, quelles sont les phases et étapes pour les pères? Si elles étaient toutes autres, d’autres durées, d’autres moments charnières, quels seraient-ils? Sont-elles synchrones avec les étapes de la femme? Ont-ils plus ou moins d’étapes? Combien de phases y aurait-il? Quels noms auraient ces phases? Plutôt que de faire un copier-coller simpliste du monde de la mère et du bébé, qui nous font perdre de suite toute l’unicité du vécu des pères, osons un regard libre de tous schémas préétabli, osons l’inconnu, la non-connaissance, la vulnérabilité de ne pas savoir pour s’ouvrir les portes de la vrai rencontre avec les pères. Comment les hommes vivent-ils dans leur tripes et leur mental leurs propres étapes de patrescence?

    Alison Armstrong le mentionne dans son livre “The queen’s code”, souvent les femmes agissent s’en réellement écouter l’homme, son partenaire (dans le schéma d’une relation hétéro évidemment), comme si l’avis de l’homme était de moindre importance, immature, moins intéressant, de moindre valeur, de moindre pertinence, surtout s’il s’agit des enfants. Difficile de se l’avouer tellement on pourrait se trouver honteux de penser inconsciemment de la sorte. L’écoute doit être très subtile pour s’apercevoir de cette posture mentale. Et même pour les femmes qui décident de s’auto-observer, c’est compliqué parfois de s’en rendre compte. La femme parfois questionne son partenaire mais n’attend même pas la fin de la réponse, ou bien ne l’écoute qu’à moitié car inconsciemment, elle pense savoir mieux que lui et a déjà pris sa décision qu’elle imposera; car l’homme serait possiblement immature, trop jouette, superficiel, incompétent, non connecté à sa sagesse ancestrale au même titre que la femme. Ce sujet n’est pas abordé pour choquer, mais pour regarder le sujet de la patrescence d’un nouveau regard et d’apercevoir les nombreux biais que l’on peut avoir culturellement. Et si c’est un pavé dans l’eau, surfons sur la vague pour aller vers nos rêves intimes et de bien-être mutuellement partagés. (Merci à mon amie Cécile qui se reconnaîtra, pour les discussions à ce sujet et les prises de conscience pour vivre de manière plus épanouie les un.e.s avec les autres). Le propos n’est pas non plus de faire l’éloge des hommes, des pères, mais de penser à une réelle écoute des pères dans certains sujets et domaines, dont la parole n’est ni à défendre, ni à justifier, mais à considérer* avec autant d’importance que celle de la mère. Ces démarches auront alors de fortes conséquences sur bien d’autres domaines de vie où l’on peut déplorer bon nombre de mal-être de part et d’autres, pour les minorités, les femmes (vie sociale, business, professionnel, économique, politique…). Chaque domaine est l’opportunité et un levier d’apprentissage pour les autres domaines. Peu importe le chemin que l’on emprunte, le tout étant cohérent, et en dynamique avec chacune des parties, les transformations seront d’autant plus belles et rapides.    (* Considérer : du latin considerare, de cum, et sidus, sideris, astre, étoile (voy. SIDÉRAL), de sorte que, dans le latin, considerare a un rapport avec la contemplation des astres… Clin d'œil à mon ami Paolo.)Liens:  https://www.youtube.com/watch?v=dzk_3Ox-hoc

    Are Men as Superficial as You Think? | The Queen's Code by Alison Armstronghttps://www.youtube.com/watch?v=i
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    4Podcast (by The Renaissance Of Men): Alison Armstrong - "The Queen's Code"Je me répète pour offrir cette question qui me paraît fondamentale: Quels seraient les noms des étapes pour les pères si ce n’était pas grossesse, accouchement, allaitement ? Les noms donnent corps et font exister quelque chose. Qui ensuite peut être développé au niveau d’un art, d’un savoir-faire, d’une expertise, d’une compétence, d’une contemplation.  Si le mot n’existe pas, il y a peu de chance qu’il se passe des changements majeurs. Les mots sont puissants. A titre d’exemple, ce n’est pas en essayant de combattre la jalousie qu’on a inventé la compersion. Le mot compersion est fabuleux, il permet de donner vie à une toute autre réalité fabuleuse vécue par certain.e.s et désirables pour d’autres. A l'hôpital, on parle de maternité, et pas de paternité! Et on souhaiterait, ou en prétend que les hommes devraient être plus impliqués? On valorise et félicite les femmes et les bébés, et par politesse les papa car ils sont quand même là. Pardonnez moi la caricature, mais c’est souvent creux, même si ça vient du cœur. Évidemment, un compliment fait toujours plaisir, et il est parfois explicité. Mais entre l’abstrait (d’une félicitation peu explicitée) au concret, il y a un large spectre de potentiel peu développé. En tant que papa, on reçoit des éloges pour quoi en fait? Certains hommes peuvent se demander pourquoi on les félicite. Ils ont probablement une réponse personnelle… que eux seuls savent dans leur intimité. D’où l'importance de s'ouvrir à ce monde intérieur.

    On est (de plus en plus) riche de la conscience et de la visibilité des processus féminins, quand enfin ils peuvent être valorisés et considérés avec importance, et quid des processus masculins? Et si on était fort de ces mouvements créés par les femmes, que pourrions-nous développer pour les pères? Quels sont les gestations masculines? Quels sont les émotions, craintes, inquiétudes, peurs, angoisses des pères, désirs, espoirs, rêves…? Quels sont les grands questionnements des pères? Questions parfois inconscientes qui influencent de suite les comportements et dynamiques. Tout cela impacte le couple aussi, la mère et le bébé. Sans parler des bagages inconscients transmis aux enfants.

    Quels sont les schémas et modèles hérités? Quel est l’évolution de la place du père dans la société? D’où venons-nous, quelles étaient les habitudes des générations précédentes? Est-ce qu'elles correspondent encore à nos réalités, besoins, désirs actuels? Aujourd’hui, les rôles sont fortement remaniés, et beaucoup de flou existe, car beaucoup plus devient possible. Au-delà d’une société individualisée, ou beaucoup de parents, mères ou pères se sentent seul.e.s, que pourrions nous inventer pour remettre de la force et de l’intelligence, de la résilience venant du collectif, des groupes, des familles, des “tribus”... ? Le bébé est vulnérable à la naissance, mais les parents aussi à d’autres égards.

    Quel est le futur désirable qu’on désire en tant que père (et pour les pères)?

    Qu’est ce qui m'interpelle?

    Qu’est ce que j’aimerai qui change?

    Qu’est ce que je trouverai de fabuleux? Parfois, il est plus puissant et précieux de se poser des questions, beaucoup, de nouvelles questions, que d’apporter des solutions rapides (en présupposant les questions/challenges/réalités).

    Un des aspects de la patrescence est la création du lien entre le père et l’enfant. Quel est le lien que le père construit avec ses enfants? De quoi est-il fait? Indépendamment pour chaque père, quelle essence, particularité et beauté s’y trouve? Comment ce lien est-il reconnu, apprécié, intégré dans la société? Alors voir des extrêmes pour mieux comprendre la profondeur de cette question. Il suffit d’écouter les histoires (au tribunal) de certains divorces pour comprendre à quel point le rôle et l’appréciation du père est parfois bafoué, inexistant, maltraité, fragilisé, inconsidéré par une société qui met toujours les enfants en premier (bébé), puis la mère, et ensuite éventuellement le “vilain” papa, sauf pour l’accabler. Excusez-moi ces mots forts qui amplifient sous nos yeux naïfs les souffrances des pères qui n’ont eu que leur cœur pour pleurer. Des associations comme “SOS papa” pourraient nous éclairer. La caricature pourra paraître exagérée pour certain.e.s, mais les pères qui sont passés par des étapes de vie difficiles en lien avec leur reconnaissance de père comprendront. Les affaires judiciaires pourraient probablement nous montrer certaines facettes, faiblesses, dérives, biais, lacunes du système actuel, pour envisager un tout nouveau paradigme de partenariat.

    La matrescence est une source magnifique pour construire en symbiose et harmonie une patrescence qui nous ferait tous le plus grand bien. Asymétrie, déséquilibres, manquement, évitement, abus, inconscience, dérives, …  Et si nous construisions porté par une vision dynamique, pleine de vitalité, de croissance, de mieux-être, de bien-être, d’affirmation des différences, complémentarités, alliance, synergie, responsabilités choisies, différences, diversité, unicité, célébration de la vie tant pour le bébé, la vie de la nouvelle mère et la vie du nouveau père. La patrescence pourrait révolutionner la société de manière subtile et efficace, car je ne pense pas que ce soit en combattant le passé, le patriarcat (tout comme le matriarcat peut-être délétère dans ses dérives), que l’on créera un futur désirable et lumineux. Je crois profondément en l’intelligence collective et la force puisée dans toutes les douleurs (des mères et des pères) pour naviguer enfin ensemble vers une parent-escence qui nous fera ouvrir nos coeurs les un.e.s envers les autres quelles qu’ils soient. Beaucoup de tragédies ont lieu par manque de conscience collective. Il faut y consacrer du temps, de l’intelligence, tester, expérimenter, apprendre, reconsidérer pour transformer la situation actuelle en un futur plus radieux. On pourrait commencer par des changements simples. Si on implique les hommes en étant vraiment curieux d’eux, sans prétendre mieux qu’eux ce qu’ils vivent, que va-t-il émerger de cette écoute et accompagnement dévoués? Et si lors des sessions d’accompagnement à la naissance et post-natales (donc périnatales) on offrait une attention toute aussi importante à chacun. Par exemple: Même temps et considération consacré au bien-être, évolution, santé du bébémèrepèrecouple parental (et évidemment la sexualité)Comment l’homme peut-il faire, être, accompagner et être accompagner? Que pourrait-on créer entre hommes et pour les hommes pour une patrescence lumineuse?

    Congé paternité, c’est génial, mais en fait, on fait quoi?

    Lors du congé de paternité, que pourrions-nous créer qui change la donne?

    La patrescence n’est pas un événement, c’est un processus qui prend du temps et qui a certainement de nombreuses étapes. Quelles sont les diversités de réalités vécues par les pères? Quels sont les recoupements, les éléments semblables, répétitifs, standards et fluctuants? Comment penser, repenser, écouter, observer, lire, comprendre le vécu des pères? Rien n’est prédéterminé pour notre futur, à nous de le créer. Vivement les temps présents et le futur :)Tout cela sans avoir encore parlé de sexualité. Même si la vie et ce sujet est sexuelle par essence, une rencontre de différences qui dansent vers la pleine jouissance de la vie, avec ouverture, joie et enthousiasme.

    EP07 - Aquileia Città Frontiera - Canossa…Friuli - 1077 d.C.

    EP07 - Aquileia Città Frontiera - Canossa…Friuli - 1077 d.C.
    Aquileia Città Frontiera
    Episodio 7 - Canossa…Friuli - 1077 d.C.

    Dopo la riconciliazione col papa a Canossa, l’imperatore Enrico IV concede al patriarca Sigeardo l’investitura feudale: ora il patriarca di Aquileia è anche principe di un grande territorio detto “Patria del Friuli”. Saranno 350 anni di storia dominati da vescovi-principi, per lo più tedeschi. Aquileia è più un simbolo che una capitale, mentre i centri politici della Patria sono Cividale e Udine. Il medioevo tramonta tra conflitti feudali e glorie imperiali, ma con l’età moderna il patriarca deve abbandonare il potere politico. Altre potenze dominano oramai in Europa.

    EP06 - Aquileia Città Frontiera - Poppone patriarca e soldato - 1031 d.C.

    EP06 - Aquileia Città Frontiera - Poppone patriarca e soldato - 1031 d.C.
    Aquileia Città Frontiera
    Episodio 6 - Poppone patriarca e soldato - 1031 d.C.

    Il 13 luglio 1031 si consacra la nuova basilica che il patriarca Poppone ha eretto sullo stesso luogo delle precedenti grandi basiliche aquileiesi. L’affresco della nuova abside racconta un trionfo: santi, patriarchi e imperatori per una città potentissima. Ad Aquileia è riconosciuta la supremazia sulle chiese “di tutta la Venezia”. Grande curiosità susciterà nei pellegrini l’alto campanile costruito con pietre dell’antico anfiteatro romano, da cui anche i soldati del patriarca dominano a vista il nord est della penisola.

    EP05 - Aquileia Città Frontiera - Il diploma di Carlo Magno - 811 d.C.

    EP05 - Aquileia Città Frontiera - Il diploma di Carlo Magno - 811 d.C.
    Aquileia Città Frontiera
    Episodio 5 - Il diploma di Carlo Magno - 811 d.C.

    Coi Longobardi, Aquileia perde importanza. Ma poi il nuovo imperatore franco, Carlo Magno, li detronizza e riconsegna ad Aquileia un prestigio centrale nell’Europa medievale. I pellegrini arrivano numerosi in città, dove i patriarchi tornano a essere politici rispettati e pastori di greggi enormi. La spada e la croce convivono tra Cividale e Aquileia, sotto la benigna mano del Sacro Romano Impero.

    Abramo è esistito? Introduzione ai patriarchi (Gen 12-50)

    Abramo è esistito? Introduzione ai patriarchi (Gen 12-50)
    Le storie dei patriarchi sono "storia"? La domanda è semplice, ma la risposta non lo è affatto. Abramo, così come Giacobbe, è certo la personificazione di un'esperienza reale, ma non tanto quella di un individuo quanto quella di un intero popolo che rilegge la propria storia alla luce del rapporto con Dio. In questo senso si tratta di racconti tradizionali, ancestrali, raccolti e riproposti sulla base su una precisa lettura della storia e degli eventi a partire dal ritorno dall'esilio di Babilonia. Queste e altre sorprendenti "rivelazioni" nel podcast.

    #326 - The Most Dangerous Man In The Mafia - The Mercilessness of Joe "The Animal" Barboza

    #326 - The Most Dangerous Man In The Mafia - The Mercilessness of Joe "The Animal" Barboza

    This week, we look at a man who was born into terrible circumstances, and only made them worse. He had a brief boxing career, but this story is all about crime, murder, mayhem, and a man who will bite your face off! He was a loanshark, bookie, and general all around New England mob associate, who spread out into murder with such ferocity that the head of the FBI called him the most dangerous man in the United States. As you might imagine, this story doesn't end well for anyone, and it ends exactly the way the rest of the story was... violently!


    Follow in your father's footsteps of being a violent lunatic, scare everyone from mobsters, to cops, to prison officials, and have 26 murders under your belt with Joe "The Animal" Barboza!!


    Check us out, every Tuesday!

     

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    Una vida con José (19-03-22)

    Una vida con José (19-03-22)
    P. Federico (Guatemala)
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    Hoy celebramos a San José, el de las pocas palabras, el padre en la sombra. Hay que aprender de su ejemplo: le enseña a Dios, trabaja codo a codo con Él, se aferra a lo verdaderamente esencial (la voluntad de Dios, Jesús y María). Ojalá vivamos como él para así terminar nuestros días como

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    14 - Il patriarca Kirill e la chiesa di guerra - con Lorenzo Prezzi

    14 - Il patriarca Kirill e la chiesa di guerra - con Lorenzo Prezzi
    L'invasione dell'Ucraina vede schierate, oltre alle truppe russe, anche il patriarca di Mosca Kirill con il pezzo di chiesa ortodossa che gli fa capo. Quella che Vladimir Putin chiama "operazione militare speciale", per il patriarca è una legittima e benedetta opposizione alle "forze del male". Quanto conta la chiesa in questa guerra? E il Vaticano può usare i canali della diplomazia religiosa per fermare la violenza? Papa Francesco si è mosso. Stefano Feltri ne parla con padre Lorenzo Prezzi, direttore dei Settimananews.it e Testimoni, oltre che firma di Domani.

    Il cardinale Josyf Slipyj e la sua Ucraina

    Il cardinale Josyf Slipyj e la sua Ucraina
    TESTO DELL'ARTICOLO ➜ www.bastabugie.it/it/articoli.php?id=6921

    IL CARDINALE JOSYF SLIPYJ E LA SUA UCRAINA di Roberto de Mattei
    Vi sono uomini che incarnano le virtù e i valori più profondi di un popolo. Tale fu il cardinale Josyf Slipyj, arcivescovo maggiore di Halyč e di Leopoli degli Ucraini, di cui ricorre il 130esimo anniversario della nascita, proprio mentre la sua terra natale conosce una nuova immane tragedia.
    Nato 17 febbraio 1892 a Zazdrist, nell'Ucraina occidentale, a diciannove anni Josef Slipyj entrò nel Seminario di Leopoli, dove fu ordinato sacerdote il 30 settembre 1917 e poi inviato a Roma per completare i suoi studi presso l'Istituto Orientale e l'Università Gregoriana. Nel 1925 venne nominato Rettore del seminario di Leopoli e nel 1929 dell'Accademia teologica della stessa città. L'Ucraina intanto era caduta sotto il giogo sovietico e Stalin, tra il 1932 e il 1933, requisì tutta la produzione agricola per imporre la collettivizzazione forzata del paese attraverso la carestia, conosciuta come Holodomor [il miglior film che parla dell'Holodomor è senza dubbio Raccolto amaro del 2017; per approfondimenti e per vedere il trailer, clicca qui http://www.filmgarantiti.it/it/edizioni.php?id=80].
    Mentre si avvicinava la guerra, il metropolita greco-cattolico dell'Ucraina Andrej Szeptycki (1865-1944), che lo aveva avviato al sacerdozio, lo richiese a Pio XII come suo coadiutore con diritto di successione. Così, nel 1939, mons. Josef Slipyj venne nominato esarca dell'Ucraina orientale e alla morte del metropolita Szeptycki, il 1° novembre 1944, divenne Capo e padre della Chiesa cattolica ucraina. Era un momento terribile per il suo Paese, stretto tra la morsa dei nazisti e dei comunisti. L'11 aprile 1945 il metropolita Slipyj venne arrestato dai sovietici e condannato a otto anni di lavori forzati nei gulag, mentre veniva inscenato un Sinodo illegale che proclamava la "riunificazione" della Chiesa cattolica ucraina con il Patriarcato ortodosso di Mosca, dominato dal regime sovietico. Le chiese dei greco-cattolici, circa 3.000, vennero date agli ortodossi e quasi tutti i vescovi e i sacerdoti furono uccisi o incarcerati. Nel 1953 l'arcivescovo Slipyj subì una seconda condanna a cinque anni di Siberia e nel 1958 una terza a quattro anni di lavori forzati. Nel 1962, a settant'anni, patì la quarta condanna, consistente nella deportazione a vita nel durissimo campo di Mordovia. In tutto, l'eroico presule passò 18 anni nelle carceri e nei gulag.

    PIO XII E GIOVANNI XXIII
    Il padre gesuita Pietro Leoni (1909-1995), sopravvissuto ai lager sovietici, descrivendo gli orrori del campo di transito di Kivov, racconta che un giorno alcuni detenuti furono introdotti nella sua cella. "Sull'imbrunire mi sentii chiamare da una voce sconosciuta: un uomo anziano, con la barba, stava in piedi davanti al mio posto; mi porse la mano presentandosi: Giuseppe Slipyj. Fu allo stesso tempo una gioia e un dolore sapermi insieme al mio metropolita".
    Pio XII intervenne ripetutamente in favore degli ucraini e del loro metropolita incoraggiandoli a resistere alle persecuzioni, soprattutto con l'enciclica Orientales Omnes Ecclesias del 23 dicembre 1945. Tuttavia, nel 1958, dopo la morte di Pio XII, i rapporti tra la Russia e il Vaticano iniziarono a mutare. Quando Giovanni XXIII annunciò il Concilio Vaticano II, volle che ad esso partecipassero i rappresentanti del Patriarcato di Mosca. Le autorità del Cremlino imposero come condizione il silenzio del Concilio sul comunismo. Un accordo segreto fu siglato, nell'agosto del 1962, nella cittadina francese di Metz tra il cardinale Tisserant, rappresentante del Vaticano, e il vescovo ortodosso Nikodim da parte russa. La grande assemblea convocata per discutere sui problemi del proprio tempo avrebbe taciuto sulla maggiore catastrofe politica del Novecento.
    In quegli anni i gulag comunisti pullulavano di prigionieri per motivi religiosi, specialmente della Chiesa cattolica ucraina. Sarebbe stato uno scandalo se nell'aula del Concilio fossero stati assenti i vescovi vittime della persecuzione e presenti invece gli esponenti del Patriarcato di Mosca, che appoggiavano i carnefici. Fu svolta dunque una trattativa tra la Santa Sede e il Cremlino, per permettere al metropolita Slipyj di partecipare al Concilio. Il capo della Chiesa ucraina non voleva abbandonare il suo paese, ma ubbidì al Papa e prima di lasciare Mosca consacrò clandestinamente vescovo il sacerdote redentorista ucraino Wasyl Welyckowskyj.
    Giunse a Roma il 9 febbraio 1963, ma non tacque. L'11 ottobre 1963 Slipyj intervenne in Concilio parlando della testimonianza di sangue della Chiesa ucraina e proponendo di elevare la sede di Kiev-Halyč al rango patriarcale. Egli ricorda di aver rivolto questa richiesta numerose volte a Paolo VI ma di avere sempre ricevuto un diniego per ragioni politiche. Il riconoscimento del Patriarcato ucraino avrebbe infatti ostacolato l'Ostpolitik e il dialogo ecumenico con la chiesa ortodossa di Mosca. Però, il 25 gennaio 1965 fu creato cardinale da papa Paolo VI, che elevò la Chiesa greco-cattolica ucraina al rango di Arcivescovato maggiore di Leopoli degli Ucraini.

    IL FUTURO DELLA CHIESA UCRAINA
    Fra il 1968 e il 1976, malgrado l'età avanzata, il cardinale Slipyj intraprese lunghi e faticosi viaggi presso le comunità della diaspora ucraina nelle Americhe, in Australia e in Europa, continuando a svolgere il ruolo di Pastore del suo popolo. Nel 1976 lanciò un appello alle Nazione Unite in favore delle vittime del comunismo e nel 1977, in un drammatico intervento presso il Tribunale Sakharov, denunciò ancora una volta la persecuzione religiosa in Ucraina. Il mondo guardava a lui e al cardinale József Mindszenty (1892-1975) come a due grandi testimoni della fede cattolica nel Novecento.
    Per assicurare il futuro della Chiesa ucraina, il cardinale Slipyj non arretrò di fronte a gesti estremi. Peter Kwasniewski ha recentemente ricordato come il 2 aprile 1977 egli ordinò clandestinamente tre vescovi, senza l'autorizzazione di Paolo VI, incorrendo automaticamente nelle censure canoniche previste dal can. 953 del Codice allora vigente. Però, a differenza di quanto accadrà per mons. Marcel Lefebvre, scomunicato nel 1986 per la stessa infrazione della legge canonica, nessuna misura scattò ipso facto, nei confronti del cardinale Slipyj. Uno dei vescovi da lui ordinati era mons. Lubomyr Husar (1933-2017), che Giovanni Paolo II nominò, dopo Slipyj, arcivescovo maggiore della Chiesa greco-cattolica e cardinale. A lui successe come primate Svjatoslav Ševčuk, che si trova in questo momento sotto le bombe nella città assediata di Kiev. Nel 2004 la sede dell'arcivescovato maggiore è stata trasferita a Kiev e ha mutato il proprio nome in quello attuale di Kiev-Halyč.
    Il cardinale Josef Slipyj morì in esilio a Roma a novantadue anni il 7 settembre 1984 ed è ora sepolto a Leopoli, nella cripta della cattedrale di San Giorgio, accanto al metropolita Andrej Szeptycki. Giovanni Paolo II lo definì «uomo di fede invitta, pastore di fermo coraggio, testimone di fedeltà eroica, eminente personalità della Chiesa» (L'Osservatore Romano, 19 ottobre 1984).
    Mentre l'identità religiosa e politica della sua terra è ancora una volta brutalmente calpestata, la memoria dell'eroica resistenza del cardinale Josyf Slipyj ci aiuta a confidare nel futuro dell'Ucraina. Kiev fu il luogo della conversione del popolo russo alla Chiesa cattolica, e da Kiev, non da Mosca, è destinata a partire la seconda grande conversione della Russia annunciata dalla Madonna a Fatima. Del messaggio di Fatima il cardinale Slipyj fu un grande zelatore. Nel 1980 egli presentò a Giovanni Paolo II due milioni di firme raccolte dall'Armata Azzurra, insistendo in un lungo colloquio con il Papa sulla necessità di consacrare la Russia al Cuore Immacolato di Maria. Questa consacrazione non è ancora avvenuta secondo le modalità richieste dalla Beatissima Vergine, alla quale il cardinale Slipyj così si rivolse nel suo testamento: «Seduto sulla slitta e facendomi strada verso l'eternità... recito una preghiera alla nostra protettrice e Regina del Cielo, la sempre Vergine Madre di Dio. Prendi la nostra Chiesa ucraina e il nostro popolo ucraino sotto la tua efficace protezione!». Facendo nostre le sue parole in questo momento tragico della storia del mondo non possiamo che proclamare a voce alta: "Onore al cardinale Slipyj e al suo popolo martire".